Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul ! ♠ Eloan
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Sujet: Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul ! ♠ Eloan Jeu 3 Nov - 22:17
Eloan & Sheri
Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul !
Mes talons claquent sur le sol humide de Washington et cela me donne l’envie de resserrer mon parka autour de moi. La pluie s’était arrêtée juste à l’instant où j’étais sortie du travail, autant dire à une heure complètement ahurissante. J’avais eu une dure journée et je l’avais passé au tribunal à juger une affaire qui me sortait de mes gonds. Je défendais la femme d’un homme qui était proche du président, pour coups et blessures, sa femme n’osant pas faire un scandale, cela se passait en silence, autant dire que c’était très compliqué. J’étais retournée au bureau pour faire mon rapport et j’étais sortie il y a maintenant un quart d’heure, soit à vingt-trois heures. Si tard car j’avais ensuite décidé de parler avec mon père sur l’avancement de l’affaire et que je ne comprenais pas trop pourquoi il était encore à son bureau et pas à la maison avec maman. Bref, j’étais dehors, prête à rentrer chez moi et sans passer par l’appartement de Rhett, du moins pas pour ce soir. Je n’en avais pas la tête et j’étais déjà venue hier. L’air était frais et j’allais atteindre une ruelle mal famée, je pris une grande respiration et la traversais en baissant le regard, préférant me prendre un mur plutôt que de croiser le regard d’un homme qui ne souhaite qu’assouvir son désir sexuel. Mais ce n’est pas un regard ou bien un mur qui me fit lever la tête mais bien un son. Plusieurs sons, des bruits et je dirais même des voix assez élevées. Tournant la tête, je vis un bar, un peu sombre et franchement pas enviant. Du moins pour des personnes de mon genre. Cependant, ma curiosité, qui est un vilain défaut pour le coup, prend le dessus et je m’approche, je passe la porte du bar et je regarde autour de moi. Puis mon regard croise celui de quelqu’un que je connais bien et là, mon sang ne fait qu’un tour. D’où on est en train de lui chercher des noises alors qu’il est complètement éteint. Si tôt d’ailleurs, je jette un œil à ma montre et j’arque un sourcil. Ah… il est peut-être plus tard que cela en fait, les piles ne fonctionnent plus. Super. Bref, ce n’est pas la question, là, Eloan est en train de se faire avoir par des mecs malfamés et surtout pas appétissants que ce soit visuellement ou bien verbalement. Je m’approche, doucement, et je vais d’abord commander un verre au bar. Une tequila pour faire passer le tout et pour montrer à ces messieurs que je n’ai pas peur d’eux, je les observe, du coin de l’œil. Une fois mon verre en main, je le descends d’une traite, paie puis je me lève, sûre de moi. Je me pointe derrière le premier homme et je lui tapote doucement l’épaule. « Excuse-moi, je crois que tu t’es adressée à la mauvaise personne pour lui demander quoi que ce soit. » Je lui offre mon plus beau des sourires puis je pointe mon regard sur Eloan qui n’est rien d’autre qu’un regard assassin. « Toi, Monsieur Ayling ! Tu rentres avec moi, et si tu discutes, je te promets que tu verras tes noisettes dans tes céréales de demain matin. » J’entendis un gloussement et je tournais mon regard vers ce dernier. « Tu ferais bien de la fermer, toi, sinon on se retrouvera au tribunal dès demain pour le fait de cacher certaines choses illicites dans ton caleçon. » Je haussais les sourcils et lui donnais un coup de coude pour me faire une place parmi eux, passant un bras sous le bras de celui du beau brun. « T’es vraiment ridicule parfois. » Je soupire et commence à marcher avant de regarder un des derniers lourdingue qu’était avec Eloan. « Et si tu souhaites nous suivre, ou bien si tu essaies de faire quoi que ce soit sur moi ou lui, je te promets que, les tiennes de noix, je les écraserais bien fermement. » Pour joindre le geste à la parole, j’approchais ma main de son pantalon et je le vis reculer. Je rigole face à son air effrayé puis je continue mon chemin en soutenant ce pauvre petit brun, mal en point. « Je suis sûr que tu es complètement off pour comprendre quoi que ce soit ? » Je tourne la tête vers lui et finis par rigoler franchement en voyant sa tête de déterré et un peu blanche d’ailleurs. « Tu verrais ta tête. » Je le pose contre le mur extérieur du bar et passe une main dans ses cheveux pour les remettre correctement. Je détestais le voir ainsi et surtout que j’étais impuissante car tout ce que je pouvais lui dire maintenant n’allait avoir aucun effet. Mais plus tard, je ne manquerais pas de lui faire comprendre que c’était un petit con qui pouvait faire n’importe quoi parfois !
