prise de risque, crise de panique. ○ Eloys

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Prise de risque, crise de panique.

Elo & lylys

Les boîtes de nuits... Ce sont des endroits où je n'y vais jamais... Enfin, presque jamais, sauf quand je surveille mon frère Marius, même si surveiller et un grand mot. Disons plutôt que j'ai envie d'être sa seule sœur, et que je ne veux pas qu'il y ait d'autres femmes dans sa vie, de peur d'être oublié même si je sais que ça ne sera pas le cas. Dans tous les cas, Eloan, qui lui, est comme un frère, mais pas de sang, juste de cœur, m'a un peu obligée à me bouger. J'avais ignoré la destination de notre sortie jusqu'à ce qu'on soit arrivé et posté devant l'entrée de cette boîte de nuit. Je me sentais rougir, et je tournais mon regard vers lui. Il exagéré... Et le stresse montait en moi. Pourquoi tant de haine ? Même s'il fait ça pour me civilisé. Je rougissais alors en me dandinant sur mon siège. Je ne voulais pas sortir de la voiture. " Tu veux vraiment qu'on aille là dedans ? Sérieusement..?" Je baissais la tête, regardant ma tenue. Elle était toujours aussi simple et typiquement française. J'avais peur qu'on me critique, qu'on me regarde de travers car les femmes qui vont dans ce genre de lieu, s'habillent plus ouvertement, limite, on pourrait voir leurs fesses. Je prends une grande respiration en m'enfonçant dans mon siege cette fois, comme pour me caché.

" On peut toujours refuser...?" Demandais-je timidement en suppliant du regard mon ami. Je pouvais toujours essayer même si ça ne fonctionnerait pas. Puis, dans le fond, j'espérais que le gars à l'entrée me refuse... Mais, même si je suis mineurs, je reste accompagnée d'une personne plus âgée, alors, je sais que ça passera à mon grand malheur. Je frottais mes cuisses en réfléchissant à quelques choses, à une feinte que je pourrais faire pour éviter d'entrer dans cet endroit, mais je ne trouvais rien. J'étais bloquée, et obligée de bouger mes fesses. Au moins, ça fera un heureux.. Ou plusieurs, je suis sûre que même mes parents seraient heureux de me voir sortir. Quoi que mon père, me surprotégerais... Lui, il pourrait m'enfermer à double tour dans ma chambre. Tiens... Je pourrais peut être lui en parler comme ça, je resterais dans mon cocon. Quoi que... J'ai aussi envie d'indépendance.. Je détache lentement ma ceinture. " Bon... Allons-y.." Murmurais-je en mettant mes jambes à l'extérieur de la voiture. Je voulais prendre mon temps, pas me presser. Puis, je sors entièrement, refermant la portière derrière moi. Après quoi, quand Eloan est à mes côtés, je viens saisir son bras comme pour me rassurer, me montrer que je ne suis pas toute seule. " Promet moi qu'on ne viendra qu'une seule fois ici et de ne JAMAIS me laisser une seule seconde ! J'ai pas envie de me retrouver entourer de pervers..." Je faisais une petite moue qui s'avère toute mignonne. Je stressais déjà rien qu'à l'idée de mettre les pieds dedans... En plus de ça, j'ignore si je suis une très bonne danseuse, surtout devant le regard de tous ces inconnus. Faut pas que j'y pense... Sinon, je vais faire une crise de panique.

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Prise de risque, crise de panique

