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 Un café pour parler virilité [Roxy]

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MessageSujet: Un café pour parler virilité [Roxy]    Un café pour parler virilité [Roxy]  EmptyDim 9 Oct - 23:48

Un café pour parler virilité

Ezra & Roxy

La cloche m'avait libéré. Enfin la classe était terminée. J'avais passé mes dernières heures de cours, les yeux rivés sur l'horloge de la salle. La fin de la matinée était passée plutôt vite, pourtant, la fin de l'après-midi, elle, m'avait paru terriblement longue à venir. Enfin, je voyais les élèves ranger leurs affaires avec presque autant de hâte que moi. J'avais pris mes livres, et les avait soigneusement mis dans mon cartable en faux cuir, le cartable typique de professeur, que tout bon jeune étudiant de faculté avait un jour posséder, l'exhibant avec fierté auprès de ses camarades. Oui, moi aussi, craquai pour des choses aussi classiques que le signe cartable à bandoulière de tout bon professeur qui se respecte. Au bout de quelques minutes, il n'y avait plus que deux étudiants en classe. Soupirant, je les regardais avec un profond ennui et un agacement certain. Pourquoi mettaient-ils aussi longtemps à évacuer les lieux. D'habitude, les gamins se ruaient dehors, arrachant presque la poignée de porte tant ils avaient envie de s'enfuir du lycée. Mais eux, prenaient leur temps, tranquillement à discuter, rangeant lamentablement leurs affaires avec une lenteur impossible. Je les fixais bêtement, attendant simplement leur sortie pour pouvoir fermer à clef. Je comptais les minutes, en effet, j'avais rendez-vous, et j'avais simplement hâte de pouvoir quitter l'établissement pour retrouver la personne avec qui j'allais prendre un délicieux café, comme je les aimais tant. Et enfin, les deux abrutis avaient sans doute entendus mes prières, car ils s'en allèrent enfin direction les couloirs et les casiers, me laissant seul dans la petite salle de classe qui avait été si bruyante il y avait à peine dix minutes maintenant. Souriant, je m'étais levé de ma chaise, prenant mes affaires. J'avais pris soin d'effacer le tableau au passage, et j'étais sorti, presque en sifflotant de joie.

J'avais fermé mon blouson et jeté un dernier regard sur l'établissement. Demain il me faudrait revenir ici, supporter quelques classes idiotes encore et encore. Haussant les épaules, je m'étais dirigé vers ma moto qui m'attendait sagement depuis le début de la journée sur le parking réservé aux professeurs. Au milieu des voitures familiales, j'avais ma belle moto, ancienne, mais toujours aussi tenace. J'étais fière, d'être différent des autres. Je l'avais enfourché, direction Cathedral Heights. J'avais donné rendez-vous à ma meilleure amie, mon amie d'enfance. J'avais attendu toute la journée, ce moment entre nous, avec impatience à vrai dire. Si je n'avais pas beaucoup cru en l'amitié, elle, s'était imposée à moi dès mon plus jeune âge. Elle avait été mon coup de foudre amical pour ainsi dire. Elle avait suivi mon adolescence, mes drames, mes joies, mais surtout mes drames. Je savais, que je pouvais tout lui dire sans crainte d'être juger. Je pouvais être moi tout simplement, aussi fou et torturé que je pouvais être, elle m'acceptait comme je suis, et je n'avais pas peur de tout lui dire. J'avais été particulièrement occupé ces derniers temps, entre les cours et l'écriture d'un possible roman, qui j'en étais presque certain, ne serait jamais publié, comme la plupart de mes essais d'écrivain raté. J'étais sans doute destiné à rester un simple professeur de lycée, entre heures de cours et élèves insupportables ou surdoués. Mais finalement, ce métier me convenait bien, j'avais du temps libre quelques fois, un bon salaire, et surtout, des vacances scolaires dans l'année, pour pouvoir passer mes nuits dehors à jouer du piano ou bien même à me saouler qui sait. J'étais bien dans ma vie, et pour partager tout ça, j'avais une fabuleuse amie.

J'avais roulé à vivre allure à travers les routes et les passants quelques fois, je l'avoue, ma conduite n'est pas toujours exemplaire mais c'est bien plus amusant ainsi. Finalement, j'étais arrivé dans le quartier voulu, et j'avais décidé de remonter jusqu'au Starbuck à pieds. J'avais eu envie d'un café, tout le monde connaît mon addiction au café. Et puis, en général, on aimait se retrouver dans ce genre de lieux conviviaux, comme des amis quoi. Elle était une des rares personnes qui arrivait à me traîner ailleurs que dans un bar pour consommer mes boissons. Arrivé devant le fameux café, j'avais soupiré. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me disait que j'étais arrivé le premier. Je m'étais peut-être trompé, mais sait-on jamais. Je ne voyais pas sa voiture, et je ne la voyais pas non plus devant l'entrée. Elle était peut-être déjà entrée. D'habitude, on s'attendait toujours, mais aujourd'hui, mon envie de café était terrible, et je devais à tout prix calmer l'appel de ma gorge et de mon ventre concernant cette délicieuse boisson chaude et corsée. Me faire attendre devant le temple du café c'était criminel de toute façon. Finalement, je m'étais dirigé vers la porte d'entrée, entrant alors, seul, d'un pas décidé vers le comptoir pour commander. J'avais juste envie de mon café.

