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 OLIVAEL ✻ bad liar

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MessageSujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar   OLIVAEL ✻  bad liar - Page 2 EmptyVen 26 Jan - 12:24

Elle a l'impression d'être sur une pente constamment en ascension, elle monte, elle monte mais un jour elle sait bien qu'elle va finir par redescendre, s'écraser comme ce n'est pas permis, le bien-être ne dure qu'un temps chez Azraël Chapman, elle le sait bien et ça la fait un peu flipper. Elle a peur de la chute, si bien qu'elle tente de l'amorcer avec difficulté. Mais pour faire cela il faut qu'elle se calme, elle ne peut pas provoquer sa chute d'elle-même, non. Elle doit faire attention, ne pas se jeter dans la gueule du loup si facilement, parce qu'elle risquerait d'en subir encore plus les conséquences. Et là, les loups rôdent, en quête de la brebis apeurée, elle a peur de se faire licencier suite à cet entretien, et elle sait que ce n'est plus la peine d'y penser, qu'elle n'a plus les cartes en mains, les dés sont tristement jetés. « D'accord. J'attendrais alors. » Parce qu'il n'y a que ça à faire. Attendre, attendre la délibération, le procès est proche, la condamnation aussi. Rien de tout cela n'est en son pouvoir, elle ne peut qu'attendre, elle est pieds et poings liés. Et rien ne pourra changer cette situation, pas même le fait qu'ils ne sont plus deux inconnus, pas même le fait que tout va mieux. Non, tout va mieux mais rien ne va. Mais même s'ils ne sont plus une seule entité, même s'ils sont séparés maintenant, elle ne peut s'empêcher de penser à lui, de se demander comment il va, s'il dort ou pas, si ses cauchemars sont encore là. Elle ne peut s'empêcher de se demander si ça ne lui posera pas de soucis, parce qu'elle ne veut pas être la cause de ses problèmes, la cause des choses qui font qu'il a des ennuis. Mais il a toujours cette façon inédite de te dire les choses pour qu'elle les comprenne et surtout, pour qu'elle ne les prenne pas mal, elle sait qu'elle a souvent un traitement de faveur et elle ne le remerciera jamais assez pour cela. Non, elle ne pourrait pas le faire, il n'y aurait pas assez d'une vie pour le remercier de tout ce qu'il pu faire pour elle en si peu de temps. Elle ne voulait pas vraiment poser sa main sur la joue d'Oliver, elle n'y pensait pas vraiment mais c'est apparu comme une évidence. Elle avait besoin de ce contact, sa réaction est presque même étonnante Azraël cligne un peu des yeux et elle lui sourit, un peu gênée « Non, je ne suis pas tactile avec tout le monde de la sorte. Je.. j'en avais envie.. C'est pas grave t'en fais pas. » Elle avait juste envie de lui dire qu'elle en avait envie, mais ce serait bien trop bizarre. Déjà que la situation vient de monter d'un level dans le niveau de bizarreries. « Et je ne pense pas que tu es une parole d'évangile, sans vouloir te vexer. Et je disais ça dans le sens où, je penserais à toi parce que je serais en train d'appliquer tes conseils. Mais je penserais surtout à moi dans un premier temps. Elle espèrait que c'était ce qu'il voulait entendre, pour qu'il ne pense pas à autre chose. Elle avait toujours cette sensation de le déranger sur le moment mais elle tentait de la faire partir, s'il voulait vraiment qu'elle parte, il lui demanderait. Elle n'était pas sûre de grand chose, mais ça au moins, elle pouvait l'affirmer. Mais qu'est-ce qu'elle attendait au juste ? Puis elle remarque sa tête, elle la connaît elle le regarde alors et attrape son sac à main, en sort une boîte d'aspirine et une bouteille d'eau qu'elle lui tend « Parce que je reconnais cette tête, tiens. Bois ça, ça va passer. » Et s'il allait dormir, ça irait sûrement mieux aussi. « Tu devrais dormir aussi. » Qu'elle prononçait en lui souriant, haussant un peu les épaules, comme si elle n'avait rien dit. Tentant de rendre la situation un peu moins bizarre qu'elle ne l'était il y a a peu près cinq minutes. Mais elle avait aimé ce contact, elle ne pouvait pas le nier.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar   OLIVAEL ✻  bad liar - Page 2 EmptyVen 26 Jan - 14:02

Azraël & Oliver