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Sujet: Re: Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul ! ♠ Eloan Ven 4 Nov - 11:26
Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul
Sheri & Eloan
Ok, il y a des soirées où tout va bien, tu prends un verre et puis tu rigoles avec tes amis dans un bar sympa, tu sors de temps en temps fumer ta clope sans histoires, le barman te connaît bien et tu rentres chez toi un peu avant la fermeture, tranquille, sans te prendre la tête. T’as les soirées un peu plus animés dans la baraque d’un inconnu, où t’as été prévenu par SMS une heure avant sur Fassebouk, même si tu connais personne tu t’en fous tu sais que t’auras de quoi boire et chasser alors tu vas là-bas, tu finis complètement arraché, et tu t’endors dans un coin. Le lendemain tu te réveilles avec une fille à côté, tes fringues à l’autre bout de la pièce, et un nain dans la baignoire. Mais ok c’est pas grave, tu es entier. Et puis t’as le dernier cas de figure, ça, c’est celui le moins amusant pour toi au réveil, celui qui te mets dans un état lamentable. Ok, ce soir-là, quand j’avais décidé de sortir, je pensais pas finir dans ce contexte. Moi, j’étais sorti du travail il y avait à peine une heure. J’avais décidé de rejoindre un ami, qui m’avait proposé de passer rapidement boire une bière avant d’aller chez lui, histoire de passer une bonne soirée entre potes. Alors oui, quand j’étais arrivé au bar, j’avais trouvé ça bizarre, et je me suis rendu compte que j’métais planté d’adresse seulement au bout d’une heure. Mais mon pote ne m’avait pas recontacté, alors, j’étais finalement resté là. L’endroit était un peu glauque, je l’avais bien remarqué, mais pas grave, mon envie d’alcool était tellement importante, que finalement je m’étais laissé entraîner dans l’ambiance. Au début j’étais bien, j’étais seul. Et puis une bande de mec n’a pas tarder à me rejoindre. J’aurai, en temps normal, bien pu les envoyer chier sans souci, j’aurai pu leur dire que moi et ma bière, on se faisait une soirée en amoureux. Le problème, c’est que je m’étais bien gavé aussi dans les toilettes. Je ne pouvais pas sortir ma poudre magique au travail, alors j’avais essayé de me laisser partir ici. Ça avait bien fonctionné, j’étais rassuré, j’avais de la qualité, mais sans doute que j’avais trop abusé. Parce que non seulement ma vue commençait à se brouiller, mais je n’avais même plus la force de tenir mon verre correctement sans sentir ma main trembler.
J’avais plus aucune notion du temps, j’étais juste à l’ouest, les yeux perdus dans le vague. J’entendais plus vraiment mes potes d’un soir, mais je m’entendais rire de temps en temps, sans que je comprenne le sens de leurs phrases. Je crois que la soirée aurait pu mal terminer, ou bien elle aurait été trippante, ça aurait peut-être été la meilleure de ma vie, qu’est-ce que j’en sais après tout. Je ne le saurai jamais. Et pour ça je pouvais remercier ma chère et tendre Sheri. Super. Madame avait débarqué comme une furie, venue de je ne sais quel tréfonds de l’enfer. Pour tout dire, j’avais presque pu sentir une odeur de soufre lorsqu’elle était venue vers moi. Certes, ma vision n’était pas optimale, mais franchement cette vois, je la reconnaissais toujours. Elle avait démarré en trombe, ne laissant aucun repos à mes oreilles ni à celles du groupe qui m’avait offert de jolis petits cachets, que je me serais fait un plaisir d’avaler, si elle n’avait pas débarqué. Génial, Hadès était dans la place. Ma soirée était définitivement foutue. « Putain sérieux…Sheri c’est toi ? Qu’est-ce que tu fous là ? » Je crois que j’avais pas l’air très frais, je m’entendais à peine, que j’avalais presque mes mots. Mais j’essayais de faire comme si tout allait bien, histoire qu’elle s’en aille le plus vite possible. « Nan mais sérieux arrête de gueuler comme une vache là, j’ai un de ces mal de tête. » Il me semblait avoir entendu les rires de la bande, mais ça n’avait pas duré bien longtemps.
Ni une ni deux, j’étais contre un mur, dehors. J’étais en train de me demander si je venais de me téléporter. J’avais lâché prise et je ne comptais plus sur le réel. Je savais seulement que mon amie était là, elle me faisait assez chier pour que je me rende compte que ce n’était pas une illusion. « J’suis pas off ok ? J’vais super bien et là tu viens de me péter la soirée mais c’pas comme si t’allais repartir sagement je me trompe ? » J’étais nauséeux. L’air frais me faisait du bien, les yeux fermés, j’essayais de me concentrer sur le vent qui me rafraichissait doucement. Sa main remettait ma crinière en place. Ce geste me fit sourire, j’adorais ça mais je ne le dirais pas. « Merci maman. » J’étais bien à l’extérieur, et subitement je m’étais laissé traîner le long du mur, assis alors au sol, la tête entre les mains. « J’crois que j’vais gerber en fait".
Dernière édition par Eloan N. Ayling le Dim 6 Nov - 21:08, édité 1 fois
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Sujet: Re: Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul ! ♠ Eloan Dim 6 Nov - 15:25
Eloan & Sheri
Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul !
Je ne l’écoutais pas, pour l’instant je n’en avais pas envie en fait ! Non mais déjà il se foutait dans la merde et que j’étais obligée de l’en sortir et en plus il se demandait qui ça pouvait être. Petit merdeux. Je lui pinçais la hanche pour qu’il se la ferme le temps que je me batte verbalement avec ses gentils potes qui auraient pu le foutre dans une merde pas possible. Comme si j’avais la tête à jouer la maman poule. Je l’adorais, c’est pour ça que je le faisais. Même si je ne le connaissais pas depuis longtemps, j’avais tout de suite décidé que je l’aiderai enfin… l’aiderai à ne pas qu’il se foute dans une merde incroyable. Une fois dehors, j’aurais pu continuer à le porter, mais c’est qu’il faisait son poids ce bébé alors une pause s’imposait et surtout, il était affreux à voir. Pire qu’un mort qui sort de sa tombe, sérieux. « Oh fait, tu remercieras la vache de t’avoir sortie de cette merde, petit con. » Je me reculais pour l’observer, vraiment, il était horrible à voir. Enfin Halloween était passé et c’était bien dommage car j’étais certaine qu’il aurait pu remporter le prix du meilleur costume sans costume. Je m’assis à côté de lui, sur le sol humide de la ruelle, mais peu importait vu l’heure, j’allais être en pyjama dans pas longtemps. Enfin… non, il allait falloir que je couche monsieur Eloan avant d’aller dormir mais vu son état… on n’était pas rentré à la maison avant un moment. Je le regardais et souris en l’écoutant parler. Tout le monde dit ça, qu’il va bien et qu’il n’est pas du tout off, bien sûr. Je lui donne un coup d’épaule, histoire de bien le secouer et lui réponds avec un sourire dans la voix. Oui oui, c’est possible, ça s’entend ce genre de choses, je vous jure. « Oui, je vais m’en aller t’en fais pas. Aller salut, bonne soirée, j’espère que tu réussiras à rentrer seul. » Je me relevais, avant de faire ce geste que je faisais souvent avec lui avant de lui donner un coup dans l’épaule face à sa phrase. « J’suis pas ta mère bordel. Aller salut. » Je commençais à partir, mais il n’était pas question que je le laisse, c’était simplement pour savoir s’il allait avoir besoin de moi, et je n’avais pas fait deux pas que je l’entendis dire qu’il allait vomir. Je me retournais pour le voir en rigolant, explosant de rire même avant de me placer derrière pour le relever. « T’es mignon, mais tu vas vomir contre le mur, pas question que tu rentres plein de vomis chez moi. » Je soupirais et quand je sentis son soubresaut comme quoi il allait vomir, je pris un peu de recul en lui tapotant sur le dos comme pour l’encourager. J’étais trop une quiche pour ce genre de chose, ce n’était plus mon truc de boire ou fumer des joins ou autre chose. Puis ça n’avait jamais été mon truc non plus. Je ne pouvais pas comprendre. Je fouillais dans mon sac pour en sortir un mouchoir et je penchais la tête vers la sienne pour le regarder dans les yeux. « Ca va aller mon petit ? Tu veux que maman t’aide à rentrer ? » Je riais une fois de plus et me reculais pour lui laisser de l’air, m’adossant contre le mur pour le regarder. Un piètre spectacle. « Tu veux toujours que je m’en aille ? » Je regardais mes ongles, attendant une réaction de sa part et surtout attendant qu’il ait rendu tout ce qu’il avait dans l’estomac, en soit pas grand-chose. Je refermais ma veste pour me réchauffer et regardais l’heure sur mon portable sans avoir de messages de Rhett, en prime. Soirée pourrie. J’aurais au moins pensé qu’il m’aurait envoyé un message ou autre, mais non. Son travail devait vraiment l’occupé. Et moi, là, je devais m’occuper d’Eloan et j’étais –dans un sens- heureuse d’être tombée sur lui. Un sourire s’installa sur mon visage et je le rejoignis avant d’aller lui prendre le bras pour le soutenir. « On y va ? Oh et tu penseras à te brosser les dents en arrivant à l’appart, hein ? » Je parlais plus doucement, j’avais fini de l’engueuler pour l’instant car de toute façon, vu l’état dans lequel il était, ça ne servait à rien de lui dire quoi que ce soit. Puis moi aussi j’avais besoin de lui en fait pour ce soir, rien que pour me changer les idées et avoir quelque chose à faire. Bon faire du Baby-Eloan c’était pas vraiment quelque chose d’extraordinaire, mais ça nous permettrait de parler.
