MY BOOK COVER▹ posts : 4493 ▹ credits : #avatar : wcstedrose ≡ #crackship : monocle. ≡ #gif : tumblr ▹ avatar : Chris Wood ▹ pseudo : monocle. (alice) ▹ multinicks : Rhett ≡ Chip ≡ Carter ≡ Solora ≡ Lowen ≡ Devon ≡ Jesabel ≡ Linus ▹ age : Trente deux ans ≡ 31 août 1986 ▹ activité rp : open (0/3) ≡ waiting list ≡ old memories ≡ Carnet d'adresses ▹relations:
Sujet: Lets fall in LOVE in Paris ✻ Zoya Lun 29 Jan - 4:15
Zoya & Derrick
girl on paper - reading
Lets fall in LOVE in Paris
Étendu dans le lit de la chambre de l’hôtel, je posais mon regard sur la tour Eiffel. J’avais un pincement au cœur, ma main glissait à mon cou pour prendre entre mes doigts une chaînette, jouant avec la bague qui s’y trouvait. Depuis qu’Isobel avait quitté ma vie, j’avais l’impression que mon monde s’écoulait. Savannah. Haley. Isobel. Je poussais un soupir, portant à mes lèvres le goulot de la bouteille de bourdon que j’avais trouvé dans le mini bar de la chambre. J’avalais cul sec, laissant le liquide ambrer caresser ma gorge d’une douce chaleur. J’avais du mal à passer au travers de ma séparation avec Isobel, pourtant, j’aurais dû me douter que tôt ou tard ça finirait ainsi. Je n’avais pas cherché à changer. J’étais rester le même, parce que je cherchais simplement à la protéger de moi. Quel pensé idiote ! J’aurais mieux fait de lui dire qui j’étais vraiment. Elle aurait peut-être pris la fuite, mais je ne l’aurais pas blessée. Je n’aurais peut-être pas tout perdu comme à cet instant. La porte de la chambre s’ouvrait sur la tête d’Austin qui affichait un air émerveillé. Je ne lui portais pas d’attention, me levant simplement du lit simple près du sien. En d’autre temps j’aurais pris une chambre qu’à moi, j’aurais amené Isobel avec moi, mais non… Je me retrouvais à partager une chambre meublée de deux lits jumeaux et avec un gamin de même pas vingt ans… Pathétique. Sans regarder mon assistant, je me dirigeais vers mon sac de voyage, sortant le script tout en continuant de boire. « T’es majeur ici ? Assure-toi que je manque pas d’alcool. » avais-je dis en balançant la bouteille vide dans la corbeille de la chambre. Habituellement, je n’étais pas aussi froid avec lui, au contraire je l’appréciais ce petit. Mais je n’avais pas la tête à m’occuper de lui, à m’occuper de ses envies ou autres conneries. Passant une main dans mes cheveux, je poussais un soupir, roulant le scénario pour le glisser dans la poche de mon pantalon. Voilà un film que je n’aurais jamais cru jouer. Je devais dealer entre le tournage de Vegas et celui de Girl on Paper. J’avais quelques jours sur le tournage de la série, mais je devrais y retourner d’ici une semaine pour tourner quelques épisodes et revenir sur le tournage du film. Un horaire chargé, mais ça ne changeait pas vraiment d’habituellement. Tout ce que je savais de ce film, c’était le script qu’on m’avait donné et le souhait du réalisateur pour m’avoir comme protagoniste. Il avait aussi décidé de qui serait ma partenaire à l’écran, mais j’ignorais encore qui serait l’actrice qui incarnerait Billie Donnelly. Jennifer Lawrence ? Zoey Deutch ? Lily Collins ? Aucune idée. Je m’en foutais un peu, bien que ce fût étrange de me dire qu’une fois de plus j’allais faire un film sans Jessie. Elle était ma partenaire de vie ainsi que d’écran. J’avais l’habitude de jouer avec elle, on jouait avec tant de naturel, après tout on connaissait tout l’un de l’autre – et tout c’est vraiment tout ! Écoutant que d’une oreille ce qu’Austin me disait, je prenais mon blouson qu’il me tendait et quittant la chambre, on se dirigeait vers le hall avant d’aller rejoindre la voiture qui devait nous amener rejoindre l’équipe de tournage. Bien qu’on ne tournât pas aujourd’hui, on avait la première lecture du script. Je l’avais lu et relu, les coins étaient désormais cornés, les pages avaient un mal fou à ne pas se rouler entre elles. Le soleil se levait sur la ville de l’amour et je poussais un soupir. La ville de l’amour… C’était bien le dernier endroit où j’avais envie d’être ! Avachi sur la banquette arrière, je replaçais ma casquette sur ma tête, venant cacher mon regard avec la palette de cette dernière. Je n’avais pas envie de regarder le lever du soleil, ni même le paysage. Après un moment à rouler dans les rues de