Enfin servi, je m'étais dirigé vers une table près des fenêtres. J'aimais bien, avoir l'impression d'être à la fois dedans et dehors, pouvoir observer les passants qui allait et venait. Et puis ça m'occuperait en attendant mon amie. J'avais jeté un rapide regard sur mon portable, lui envoyant un SMS pour savoir dans combien de temps elle serait là. Elle connaissait mon naturel impatient, elle ne s'en vexera certainement pas, je lui faisais confiance pour ça. Assoiffé, je fixais mon café brûlant. J'avais tout de même envie de l'attendre pour commencer, par politesse d'abord et parce que je n'avais pas ramené assez de monnaie pour m'en offrir un deuxième. Dehors, le quartier était animé, et plein de vie. Il était réputé pour ça. Mais j'avais préféré Capitol Hill et ses majestueuses bibliothèques en tout bon amoureux des livres qui se respecte. Le café était presque plein, et j'aimais le bruit des discussions et des rires entre amis. Moi, j'attendais sagement la mienne, et j'étais certain que nos voix porteraient tout autant que celle des autres clients. Car avec elle, nous étions toujours à rire et à refaire le monde. Et j'adorais ça.

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Dernière édition par Ezra N. Lloyd le Lun 24 Oct - 20:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un café pour parler virilité [Roxy]    Un café pour parler virilité [Roxy]  EmptySam 15 Oct - 12:14

Un café pour parler virilité
Ezra & Roxane
Je regardais la pendule de ma boutique assez souvent aujourd’hui. Je le fais rarement, mais aujourd’hui, j’ai trouvé la journée longue. Non pas que je n’avais pas de client, au contraire, j’en avais pas mal. Au point que je trouvais ça interminable ! J’aime mon métier, là n’est pas la question, mais il faut sérieusement que je songe à embaucher plus. Deux ou quatre mains en plus ne ferait pas de mal… Cependant, je suis assez méticuleuse concernant mes employés. J’ai besoin d’avoir des personnes passionné par la mode, qui sait s’y faire dans la vente, qui a du goût et qui parviennent à habiller mes clients comme ils le souhaitent. Ce n’est pas tout le monde qui peut faire cela, il faut vraiment avoir l’œil et être à l’écoute de la personne en question. Bref… je passais de client en client, sans avoir une seule pause. A part celle du midi bien évidemment, mais dès que la boutique ouvre de nouveau, une « platrée » de personne arrivaient dans la boutique. Néanmoins, j’avais du monde, c’est le principal !

Je faisais ma dernière cliente. Je regardais l’heure car j’avais quand même rendez-vous avec mon meilleur ami. Je savais qu’il allait ronchonnait si je venais en retard. Mais vu l’heure, je n’allais pas arriver à l’heure prévu ce qui m’embêtais un peu. Je n’aurais pas le temps de passer chez moi pour me changer, ni prendre de douche, ni me refaire une petite beauté. Tant pis… Il m’a déjà en plus pire alors je vais faire avec. Tout en gardant un sourire sur mon visage pour rien laisser paraître, je continuais à conseiller ma cliente qui avait l’air d’hésitait sur plein de choix. Visiblement je n’allais pas m’en sortir. Une idée me vient alors en tête et je lui propose la dernière robe que j’avais faite. Elle allait dans le ton qu’elle m’avait proposé et elle était plutôt élégante et chaude. Parfaite pour l’automne quoi. A ses yeux qui pétillent, je jubilais en moi. J’avais réussi à la convaincre. Je la laisse alors l’essayais, et je prends le temps pour prendre mon cellulaire pour lire le message de mon ami. Oui, il était bien impatient. Je lui réponds alors rapidement. «  Dans normalement 15 mn, je suis là… Désolée mon chat. » Forte heureusement, je n’étais pas énormément loin du lieu de rendez-vous. Si je lui avais dit dans une heure, il m’aurait fait la tête. Lorsque la dame revient satisfaite, je lui fais payer et la saluais poliment. Je demande ensuite à un employé qui était encore là de fermer la boutique pour moi, venant prendre rapidement mon sac et me précipité jusqu’à ma voiture. De là, je roulais jusqu’au lieu et par chance, je parviens à avoir une place juste en face.

Ne voyant pas Ezra devant le café, je compris qu’il était à l’intérieur. Je n’avais pas besoin de l’appeler pour une confirmation, je le connaissais assez. Je vais jusqu’à l’intérieur et je souris en le voyant assis et rêveur. Enfin, c’est ce qu’il laissait paraître en le regardant. Je viens derrière lui et dépose un long bisou sur sa joue en guise d’excuse. «  Coucou Ez ! Encore désolée du retard… Je n’aime pas te faire attendre mais j’ai eu une cliente horrible, rien ne lui plaisais. J’aurais vraiment dû lui proposé cette robe avant, j’aurais été tranquille. » Je roulais des yeux en ricanant. En voyant qu’il avait pris son café, je regardais le comptoir. «  Je vais me chercher un café, et je suis à toi. » Ajoutais-je avant de partir le chercher. Je me commandais un cappuccino caramel puis j’attends à peine cinq minutes que je l’ai déjà entre les mains. Je reviens donc à ta rencontre et m’assied enfin à tes côtés. «  piouuuf…. Ça fait du bien de s’asseoir ! ça va toi ? »
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MessageSujet: Re: Un café pour parler virilité [Roxy]    Un café pour parler virilité [Roxy]  EmptyMar 18 Oct - 20:38