Alys & Eloan

Le monde de la nuit, a toujours été le mien. Depuis que j'ai été en âge de comprendre le fonctionnement des bars, le fonctionnement des boîtes, des corps en chaleur qui ne demandaient qu'à se coller l'un à l'autre, j'avais tout de suite compris que c'était fait pour moi. Mes premières sorties, mes premières danses, mes premiers excès, je me souvenais de tout comme si c'était hier. Il faut dire que je ne suis pas tellement vieux, alors je n'avais pas encore du mal à m'en souvenir. Quand j'étais encore à Los Angeles, j'avais repoussé mes limites de nuit en nuit, sans jamais essayer de me calmer. Je savais que ce n'était pas fait pour tout le monde, mais j'adorais tout ce que représentait les soirées nocturnes, les corps qui ne pensaient plus à rien d'autre qu'à la musique et à la danse. La sueur, les rires artificiels. Les lumières aveuglantes. Je me sentais tellement bien, quand j'étais serré entre un millier de personnes différentes à la fois, quand je tenais un verre, où quand j'allais dans les toilettes pour prolonger le plaisir hallucinatoire de la drogue et de l'alcool. Je savais très bien que rien de cette vie n'était sain, et alors. Mes parents avait été de la même ligne, et c'était sans aucun doute de leur faute si j'étais comme ça maintenant. Je n'avais jamais connu rien d'autre que la misère et la drogue, c'était la seule chose de bien qu'il m'ait finalement appris. Depuis toujours, j'avais vu de près à quoi peut conduire les excès de la nuit. Je savais pourtant, que je n'étais pas comme eux, et qu'il serait toujours possible pour moi d'en échapper, de me contrôler. Si j'avais du m'occuper de mon frère et de ma sœur toute ma jeunesse, maintenant que j'étais dans ma nouvelle ville, je ne pensais plus à personne d'autre qu'à moi-même. Je pouvais enfin m'autoriser ce caprice personnel. Alors ce soir-là, au lieu d'emmener des amis habituels pour m'accompagner en soirée, j'avais décidé de changer un peu mes habitudes. J'avais une jeune fille, à qui je pensais en particulier. Toute fluette et mignonne, elle était adorable, et elle me faisait penser à ma sœur. Son frère Marius m'avait tatoué à de nombreuses reprises, et il me tuerait sûrement si il savait que j'avais eu l'idée de la traîner avec moi en boîte. Le problème, c'est que elle était bien trop sage à mon goût, et je trouvais ça dommage. Si elle était plus sauvage, elle pourrait peut-être faire tourner la tête de bien des garçons. A mon sens, à 17 ans, on devait profiter de la vie. J'avais un ami qui travaillait dans la boîte, et même sans avoir l'âge requis, je n'aurai aucun mal à la faire entrer avec moi. J'étais de toute façon là pour veiller sur elle. Mais je voulais qu'elle découvre la fête et la nuit au moins une fois dans sa vie. Je la trouvais bien trop sage. J'étais du genre à faire suivre les autres dans mes mauvaises idées. Je ne comprenais pas toujours que j'exagérais. Et avec Alys, c'était la même chose. Je voulais la voir s'amuser, qu'elle se redécouvre un peu. Alors je ne m'étais pas posé plus de questions, quand j'étais allé la chercher en voiture jusqu'à chez elle. Comme je n'en avais pas, j'avais emprunté celle d'une amie. C'était amusant, mais elle avait oublié la plupart de ses vêtements sur la banquette arrière. Alys était rapidement venue me retrouver, et je l'avais conduite vers la boîte de nuit, sans la prévenir de mon intention de la soirée. Je lui avais simplement dit qu'on devrait sortir un soir entre amis. Avec une bonne différence d'âge mais amis quand même, et elle avait dit oui.

Après quelques temps de route, nous étions finalement arrivés devant la boîte de nuit. Je m'étais garé facilement, allant lui ouvrir la porte pour l'aider à descendre. J'étais fière de mon idée. Elle avait l'air beaucoup moins emballée, presque pâle en découvrant l'endroit. Dehors les gens fumaient, riaient, s'embrassaient. C'était l'ambiance que j'aimais. « Bien sûr que je suis sérieux, on va aller là-bas comme tu dis, et on va s'éclater tous les deux. » J'avais pris une cigarette dans ma poche, sans lui proposer. Je ne voulais pas non plus aller jusque là. De toute façon c'était une mauvaise habitude. Je voulais juste la voir se détendre et danser comme jamais. Ce soir je m'étais engagé à veiller sur elle, donc pas de drogue ni rien dans ce genre. Pas de plan cul dans les toilettes, rien qu'elle et moi qui allons danser comme des amis. Et si quelqu'un tentait de l'approcher, il comprendrait rapidement que il n'a pas besoin d'essayer une seconde fois. J'avais souris en la prenant par la taille, déposant un baiser tendre sur son front, protecteur avant même d'entrer dans le monde infernal de la danse. Je voulais juste que les jeunes garçons qui nous fixaient depuis l'entrée savaient que je n'étais pas là pour jouer les spectateurs. Finalement, la clope au bec, j'avais gardé la main sur la taille de mon amie, la guidant vers l'entrée de la boîte. Saluant le videur d'un geste de la main, j'avais ensuite écrasé ma cigarette pour pouvoir entrer. Je la tenais fermement contre moi, défiant du regard tous ceux qui essayaient de l'approcher. « Le seul pervers que tu auras devant toi c'est moi, et tu sais que tu crains rien. On reviendra pas, sauf si tu aimes ça. » J'avais souris, poussant finalement la porte d'entrée. La musique était forte, les lumières aveuglantes. Les corps se collaient, c'était déjà de la folie. Je souriais. C'était ça mon monde. « Prête alors ? » Je pris sa main doucement, l'entraînant, près de la piste, devant le bar, pour qu'elle puisse avoir une vue globale sur l'endroit, où tout le monde semblait fou. « Bienvenue chez moi. »

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Prise de risque, crise de panique.

