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| Joya ✻ you can't hurry love | |
| Linus SchroederGrateful for the family we chose MY BOOK COVER▹ posts : 788 ▹ credits : @avatar : Ilyria ›› @gif : tumblr ▹ avatar : Froy Gutierrez ▹ pseudo : monocle. ›› alice ▹ multinicks : Derrick ›› Rhett ›› Chip ›› Carter ›› Solora ›› Lowen ›› Devon ›› Jesabel▹ age : 17 yo. ›› 20.10.2001 ▹ activité rp : open (1/5) ›› malachai
waiting list ›› nothing Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: Joya ✻ you can't hurry love Sam 15 Sep - 23:46 | |
| JoyaHow many heartaches must I stand ? Before I find the love to let me live againyou can't hurry love C’est l’instagram de la brune qui avait interpellé Jonas, alors qu’il faisait son exercice du jour à la salle de sport, il avait senti son portable vibrer dans sa poche. Charlotte était sans doute la personne a qui il tenait le plus en ce moment, il ne pouvait pas dire pourquoi. Peut-être parce qu’elle n’appartenait pas à son passé, enfin pas totalement. Elle était aussi son revenu, mais ce n’était pas tout cela qui l’avait amené à lui écrire des sms. Il préférait de loin la savoir sourire que pleurer. Les filles heureuses sont les plus jolies et merde cette fille depuis qu’il avait compris qu’il travaillerait sous ses ordres, il n’avait pas su se la retirer de la tête. La Louisiane, il ne l’avait jamais oublié. Elle avait été la première fille depuis Jazz et elle lui avait permis de commencer un nouveau chapitre, même s’il ne lui avait jamais dit. Peut-être qu’aujourd’hui il pouvait lui offrir cette même aide. Pas besoin d’amour, pas besoin de sexe pour oublier. Dès le moment où elle avait accepté son offre, il avait remballé ses affaires, les engouffrant dans son sac de sport pour prendre la direction de chez lui. Il sautait dans la douce au dernier sms qu’il lui envoyait, inutile qu’il débarque chez elle en sueur et puant l’homme qui avait banni le savon pour faire de lui quelqu’un de viril ! Comme dit dans ses messages, il quittait son appartement s’arrêtant dans un dépanneur pour acheter un pot de glace de chaque saveur disponible : butterscotch, double chocolat, menthe, cerise noir, pistache, vanille, smartise, pâte de cookie… Tout y passait – comme une bonne partie de sa paye – il venait littéralement de faire le mois de ce pauvre dépanneur en dévalisant le rayon de glace, chocolat et friandise. Sans oublier un bâton de bœuf séché pour lui, son repas de la soirée – voilà à quel point il est nul en cuisine ! – et une brique de lait. Il n’avait bien entendu pas oublié son ingrédient secret pour ce brownie qu’il avait promis à la brune. Mettant le tout dans le coffre de son Range Rover, il prenait la direction de la villa où elle vivait. Une bonne dizaine de sac dans ses mains, il approchait de la porte. Il n’allait pas le nier, ces trucs pesaient une tonne et il n’avait pas la force de les soulever davantage si ce n’était pour finalement les échapper. Mais débrouillard, il s’approchait assez pour que son nez vienne appuyer sur le bouton de la sonnette. Le carillon résonnait derrière la porte. Il attendait que la brune vienne lui ouvrir et lorsque ce fut le cas, il entrait sans se gêner. Bin quoi ! Elle l’attendait non ? « Putain c’est lourd ! » soufflait-il entre ses dents, marchant jusque dans la cuisine pour déposer les sacs sur le comptoir. « Interdiction de me dire que c’est bourré de calorie ! » Il lui adressait un large sourire, commençant à vider les sacs. « J’ai vraiment pris de tout. Dis-moi, les saveurs que t’aime pas, je les mangerai. » Il continuait de sortir les pots, prenant le bâton de bœuf qu’il ouvrait pour le mettre dans sa bouche. Il sortait aussi le chocolat : « Maintenant on a tout pour faire ce fameux brownie ! »
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| | | | Sujet: Re: Joya ✻ you can't hurry love Lun 17 Sep - 13:51 | |
| JoyaHow many heartaches must I stand ? Before I find the love to let me live againyou can't hurry love Peut-être s’attendait-elle à ce qu’il la contredise, qu’au pied du mur, il aurait su lui exprimer si ce n’est ses sentiments, au moins lui énumérer les raisons pour lesquelles, en effet, elle devrait l’attendre. Il n’en a rien fait. Pour qu’il ait envie de la contredire de quoique ce soit, encore faudrait-il qu’elle ait eu tort. Mais ce n’est pas le cas, visiblement. Elle ne sait pas comment elle est parvenue à aligner plus de deux mots cohérents dans ses messages, elle ne sait pas comment est-ce qu’elle en est arrivée là. Elle l’a quitté. Lui, cet homme qu’elle aime tant. Et il n’a même pas cherché à la retenir. Si elle avait eu besoin d’une preuve qu’en cette folie, elle prenait la bonne décision, c’était bien celle-ci. Dans ses rêves les plus fous, il lui disait que pour lui aussi son absence était insoutenable, tellement insupportable