Un café pour parler virilité

Ezra & Roxy



Je ne regardais plus l’heure qui s’affichait sur ma montre, ni celle qui s’affichait sur mon portable. En fait, je ne regardais plus l’heure du tout. J’avais toujours été très impatient, enfin, d’après ma mère, moi, je m’étais toujours trouvé poli, rien de moins, rien de plus. Déjà petit, je ne supportais pas d’attendre, le pire, d’après ce qu’elle disait, c’était les jours d’anniversaire et de Noel, où j’attendais la venue de nos amis, autant que celles des cadeaux, dans des râlements incessants. Et bien il fallait croire que je n’avais pas tellement changé dans le fond, car, maintenant, j’attendais ma meilleure amie, en grognant un peu dans mon coin. Seulement, aujourd’hui j’avais le bel âge de 30 ans, plus 7. Mais peu importe je me donnais le droit de cette impatience gamine. Et puis, certaines femmes trouvent ça plutôt mignon chez un homme, alors pourquoi donc abandonner ce train de caractère qui me complétait si bien. Enfin, j’avais eu un court espoir, quand la sonnerie de portable me signifia que j’avais un SMS de Roxy, comme je l’appelais. Mais finalement, ce n’était qu’un petit mot gentil, pour me dire qu’elle arrivait. Je la connaissais trop bien pour la croire, elle était sûrement encore au magasin, et elle en aurait finalement pour bien plus de 15 minutes à me rejoindre au café. Ça m’agaçait un peu, et puis en même temps, ça m’amusait, qu’elle essayait encore de me berner après tant d’années d’amitiés. Et puis il fallait aussi avouer, que j’aurai sûrement essayer de faire la même chose. J’étais le genre de personne à dire aux gens que j’étais presque arrivé alors que je venais de fermer la porte de l’appartement. Alors bien sûr, je ne pouvais pas lui reprocher son petit mensonge, que j’avais aisément deviner. Peu importe, cela fait partie de son charme, comme ça faisait partie du mien. En plus, le petit surnom chaton me faisait sourire, il n’y avait qu’elle qui avait le droit de m’appeler comme ça. Venant de quelqu’un d’autre, je n’aurai pas apprécié. Mais elle était ma meilleure amie.

Au bout d’un petit moment, qui faisait de toute évidence plus que 15 minutes, j’avais cru voir sa voiture à travers la vitre du café. Prenant une gorgée enfin, j’avais eu l’agréable surprise de constater que ma boisson était encore chaude et corsée. J’avais ranger mon portable dans ma poche, préférant ne plus perturber mon attente. Et puis je préférais l’éloigner de moi, car j’avais toujours eu la mauvaise habitude de jouer avec même en pleine conversation avec quelqu’un, et loin de moi l’idée de paraître impoli envers Roxy. Alors, finalement, la voiture trouva une place non loin de l’entrée, et j’ai pu découvrir avec plaisir qu’il s’agissait bien d’elle. Elle était finalement arrivée vers moi, et j’avais hâte de la voir débarquer, poussant la porte tout sourire, rien que pour venir me raconter ses nouvelles croustillantes de vie. Moi aussi, j’avais pas mal de choses à lui raconter, alors j’étais tout frétillant à l’idée de pouvoir papoter avec elle. C’était presque dérangeant, mais avec elle j’avais parfois l’impression d’être une jeune femme en mal de potins. Mais ce n’était pas ma faute, après tout elle les racontait si bien. Et puis enfin, elle entra pour arriver vers moi. «  Coucou Ez ! Encore désolée du retard… Je n’aime pas te faire attendre mais j’ai eu une cliente horrible, rien ne lui plaisais. J’aurais vraiment dû lui proposé cette robe avant, j’aurais été tranquille. » Je lui avais offert un de mes plus beau sourire, elle y avait le droit autant qu’elle le voulait. C’était comme ça, je ne pouvais pas m’empêcher d’être content quand elle était dans les parages. « Oh j’imagine bien le genre de mégère que tu as du supporter, et je ne doute pas que tu as très bien pu la conseiller, comme toujours. » J’avais repris une gorgée de café, c’était ma deuxième, j’avais réussi à tenir tout ce temps rien que pour l’attendre, et aussi parce que je n’avais pas la monnaie d’en prendre un second.  Elle était allée chercher de quoi boire, et enfin, s’était installée auprès de moi. J’étais enfin en sa compagnie, et le rendez-vous pouvait enfin commencer. «  piouuuf…. Ça fait du bien de s’asseoir ! ça va toi ? » J’avais fait oui de la tête, je comprenais, j’adorais m’installer et me vautrer après une journée infernale de travail avec les monstres qui me servaient d’élèves. « Ouais ça va. J’avais encore une journée avec la classe de monstres, je ne te dis pas la patience…Enfin, et toi j’espère que ta journée était plus facile malgré ton contre temps. » J’observai un peu les clients qui passaient à côté de nous. C’était sans doute une mauvaise manie mais j’aimais bien mater, c’était plus fort que moi. J’avais toujours ce petit côté macho séducteur qui restait en moi à tout moment de la journée. «J’ai tellement de choses dingues à te raconter, tu va adorer. » C’est parti pour les potins.

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MessageSujet: Re: Un café pour parler virilité [Roxy]    Un café pour parler virilité [Roxy]  EmptyVen 21 Oct - 11:33

Un café pour parler virilité
Ezra & Roxane
Je m’en voulais un peu d’être arrivée en retard. Mais gérer une boutique ce n’était pas facile tous les jours. Surtout que j’aime être là pour mes clients et que je déteste les mettre à la porte quand l’heure de la fermeture était arrivée. Je ne suis pas ainsi, alors je suis patiente… J’essaie de leur trouver ce qui leur conviendrait. Mais quand certains sont d’un grand difficile, ça en devient saoulant. Je gardais quand même le sourire sinon, ça ne serait pas bien vu… Et puis, j’ai réussi à lui trouver la robe parfaite alors c’est le principale. Il fallait simplement que je me pardonne envers Ezra, lui qui est le plus impatient de la terre. Après, je sais qu’il fait des efforts pour moi, qu’il me connait suffisamment, même plus que moi, je me connais, pour savoir que je n’en ai pas fait exprès. Puis, j’avais tellement hâte d’être en sa compagnie. Avec lui, je me sens bien, je me sens libre. C’est sûrement le fait d’avoir toujours vécu en sa compagnie qui me fait sentir ça. J’avais très peu d’amis d’enfance, je n’avais que lui et Nash. Ce sont les deux seuls qui me connaissent par cœur. Mais Ezra, c’est celui avec qui je raconte tout. Dans les moindres détails, et là, j’avais plein de chose à lui dire. Tout comme lui, je pense.