Paris, on arrivait à un petit immeuble rustique, des roulottes d’artiste, de maquillage et d’habillement logeant la rue devant le bâtiment. On stationnait un peu plus loin pour marcher jusqu’à l’immeuble où l’ont devait se rendre. Des flashs. Je baissais ma palette, avant de mettre mes lunettes de soleil sur mon nez. Si mon désir d’être ailleurs se faisait un peu sentir, me laisser prendre en photo c’était sans façon. Je m’engouffrais dans l’immeuble suivit par Austin et d’autres personnes. Un petit brouhaha se faisait entendre, des tables, des chaises, des gens… Je remarquais Terence qui me faisait signe et sachant que je n’avais pas d’autre choix, je le suivais. « Tu foutais quoi ! » me disait-il en empoignant mon épaule enfonçant ses doigts dans celle-ci me décrochant une grimace. « Tu pus l’alcool. Déjà que j’ai dis non pour que tu sois sur ce tournage et qu’on m’a dit que sans toi ta partenaire ne jouerait pas parce qu’ils ne voyaient que vous deux pour ces rôles. Si tu fais le con, je ferai tout pour que ta foutu série de merde soit arrêter. Tu es à moi Holloran et même si je n’ai rien dit parce que tu me ramène du blé, me cherche pas sinon tu vas vite le régler. » Je relevais mon regard, repoussant sa main dans un geste violent. « Tu veux que j’te les lèches aussi ! Je suis pas ta pute ! Je l’ai jamais été. » crachais-je en m’éloignant. J’avais peut-être donné ma vie à cet homme, mais je ne lui appartenais pas totalement, pas encore – et il était hors de question qu’il fasse de moi son jouet sexuel. Je passais ma main sur mon visage, bousculant quelqu’un. « Pardon. » disais-je en posant mon regard sur une brunette plutôt pas mal. « Ah ça tombe bien que vous soyez là ! » s’esclaffa une voix qui s’approchait de moi ainsi que de la jeune femme. « Voilà notre Billie Donnelly et notre Tom Boyd. » L’homme applaudissait et nous souriait. Je tendais ma main vers la jeune femme : « Derrick Holloran, ravie de jouer avec toi. »
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Sujet: Re: Lets fall in LOVE in Paris ✻ Zoya Lun 29 Jan - 21:51
Lets fall in LOVE in Paris
« Il arrive qu'une femme rencontre une épave et qu'elle décide d'en faire un homme sain. Elle y réussit parfois. Il arrive qu'une femme rencontre un homme sain et décide d'en faire une épave. Elle y réussit toujours. » Cesare Pavese.
Une nouvelle aventure. Une nouvelle ville. Ça n’avait pas été facile pour la production de trouver un hôtel qui pourrait abriter et elle et sa chienne, Cookie. On l’avait fait prévenir qu’elle n’allait pas partager sa chambre avec qui que ce soit parce que la personne avec qui elle devait originalement partager sa chambre préférait, non exigeait d’en avoir une pour elle-seule. Zoya avait eu beau tourner et retourner la situation dans tous les sens, elle n’avait pas compris en quoi ce serait si désagréable d’être colocataire le temps de quelques semaines. Elle n’était pas invasive, pas tellement bordélique et était pratiquement toujours sympathique. Et elle était bien curieuse de rencontrer cette fille qui s’était cru bien trop bien pour partager son espace de vie avec elle et peut-être même à ce moment-là lui prouver qu’elles auraient pu avoir une cohabitation décente, voir même amusante. Mais en attendant, elle avait été incapable d’accepter ces conditions. La jeune femme avait en horreur la solitude alors c’est tout naturellement qu’elle avait demandé si sa plus fidèle amie canine pouvait lui tenir compagnie. Il va sans dire que son oncle n’avait pas tant apprécié. Il lui avait dit qu’elle devait arrêter ses caprices de gamine et aussitôt, elle avait tenté de se rétracter mais la production avait insisté pour lui accorder ce simple plaisir et elle était bien contente que ce fusse le cas. Qui aurait tenté de partager son plateau repas si elle n’avait pas été là? Zoya regardait sa chienne se régaler de ses restes avec un large sourire sur les lèvres. Sa chienne était aussi gloutonne qu’elle. Elle sirotait son café tout en zieutant sa fine montre argentée qu'elle s'était offert à Noël, à chaque minute qui passait. Avec toute l’impatience dont elle pouvait faire preuve. Un véhicule devait passer la récupérer dans une bonne heure et il était pour elle hors de question qu’elle reste dans sa chambre d’hôtel à