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Sujet: Re: Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul ! ♠ Eloan Dim 6 Nov - 21:09
Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul
Sheri & Eloan
J’étais assis là, comme un con, et je crois que j’avais l’air bien lamentable aux yeux des autres. Quoique, ils avaient certainement l’habitude d’observer ce genre de scènes, voire même pire selon les soirées. Le ciel était noir, et il y avait des milliers d’étoiles qui y brillaient. J’aurai pu trouver ça beau, si elles ne viraient pas au bleu, au vert, et si elles ne se mettaient pas à tourner partout, et à commencer à tomber. Je crois que j’en avais vraiment trop pris ce soir. Heureusement, l’air frais me faisait du bien, et puis, il y avait Sheri. C’est vrai, qu’au début, je n’étais pas forcément ravi quand je l’ai vu arrivé, débarquant avec ses gros sabots au bar. Mais finalement, c’était sans doute mieux qu’elle soit là. J’étais dans un état avancé, et elle était sans doute la seule qui avait assez de patience pour me tenir debout, pour attendre sagement que je reprenne mes esprits dans une ruelle sombre en pleine nuit. En fait, maintenant que j’y repense, elle a toujours été là pour moi, quoique je fasse. C’est vrai que la plupart du temps elle me faisait assez chier, et que ne je ne supportais pas souvent ses leçons de moral, mais elle restait mon amie, elle restait un genre d’ange gardien au féminin, casse couille au possible, mais bienveillant. Alors sans doute que oui, au fond de moi, même si je ne lui avouerais pas, je l’aimais quand même. Son attitude de mère poule bien chiante me rassurait assez, je crois que, si j’avais été seul toute la nuit ici, dans mon état, je n’aurais pas été sûr de pouvoir me réveiller entier le lendemain matin. Certes, je remerciais le ciel de l’avoir mise sur mon chemin, mais hors de question de devenir sage du jour au lendemain, autant lui donner du travail puisque ça l’amusait tant.
« Bah t’es quand même une jolie vache t’inquiètes » J’aurais bien ri de ma connerie si mon ventre n’était pas en train de me tordre les intestins. J’avais terriblement envie de faire don au sol de mon acide gastrique, mais honnêtement, je n’avais aucune envie de rester dans cet état devant Sheri. Ce n’est pas que je me souciais de son jugement, j’avais juste assez de sympathie pour elle pour avoir envie de lui éviter un tel spectacle. J’avais la tête qui tournait encore, mais tant pis, j’avais envie de rejoindre un lit bien chaud et de me laisser endormir par le silence d’un appartement. J’étais en train de rassembler toutes mes forces mentales et physiques pour me redresser, quand, mes yeux, toujours un peu flous, commençait à apercevoir la jeune femme qui faisait mine de s’éloigner de moi. Au début j’avais été un peu surpris, voir même un peu paniqué, mais la connaissant, elle ne m’aurait pas laissé tout seul en pleine rue, en train de faire un mauvais délire. Je sentais l’angoisse qui montait doucement, et la sueur d’un effroi qui perlait sur mon front. « Attends ! T’te casses pas putain, déjà que tu viens de faire fuir mes potes hein ! » J’avais tendu une main un peu au hasard, dans le vide de la rue. Oui ce n’était pas mes potes, mais vu les souvenirs que j’avais de mon début de soirée, je ne savais pas si c’était des hommes ou des aliens de toute façon. « Ouais ouais c’est ça, j’ai besoin de maman. » Heureusement, j’avais eu raison, et elle s’était rapidement tournée vers moi. J’avais l’impression d’être un chaton dans un carton qui était en train de miauler à la mort pour que l’on vienne l’adopter. Je crois qu’au final, cette image était réaliste. J’ai toujours été celui de la portée qu’on laissait de côté. Alors oui, avoir un genre de mère qui venait me récupérer en pleine rue pour me donner tout son amour, c’était cool.
« Promis, je me brosserai les dents, je mettrai mon pyjama et tu me liras une histoire avec d’aller me border dans mon lit à couette Buzz l’éclair. » J’avais levé les yeux au ciel. Elle pensait contrôler la situation, et elle n’avait pas tort. D’habitude j’aurai été bien plus virulent mais je ne pouvais pas vraiment répliquer. Je sentais déjà que ma bouche n’obéissait pas. J’avais juste envie de me lever, de la suivre, et de ne plus être seul. Finalement, prenant mon courage à deux mains, j’avais posé mes mains contre le mur, je me suis redressé d’abord doucement, et quand enfin mon corps tout entier fut dressé, j’avais vomi par terre. Pas beaucoup, mais assez pour avoir l’odeur en bouche. Je m’étais essuyé la bouche d’un revers de bras, haussant les épaules. « Bon bah comme ça c’fait. » Amusé, je me suis dirigé vers Sheri. Le vent qui soufflait me faisait de bien. « Maman, on rentre, j’suis fatigué. » J’avais posé la tête sur son épaule, désolé pour elle mais je ne sentais pas la rose.