Je viens donc à sa rencontre, toute confuse et désolée de mon retard. Je lui expliquer alors la raison, car je n’allais quand même pas faire comme si de rien n’était. Je ne suis pas comme ça. « Oh j’imagine bien le genre de mégère que tu as du supporter, et je ne doute pas que tu as très bien pu la conseiller, comme toujours. » Je riais alors, il était tellement compréhensif. Puis, il n’avait pas tort pour le coup. Cela doit être une vraie mégère, et une vraie bourge. Bon, je suis aussi issu d’une famille Bourgeoise, mais j’ai toujours les pieds sur terre. Mes parents ont fait en sorte que ça soit ainsi. Et ils ont réussi. Bon après… Ma famille reste spéciale. « Oui, pendant une heure.. T’imagine ? Une heure ?! J’avais l’impression de jamais m’en sortir avec elle. C’était soit une robe trop longue, trop bouffé, trop courte, trop machin, trop machine, ou non, aah, la couleur, ça n’allait pas du tout. J’avais envie de m’arracher les cheveux. J’ai donc sorti mon dernier espoir et c’était l’explosion de joie quand j’ai vu cette lueur dans ces yeux. »

Quand je reviens avec mon café, je m’assied, et là, je ne voulais plus en bouger. Cela faisait un bien fou de s’asseoir enfin. Toute une journée debout, ce n’est pas terrible terrible même quand on a l’habitude. « Ouais ça va. J’avais encore une journée avec la classe de monstres, je ne te dis pas la patience…Enfin, et toi j’espère que ta journée était plus facile malgré ton contre temps. » Je hochais la tête en signe de compréhension. Il avait vraiment du courage pour être professeur, moi je ne sais pas si j’y arriverai. Je ne supporterais pas tous ce brouhaha. Je pense que je péterais un câble et deviendrait folle. « Tu sais que je t’admire pour faire ce métier ? Tu dois être tellement soulagé là, plus un gamin pour te saouler, pour crier ni rien. En tout cas, c’est bien que tu sois patient, même si ça doit être très dur pour toi. » Disais-je en buvant une gorgé de mon café. Cette sensation chaude dans ma gorge était un pur délice. Cela me faisait un bien fou. « Sinon, ça a été, j’ai de plus en plus de monde, je pense que je vais devoir embauché un peu plus… Mais c’est tellement difficile de trouver la bonne personne. Je ne veux pas d’un simple vendeur, j’ai besoin de quelqu’un qui s’y connait bien dans la mode et qui est capable de trouver Le vêtement pour tel ou tel client. Je sens que ça va être une mission impossible. » Soufflais-je en m’imaginant déjà. «J’ai tellement de choses dingues à te raconter, tu va adorer. » C’est alors qu’un large sourire sur mes lèvres s’affichait. On était des petits commères tous les deux. Mais, il fallait bien qu’on dise tous ce qu’on a enfouie en nous, sinon ça ne serait pas terrible. « Oh oui ! Oh oui ! Moi aussi j’ai tellement de chose, et j’ai certain truc qui me tracasse, alors tu vas pouvoir me conseiller, toi, qui est un mec ! Mais, commence, j’ai envie de touuut savoir ! »
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MessageSujet: Re: Un café pour parler virilité [Roxy]    Un café pour parler virilité [Roxy]  EmptyLun 24 Oct - 20:53

Un café pour parler virilité

Ezra & Roxy


J’avais pris une gorgée de café, heureusement pour toi il était encore chaud, et ça faisait du bien. Au dehors il faisait frisquet, depuis ma place, à travers la vitre, je voyais les gens qui allaient et venaient dans la rue, contre le vent qui s’était désormais levé. J’étais aux premières loges pour les observer en train de mettre le nez dans leurs écharpes, luttant contre le petit froid qui commençait à s’installer doucement. C’est vrai que maintenant, l’été était officiellement terminé, et le soleil se faisait un peu plus timide dans le grand ciel. Dans les rues tout le monde commençait à s’habiller plus chaudement, et les petites tenues légères de l’été me manqueraient certainement sur les jeunes filles et les jeunes garçons. Je repris alors une gorgée de café, laissant la rue à ses animations, le regard revenant vers l’intérieur du Starbucks. J’adorais cet endroit, il était convivial. J’avais toujours eu l’habitude de venir ici avec ma meilleure amie, lorsque nous avions certaines choses à se raconter. Je la connais depuis si longtemps, que plus rien ne m’étonne de sa part. Elle était belle, et c’était la seule personne avec qui je n’avais jamais eu d’arrières pensées, elle était comme une sœur pour moi depuis le jour où nous nous étions rencontrés. J’appréciais cette amitié sans ambigüité, je pouvais parler de tout avec elle sans jamais me sentir juger. Et j’espérais qu’elle ressentait la même chose avec moi. J’avais décidé de lui raconter ma drôle d’aventure de la semaine dernière. Elle apprécierait sûrement, après tout, c’était typiquement le genre d’histoires qu’on se racontait entre amis, en riant et en se trouvant stupide.

« Tu sais que je t’admire pour faire ce métier ? Tu dois être tellement soulagé là, plus un gamin pour te saouler, pour crier ni rien. En tout cas, c’est bien que tu sois patient, même si ça doit être très dur pour toi. » J’avais souris à sa remarque. Cela me faisait plaisir qu’elle me dise ça, être admiré, c’était toujours agréable, surtout quand c’était par une amie qu’on estime autant. Je ne lui avais jamais dit, mais je l’admirai aussi, pour tout ce qu’elle était, seulement, je n’étais pas trop du genre à faire des compliments, heureusement pour moi, elle le savait. Je crois que je n’avais jamais vraiment réussi à lui dire autant de mots gentils qu’elle m’en disait, mais peu importe, l’essentiel est que je la considérais vraiment comme ma meilleure amie, et elle le savait, ça me suffisait. Roxy, mon amie d’enfance, était la seule femme qui comptait vraiment à mes yeux. C’était comme ça depuis toujours. « C’est pas aussi noble que ça tu sais, mettre des heures de colle, corriger des copies qui te font mal aux yeux tellement il y a de fautes, les voir se mettre le doigt dans le nez en plein cours, même au lycée… » J’avais un peu ris, j’essayais de faire de l’humour mais c’est vrai que j’avais un beau métier et je le savais bien. Elle était au courant que j’avais ce métier par souvenir, pour mon amour qui était professeur de Littérature et que j’avais perdu lorsque j’avais 23 ans. Cela faisait des années maintenant, mais il était encore gravé en moi, et je n’arrivais pas à me défaire de son souvenir malgré moi. Alors je vivais avec cet amour perdu à jamais, me faisant du mal quand je le pouvais. Heureusement, je pouvais compter sur Roxane pour me faire aller mieux, elle savait me remonter le moral, et elle était bien la seule.