attendre. Zoya n’aimait pas attendre et encore moins le faire sagement dans l’ennuie la plus totale. Décidée. Elle se leva, enfila sa veste et caressa doucement la tête de sa chienne. Juste derrière les oreilles. « On se voit ce soir, pas de bêtises. », elle avait installé dans un coin le duvet de son animal de compagnie et avait éparpillé quelques jouets pour l’occuper et lui avait même laisser de quoi manger et boire. Elle attrapa son sac à main, y glissa son téléphone portable et son porte monnaies. Elle n’avait pas encore eu l’occasion de changer ses dollars en euros mais elle estimait que sa carte bancaire pourrait lui suffire pour l’instant. Avec l’argent qu’elle pouvait se faire, ce n’était pas une petite taxe de rien du tout qui la ferait reculer si elle avait envie de faire des achats. Et la jeune femme se connaissait suffisamment pour savoir que des petites folies dépensière, elle en aurait sans nul doute. Elle enroula son écharpe autour de son cou, jeta un petit regard vers le miroir pour replacer correctement sa chevelure qu’elle avait été forcé de teindre en brun pour le tournage. Ce n’était pas sa couleur préférée. Elle trouvait que ça durcissait ses traits. Elle allait pour sortir de sa chambre quand elle se rappela qu’elle ne s’était pas armé de son script. Bien qu’elle connaisse déjà pratiquement toute les répliques par cœur. Lors de la première lecture avec le casting complet, il était d’usure de l’avoir avec soit. La belle brune avait un peu honte en inspectant l’état du document. Les pages étaient moucheté de tâches de Nutella, de traces longiligne de vernis rose et d’une grosse tâche de café. Tout ça, sans bien sûr évoqué les hauts de pages cornés et les pages qui avait été gonflé par l'eau de ses bains. C’était clairement scandaleux et elle avait presque envie de pleurer en songeant au fait que ça allait sauté au yeux de toute l’équipe qu’elle était une grosse dégoûtante. Mais elle avait feuilleté les pages du scénario tant de fois et durant tant d’activités différentes que les feuilles en étaient plus que marquées. « Peut-être que je pourrais en récupérer un nouveau...», de préférence avant que son oncle remarque l’état délabré de son outil de travail. Très certainement, il allait encore lui dire qu’elle n’était qu’une gamine capricieuse et en plus de ça, maladroite et sale. Ses yeux lui piquaient rien qu’à l’idée de faire face une nouvelle fois à la cruauté de ses mots. «J’en trouverais un autre.», elle inspira longuement, ravalant ses larmes puis après avoir glisser son script dans son sac à main, elle quitta la chambre.
Ce n’était pas la première fois qu’elle venait à Paris mais cette ville, ses lumières et sa beauté l’émerveillait toujours autant. Les immeubles semblaient raconter une histoire, semblaient avoir vu les siècles passé. Les gens grandir et vieillir. Mais surtout, semblait être une œuvre d’art en soi. Elle ne pouvait jamais se lasser de la magie qui entourait la cité de lumière. Elle s’était aventurée dans les rues de cette magnifique ville, des lunettes noires sur le nez et sans aucun garde du corps. Elle aimait être comme tout le monde, elle aimait la sensation d’être un passant comme un autre. Après avoir reconnu quelques peu son environnement, elle s’était dirigée vers sa boulangerie préférée et avait dévalisé toute sorte de brioches et de beignets. Elle espérait juste qu’il y en eusse suffisamment pour toute l’équipe quand elle sortie de la boutique, les bras chargés de trois grosses boîtes de viennoiseries. Il n’y avait rien de mieux que quelques pâtisseries pour mettre tout le monde d’accord et pour tisser de nouvelles relations sur de bonnes bases. Son père disait toujours ça. Apparemment, il n’avait pas toujours raison. Elle avait fini par arriver au studio et s’était présenté et avait proposé ses offrandes sucrées à un peu tout le monde. Tous avait accepté avec de large sourire et de chauds remerciements. Jusqu’à ce qu’elle tombe sur Lyndon Smith. La fille avec qui avait refusé de partager une chambre avec elle et qui refusait maintenant ses pâtisseries. Elle alla même jusqu’à lui prendre la boîte des mains et balancer le tout dans la poubelle la plus proche. Les yeux ronds, la jeune actrice observait cette femme faire, une unique brioche, survivante, entre