qu’il allait lui revenir et l’aimer comme il n’a jamais aimé personne. Mais voilà, les songes sont de l’ordre des contes de fées, de l’ordre d’un amour qu’elle n’a fait qu’imaginer vivre toute sa vie. Mais si rien de tout cela n’existait, elle n’avait plus aucune raison de continuer à dire non à son oncle. Continuer à refuser ce mariage qu’il l’empressait tant d’accepter. Elle allait appuyer sur le bouton appel quand la notification d’un message de Jonas était apparue sur son écran. Pendant trois secondes, elle avait hésité. Derrière ses paupières larmoyantes, c’est son séjour en Louisiane qui se rejouait. Cette rencontre fortuite, ces sourires partagés et ce coup de cœur évident. Jonas avait été un épisode important de sa vie, aussi bref soit-il. Il l’avait sorti de sa réalité, l’avait rendue heureuse le temps que leur histoire avait duré. Un non-lieu, une oasis, une dégustation brève du Paradis. Alors, elle lui avait répondue bien qu’elle ne comptait pas lui faire part de ses malheurs, elle n’avait su mentir. Dire qu’elle allait bien, qu’elle n’avait besoin de rien alors qu’elle avait l’impression de littéralement crever. Elle s’était d’elle-même arraché le cœur de la poitrine et la douleur qui la foudroyait n’avait de comparaison. Car il n’y avait rien de plus douloureux au monde que d’aimer et de ne pas l’être en retour. Depuis le temps, elle aurait dû être habituée à ce sentiment mais s’habituait-on un jour vraiment de ne pas être aimer suffisamment ?
Il lui avait fallu puiser toute la force que son pauvre corps brisé par le chagrin pouvait générer pour s’extirper de son lit, retirer son pyjama et prendre une petite douche. Elle n’avait même pas eu la force de frotter ou de se laver les cheveux avec du shampoing. Elle s’était juste placée sous l’eau chaude, la laissant ruisseler sur son frêle corps alors que de ses yeux, ses larmes coulaient à torrent. Après ce qui lui semblait être une éternité, elle était sortie de la douche, s’était très brièvement séchée et s’était refugiée dans une autre paire de pyjama. D’ordinaire, jamais elle n’aurait accueilli qui que ce soit ainsi vêtue mais sa bienséance l’avait déjà poussé vers la douche, il ne restait plus grand-chose. Elle descendit les marches doucement, un à un, laissant sa main mollement trainer sur la rambarde. Le rideau de larmes qui embuaient sa vue ne la laissant voir grand-chose. La sonnette retentit, la faisant sursauter et rater la dernière marche des escaliers. Comme une pomme trop mûre, elle tomba, bien sûre. Mais sa désolation s’écartait pour laisser place à son soulagement, son engouement, sa joie mal placée de passer cette soirée avec Jon. Elle alla ouvrir et s’écarta vite du chemin en le voyant, comme un âne chargé débarqué en tornade dans la vaste villa. Elle tendit le bras pour essayer de le déchargé mais il la dépassait et allait déjà poser le tout dans la cuisine. « Jon, t’as vidé l’épicerie ! », elle s’exclamait en le voyant vider les sacs sur le plan de travail. « T’es complètement dingue ! », ses larmes s’étaient taris et un petite rire lui montait aux lèvres. Cet homme était définitivement aliéné mais il n’y avait rien de plus adorable au monde. Elle ouvrit le congélateur pour ranger directement les friandises qu’il lui avait acheté. Tous les parfums y passaient et ses yeux, en grand s’ouvraient, émerveillés. « J’ai bien peur que j’aime absolument tout. », elle le regarde, l’air désolée mais un tout petit sourire étirait ses lèvres. « On peut partager, j’adore partager. », elle rangea le tout et ne garda que la menthe chocolat. Les sacs vides finissaient dans un placard qu’elle avait, au hasard, ouvert. Elle se sentait rougir à le voir mâchouillé son bâtonnet de viande séchée. Parce qu’elle l’avait fait courir partout le ventre vide et elle n’avait absolue rien à lui offrir. Elle s’approcha doucement pour lui prendre le bâtonnet des mains. « Je vais te commander une pizza. », elle n’avait pas grande appétit mais elle ne pouvait le laisser mourir de faim. La culpabilité la tuerait. « Les saladiers sont ici et les ingrédients, là. », elle lui avait indiqué du doigt, les placards en question. Elle lui rendit sa barre de viande, ses larmes faisant briller ses prunelles noisette alors qu’elle lui souriait. « Merci, ça me touche beaucoup. » et c’était le cas. Il n’avait pas idée à quel point est-ce que ce soir, il était son héro. Elle s'eclipsa de la cuisine pour appeler le premier restaurant bien noté que google lui proposa, passa commande en conséquence. Un grand homme comme lui, avec tout ces muscles, ça devait manger beaucoup! Après avoir essuyé son visage strié de ses larmes sèches avec la manche de son pyjama, elle revint dans la cuisine en se les retroussant. « J’suis prête. Je gois faire quoi, Chef ? »
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