« Oh oui ! Oh oui ! Moi aussi j’ai tellement de chose, et j’ai certain truc qui me tracasse, alors tu vas pouvoir me conseiller, toi, qui est un mec ! Mais, commence, j’ai envie de touuut savoir ! » J’avais déjà hâte de tout savoir, hâte de l’écouter mais hâte de lui raconter mon histoire aussi. En fait, je me sentais un peu ridicule, j’étais là, avec ma meilleure amie comme une nana, accro aux potins et aux aventures de midinettes. Oui c’était un peu mon cas, mais je n’assumais pas vraiment ce côté fille. Alors, je faisais comme si je n’étais pas impatient de tout savoir, je pris une nouvelle gorgée de café en tentant de rester digne son montrer mon affolement à découvrir de quoi elle pouvait bien me parler. Mais elle n’était pas dupe, elle avait sans doute compris que j’avais envie de tout savoir. Une fois que mon café fut presque terminé, j’avais souri, commençant alors mon histoire tranquillement, restant calme, comme si ce genre de choses pouvait arriver tous les jours. « Ok je me lance. Mais t’as intérêt à tout me raconter après et dans les moindres détails. » J’étais impatient décidément. « Alors la semaine dernière, je prenais ma douche chez moi, quand j’ai entendu un énorme bruit. Au début j’ai pas réagi tu vois, je pensais que c’était le vent j’en sais rien. J’avais oublié de fermer la fenêtre donc ça aurait pu être un chat. Je continue de me laver, et là, le même bruit. Donc je sors de la douche, j’avais juste ma serviette autour de la taille, je sors de la salle de bain et là… » J’avais soupiré, prenant un air dramatique. « Il y avait un mec devant mon piano. »

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Dernière édition par Ezra N. Lloyd le Mer 26 Oct - 13:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un café pour parler virilité [Roxy]    Un café pour parler virilité [Roxy]  EmptyMer 26 Oct - 11:56

Un café pour parler virilité
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« C’est pas aussi noble que ça tu sais, mettre des heures de colle, corriger des copies qui te font mal aux yeux tellement il y a de fautes, les voir se mettre le doigt dans le nez en plein cours, même au lycée… » A sa dernière remarque, je ne peux m’empêcher de rire en les imaginants. Néanmoins, ça confirmer ce que je disais.. Il était courageux de faire ce métier, et je l’admirais encore plus. Je savais que cette admiration était réciproque, même s’il ne me le disait pas forcément, mais sa façon d’être avec moi, son regard sur moi me le disait tout de suite. Lui et moi, c’est une belle amitié, une amitié solide, réelle et que je ne pourrais me passer. Notre complicité pourrait en faire jalousé plus d’un mais je m’en moque un peu des autres, surtout que notre relation n’est qu’amicale. Je n’ai jamais voulu sortir avec lui, ni même coucher avec lui. Non pas qu’il est moche, grand dieu que non, il est magnifique, mais plutôt parce qu’il est le frère que je n’ai jamais eu. « Mon pauvre ! Mais tu dois avoir des élèves brillants non ? Quoi que les nouvelles générations sont un peu pathétique… J’imagine même pas le jour où j’aurais des enfants, j’espère pas qu’ils deviennent comme eux. » Si j’ai des enfants bien sûr… Je sais que j’aimerais en avoir, surtout à mon âge, ne pas avoir d’enfant me déprime un peu. Néanmoins, je ne le montre pas forcément. Puis avant ça, il faut que je trouve la bonne personne. Peut-être Zachary ? C’est vrai que je n’arrête pas de pensé à lui depuis notre nuit de folie… Et depuis que je suis partie comme ça, le laissant en plan.

« Ok je me lance. Mais t’as intérêt à tout me raconter après et dans les moindres détails. » Je hochais vivement la tête en guise de réponse, tout en buvant une voire deux gorgés de mon café. Cette chaleur dans mon corps me faisait un bien fou. Je regardais alors mon ami. « Promis, je te dirais tout aussi ! » On avait l’impression d’être deux petites commères lui et moi. J’avais vraiment hâte de savoir ce qu’il avait à me dire et moi, j’avais hâte de lui raconter ce qui se passe dans ma petite vie actuellement. De plus, ça me faisait du bien de pouvoir parler à quelqu’un. Je n’aime pas parler de ce que je peux ressentir, puis je l’écoutais avec attention. « Alors la semaine dernière, je prenais ma douche chez moi, quand j’ai entendu un énorme bruit. Au début j’ai pas réagi tu vois, je pensais que c’était le vent j’en sais rien. J’avais oublié de fermer la fenêtre donc ça aurait pu être un chat. Je continue de me laver, et là, le même bruit. Donc je sors de la douche, j’avais juste ma serviette autour de la taille, je sors de la salle de bain et là… » Je le regardais pour savoir la suite, voulant savoir ce qui s’est passé ensuite. « Il y avait un mec devant mon piano. » Je faisais de gros yeux , n’en revenant pas. « Nooooon ? Mais…C’est qui ce mec ? » Je riais alors en passant l’une de mes mains dans mes cheveux que je met en arrière. « Il te voulait quoi ? Il s’est trompé d’appart ? Ou il voulait te voler ton piano ? Azi, raconte-moi la suite ! il était sexy au moins ? »