Elo & lylys

M'amuser était quelque chose que je voulais, bien sûr.. Qui ne voudrait pas profiter de la vie qu'on nous donne ? J'avais dix-sept ans et je ne sortais pas énormément. Je n'avais jamais fais de soirée entres amis, jamais fumé, jamais bu de l'alcool, jamais coucher avec un inconnu ni avec personne d'ailleurs, je n'avais jamais danser comme peuvent le faire pas mal de gens dans les boîtes de nuit... Bref, ce monde là, ça ne me représentait pas mais pourquoi pas le découvrir. Cela me stressais assez mais j'allais faire face.. Eloan était là pour m'aider, pour me protéger et donc pour me rassurer. Je pris un grand bol d'air avant de me placer à ses côtés, nerveuse. Mon regard s'était déjà posé sur les personnes dehors, ils avaient l'air de bien s'amuser, de faire ce qu'ils avaient envie, même si je sais que je serais jamais comme eux. D'une parce que je n'étais pas comme ça, et de deux, parce que ça me répugnais. Les femmes s'habillaient vulgairement... On voyait presque leurs fesses parfois, c'était horrible. Je crois qu'on appeler ça, des femmes en chaleur mais je n'en suis pas sûre. Moi et les paroles des personnes comme eux, j'y connaissais rien. " Je te fais confiance Eloan..." Murmurais-je en laissant mon regard se posait partout. J'avais vraiment peur de ce monde là, certainement parce qu'il était inconnu pour moi. Ma température avait déjà baissé, mes mains étaient froide, mon cœur s'était accéléré, mais je restais encore sur pied. Lorsqu'on pénétrait les murs, je regardais autour de nous, la musique cassait mes oreilles tant c'était fort.Je n'avais jamais entendu del la musique aussi forte que j'aurais certainement mal à la tête toute la nuit. Les lumières m'aveuglaient, me faisait mal aux yeux alors je plissais ces derniers, baissant par moment mon regard pour voir où je mettais les pieds. Puis, il y avait des regards de certains hommes et même de femme qui se posaient sur moi d'une manière aguicheuses. Heureusement, j'avais Eloan qui me tenait, ça évitera de les faire venir vers moi. Je me rapprochais même de lui, j'avais vraiment le besoin de me sentir en sécurité. " D'accord.. fait moi découvrir ton monde.." disais-je timidement en serrant fermement sa main dans la mienne. Je tremblais un peu, je ne sais pas trop pourquoi mais je ne pouvais contrôler mon corps. Je le suivais en hochant la tête suite à sa question, sans même y répondre. Le geste suffisait pour me faire comprendre, puis je vais m'asseoir sur un tabouret au bar, je pense que j'avais besoin de m'asseoir quelques secondes avant de détailler la pièce du regard. C'était grand, il y avait énormément de monde qui s'amuser... " c'est.... dingue..." disais-je en pinçant mes lèvres avant de sursauter quand le barman derrière moi nous demandais si on voulait prendre quelque chose. Je haussais les épaules en rougissant. " quelque chose sans alcool ?" Disais-je en le regardant d'un air perplexe. Je ne savais pas s'il y avait ce genre de chose ici alors je regarde Eloan. " il y a des boissons sans alcool hun..? "

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Prise de risque, crise de panique

Alys & Eloan

J’avais posé nos affaires au vestiaire. Ma veste, sa veste, nos portables restant bien à l’abri dans les poches de nos jeans cependant. Comment survivre sans ce petit appareil de nos jours. Et je préférais l’avoir si jamais je venais à la perdre, même si je ferais tout pour que ça n’arrive pas, on n’est jamais à l’abri de rien de nos jours. Surtout vu sa petite taille, et vu le monde qui était déjà là, remplissant l’endroit comme dans une fourmilière. Au début, je m’étais un peu inquiété qu’elle se sente mal au milieu de tous ces corps en mouvement, de cette sueur et de cette lumière aveuglante. Mes yeux étaient habitués, et je ne voyais à travers ces néons que l’éclat d’une soirée réussie. J’adorais observer les différents rayons lumineux se balader à travers la pièce et sur les gens, soulignant leurs courbes de toutes les couleurs possibles. Et quand c’était sur un torse nu, c’était encore meilleur à voir. Je souriais, heureux de retrouver l’endroit pour la troisième nuit de la semaine. Quand je ne travaillais pas au bar, je venais toujours ici, gratuitement grâce à Eliaz, d’ailleurs, c’était aussi pour ça que j’avais pu faire entrer une mineure dans la boîte sans être recadré à l’entrée. Mais de toute façon, la plupart des personnes présentes avaient sûrement des faux papiers pour venir. Souvent, les videurs le remarquaient mais ne disait rien, ça faisait plus d’argent pour la soirée. Moi-même lorsque j’allais dans les boîtes à Los Angeles, je me baladais avec des faux papiers et tout le monde le savait tellement ils étaient mal fait, mais peu importe, on me laissait m’amuser avec les grands. Je pris la main de mon amie, afin de la guider le mieux possible. J’évitais la fosse et le public qui se frottait doucement l’un contre l’autre, sans retenue. Certaines se roulaient déjà des pelles, et ça m’amusait pas mal. Je serrais sa main doucement, la sachant timide et peureuse. Rapidement, la gardant près de moi, la collant contre mon torse pour la protéger, je l’avais ramené jusqu’au bar. Et puis je l’avais laissé s’installer sur un tabouret, juste devant le comptoir. Même ici le son était terrible, et on avait vu sur toute la scène. Je souriais, ayant bien envie de me donner un spectacle. Le barman me salua en m’embrassant. Petit rituel entre nous. Je caressais les cheveux de Alys en lui souriant. « T’inquiètes pas, tout se passera bien, je suis là pour veiller sur toi, et puis c’est qu’une boîte hein. » Je regardais les verres vides sur le comptoir, ça m’inspirait plutôt pas mal pour démarrer. « Alors, pour moi ce sera…Un Whisky coca. » Je restais debout, j’arrivais mieux à surveiller mon amie comme ça, et si quelqu’un venait l’embêter, je pouvais cogner plus facilement. Car je n’hésiterai pas à en venir aux mains si je devais protéger ma belle blonde. Je toisais du regard tous les mecs qui la fixait. Je passais ma main sur son épaule, la serrant doucement contre moi. On me prenait soit pour son frère soit pour son copain. Mais on se ressemblait pas mal physiquement, alors elle passait sans souci pour ma petite sœur, ce qui ne me gêne pas du tout. Je la trouve tellement mignonne. « Ouais il y a ça je pense, pour toi on va faire une exception. »