ses doigts. Elle était estomaquée et n’arrivait pas à comprendre pourquoi ou comment est-ce que cette femme pouvait faire une chose pareille. Ni à savoir, ce qu’elle avait bien pu lui faire pour qu’elle se montre aussi méchante envers elle. « Je te fais une faveur, de rien. Et tu pourrais manger proprement aussi.», puis elle était parti se fondre dans la foule après l’avoir jaugé de haut en bas. Peut-être qu'elles n'auraient pas eu une colocation amusante, en fin de compte. Qu’est-ce que ça pouvait bien vouloir dire? Qu’elle était grosse? Qu’elle avait intérêt à faire plus attention à sa ligne? Mais quand même! De quel droit, elle se permettait de faire ça? Ca la dépassait. On lui avait dit qu’elle allait interpréter le rôle d’Aurore de Valencourt. L’ex petite amie de Tom Boyd. Tom Boyd, elle se demandait qui avait été choisi pour incarner son rôle. L’équipe de production avait tenue à garder l’information secrète. Elle savait juste qu’en écrivant le scénario, c’est elle et ce mystérieux inconnu, qu’ils avaient vu incarner les rôles principaux. Gagnée par la curiosité, elle en oubliait aisément l’attitude de Lyndon. Elle porta sa brioche à ses lèvres pour croquer un gros bout, il en fallait décidément plus qu’une petite peste pour lui couper l’appétit.
Elle s’était retournée, se servant distraitement un nouveau croc de son beignet quand on la percuta de plein fouet. Elle fut contrainte de faire un pas en arrière afin de regagner un semblant d’équilibre. La personne s’était excusée et elle n’avait même pas eu le temps de lever la tête pour répondre à son interlocuteur quand elle entendit une voix leur dire que ça tombait bien qu’ils soient là. Elle regarda cette personne, un des scénaristes si elle avait bonne mémoire. Puis il fit savoir que la personne qui l’avait bousculé n’était autre que Tom Boyd. Tom boyd! Son partenaire de jeu. Elle releva alors la tête pour croiser pour la première fois le regard de l’homme qui allait lui donner la réplique. Et elle manqua de s’étouffer sur le morceau de brioche qu’elle avait dans la bouche et qu’elle n’avait pas encore pris la peine de mâcher. Son premier reflex vu que le recracher alors qu’il tendait une main vers elle pour se presenter, elle, elle suivait le morceau de brioche humidifié de sa salive rebondir sur le t-shirt du brun et tomber à leur pieds. Derechef, elle senti le rouge lui monter aux joues et elle pêcha dans sa poche un mouchoir en tissus rose pour lui essuyer le bas de son top. « Oh mon dieu, je suis vraiment désolée! », elle se pencha ensuite pour ramasser le morceau de viennoiserie dans le mouchoir puis se releva. Elle gardait toujours la tête baissée. Elle était clairement mortifiée. Le fait était que ce n’étais pas la première fois qu’elle croisait le regard de Derrick Holloran. Loin de là. A l’époque, il était blond et elle aussi. Bon, plutôt platine pour sa part et il n'avait pas de barbe. -Chose qui le rendait encore plus séduisant qu'à l'époque. Non!- Mais il ne semblait pas la reconnaître puisqu’il avait pris la peine de se presenter. C’était quelque peu vexant. Elle inspira longuement et opta pour garder la tête haute devant tout ce monde qui les regardait. « Zoya Bishop. », elle rangea le mouchoir dans sa poche et tendit la main vers lui, cette fois. « Ravie de jouer avec toi, également. », elle mentait mais elle espérait que personne ne le remarque. Elle n'avait jamais été bonne menteuse. Elle était tout sauf ravie de jouer aux côtés de l’homme qui lui avait fait vivre son tout premier chagrin d’amour... Encore moins maintenant qu’elle s’était atrocement ridiculisée. Des personnes avaient commencé à les entourer, s’exclamant ô combien est-ce que ce casting était décidément génial. À quel point est-ce qu’ils allaient faire un beau couple à l’écran. D’autres riaient, se moquaient d’elle. Elle pouvait le comprendre. Elle venait de lui cracher un morceau de brioche sur le t-shirt... Elle allait attendre d’être seule pour mourir de honte. Derrière Derrick, elle voyait son oncle se tenait son oncle et elle espérait sincèrement qu'il n'est pas été témoin de ce qu'elle avait fait. Cette fois, elle n'allait pas pouvoir les éviter ses vilains commentaires et elle avait déjà envie de fondre en larmes. Décidément, c'était pas son jour.