To the shadows of regrets, and you would have the best of me
Garde le contrôle Oliver, ne laisse pas tes barrières tomber parce que tu es crevé, ne la laisse pas prendre le dessus. Tu essaies de t'appliquer, mais tu sais que tu n'es pas au top de ta forme, tu sais que tes désirs prennent le dessus sur ta raison, cette question au sujet de son comportement tactile n'aurait jamais dû être prononcé et heureusement, elle ne réagit pas comme tu l'avais imaginé. Tu la remercies dans ta tête plusieurs fois. Tu dois lui dire, enfin, elle doit bien se douter qu'elle n'a pas le droit de faire ça lorsque vous bossez et même là, ça reste quand même bizarre ? Même Sophie ne faisait pas ça, personne n'a jamais fait ça pour toi, juste te caresser la joue par envie ? Envie de quoi ? De contact, de tendresse, de chaleur humaine, de considération ? Tu ne sais pas et ça te frustre mais ce n'est pas pour autant que tu vas le lui demander, non. Tu cherches des mots afin de ne pas la blesser, mais c'est atrocement compliqué, la fatigue, l'alcool, ça n'aide en rien ton cerveau qui doucement mais sûrement a décidé de mettre la clé sous le paillasson ce soir. Tu as envie de lui sortir une réplique digne de ce nom, du genre -Et moi, tu me demandes pas si j'en ai envie?- mais pareil, ça risque de causer bien plus de problèmes qu'autre chose, du coup, ta quête des mots parfaits n'arrive pas à son but et tu baisses péniblement les yeux. Tu es trop fatigué pour la recadrer, trop fatigué pour tout le reste aussi. Tu devais pourtant instaurer des limites parce que tu vois qu'elle n'en a pas avec toi et tu es bien trop docile ce soir pour lui montrer qu'elle ne se comporte pas comme un amie et encore moins comme une collègue. Vous êtes bien plus que des simples inconnus là, tellement plus et beaucoup trop proches. Ça t'échappe tellement tout ce qu'il se passe avec elle, pourtant, elle ne voulait pas te pardonner et elle est là, comme si de rien n'était dans le meilleur des mondes à jouer ton infirmière personnelle. Comme si elle n'attendait qu'un chose, c'est que vous vous remettiez tous les deux et faire comme si rien de tout cela ne c'était passé. Mais c'est impossible, elle doit bien s'en douter, non ? Elle est intelligente, surtout lorsqu'elle ne se laisse pas dominer par ses très fortes émotions. Et tu n'as toujours pas prononcé le moindre mot, tu ne sais absolument pas ce que tu dois lui répondre, quels mots utiliser et elle, elle parle toujours. Tu soupires, agacer, clairement, elle t'offre une bouteille d'eau et une boite d'aspirine et tu as envie de lui répondre -Je peux prendre soin de moi-même, merci maman.- mais tu te confonds dans le silence offrant un simple. « Merci. » mais tu n'en fais rien du tout et tu n'y toucheras même pas, tu laisseras tout sur le bureau, tu ne devrais même pas accepter tout ça, tu ne sais pas comment est-ce que tu dois clairement te comporter et tu es bien trop fatigué pour jouer les héros et faire d'un coup, comme si tout allait bien, tu ne peux pas jouer un rôle ce soir. Tu restes là, avachi sur ton incroyablement confortable fauteuil. Tu te tâtes à lui dire -Je sais ce que je dois faire, merci.- mais à nouveau, tu refuses de le formuler à voix haute, sincèrement, tu commences à éprouver des difficultés à ne pas la froisser, peut-être que tu devrais d'ailleurs arrêter de te la jouer servant, docile et gentil mais malheureusement ce soir, tu es incapable de faire autre chose. Tu passes tes mains sur ton visage en soupirant avant d'enfin décider de prendre la parole clairement, ne pas simplement bloquer sur ces silences qui rendent la situation très compliquée, tu ressens presque un malaise. « J'apprécie ce que tu fais pour moi mais c'est bon Azraël, je peux me débrouiller, c'est vraiment gentil, ce que tu fais, ce que tu dis, mais je ne suis pas la personne qui doit recevoir cette tendresse que tu offres sans compter. Je ne cherche absolument pas à te froisser, mais la situation dans laquelle nous sommes là, devient doucement gênante. Je ne demande pas à ce que l'on soit des professionnels constamment, mais des collègues, c'est parfait, je n'en demande pas plus ni moins. Je vois bien que tu en as envie, de faire tout