J’avais remarqué le petit manège d’un homme plus âgé qui me fixait de loin. Ça me faisait doucement sourire, il était plutôt mignon. Mais j’hésitai à y aller. Je ne pouvais pas la laisser toute seule. Je m’étais engagé à venir avec elle, je devais la protéger. Alors je soupirai, posant un baiser sur son front. M’adressant alors au serveur, en criant assez pour qu’il m’entende, ce qui me forçait alors à me pencher vers lui. « Un red bull Vodka sans Vodka pour la jeune fille, tu le mets sur mon ardoise ok ? » Je repris alors ma place, tandis que le DJ passa du Sia. J’avais enfin eu mon verre, et je bus une gorgée en guettant la réaction de Alys. Je me demandais quelles étaient ses premières impressions. Mais de toute évidence, elle était plutôt sonnée par l’endroit et le manque de calme. Curieusement, je trouvais ça assez mignon et rassurant. Ça prouvait au moins que tous les jeunes ne sont pas comme moi. J’aimais bien l’idée qu’elle soit encore innocente, et j’avais envie de la dévergonder un peu. J’en faisais un genre de mission personnelle. « Alors, ça va, t’en penses quoi pour le moment ? » Je repris une gorgée, fusillant du regard deux ou trois garçons qui avaient tentés de s’approcher de nous. Je m’étirai un peu, en pleine forme grâce à ma gorgée d’alcool. J’embrassai doucement sa joue, toujours aussi tactile que d’habitude. « Tu veux aller sur la piste ou t’as encore trop peur ? » Bien sûr je la taquinais, elle me connaissait assez pour le savoir, mais mine de rien je voulais la secouer un peu aussi. Il était temps pour la petite blonde de quitter son personnage de jeune fille trop sage. J’étais certain qu’elle pouvait être plus animale que ça.

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Prise de risque, crise de panique.

Elo & lylys

Il a raison, ce n'est qu'une boîte de nuit mais ce n'est pas un lieu que je fréquente et encore moins un lieu que j'appréhende. Il y avait plein de monde, et beaucoup d'entre eux rester malsains voire même pire que pervers. Cependant, j'avais confiance en Eloan, s'il me disait qu'il me protégerait, alors il me protégera, il n'y a pas de raison. Je devais me convaincre intérieurement, tout ira bien. Je prenais une grande inspiration en hochant la tête à ses paroles. Mon regard se posait partout autour de nous, voir toutes ces personnes dansaient me mettaient mal à l'aise, encore plus cette musique qui résonnais dans ma tête mais aussi dans mon corps ce qui était assez étrange. " Tu dis ça,mais toi, tu as l'habitude... Moi, pas vraiment..." Je faisais une petite moue toute mignonne, regardant mon ami avant de saisir mon verre. J'avais laissé Eloan passait ma commande pour la boisson car je ne savais pas ce qu'il pouvait proposé, surtout une boisson sans alcool. Après, je ne dois pas être la seule à ne pas consommer de l'alcool, enfin, je ne crois pas. Je remercie le barman en rougissant un peu puis je regarde Eloan. " Ton ardoise ? Tu viens tellement ici que tu peux payer quand tu veux ?" Je souriais un peu avant de voir un homme qui me regardais étrangement. Enfin, c'est ce que je pensais, en réalité, il me regardait d'une manière assez envieuse. Du coup, j'ai préféré me rapprocher de Eloan pour me rassurer un peu.