Dernière édition par Eloan N. Ayling le Mer 23 Nov - 8:17, édité 1 fois
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Sujet: Re: Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul ! ♠ Eloan Lun 21 Nov - 13:44
Eloan & Sheri
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J’esquissai un sourire pour ne pas rire de sa remarque. Il faisait tellement jeune alors qu’on avait seulement un an de différence. J’avais grandi plus vite que mon adolescence, préférant me mettre dans le droit plutôt que de sortir et me faire des amis. Voilà peut-être la différence, et depuis mon réveil j’étais surtout devenue plus sûre de moi –encore plus qu’avant- et je m’affirmai aussi. J’en avais besoin avec le fait que mes parents me couvaient plus que prévu depuis l’accident, comme si j’étais en sucre alors que j’étais un roc, un vrai. Je ne montrai jamais quand ça n’allait pas, même plus à Rhett car j’avais senti comme si quelque chose s’était détaché entre lui et moi et je ne saurais dire quoi en particulier. Bref, Eloan était une source d’air pure et qui me faisait penser à autre chose. Je me sentais vraiment moi-même avec lui et j’adorais l’embêter. Alors je me retournais une fois que lui ai dit qu’il pouvait se débrouiller seul alors que non, c’est donc en souriant fièrement que je revenais vers lui pour l’aider. « Oui mais tes potes n’étaient pas vraiment des potes. Sans moi, t’étais perdu. » J’arquai un sourcil en croisant les bras sur ma poitrine. J’avais raison et il le savait mais je n’avais pas le temps de lui faire la morale qu’il rendit ce qu’il avait pris dans la soirée. Magnifique. Tapotant son dos, je passais mon bras sous le sien et je levais la tête avec un grand sourire. « Je m’en doutais. Aller… » Etre dans cette rue ne me disait rien qui vaille puis être avec un mec complètement stone et ivre, ça n’allait pas me sauver. Je le pressai c’est vrai, mais ces mecs pouvaient ressortir à tout moment de ce bar et me faire la misère. Qui oserait s’attaquer à une femme dans un bar ? Personne mais dans une ruelle tout changeait. « Tu n’as pas de lit Buzz l’éclair, tu auras le canapé le plus moelleux du monde ! » Je rigolais en secouant la tête avant de m’éloigner de lui pour l’aider à nouveau lorsqu’il vomit. Le pauvre tout de même, mais l’odeur n’était pas très agréable, je posais deux doigts sur l’arête de mon nez et respirais par la bouche, ce qui n’était pas vraiment mieux car j’eus des hauts le cœur. Prenant une grande bouffée d’air, je me tournais vers Elo en lui tendant un mouchoir pour qu’il puisse s’essuyer la bouche. Non, vraiment pas quelqu’un à embrasser ce soir. Soupirant, je m’approchais de lui pour pouvoir le soutenir et l’aider à rentrer, ce qui n’était pas une mince affaire. Je sortis mon téléphone pour appeler un taxi et lui indiquer la rue où on se trouvait. Ca allait être plus simple que de tout faire à pied, sinon le lendemain on y serait encore. Je le posais contre le mur et passais une main sur mes cheveux en regardant dans la rue pour savoir si le taxi arrivait. « Qu’est-ce que tu foutais dans ce bar ? » Je lui jetais un regard avant de lever le bras pour faire signe à notre taxi. Parfait, j’ouvris la porte pour pousser le beau brun à l’intérieur et soupirai d’aise en me vautrant dans le siège tout en indiquant l’adresse de mon appartement. Je tournai la tête vers lui en continuant de lui parler. « Ca t’arrive souvent de faire ce genre de choses ? » Ce n’était pas un reproche, je voulais juste que tout aille bien pour lui, je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose voilà pourquoi je ne supportais pas qu’il se mette dans des situations délicates. Le taxi s’arrêtait alors que j’allais dire autre chose, tant pis. Je le payais et sortis avec Eloan en lui attrapant le bras pour l’aider à tenir debout, mon dieu, c’était une vraie loque. « Aller trois étages à monter à pieds ! Tu peux le faire. » Disais-je en étant hyper séreuse et en poussant les portes du grand hall, lui indiquant les escaliers sur la gauche. Je m’adossais contre le mur en l’attendant et penchai la tête sur le côté, posant mon index sur ma lèvre inférieure. « Tu vas réussir ou tu préfères qu’on prenne l’ascenseur ? » Je lui fis un grand sourire, fière de moi. Bon ok, cette blague était pourrie mais voir sa tête était suffisante pour me faire sourire et rire à la fois. J’adorais lui faire ce genre de choses même s’il me montrait que ça ne le faisait pas rire, j’étais sûre que si au fond. Qu’est ce que je ferais sans lui ? Pas grand-chose, enfin mes soirées seraient moins marrantes et remplies que celle-ci en tout cas. Puis Eloan restait Eloan, qu’il me déteste ou m’aime, j’agirais toujours pareil quitte à ce qu’il m’envoie chier pour de bon.