ça, mais tu sais aussi bien que moi que ça n'a pas sa place ici, au bureau. Les collègues ne viennent pas se caresser la joue parce qu'ils en ont envie... » Les couples oui certainement, mais vous n'en êtes pas un et tu ne lui dis pas, tu ne veux pas qu'elle le prenne mal, putain ce que c'est dur de parler. « Je ne sais pas ce que tu cherches, ni ce que tu veux et je doute vouloir le savoir, mais nous deux, on doit placer des limites sinon... » Sinon tu vas flancher, la déshabiller et la prendre sur le bureau. « Sinon on va avoir des difficultés à cohabiter tous les deux pour le travail. » Oui, le travail, bonne idée, se focaliser sur le travail.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar   OLIVAEL ✻  bad liar - Page 2 EmptyVen 26 Jan - 19:30

S’il y a bien une chose qu’elle déteste par dessus tout c’est le silence. Parce que quand le monde semble éteint, quand rien n’est présent que les mouvements de deux êtres dans une pièce qui pourrait paraître sans vie, elle s’entend penser. Et quand bien même ses pensées ne sont pas dévastatrices, elle ne les aime pas. Elle a l’impression qu’elle sera faible quoiqu’elle fasse, quoiqu’elle pense. Et ça, c’est la dernière des choses qu’elle veut. Être faible. Il n’y a pas de temps pour la faiblesse, telle qu’elle soit. La faiblesse de l’âme, la faiblesse du corps. La faiblesse des mots que l’on désire entendre mais qui ne parviennent pas. Il y a des mots qu’elle aimerait entendre, mais elle ne les espère plus. Ça ne sert plus à rien d’espérer. Elle est bien trop bête aussi. Pourquoi espérait-elle quelque chose en retour de sa foutue bouteille d’eau. C’était un service rendu et la encore, elle a l’impression d’avoir creuser un peu plus le fossé qui s’élargissait entre eux. Et elle ne veut pas ça. Elle ne veut pas se dire qu’elle brise tout. « Je t’en prie. » Qu’elle arrive à murmurer entre ses lèvres. La situation devient trop lourde. Pesante. Elle se sentirait presque mal à l’aise. Elle l’est, mal à l’aise, parce qu’elle ne sait même pas si elle peut le regarder. Son regard se pose sur lui un instant et l’instant d’après elle regarde ailleurs, elle n’a pas envie d’analyser ses gestes, son visage, son regard. Elle a peur de n’y voir quelque chose qu’elle ne veut pas. Elle est à deux doigts de se lever pour partir simplement sans rien dire, laissant le silence dominer la situation mais non. C’est lui qui prend la parole et elle se sent foutrement maladroite quand les mots et les significations lui parviennent aux oreilles. Elle est maladroite, elle ne sait pas vraiment dire ce qu’elle ressent. Elle passe alors une main dans ses cheveux et les mots tournent, maladroit. Elle ne sait pas comment elle doit prononcer ce qu’elle veut dire, c’est coincé, la, en travers de la gorge. Elle se sent nauséeuse. Elle serre les poings et les desserre pour se calmer, pour calmer tout ce flot de mots qui lui parvient sans pouvoir sortir. « Je sais. Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire... » Il faut vraiment qu’elle prenne son courage à deux mains et qu’elle lui dise qu’elle ne veut plus rien. Qu’il se fait de fausses idées. « On ne cohabite déjà plus ensemble. Je veux dire... Tu es dans ton bureau la plupart du temps, moi dans le mien. C’est Sophie qui me donne des directives. Pas toi. Mais si tu veux, oui on se donne des limites. Je ne passe plus te voir même si je finis à des heures indécentes. Je ne viens plus te demander ton aide c’est de ses limites que tu parles ? .. » Elle a bien du mal a dire tout cela mais si c’est qu’il veut entendre, alors elle applique. Mais elle ne comprenait pas. Enfin si elle comprenait. Même si elle aurait bien il aime ne pas comprendre, jouer l’imbécile une nouvelle fois. Parce que c’est ce qu’elle fait elle joue trop l’imbécile, lorsqu’elle veut dire quelque chose, ça passe toujours mal. Lorsqu’elle fait quelque chose elle a toujours du mal  a ce que ce soit bien interprété et ça commence vraiment à l’agacer. C’est peut-être pour ça qu’elle tente de se justifier une fois de plus, mais elle a encore peur de s’enfoncer. Que ce soit encore mal interprété. Cependant elle essaye. Elle tente « Quand je te disais que j’avais envie de