Je haussais les épaules à sa demande, j'ignorais encore si j'allais bien. C'était un endroit où c'est sur, je ne pense pas revenir, du moins, pas toute seule. Je savais que ce n'était pas mon monde. " Ce que j'en pense ? " Je réfléchissais alors, j'en pensais plein de chose, mais je ne trouvais pas le mot juste. Dans tous les cas, c'était un endroit qui me faisait encore peur et qui m'angoissée toujours. Mon cœur en battait même à vive allure tellement je ne savais pas quoi faire ici. " Je ne sais pas..." Murmurais-je en gardant une moue enfantine avant de reprendre " disons que.. c'est bizarre comme endroit...Les mecs font peurs... Il y a un peu trop de .. luxure... et c'est angoissant comme endroit, mais .. je pense que ça va..." Disais-je en pinçant mes lèvres entres elles. Le "ça va" rester quand même un grand mot car dans le fond, ça n'allait pas, j'avais vraiment peur. Puis,je bu une gorgée de ma boisson avant de froncer un peu les sourcils à ses parole. Danser ? Moi ? Tout de suite ? Et surtout, devant toutes ces personnes ? Je rougissais alors, timide. " euh... je ne veux pas danser comme ces gens moi.. C'est trop..vulgaire." Je baissais la tête, comme honteuse de dire ça. Mais c'est vrai après tout,je ne me voyais pas bouger mon corps comme ça et encore moins danser coller à une personne. " Puis, contrairement à toi, je ne sais pas danser moi..."

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Prise de risque, crise de panique

Alys & Eloan

Je n’arrivais pas vraiment à comprendre, comment on pouvait ne pas aimer ce monde. J’avais toujours été attiré par le monde nocturne, les excès et la folie de la nuit. Depuis gamin, je ne connaissais que ça, que ce soit à cause de mes parents ou à cause des gens que je fréquentais dans mon quartier. Dans les coins reculés et pauvres de Los Angeles, on n’avait pas beaucoup de loisir, et encore moins d’endroit où s’isoler, ou oublier le reste du monde. Oublier nos familles déglinguées, oublier qu’on était né sans avoir eu beaucoup de chance. Mais une fois la nuit venue, on était enfin libres. C’était comme renaître. On pouvait faire ce qu’on voulait, on restait debout toute la nuit, on pouvait enfin vivre comme on en avait envie. C’était le seul avantage que j’avais trouvé à ma ville, alors j’en avais profité pendant toutes mes années de vie à Los Angeles. Aujourd’hui, les choses étaient différentes. J’étais étudiant, j’avais un endroit où aller le soir, mais pourtant, j’avais toujours besoin de m’amuser, j’avais besoin de retrouver cette sensation incomparable de mes soirées, je me sentais en vie dans ce genre d’endroit, c’était aussi simple que ça. J’avais cru en emmenant Alys avec moi, que je pourrais essayer de la faire changer un peu, de la rendre plus ouverte, plus sociable. Je n’en sais rien, je crois que je voulais juste faire en sorte qu’elle soit heureuse à ma façon. Je reconnaissais volontiers, que ce n’était pas le meilleur endroit pour se faire des amis fidèles, mais j’avais pensé, qu’un moment dans sa vie, elle aurait peut-être réussi à lâcher prise, exactement comme j’avais appris à le faire. Mais je comprenais, qu’elle et moi, étions deux personnes totalement opposées, et je me demandais si j’avais bien fait de la ramener en boîte de nuit. J’étais là pour elle, mais, je sentais que malgré tout, elle n’était pas très à l’aise. J’avais envie qu’elle s’amuse, au moins un peu, et j’avais décidé de tout faire pour dissiper ses mauvaises impressions. Ce n’était pas qu’un ramassis de filles mal habillées, c’était aussi un endroit où on pouvait croiser son professeur qui buvait un verre pour décompresser. Il y avait de tout dans cet endroit, et j’étais persuadé qu’en faisait un petit effort, je pourrais faire en sorte qu’elle aille bien. Je la prenais un peu contre moi, ma main sur son épaule. Je scrutai un peu les alentours, lâchant un regard mauvais à tous les garçons qui passaient trop près de nous. Ce soir personne ne la touchera même en la bousculant, d’ailleurs, ça valait pour tous les autres soirs de toute façon. Je la considérais un peu comme une petite sœur, et je voulais le meilleur pour elle. Je serais toujours là, pour l’aider, toujours. « En fait je connais très bien le patron, c’est un ami, c’est comme un frère ici. Alors quand je dis ardoise en gros, ça veut dire que je ne paie pas tu vois. Tu peux boire tout ce que tu veux. » Je lui souriais, ébouriffant ses cheveux en riant. « Alors, c’est pas génial de sortir avec moi ? » J’avais claqué un baiser sur son front, fière de moi. C’était quand même la classe de pouvoir s’offrir tout le bar quoi.

