| Sujet: You could break my heart in two, Ft. Maurhett Sam 1 Sep - 22:59 | |
| Maurhett You could break my heart in twoBut when it heals, it beats for you La chaise sur laquelle reposait ses fesses était graisseuse, sale. Elle le savait parce que la toute première fois qu’elle s’y était assise, elle n’avait pas eu la chance de porter un jeans, comme aujourd’hui. Un jeans flambant neuf puisque déjà, les ancien ne lui allaient plus. Le souvenir de la crasse sous ses cuisses, mêlée à la forte chaleur de saison qui faisait coller sa peau au plastique lui soulevait le cœur. Mais le plus écœurant n’avait même pas été l’odeur de moisissure qui embaumait les lieux. Ca avait été l’issus qu’avait prit sa conversation avec l’amour de son existence, le père de son unique enfant. Seulement voilà, aujourd’hui, si elle était là, c’était pour lui annoncer que leur fille n’était plus si unique. Les jours avaient lentement passé, puis le mois entier et voilà que d’ici deux semaines, ça en fera deux. Deux long mois qu’il avait été arraché à elle. « Alicia est rentrée de Boston. », elle avait essayé d’éviter de parler de leur fille depuis qu’il avait accepté de lui adresser de nouveau la parole. Elle marchait sur des œufs parce qu’aujourd’hui plus que jamais, elle avait tout à perdre. Le prix de la vérité était souvent couteuse et elle n’avait plus de job pour le financer mais encore, ce n’était pas comme si elle pouvait bosser dans sa condition. Pas comme si, elle ne lui avait pas fait la promesse d’arrêter de vendre son corps. Un mouchoir de papier dans un main, elle s’affaira à frotter cette vitre qui les séparait. Des pulsions qu’elle n’expliquait que par sa grossesse tant ils ne feraient normalement sens venant d’elle. « J’aimerais tellement pouvoir te toucher. », elle en a plus que tout besoin. Plus elle attendait et mieux son courage s’effritait. La veille, elle avait choisi d’en avertir Alicia. La soirée avait été larmoyante mais l’avoir tout près d’elle dans son lit lui dire qu’elle était forte, qu’elle serait une bonne mère avait su la faire sourire. « J’ai du retard… », c’était une manière détournée de dire les choses. « Trois mois de retard… », elle se pinçait la lèvre inférieur entre ses dents, rongée par sa nervosité.
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