poser cette main sur ta joue c’était pas vraiment ce que je voulais dire. Je voulais que tu comprennes que j’étais sincère. C’était pas des paroles en l’air. Et tu sais bien que je ne suis pas tactile avec tout le monde. » Elle n’aime pas vraiment le contact des gens quand on y pense. « Et je ne cherche rien. Strictement rien. Mais si tu veux poser des limites, faisons le.» Même si elle se doutait des limites qu’il allait prononcer, elle les attendait. « Je t’écoute. » Les bras croisés sur sa poitrine, elle le regardait, comme si elle attendait le châtiment dernier. Comme si c’était tout ce qu’elle méritait. Que des limites. Faisant alors taire son esprit qui arrivait plus mutin que jamais.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar   OLIVAEL ✻  bad liar - Page 2 EmptyVen 26 Jan - 19:55

Azraël & Oliver
To the shadows of regrets, and you would have the best of me
Tu as l'impression que vous glisser doucement vers cette pente que vous cherchiez à éviter depuis longtemps, elle n'est pas à ôté de la plaque, mais presque tu as l'impression qu'elle ne se rend pas compte de son comportement. Si quelqu'un vous avez vu, il y a quelques minutes plus tôt, tu peux être persuadé qu'il y aurait eu une plainte pour favoritisme. Elle est à un pas de toi, sa main sur sa joue et en plus, elle était en train de la caresser, ça, ça peut te mettre dans l'embarras et vous poser des problèmes que tu n'oses même pas imaginer. L'interprétation des gestes est une chose qui appartient à chacun et pour les autres, vous n'êtes pas un couple, vous ne l'avez jamais été et du coup, ça aurait été comme du charme, comme si la promotion canapé existait ici alors que non. Vous avez fait un  pacte avec Paul pour ne jamais favoriser qui que c soit et ça, même si il y a des relations entre les collègues. Vous n'avez pas interdit ça au bureau, pas question d'empiéter sur la liberté des interattractions et tout le monde sait qu'on a énormément de chances de rencontrer sa compagne ou son compagnon amoureux au boulot ou à une soirée liée à celui-ci. Çà n'a rien de nouveau et encore moins de choquant.  Tu te pinces le nez une seconde, fermant les yeux, tu reprends ta respiration en même temps que tu te remets à l'aise sur ton fauteuil. « Non, ce n'est pas de ces limites là que je parle, mon bureau est constamment ouvert pour celles et ceux qui en ont besoin, si je peux aider, tu sais que je vais le faire dans la mesure du possible, je ne te demande pas de ne plus venir pour ça... » Elle doit bien  finir par comprendre non ? Ou est-ce que tu dois lui expliquer clairement et mettre des mots sur ce dont vous ne voulez pas parler au final. « Si tu veux on va reprendre l'exemple de la main sur la joue. » Tu te redresses cette fois, posant tes mains sur ton bureau, prenant un air sérieux. « Admettons, tu travailles dans une école, tu as des professeurs, des stagiaires, des étudiants etc... et un jour, tu te balades dans les couloirs et une porte est ouverte et toi tu y jettes un coup d’œil, par curiosité,  tu vois ton supérieur avec un stagiaire qui à sa main sur sa joue et pas pour une claque non, pour un geste tendre, de l'affection. Or, ce stagiaire, il brigue la même chose que toi, le même poste, tu fais quoi ? Tu imagines quoi dans ta tête à ce moment précis ? » Tu la fixes dans les yeux et tu t'expliques. « Il y a plusieurs cas de figures, ils sont amoureux et cachent une relation, peut-être aussi juste pour le sexe, le stagiaire peut aussi faire du charme afin d'avoir le poste plus facilement ou alors, le professeur se sert du stagiaire pour je ne sais quoi. » Tu souffles et tu termines. « Chacun va se faire son idée et il suffit d'une seule personne pour foutre en l'air deux carrières, une bien complète et une qui n'a même pas encore débuté. Tous les gens qui passeront devant cette porte et verront ça, se feront une idée et crois-moi, ils ne vont pas tous être gentils, l'adversité ne laissera rien passer. » tu te remets en arrière sur ton siège jouant avec un  stylo que tu viens de trouver sur ton bureau. « Mais là encore, ce n'est qu'un exemple Azraël, je t'offre juste un cas de figure et dans le pire des cas, ce cas de figure fait