« Les mecs font peur ? » Je souriais, observant un peu tout autour de moi. En même temps, les seuls garçons qui rôdaient près du bar, en général, c’est ceux qui veulent tremper leur nouille. Et puis, je crois qu’elle ne se rendait pas bien compte qu’elle était très jolie. Et ça change de voir une jeune fille plutôt sage par ici, ça ne les attirait sûrement pas mal. « Mais c’est normal, tu regardes les plus moches aussi. Le bar, c’est le coin des rôdeurs qui draguent mal. Regarde ceux qui dansent, tu verras, ils sont beaucoup plus beaux. » Je prenais son menton du bout des doigts, dirigeant son visage vers la scène. C’était nettement mieux à regarder quand même. Il y avait pour tous les goûts, et puis certaines filles étaient plus habillées que les autres. Je ne voulais pas qu’elle s’imagine que tout le monde était pareil ici et que c’était un genre de temple de la débauche. Tout le monde ne venait pas ici pour ça, parfois, on voulait juste danser, normalement, juste s’amuser et se faire plaisir. Je pris sa main dans la mienne, buvant rapidement un shoot que le barman m’avait tendu. En général, il me faisait toujours goûter ses dernières créations, et je ne disais jamais non. « T’inquiètes pas, les filles sont pas toutes comme ça. C’est qu’une partie de la boîte. Chacun fait ce qu’il veut. » J’essayais de la rassurer, je ne voulais pas qu’elle croit que je défendais ce genre de filles. Que je ne trouvais pas du tout gracieuses en passant. « Tu ne dois pas danser comme elles, tu peux danser comme tu veux. D’ailleurs je te rassure, je ne trouve pas ça très beau de voir des dindes à moitié nues sur la scène. » Je serais sa main en souriant. Frottant mon nez contre le sien. J’étais toujours tactile avec tout le monde, et j’espère que elle s’habitue. « Dis pas ça, je peux te montrer comment faire. Tu veux aller essayer ? »

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Elo & lylys

Je l'écoutais alors m'expliquer le fait qu'il peut avoir tout ce qu'il veut ici. Je trouvais ça impressionnant. Je n'oserais jamais demander qu'on me donne tout gratuitement. J'aurais toujours l'envie de payer histoire de ne pas me sentir coupable. Mais, ça reste quand même quelques choses génial de ne rien devoir à qui que ce soit. On doit se sentir assez puissant en fait. Après, ce n'est pas quelque chose qui me fait envie, mais si cela plait à Eloan alors, je suis contente pour lui. L'important c'est qu'il soit heureux et je voyais bien que cet endroit était son domaine, je dirais même son monde à lui. Moi, le mien, c'était auprès des animaux, lui, c'est auprès de tout ces gens, à danser, boire ou fumer je ne sais quoi. Peut-être que si je n'aurais pas été si timide et si renfermée, j'aimerais ce monde, c'est fort possible, mais ce n'est pas le cas, et je n'ai pas spécialement envie de changer. Je suis bien comme je suis et j'accepte ma personnalité plutôt réservée. " Oooooh d'accord, en gros,tu es un petit profiteur." Je souriais en restant auprès de lui, mes bras autour de lui comme pour me sentir en sécurité. Si je n'avais pas de contact avec lui, je me sentirais soudainement seule et j'en avais pas envie. Pas avec tout ce monde. Je souriais à ses mots en fermant quelques seconde les yeux à son baisé. " Si, je ne dis pas le contraire, tu as des avantages." Je souriais doucement.

Je pinçais mes lèvres entres elles, il est vrai qu'ils avaient un regard plutôt étrange les hommes au bar, et qu'ils ne m'inspiraient pas confiance. Ils ont dû boire je ne sais combien de verre qu'ils ne doivent plus savoir qui ils sont, puis, ils ne sont pas du tout séduisant. Mais pas du tout. " Ah...d'accord." Je regarde alors curieusement les personnes qui dansaient. Bon, oui, il y en avait qui restait beaux, mais dans ma tête, ces gens là, ne sont là que pour draguer. Ou presque, je sais bien que tout le monde n'est pas pervers. " Bon ouais... Il y en a quelques uns qui sont beaux, mais quand même. " Je haussais les épaules, ils ne m'inspiraient pas confiance, et c'est certainement dû au fait que je ne connaissais pas l'endroit. Je hochais la tête à ses paroles en me serrant dans ses bras." Ouais, sûrement..." disais-je avant de hocher la tête à ses paroles qui me rassurer un peu. Disons que j'avais plutôt peur qu'on se moque de moi, même si parmi tout ce monde, je ne suis qu'une petite fourmis. " D'accord, essayons...Mais on ne se moque pas ! " Je serrais sa main dans la mienne en le suivant jusqu' à la piste de danse, le stresse montait en moi, je ne savais pas pourquoi d'ailleurs mais ça me stresser, puis sans même m'y attendre, un autre homme, totalement inconnu saisi mon autre main pour pouvoir danser avec moi mais je fais un pas de recul en le regardant, surprise et un peu paniquée pour le coup. " Non mais ça va pas..." Je me rapprochais rapidement d'Eloan, le regardant avec de gros yeux, encore surprise. " Ils se prennent pour qui ces gens ? "

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Prise de risque, crise de panique