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MessageSujet: Re: Un café pour parler virilité [Roxy]    Un café pour parler virilité [Roxy]  EmptyMer 26 Oct - 13:57

Un café pour parler virilité

Ezra & Roxy

Nous étions là, profitant de la journée, en amis, la plus belle des relations. C’était amusant, je me souvenais de nos jeunes années, où, encore adolescents, nous venions déjà dans les cafés de la ville pour se tenir au courant de nos nouvelles aventures. Elle était la seule à tout savoir de moi, je ne disais jamais rien à personne d’autre. Bien sûr, il y avait Eliaz mon meilleur ami, mais ça restait un homme, avec une femme, on peut tout raconter, ça adore les secrets et les rires, ça adore discuter et critiquer, alors je me sentais bien avec elle, et je savais que je pouvais tout lui raconter. Elle savait pour mon premier amour que j’avais perdu, elle savait que j’étais un amoureux des cigarettes et de la drogue, elle savait que je vivais sous des piles de livres, elle savait que je me faisais du mal chaque jour, dès que j’en avais l’occasion. Alors, c’est pourquoi, j’avais décidé de lui raconter mon incroyable histoire d’un jour, où tout a basculé subitement pour moi. Avec elle je n’avais jamais eu honte de rien, alors je ne me priverai pas de tout dire dans les moindres détails, et je savais, qu’elle adorait les histoires quand elles étaient remplies de petits détails accrocheurs. J’avais repris une gorgée de café, il était désormais un peu plus froid, mais toujours aussi fort, ça me convenait. Et puis j’étais trop excité par tout ça pour y faire attention. « Mon pauvre ! Mais tu dois avoir des élèves brillants non ? Quoi que les nouvelles générations sont un peu pathétique… J’imagine même pas le jour où j’aurais des enfants, j’espère pas qu’ils deviennent comme eux. » J’avais souris doucement à sa remarque. Je n’aimais pas les enfants, mais elle en voulait. J’avais depuis toujours imaginé Roxane avec un enfant dans les bras, ça lui irait très bien, elle serait une parfaite mère. « On va dire que le plus brillant confond Roméo et Juliette avec Otello. » J’avais un peu ris, mais oui, j’exagérai et elle le savait. J’avais certaines classes qui étaient plutôt intéressantes, je devais bien l’avouer. « J’espère que je serais tonton, je lui apprendrai à bien embêter sa maman. » Je lui avais souris. C’est vrai que l’idée pourrait être amusante. Je serais sans doute un tonton poule, mais je pourrais lui apprendre des tas de conneries.

« Promis, je te dirais tout aussi ! » J’avais était ravi de constater, qu’elle m’avait écouté avec une passion démesurée, les yeux grands ouverts d’intéressement. Il faut dire que, ça n’arrivait pas tous les jours, d’avoir un inconnu qui passait par sa fenêtre et qui ne voulait rien voler. C’est vrai que ce jour-là avait été bien particulier. Alors j’étais bien content de pouvoir lui en parler, d’autant plus que ce garçon occupait mes pensées depuis un petit moment, et que je n’avais pas encore pu éclaircir mes pensées à ce sujet. J’étais soulagé, qu’elle me promette de tout avouer à son tour, je comptai bien entendre son histoire avec autant de détails que comportait la mienne. Alors je lui avais tout avoué, la serviette, le piano. Sa réaction ne se fit pas attendre bien longtemps, et j’en étais bien heureux, j’adorais la surprendre et allumer sa passion pour les potins. Depuis toujours, nous adorions nous tenir au courant de tout sur tout le monde, et je n’ai pas honte de dire que à trente ans, j’aimais toujours autant jouer les langues de pute. Mais ça, c’était autre chose encore. J’étais en train de savourer la tête qu’elle faisait après avoir entendu la situation de cet inconnu devant mon piano. Visiblement, ça ne lui était pas encore arrivé. Et tant mieux, quoi de mieux que d’être le premier à avoir vécu une situation aussi étrange ? C’était de l’inédit, et c’était encore plus amusant à raconter, quand elle ne pouvait pas comparer avec elle. Ça faisait de mon histoire la meilleure des deux, j’en étais certain. Et puis, la suite devrait la tenir encore plus en haleine, j’en trépignais d’impatience. Elle serait tellement surprise, que ça me faisait sourire d’avance. Alors, je repris une gorgée de café, observant que ma tasse était presque vide maintenant. Dommage, car parler allait encore me donner bien soif.

« Nooooon ? Mais…C’est qui ce mec ? » J’avais haussé les épaules en souriant, si je le savais, je n’avais pas trop retenu son prénom à vrai dire, il y avait plus intéressant comme échange avec lui. Je la regardais en prenant un air mystérieux et détaché, comme si je n’avais pas envie de lui répondre, juste pour faire comme si cette histoire m’étais égal, alors que je mourrais d’envie de tout lui raconter le plus vite possible pour l’entendre pousser des cris de surprise et de joie. Bref, je nous imaginais déjà en train de rire et de délirer sur place, sous le regard intrigué des autres clients. Mais on avait l’habitude de ce genre de situation. « Il te voulait quoi ? Il s’est trompé d’appart ? Ou il voulait te voler ton piano ? Azi, raconte-moi la suite ! il était sexy au moins ? » J’avais secoué la tête. Toutes ces questions étaient légitimes, même moi je m’étais posé la question après tout. Et c’était bien normal d’être étonné lorsqu’un inconnu débarquait chez vous. « Nan il est entré pour admirer mon piano, non mais tu le crois toi ? Le gars a grimpé dans mon loft pour mater mon piano ! » J’avais ris nerveusement, repensant à la scène. « Et ouais, vraiment sexy. Par contre je n’avais pas l’air con en serviette, nu quoi. Mais… Il m’a maté, et bien. » J’attendais pour lui dire la suite, elle en mourrais d’envie, j’en était sûr.