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Sujet: Re: Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul ! ♠ Eloan Mer 23 Nov - 8:23
Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul
Sheri & Eloan
Quelle est la différence entre une femme totalement bourrée et droguée et un homme totalement bourré et drogué. Sans doute aucune, ils sont sûrement tous les deux aussi pathétiques à voir. Dans le bar, il y avait au moins deux autres personne dans le même état que moi, c’était sans doute le genre de coin à éviter, mais j’avais eu envie d’essayer quelque chose de nouveau pour changer. J’ai toujours été du genre insouciant, aventureux ou alors juste con, c’était au choix selon la personne. Mais ce soir, je devais avouer que j’étais allé un peu loin. J’aurai sans dû venir accompagner. Je ne l’avais pas fait, c’était ma faute si le monde tournait trop vite et que mon estomac était en vrac. J’avais une sensation dégeulasse dans la gorge, c’était sûrement l’acidité. Je me sentais mal, et demain, je me sentirai sûrement honteux. Je ne réalisais pas à quoi je devais ressembler mais je savais déjà que je m’en voudrais d’avoir osé me montrer comme ça devant Sheri, même si elle l’avait un peu cherché, moi je ne lui ai jamais demandé de venir me sauver. « J’suis toujours perdu sans toi à t’entendre, j’suis un grand garçon tu sais. » J’avais un peu soupiré, elle était toujours comme ça depuis que je la connaissais, elle me prenait la tête et me disait quoi faire ou non, c’était comme avoir une grande sœur super chiante qui se prenait pour ma mère. Le double du malheur. Mais, je savais très bien, qu’elle avait raison. Si elle n’était pas passée par là, j’aurai pu avoir des soucis bien plus graves qu’un simple mauvais délire et du vomi sur les baskets. Je préférais ne pas penser au pire, elle était là et c’était l’essentiel. « Un canapé moelleux…Ouais ça me va, ce sera jamais pire que le sol ou le banc du bar d’mon patron de toute façon. » J’avais haussé les épaules, la regardant, enfin, en tout cas j’essayais, parce que tenir son regard quand on est déchiré, c’est pas facile facile. « Tu faisais quoi dans ce quartier en pleine nuit ? C’est dangereux pour toi aussi. » Bah oui je m’inquiète oui.
Ok, alors entrer dans le taxi c’était vraiment périlleux, mais j’avais réussi à me caler contre le siège sans trop de dégâts. Heureusement pour moi il ne roulait pas trop vite, et j’arrivais à tenir le contenu de mon estomac en place, en tout cas pour le moment. J’avais posé ma tête sur l’épaule de Sheri, comme un gamin fatigué. Et c’est vrai que j’étais bien fatigué. Je sentais mes yeux qui brûlaient de plus en plus, et ça me faisait mal. Ma tête cognait, j’avais l’impression que quelqu’un agitait un marteau à l’intérieur et dans tous les sens, c’était terrible. Mais je fermais les yeux en restant contre elle sans me plaindre, pour ne pas l’embêter encore plus. « J’voulais m’amuser c’est tout, et puis ils avaient de quoi faire tu vois. » Je ne cachais pas mes vices, elle savait que mon mode de vie n’était pas sain et qu’il était illégal parfois, j’étais sincère et ça prouvait que je l’appréciais. « Baaaah…Ouais, souvent, pour me détendre après les cours quoi et puis, ça a jamais tué mes parents de vivre comme ça alors pourquoi ça le ferait pour moi. » J’avais haussé les épaules, je parlais à tort et à travers, je parlais jamais de mes parents d’habitude, ces abrutis de toxicos qui m’avaient littéralement privés d’enfance pendant toute ma vie à Los Angeles. J’avais soupiré, levant les yeux vers elle, prenant un air un peu confus. « Tu m’aimes quand même hein ? » On va dire que c’est l’alcool qui parle, fallait pas qu’elle s’imagine que je puisse l’apprécier, faut pas déconner non plus. Finalement, le chemin avait été plutôt rapide. Je tenais un peu mieux debout, en tout cas je me forçais, je ne voulais pas qu’elle s’occupe de moi, je voulais montrer que je gérais la situation mais c’était sûrement loupé depuis qu’elle m’avait vu en train de vomir. J’avais appuyé sur le bouton de l’ascenseur, je l’ai touché au troisième essai. « C’est sûr je vais prendre les escaliers, comme ça au bout de la deuxième marche je m’endormirai sur le palier. » J’avais souri un peu, rentrant dans l’ascenseur une fois qu’il était arrivé vers nous, lui prenant la main pour la faire entrer avec moi. Je crois que c’était la première fois que j’avais eu un geste tendre. Je l’avais embrassé sur le front, alors que je la dépassais en taille. Je lui avais souri, essayant de tenir droit. « Merci d’être venu me sauver des affreux méchants maman chérie. » Sheri ou chérie hein, elle comprendrait.
Sujet: Re: Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul ! ♠ Eloan Dim 4 Déc - 16:58
Eloan & Sheri
Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul !
Je rigolerai presque de la situation. « Si tu étais un grand garçon, tu saurais à quel point c’est stupide de faire affaire à ces mecs alors que tu es pas dans ton état. » Il n’y a qu’un an qui nous sépare et j’ai l’impression d’être la grande sœur dans l’histoire. Je le protège car j’aimerai que quelqu’un soit comme ça avec moi. Winnie pouvait l’être mais c’était différent, je restais la grande sœur… Alors oui, je le faisais pour Eloan car je tenais à lui et même si ça lui tapait sur le système, il était content. Il ne le montrait pas mais je pouvais le sentir. Je souris en lui tapotant le dos avant de répondre à mon tour. « Voilà, tu seras au chaud et tu me tiendras compagnie. » Et Dieu seul sait à quel point j’en ai besoin en ce moment ! Je le regarde et hausse les épaules avant de lui répondre, ayant entre temps appeler le taxi. « Je terminai mon boulot, et comme je ne prends plus la voiture, j’ai coupé à travers pour rentrer à la maison. Encore heureux, qu’aurais-tu fait si je n’étais pas intervenue ? » A vrai dire, je n’étais pas rassurée d’être dans cette ruelle mais je n’avais pas le choix. Heureusement qu’il y avait Eloan même s’il ne pouvait pas faire grand-chose vu son état, sinon je serais rentrée en courant. Cependant, le faire entrer dans le taxi était compliqué mais une fois à l’intérieur, je me sentis soulagée et en sécurité à la fois. Surtout que là, Eloan était en train de me quitter sérieusement. Alors je le tenais éveillé pour qu’il me dise ce qu’il foutait là, lui, aussi au lieu de passer une soirée tranquille avec ses vrais potes. « Il y a d’autres moyens pour passer une bonne soirée tu sais. » Cependant, je ne voulais pas le contrarier, il était grand et savait ce qu’il faisait, moi je n’étais là que pour l’aider. Je tourne mon visage vers lui et soupire en haussant les épaules. « Car tu ne sais jamais ce qui peut t’arriver à toi. » Et j’étais bien placée pour lui dire ça, je n’avais jamais pensé qu’un accident allait provoquer une perte de mémoire importante, jamais je n’aurais pensé que ma sœur et son mari auraient été dévastés sans que je sache vraiment pourquoi. Je ferme les yeux à mon tour et serre les poings. Cette situation me déplaît tellement que je ne sais plus comment faire pour aller bien, ni comment agir comme si tout allait parfaitement bien alors que parfois je voulais juste tout foutre en l’air à nouveau. Je me serrais contre lui et hochais la tête. « Ouais, je t’aime toujours. » Dis-je avec un sourire sur le visage. « Et toi, tu me détestes toujours ? » Je rigole légèrement et finis par payer le taxi une fois qu’il nous dépose devant mon appartement. Je le vois appuyer sur le bouton de l’ascenseur en me retenant de rire car s’il n’avait pas réussi à appuyer sur ce bouton au bout de quatre fois, je l’aurais frappé. Pas que j’étais nase, mais j’avais aussi envie de dormir après cette soirée de dingue. « T’as raison, on te prendrait pour un tapis. Ca serait con qu’on abîme ta belle gueule d’ange. » Je rigole et me laisse entraîner par Eloan et sa douceur qui me surprend. Je me laisse faire car aussi incroyable que cela puisse être, j’apprécie, énormément. La dernière fois que j’ai eu ce sentiment de bien-être… je n’arrive pas à m’en souvenir même avec Rhett ce n’est pas comme ça, disons que je ne me sens pas aussi bien que maintenant, heureuse d’avoir quelqu’un sur qui compter. Je rigole à sa phrase et lui tapote le torse en haussant les épaules. « C’est mon boulot. » Les portes de l’ascenseur s’ouvrent pour avoir la porte de mon appartement en face, la route ne sera pas longue pour qu’il puisse rejoindre le canapé c’est le principal. Je le pousse un peu, le tenant aussi pour ne pas qu’il tombe puis ouvre la porte pour fermer derrière nous. « A la douche, tout de suite, je te prépare une boisson chaude. Serviette sous le placard. Et tu ne discutes pas. » Je l’entraine dans la salle de bain et le laisse là en le regardant avec un sourire. « Je te laisse, je suppose que tu es assez grand pour te déshabiller seul. Ton lit sera près ensuite. Et oui, je sais, je suis chiante mais tu pues. » Je tourne les talons avant de me tourner à nouveau pour lui faire un câlin. Enfin, je l’enlace quoi, parce qu’au fond, je suis contente qu’il soit là même dans un piteux état. « Merci. » Car tout d’abord sans lui, je m’ennuierai mais qu’ensuite car j’ai besoin de lui pour aller mieux. Puis je le laissais la salle de bain pour retourner dans la cuisine préparer des boissons, la seule chose dont je suis capable de faire sa rater quoi que ce soit.