Alys & Eloan

Le bar commençait à être intéressant à mes yeux. Ce n’était pas vraiment l’endroit où je passais le plus de temps lorsque je venais en boîte de nuit. J’aimais boire, mais pour moi l’important était de danser et je ne faisais jamais les deux en même temps. Lorsque je venais pour bouger mon corps, j’avais envie d’être en pleine possession de mes moyens tout le temps de ma soirée, alors en général les plaisirs de boissons et de drogues attendaient la fin de la nuit. Pour ce soir cependant, j’étais dans l’obligation de passer outre ce dernier amusement. Je ne voulais pas mêler Alys à ce genre de loisirs, et de toute façon j’étais responsable d’elle, je me devais d’être sain et d’être capable de la protéger. C’était plutôt compliqué pour moi de résister et de ne pas prendre quelques remontants. Je crois qu’en fin de compte, j’étais devenu assez dépendant sans même m’en rendre compte. Je n’étais pas vraiment le pire, mais j’en avais besoin au moins trois fois dans la semaine pour aller bien. J’avais préféré ignorer ce détail, n’en parlant à personne autour de moi. Je ne voulais pas les inquiéter, et surtout, je ne voulais pas qu’on se mêle de mes affaires personnelles. Je souriais alors à mon amie, m’étirant un peu, en m’éloignant du bar, passant mon bras sur son épaule. La musique résonnait à travers la pièce, se cognant contre les murs pour arriver jusqu’à nos oreilles. J’avais l’habitude, et pour moi, ce n’était même plus si fort que ça. Les lumières ne m’aveuglaient plus depuis le temps, mes yeux en avaient presque besoin pour s’amuser. J’étais dans mon élément. Je savais que je ne pourrais plus jamais me passer de ce genre d’endroit, de ce genre de vies, même une fois que je serais vieux. Avec un peu de chance je deviendrais aussi beau qu’Adam, et je n’aurai pas honte de venir. Mais bon, avec le physique que j’ai, je me doute que même quand j’aurai la trentaine, je me taperai encore qui je voudrais. « Je suis pas un profiteur, je suis opportuniste, c’est différent. » Je souriais en lui ébouriffant les cheveux doucement. Je ne pouvais pas dire le contraire mais ma façon d’annoncer les choses était tout de même beaucoup plus élégante, en tout cas, je trouve. « C’est bien d’avoir des avantages, mais c’est mieux quand on peut en faire profiter les autres, alors si tu veux boire autre chose, n’importe quoi, tu me demandes et on revient d’accord ? » Je déposai un baiser sur son front. J’adorais m’occuper d’elle et prendre soin d’Alys. Elle me faisait penser à ma petite sœur, qui me manquait terriblement. J’avais la sensation de pouvoir reprendre mon rôle de grand frère. Ça me faisait beaucoup de bien de me sentir utile et d’avoir quelqu’un à protéger à nouveau. Même si elle avait déjà un frère de mémoire.

Finalement, j’avais réussi à la traîner jusqu’à la piste, nous frayant un passage entre les corps qui dansaient et qui se collaient entre eux. C’était plutôt compliqué d’avoir un peu d’espace, et même si moi ça ne me gênait pas, je me doutais bien que ce n’était pas la même chose pour elle. J’avais réussi à trouver, avec beaucoup de mal, un endroit où nous arrivions à bouger un peu sans cogner contre trop de monde. D’habitude les gens ont tendance à aimer ça ici, mais je ne voulais pas qu’elle frôle quelqu’un d’autre que moi. « Je me moquerai pas voyons. De toute façon t’es beaucoup trop mignonne pour ne pas savoir danser crois-moi. » Alors que tout avait l’air de bien se passer, quelqu’un avait eu le malheur de s’approcher d’elle et de l’entraîner presque avec lui, visiblement pour danser, mais je ne voulais même pas savoir de quelle façon, c’était hors de question. Je l’avais poussé en arrière, reprenant Alys vers moi, me plaçant devant elle pour la protéger. J’étais le genre de mec qu’il ne fallait pas venir emmerder, surtout quand j’avais une amie avec moi. « Tu la touches encore j’te fous une dans la gueule. Elle est avec moi, donc tu va voir ailleurs. Je t’interdis de poser les yeux sur elle t’entends ? Casse toi. » J’attendais la réaction de l’homme, même si d’après moi, il n’était pas bien méchant, mais souvent on se laissait emporter. Il est vrai que certaines filles viennent souvent ici pour danser et faire des rencontres, mais mon amie n’était pas du tout comme ça, d’ailleurs, je l’en félicitai, car je n’ai jamais aimé les filles vulgaires. Je soupirai, serrant doucement Alys contre moi. Je ne voulais pas qu’elle ai une mauvaise image de cet endroit à cause de garçons comme lui. « Laisse tomber, il y en a qui croient que toutes les filles sont pareilles. Mais toi t’es pas comme ça. T’es toute mignonne, alors forcément, ça les change. » Je caressais doucement sa joue, la regardant pour m’assurer qu’elle allait bien. Je ne pouvais pas m’empêcher de la trouver adorable. Mais je me demandais si j’avais eu une bonne idée en l’emmenant ici.

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Prise de risque, crise de panique.