radier deux personnes. » Si un des juniors vous auraient vu quelques minutes plus tôt, il aurait tout balancer, tu en es à 200% certain et toi, ta carrière était finie, tu pouvais déjà faire tes bagages et réfléchir à une reconversion professionnelle et elle, elle aurait eu son papa. « Ce sont des limites sur le physique dont je parle, tu peux venir me demander de l'aide quand tu veux, sans problèmes. » Voilà le point ou tu voulais en venir, tu espères lui avoir offert un exemple satisfaisant afin qu'elle comprenne qu'il n'y a pas que vous ici et que c'est vous faire prendre des risques inconsidérés que de se comporter de la sorte. « Je sais pertinemment que tu ne ferais pas ça en pleine journée, je te connais, mais je préfère quand même mettre les choses au clair là-dessus pour cette histoire de limites. Personne ne fera de cadeau et tu le sais, les avocats sont des requins. » Tu la fixes sérieusement dans les yeux, espérant que cette fois, c'est bon, elle a comprit.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar   OLIVAEL ✻  bad liar - Page 2 EmptyVen 26 Jan - 21:10

Elle a l'impression de tout le temps mal faire, mais elle s'habitue à avoir l'impression de ne pas être assez bien ou de ne pas faire correctement les choses, c'est devenu une habitude chez elle et elle ne changera plus. A moins de se dire qu'elle peut vraiment changer et faire en sorte que tout se passe toujours trop bien, elle ne changera pas. Mais ce n'est pas grave, elle est habituée à agir de la sorte, à se dire qu'elle fait toujours tout de travers. C'est devenu une habitude, même si parfois, elle est persuadée de bien faire, ce n'est pas le cas, c'est même le contraire mais ça vient, ça reste cinq minutes et puis ça part. Ca ne reste pas à courir dans les veines, dans l'âme. Et encore une fois, elle fait mal, elle l'entend au son de sa voix et Azraël baisse la tête au fur et à mesure que les mots la percutent, toujours un peu plus, ça continue, petit à petit et ça s'immisce, mais elle oublie. Elle cherche juste une raison pour s'enfuir, mais elle ne peut pas décemment regarder son téléphone, pas dans une conversation de la sorte. Elle n'a pas le droit, c'est terriblement impoli et elle est persuadée qu'il le prendrait mal. Alors elle l'écoute, elle ferme les yeux comme pour s'imprégner de ses paroles, pour tenter de comprendre ce qu'il y a à comprendre et qu'elle n'a pas du mal à comprendre. Elle n'aurait pas dû, ça s'imprime dans son esprit. Elle ne recommencera plus, que ce soit ici ou ailleurs. Plus jamais, elle ne recommencera. « Je ne sais pas ce que j'imaginerais. » Non, elle ne savait pas, peut-être que son esprit tordu lui dirait qu'ils sont mignons, ou l'autre, un peu plus mesquin, lui dirait d'aller dénoncer cela. Et c'est là qu'elle se rend compte qu'elle a sûrement pousser le bouchon trop loin. « Tu sais bien que je ne t'aurais pas laissé te faire radier. Mais là encore, on va dire que je suis trop gentille. » Elle hausse les épaules, elle verra bien. Tant pis. Elle a compris. Elle soupire à sa dernière phrase, elle n'a pas envie de réfléchir, il est tard et elle commence vraiment à fatiguer quand on y pense. Elle se mord l'intérieur de la joue, réfléchit. Elle n'a pas envie de dire quelque chose d'autre. Mais elle est bien obligée. « Oui, les avocats peuvent être intransigeants, de vrai requins. J'ai compris ne t'en fais. Plus de contacts physique. Plus rien. Je me tiendrais à une distance raisonnable. » Elle lui sourit par la suite pour qu'il comprenne qu'elle n'est pas en colère, mais qu'elle est juste compréhensive. « Je vais y aller, il commence vraiment à se faire tard. Avec un peu de chance, je pourrais avoir un taxi rapidement. » Elle se levait alors et lissait les plis inexistants de sa jupe avant de lui sourire « Passe une bonne fin de soirée. » Et elle n'optait pour aucun geste d'au revoir, elle se retirait juste avant de filer dans la nuit noire pour rentrer chez elle, le coeur un peu plus léger et l'âme un peu plus encombrée. Mais au fond, elle était vraiment plus légère et c'était ça qui comptait. Tout allait pour le mieux. Ou presque.

FIN DU RP
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