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Sujet: Re: Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul ! ♠ Eloan Lun 5 Déc - 12:58
Touche à un membre de ma clique négro, tu verras qu'on est pas tout seul
Sheri & Eloan
Quelque chose cognait dans ma tête et dans ma poitrine, quelque chose me faisait mal au ventre, ça prenait tout l’estomac et ça me serrait les tripes. J’aimais pas du tout cette sensation, mais je la connaissais bien. J’avais peut-être trop bu, mais ça, ce n’était pas l’alcool, c’était autre chose, c’était plus fort et plus destructeur. A vrai dire, je ne savais même pas exactement ce que ces mecs m’avaient donné à avaler, je l’avais juste avalé. Les pilules, ce n’était pas vraiment mon domaine, d’habitude j’étais plutôt du genre à me remplir les narines. Pour une fois, j’avais fait passer quelque chose par la gorge, et honnêtement, je ne m’étais pas attendu à de telles sensations. Le monde ne ressemblait pas à celui que je connaissais. Je voyais simplement des halos lumineux, des flashs de couleur bleus ou rouges, qui passaient à travers mon champ de vision en un éclair. J’entendais des bourdonnements sourds, qui agitaient mes tympans. Je sentais mon corps qui était léger comme du coton, et j’avais l’impression étrange et totalement fausse que rien ne pouvait m’arriver. La seule chose qui avait encore du sens pour moi, c’était que Sheri était avec moi. Sa voix, son sourire, son caractère, j’aurai pu la reconnaître dans n’importe quel état. « Il y a peut-être d’autres moyens de passer une bonne soirée, mais c’est celui-là que je préfère. » J’étais certain à ce moment-là, qu’elle me passera un savon monumental, qu’elle m’engueulerait ou bien même qu’elle me mettrait une gifle dont elle avait le secret. Mais rien ne tout ça n’était arrivé. Elle restait douce, elle continuait à rester avec moi, et à s’occuper de moi. Je me sentais presque con. Je pensais vraiment qu’elle allait me donner une leçon. Peut-être plus tard, quand j’irai mieux. Oui, c’était sans doute ça, elle attendrait que je sois en état de comprendre et de sentir ses baffes. J’aimais la tenir tout contre moi, même si j’étais plus grand de taille, je me sentais enfant. J’aimais qu’elle me protège, au fond de moi j’aimais quand elle me rabrouait, j’aimais qu’elle soit la grande sœur que je n’ai jamais eu. J’avais besoin de faire des conneries, de rattraper ma jeunesse autant que possible. Et ça faisait un bien de fou, de savoir, que quelqu’un, était là pour tenir la main si je venais à tomber. « Ouais, je te déteste toujours, et ça changera jamais promis. » Je lui avais souris, embrassant sa joue à la manière d’un enfant malicieux. Elle comprenait, que je l’appréciais, que je l’aimais. J’avais toujours mis un point d’honneur à lui faire comprendre qu’elle était chiante, que je ne la supportais pas. Mais bon, on savait tous les deux que c’était pour la forme, et que de toute façon, il m’était impossible de ne pas l’aimer, ma Sheri. J’étais bien avec elle, même si je ne lui disais jamais. Même bourré, je ne lui avais encore jamais avoué. Je me retenais, juste parce que j’aimais bien l’emmerder. « Ah, je savais que me trouvais beau toi aussi. Je sais que j’ai une gueule d’Ange mais je viens de te prouver que j’en suis pas un. Remarque tu le savais certainement déjà. » Mes excès et mes travers n’étaient un secret pour personne. C’est juste qu’elle en avait une vision plus précise ce soir, pas de chance pour elle.
« Pourquoi la douche, je pues pas du tout. » J’avais vomi, bien sûr que je puais. « T’es chiante hein, je veux juste dormir moi. » Je suppose que je n’aie pas le choix, de toute façon je n’étais plus à quelques petites minutes près. Je l’avais suivi en trottinant jusqu’à la salle de bain. Je ne me souvenais même plus si j’étais déjà venu ici avant. Je crois que mon crâne ne me permettait plus de réfléchir à grand-chose de toute façon. Il cognait simplement, ne me laissant pas beaucoup de répit. C’était ma faute, c’était toujours ma faute, je n’aimais pas les limites, cette ville me connaissait comme ça. La vie était bien différente de celle que j’avais eu à Los Angeles alors j’en profitais autant que possible. « Tu peux me déshabiller si tu veux, et même me laver, je pense que ça te plairait bien. » Alors ça par contre, ce serait sûrement vrai, que je sois défoncé ou pas, j’avais mes charmes donc je ne doutais pas que le spectacle pouvait lui plaire. Mais je restais bien sage, et j’étais allé fermer la porte derrière moi, une fois entré dans la salle de bain. Je m’étais déshabillé rapidement, même mes fringues puaient. Je prenais conscience qu’elle avait dû supporter ce manque d’hygiène flagrant sur tout le chemin, et j’avais subitement pitié pour elle. Ouvrant l’eau chaude, j’avais entré tout mon corps dans la douche. Ça faisait tellement de bien. Je laissais l’eau couler contre ma peau un petit moment, j’avais l’impression que ça me réveillait un peu de mes délires. Je n’avais pas compris son merci, mais j’étais heureux de l’avoir entendu. Ma douche ne m’avait pas pris plus de dix minutes, même si j’aurai bien pu y rester facilement une heure. J’avais passé une serviette autour de ma taille, après tout il n’y avait rien d’autre dans la pièce qui puisse m’aller. Vêtu de ma serviette rose, j’étais donc sorti de la salle de bain, passant une main dans mes cheveux pour les plaquer en arrière. Je l’avais rejoint silencieusement. « Par contre, j’ai pas trouver de fringues, mais je m’en doutais un peu. » Ce serait étonnant.