EXORDIUM.

J'avais la sensation que mon corps trembler de partout mais je ne le voyais pas avec la musique qui taper dans mes oreilles et qui faisait vibrer tout mon corps. C'était une sensation qui me donner la nausée mais je n'en disais rien. C'est sûrement parce que j'en ai pas l'habitude alors peut-être que dans dix ou vingt minutes, je ne m'en rendrais pas compte. Après, j'ai l'ouïe sensible, alors ça y joue facilement. En plus de ça, il y avait ces lumières... J'avais l'impression que si je sortais de cette pièce, alors je ne verrais plus rien. Demain, sans même avoir bu d'alcool, je sais que j'aurais un mal de tête affreux. Je ne pense pas que je pourrais rester toute une nuit dans ce genre d'endroit, ce n'était pas mon truc. Je secouais un peu la tête à ses mots, amusée par ce qu'il disait. " Tu joue avec les mots Eloan ! " disais-je dans un fin sourire tout en laissant mon regard sur lui. Mais je hochais positivement la tête à ses dires, même si je savais que je n'allais pas en redemander, du moins, je ne pense pas. Je n'avais jamais bu une goûte d'alcool de ma vie, je ne voulais pas me laisser tenté. Puis, je dois bien avouer que l'odeur me répugne. " Je te ferais signe, ne t'en fais pas.." Je lui souriais doucement. A cet instant, je me sentais plus à l'aise, alors je voulais que ça dur.

Enfin, ce moment a été assez court, je me laissais emporter sur la piste de danse, essayant de ne pas toucher qui que ce soit durant ce trajet mais ça a été très difficile. Tout le monde était collé l'un à l'autre,bouger dans tous les sens, et se touchaient parfois. Moi, j'avais besoin de distance et je pense qu'Eloan l'avait comprit car il nous a trouver un coin un peu plus espacé. Cela me toucher d'ailleurs, car il faisait vraiment tout pour me mettre à l'aise, sauf qu'un homme, voulait visiblement m'avoir à lui, ou danser avec lui. Moi, je ne voulais pas, alors je laissais Eloan s'en charger. Je pense qu'il a été clair car il est parti sans chercher la bagarre. Je me laissais auprès de mon ami, j'avais la tête qui tourner suite au stresse et à cette ambiance. Je me sentais même un peu vacillais. Je l'écoutais alors en faisant une petite moue avant de me serrer dans ses bras. " Je ..crois que j'ai besoin de prendre l'air.." disais-je en grimaçant. Je ne me sentais vraiment pas bien, et j'étais devenue encore plus pâle. " On peut sortir un peu...?"

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Prise de risque, crise de panique

Alys & Eloan

En venant ici, bien sûr, je n’avais pas voulu la mettre mal à l’aise, c’était bien tout le contraire. J’avais voulu lui faire découvrir un monde différent de ce qu’elle pouvait connaître normalement, un monde fait de musique, de projecteurs, et d’interdits. Je m’étais sûrement trompé en pensant qu’elle aurait pu se plaire dans mon univers, car c’est bien vrai que nous n’avons pas grand-chose en commun au final, et pourtant je l’aimais beaucoup. Elle était plutôt sage et posée, elle aimait se promener et lire parfois, rêver à des romances de jeunes filles en allant s’acheter des vêtements, et moi, j’aimais sortir toute la nuit, m’envoyer des inconnus dans des toilettes, mettre de la poudre blanche au fond de mes narines, sans que personne ne puisse venir me juger. Comment aurait-on pu être plus différent que ça, c’était sûrement impossible de trouver pire couple que nous, tellement nous ne collions pas l’un à l’autre. Mais Alys était comme ma petite sœur, et quand on apprécie quelqu’un, en toute logique on aime lui faire découvrir notre monde, nos passions. Et puis je dois avouer, que je m’inquiétais un peu pour elle. A vrai dire, je la trouvais fragile, sage, patiente. En fait elle paraissait vraiment la petite fille idéale et je crois que n’importe qui aurait pu se sentir mal en la faisait venir dans un endroit pareil, moi je n’avais pas pensé à mal mais maintenant j’étais un peu embarrassé pour elle. J’avais peur qu’elle m’en veuille de la faire venir ici, mais c’était trop tard, j’espérais seulement de ne pas l’avoir froissée, mais je restais près d’elle pour la protéger de toute façon, hors de question que je la laisse partir de mon champ de vision. « Ouais, je suis désolée si tu apprécies pas, on peut partir si tu veux. » Je fis une petite mine désolée, et j’avais soupiré, déposant un petit baiser sur son front en souriant. Je voulais qu’elle continue de m’apprécier malgré la soirée. « Oui viens, on va aller dehors. » Je prenais sa main, la guidant devant l’entrée, pour prendre un peu l’air parmi ceux qui allaient fumer, la menant à l’écart du groupe, prenant une cigarette. Je voulais qu’elle s’amuse, mais je crois que ce n’était pas vraiment le lieu idéal pour elle de venir ici.

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