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MessageSujet: Re: Un café pour parler virilité [Roxy]    Un café pour parler virilité [Roxy]  EmptyJeu 27 Oct - 13:09

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. « On va dire que le plus brillant confond Roméo et Juliette avec Otello. » Je riais alors à cette révélation. Bien que s’était de l’exagération, je le savais, ça me faisait rire. Puis, je suis sûr qu’il y a pas mal d’adolescent qui confond ça ou qui ne connaissent pas même Otello. Cela en devient déprimant. Mais c’est la vie, et c’est à nous d’essayer à cultivé les jeunes d’aujourd’hui. Bien que ça sera assez difficile avec toute la nouvelle technologie. « Pauvre jeune. Is me dépriment parfois ! » Puis, je souris à ses mots par rapport à l’enfant fictif que je pourrais avoir un de ces jours. « J’espère que je serais tonton, je lui apprendrai à bien embêter sa maman. » Je riais alors en lui donnant une petite tape sur l’épaule. Une tape toute amicale et non brutale. « Tu seras plus que tonton, je pense même que tu seras le parrain ! Mais attention, si tu lui apprends des bêtises, je remettrais en question cette éventualité. » Disais-je d’un air taquin, j’aimais bien le taquiner un peu. Il fallait bien de toute façon. Puis, je savais qu’il avait une vie assez compliquée et parfois même difficile, j’avais ce rôle de lui redonner de la bonne humeur.

Puis, je vies à écouter mon ami. Il racontait si bien les choses que j’étais submergée dans l’histoire. Il est vrai que ce genre de chose ne m’était pas encore arrivé et j’ignore comment je réagirais si une personne inconnue pénétrait dans mon appartement. Cela me ferait certainement flippée et je serais partie en courant. Ou peut être que j’aurais appelé la police, j’en sais trop rien. Forte heureusement, ça ne m’est pas arrivé et j’espère que ça ne m’arrivera jamais. Je lui posais alors plein de question, impatiente de savoir la suite. Il adorait mettre du suspense dans l’histoire et ça avait de le don de me mettre dans tous mes états. J’avais même l’impression d’être un flic tellement je pose des questions. « Nan il est entré pour admirer mon piano, non mais tu le crois toi ? Le gars a grimpé dans mon loft pour mater mon piano ! » Je pouffais alors de rire à une réponse que je ne m’attendais pas. Il était un peu fou ce type pour entrer voir un piano. Il aurait pu sonner au moins, pas entrer discrètement comme ça. Parfois les personnes sont surprenante et on des idées un peu folle. « Il n’est pas un peu taré ? Chez pas, c’est dingue quand même ! Puis, comment il a su que tu avais un piano ? Il te mate en secret ? » Disais-je toujours autant étonnée. . « Et ouais, vraiment sexy. Par contre je n’avais pas l’air con en serviette, nu quoi. Mais… Il m’a maté, et bien. » Je souriais alors amusée à ses mots. Il est clair qu’il a du bien se régaler en te voyant dans cette « tenue » qui n’en est pas vraiment une. « Et donc ? La suite ! Tu es chiant à me laisser patienter là, grr. » Disais-je avec amusement d’ajouter : « vous avez fait quoi ? Il t’a retiré la serviette et a voulu admirer ton bijoux magique ? Vu qu’il n’a aucune gêne, ça ne m’étonnerait pas ! »


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MessageSujet: Re: Un café pour parler virilité [Roxy]    Un café pour parler virilité [Roxy]  EmptyJeu 27 Oct - 15:44

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Je la regardais.« Pauvre jeune. Is me dépriment parfois ! » C’était bien souvent ce que je pensais de l’ensemble de mes classes c’est vrai. Je n’avais pas l’impression qu’ils étaient motivés par les études, mais je pouvais comprendre, j’avais été à leur place, et moi non plus je n’avais pas aimé grand-chose de l’école sauf la Littérature et les vestiaires en cours de sport. Mais je faisais au mieux pour les cultiver un minimum, et oui car même si je n’aime pas mes élèves et les enfants en général, ça restait mon travail, et je l’avais choisi. Je ne pouvais pas laisser ces jeunes sans soutien et sans aide, surtout que j’étais un des seuls professeurs qu’ils appréciaient. Il faut dire que j’étais loin d’être classique, et c’est sans aucun doute ce qu’ils apprécient chez moi, ma grande gueule, ma moto et mes blagues un peu trop crues. Je m’adaptais pas vraiment, je restais moi-même comme en toute situation, et visiblement ça suffisait, alors tant mieux, je continuais comme ça. « Tu seras plus que tonton, je pense même que tu seras le parrain ! Mais attention, si tu lui apprends des bêtises, je remettrais en question cette éventualité. » Cette annonce m’avait dessiné un large sourire sur le visage, et je n’arrivais pas à cacher ma joie. C’était sans doute stupide mais ça me faisait si plaisir, cette confirmation de sa confiance et de notre amitié. J’essayais tant bien que mal d’arrêter d’avoir l’air d’un imbécile heureux, mais force était de constater que je n’y arrivais pas vraiment, alors comme d’habitude, pour éviter de montrer mes sentiments, j’avais essayé de passer le sujet sur un ton ironique, mais elle s’en rendrait sûrement compte, elle me connaissait trop bien. Je ne pouvais pas cacher grand-chose, à une amie qui m’avait vu vivre, pleurer, et surtout souffrir depuis ma plus tendre enfance. "Mais non, on sera sages promis..." Elle connaissait presque tout de moi, alors, je ne pouvais vraiment pas échapper à son regard. Elle pouvait presque compléter mes phrases de temps en temps.

