| Sujet: Discussion entres voisines (Athena) Dim 26 Mai - 8:23 | |
| Ma vie est plutôt compliquée en ce moment, tant j’ai la tête ailleurs. Je n’ai pas revu mon patron depuis que nous avons déjeuner ensembles et qu’il m’a promis que l’on reparlerait très bientôt de ma promotion. C’est tout juste si je l’ai croisé dans les couloirs. Silence radio. J’ai don tiré un trait sur mes rêves, mais il n’empêche que j’y pense sans arrêt. Ne pas savoir ou je vais, c’est pénible et pas évident à vivre au quotidien. Mais, je me suis depuis longtemps rendue à l’évidence, je n’aurais pas ce que je veux depuis toujours. On ne dois tout simplement pas m’en penser capable. Ça ne dégoute, parce que je sais c’est que c’est faux. Je sais que je suis qualifiée et compétente pour ce poste et je suis motivée, qui plus est. Enfin, tout ça pour dire que j’y pense beaucoup. Ajoutez à ça que je suis obligée de consulter une psy deux fois par semaine parce que je suis soi-disant « instable ». N’importe quoi ! Je ne suis pas instable. Excessive, peut-être. Mais instable, non ! Et donc, ça aussi j’y pense. Beaucoup. Souvent même. Alors, je suis déjà bordélique, mais depuis, je fais de la procrastination et ça, ça ne me ressemble pas. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, j’ai décidé de profiter de l’absence de ma colocataire pour faire un brun de ménage. Enfin, un brun, c’est vite dit, car j’appellerais plutôt ça un nettoyage complet de l’appartement. J’ai vidé la bibliothèque, j’ai tout nettoyer de fond en comble avant de remettre les livres par ordre alphabétique. J’ai fais pareil dans la cuisine ; excepté l’ordre alphabétique ; et me voilà maintenant en train de passer l’aspirateur dans tous les recoins. C’est à ce moment là que Fox, mon chien, vient me voir en aboyant. Il jappe avant de repartir en vitesse dans l’entrée. J’étais donc l’aspirateur, car je me dis qu’il y a peut-être quelqu’un qui vient de frapper à la porte et avec l’aspirateur, je ne risquais pas d’entendre. Je me hâte d’aller ouvrir et j’y découvre ma voisine. Nous avons sympathiser il y a quelque temps de cela, mais c’est vrai qu’on se croise, la plus part du temps. « Salut ! » lui dis-je, tout sourire.
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