Missing dog, Crying girl | Ft. Zoya Bishop

Seule dans cette grande maison, Zoya avait à provision tout le calme dont elle avait nécessairement besoin pour travailler sur ses nouvelles chansons. Ca ne ressemblait en rien à son dernier album. Plus doux, plus intense. Dans chacune de ses chansons, elle y avait donné une part d'elle-même. Délivrer sur des disques ou en stream, la profondeur de son âme. Si cette carrière, elle ne l'avait pas choisi, si de sa vie, elle aurait préféré en faire autre chose. Elle n'en adorait pas moins ses fans pour autant. Toutes ces personnes qu'elle ne connaissait pas, qui ne la connaissait pas mais qui pourtant lui envoyaient à longueur de temps leur soutient et leur amour. Bien plus que ses proches ne le faisait. Son oncle ne lui accordait un regard seulement pour le business. Mais elle ne lui en voulait pas d'être d'avantage un agent exigeant qu'un membre de sa famille. Il était occupé, il n'avait probablement pas le temps pour des félicitations ou des encouragements. Son cousin, bien qu'elle réside actuellement dans sa villa était au large pour sa tournée mondiale mais il ne lui avait pas caché que même s'il n'avait pas eu à faire, elle n'était pas la bienvenue à Washington. Il ne l'a jamais apprécié et il ne s'est jamais gardé de lui faire savoir. Mais elle ne lui en voulait pas non plus, il n'avait pas eu la vie facile et on ne pouvait pas plaire à tous le monde. Son petit-ami, lui, ça faisait des mois qu'il était à l'étranger avec une amie. Trouvant toujours le moyen de rallonger incessamment son séjour. Mais comment pouvait-elle lui en vouloir quand il lui disait que son amie avait besoin de lui. Comment pouvait-il lui en vouloir de ne pas l'aimer suffisamment pour savoir qu'elle aussi, elle avait besoin de lui. Ce n'était pas sa faute s'il n'avait pas besoin d'elle, pas sa faute s'il ne l'aimait pas autant qu'elle. Elle avait des amis, de merveilleux amis mais elle n'avait jamais aimé les inquiété, ils avaient toujours bien assez à faire avec leur propre vie. Et puis de quoi aurait-elle l'air? Personne ne plaint la fille dans sa cage dorée, personne. Alors, il ne lui restait que ses fans et l'album qu'elle leur préparait sera grandiose, à l'image de son amour pour eux. Mais le calme à profusion, ça ne valait rien quand elle devait être seule à longueur de journée. Elle n'aimait pas être seule, elle détestait ça. Mais seule, elle ne l'était pas vraiment puisqu'elle avait Cookie, sa chienne. " Cookie! ", mais voilà, elle avait disparu et elle ne comptait plus les heures où   elle était sortie s'aventurer dans le quartier, vêtu de son pyjama ornée de petits ours pour le chercher. Ses pantoufles déchirés, usés par le bitume blessaient ses petits pieds, les salissant, les saignants mais elle n'arrêtait pas de marcher. Son visage, baigné de larmes, son frêle corps, secoué de sanglot. La brunette sursauta quand la voix d'un jeune homme vint la sortir de sa torpeur. Elle tourna la tête pour le regarder, ses larges yeux brillant de ses larmes. Peut-être aurait-elle dû se méfier. Un homme l'abordant en pleine rue déserte, au beau milieu de la nuit. Mais Zoya ne voyait que le bon chez les Hommes. Elle essuya ses longues manches, ses joues, son nez. " Ma chienne, elle a disparu et... j'arrive pas à la trouver..", répondit-elle d'une voix tremblante, au reflet de son désarroi. Comme si ce n'était pas déjà évident. Elle sorti de sa main fébrile son portable de sa poche de chemisier pour lui montrer une photo de son animal. " C'est elle. Pitié, dîtes moi que vous l'avez vu?", sa chienne, c'était son bébé.