« Il n’est pas un peu taré ? Chez pas, c’est dingue quand même ! Puis, comment il a su que tu avais un piano ? Il te mate en secret ? » Oui c’est vrai, j’avais eu affaire à un fou, en tout cas, c’est ce que j’avais pensé au début, et puis comment dire, j’ai rapidement changé d’avis, lorsque nous avions commencé à s’intéresser l’un à l’autre, en découvrant que nous avions le même caractère bien trempé et aventureux. Finissant mon café, j’avais haussé les épaules, comme si je n’avais pas la réponse à sa question, mais bien sûr, je savais bien tout de cette histoire. J’adorais la faire patienter comme ça encore et encore, elle ne tenait plus, c’était génial. Mais bon, j’étais tellement impatient de voir sa tête, et tout lui déballer, que je ne tenais jamais le suspens bien longtemps. « Mais attends je me suis dit pareil, si il ne vient pas pour voler, il y a un problème, il sort de l’asile le jeune. Bah figure toi qu’il avait grimpé à un immeuble par hasard, il l’avait vu depuis la vitre alors le trouvant beau il est entré directement dans le salon. » J’avais roulé des yeux, sans déconner, si j’avais su qu’un jour je devrais raconter une histoire pareille à mon amie d’enfance. Pourtant, elle en avait déjà entendu de toutes sortes mais là, c’était quand même assez surprennent. « Et donc ? La suite ! Tu es chiant à me laisser patienter là, grr. » J’avais pouffé de rire, me frottant les mains. « J’adore quand t’es impatiente, alors me dis pas ça sinon je vais continuer de me taire. » Elle m’amusait tellement. Mais j’étais de trop bonne humeur aujourd’hui pour la torturer encore avec tout ça. J’étais généreux. J’avais décidé de ne pas la faire attendre encore.

« vous avez fait quoi ? Il t’a retiré la serviette et a voulu admirer ton bijoux magique ? Vu qu’il n’a aucune gêne, ça ne m’étonnerait pas ! » Je m’étais raclé la gorge, comme si elle avait vu juste, ce n’était pas loin en fait de la vérité. Soudainement, la scène repassait dans ma tête, et j’avais presque envie de la revivre. « Bah il me provoquait, je le provoquait…Bref j’ai fini par lui montrer mes fesses quoi. Mais bon tu me connais, quand on me cherche hein… » J’avais souri. « Du coup bah j’ai fait mine de lui rouler une pelle, mais je l’ai pas fait, il était à fond le gamin. » Ouais, ça avait été chaud.

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MessageSujet: Re: Un café pour parler virilité [Roxy]    Un café pour parler virilité [Roxy]  EmptyMar 1 Nov - 15:10

Un café pour parler virilité
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Je savais qu’Ezra était le genre de mec à ne pas dévoiler ses sentiments aux grands jours. Enfin, verbalement du moins. Mais les paroles ne sont que superflu quand on connait bien la personne en question. Là, je savais que ce que j’avais dis avec fait plaisir à mon ami. Il avait le sourire jusqu’aux oreilles. Et cela ne pouvait que me plaire d’ailleurs. Puis, j’étais sincère surtout. Si un jour j’ai des enfants, je souhaite qu’il soit le parrain de l’un d’eux. C’est même une obligation. Après tout, il connait tout de ma vie, du début jusqu’à maintenant et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Je nous vois tout vieux, ridé et avec notre canne dans ce café qu’on aime tant à nous raconter notre vie. Certes, elle sera sûrement moins passionnante que maintenant, qu’on parlera de nos maux de dos, de nos virés au médecin et tout le reste, mais ça sera notre moment à tous les deux.  "Mais non, on sera sages promis..." Je bougeais alors les lèvres peu convaincu par ses paroles. Certes, il sera sage, il respectera mes enfants comme il me respect, mais de là à être un saint et de montrer le bon exemple, j’en doute. Je sais qu’il sera le premier à faire des bêtises gentilles avec eux. Et bien évidemment, ça ne me dérangera pas, au contraire, ça m’amusera." Moui, moui moui, sage, c'est un grand mot." Disais-je avec amusement.

Puis, je le laissais me raconter son histoire de dingue. J’en revenais toujours pas qu’il lui ai arrivé une chose pareil, c’est fou quand même. Je buvais mon café, le terminant assez vite d’ailleurs, mais tant pis. J’en reprendrais tout à l’heure ou je me prendrais un truc à manger, je verrais. Pour le moment, j’avais envie de savoir la suite.  « Mais attends je me suis dit pareil, si il ne vient pas pour voler, il y a un problème, il sort de l’asile le jeune. Bah figure toi qu’il avait grimpé à un immeuble par hasard, il l’avait vu depuis la vitre alors le trouvant beau il est entré directement dans le salon. »  Je pouffais alors de rire. J’imaginais ce gars, grimpant comme ça sur un immeuble comme si de rien n’était puis aller chez les gens sans gêne. Nous sommes dans un monde de fou. « Mais le gars, il s’est cru superman ? Ou non, spiderman plutôt ! Il faut être taré pour grimper sur des immeubles ! Il est suicidaire. » Disais-je en faisant de gros yeux. J’adore quand t’es impatiente, alors me dis pas ça sinon je vais continuer de me taire.  Je lui tirais alors la langue en riant. Il était vilain avec moi, je comptais en faire de même quand je raconterais mon histoire. « D’accord d’accord, je ne dis plus ça ! » Disais-je avec amusement tout en levant les mains innocemment. Je l’écoutais alors me raconter la suite.  « Bah il me provoquait, je le provoquait…Bref j’ai fini par lui montrer mes fesses quoi. Mais bon tu me connais, quand on me cherche hein… » . « Du coup bah j’ai fait mine de lui rouler une pelle, mais je l’ai pas fait, il était à fond le gamin. » Je me redressais un peu sur ma chaise et je le regardais longuement avant de sourire grandement. « Nooooon ? T’es sérieux ? Et vous avez fini par coucher ensemble ? Si vous vous excitiez mutuellement, ça a dû être chaud quand même ! Et vous vous êtes échangez vos numéros ? »
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