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| Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! :: Bandy | |
| Linus SchroederGrateful for the family we chose MY BOOK COVER▹ posts : 788 ▹ credits : @avatar : Ilyria ›› @gif : tumblr ▹ avatar : Froy Gutierrez ▹ pseudo : monocle. ›› alice ▹ multinicks : Derrick ›› Rhett ›› Chip ›› Carter ›› Solora ›› Lowen ›› Devon ›› Jesabel▹ age : 17 yo. ›› 20.10.2001 ▹ activité rp : open (1/5) ›› malachai
waiting list ›› nothing Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! :: Bandy Jeu 22 Déc - 0:40 | |
| Baby & Andy Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! Voilà c’était fait ! J’étais dans un centre, j’avais finalement accepté d’y aller. Cette rencontre avec cette inconnue m’avait suffi pour m’ouvrir les yeux. Je ne désirais pas tomber plus bas encore… Demander à une étrangère dans la rue si elle vendait ou revendait pas du stock, était pour moi une gifle en pleine gueule. Peut-être que ça aurait été différent si elle avait dit oui, mais puisque ce n’était pas le cas, j’avais compris que j’étais aller trop loin. J’avais toutefois attendu que ma mère revienne à la maison pour franchir le pas, demandant à Stanley de m’y accompagné. Je ne savais pas à qui d’autre le demander, je n’étais pas pour demander à Baby, je lui imposais un peu trop ma présence depuis quelques temps. Et puis, avec ce qui s’était passé au poste c’était préférable que je m’éloigne d’elle. Après tout, je ne savais pas quoi penser de ce que j’avais découvert et ma réaction à notre échange de sms était surtout alimenté par de la colère. Est-ce que j’étais content d’avoir un fils ? Je ne savais pas quoi répondre à cette question, mais ça m’affectait assez pour savoir que j’avais été absent de sa vie durant près de dix ans. Si je n’avais rien voulu savoir de lui, ça me serait passé dix pieds par-dessus la tête de savoir cela, ce qui n’était pas le cas, mais restait que je ne pensais pas être prêt pour faire partie de sa vie. Je ne savais pas s’il était au courant de mon existence, le peu de fois où on s’était croisé, il avait semblé me voir comme un inconnu. Était-ce fait semblant ? Dans tous les cas, je n’étais pas encore fait à l’idée d’officiellement le rencontrer et je pensais de plus en plus que l’idée d’en rester loin n’était pas si mauvaise que cela finalement. Assis dans mon lit, enfin, ce qu’on pourrait qualifier de lit, mais qui ressemble plus à une planche de plywood ! Je fermais le livre que je tentais de lire. Rien à faire, je n’y parvenais tout simplement pas. Posant le bouquin sur le matelas, je me levais pour prendre la direction de la salle commune. Endroit, que je ne fréquentais pas plus que cela. Je n’étais pas prêt à partager mes soucis avec ces gens, certes ils en avaient tout autant que moi et on partageait une part ensemble pour certain, mais j’avais toujours tout régler par moi-même… À bien y regarder, ce n’était peut-être pas la meilleure des idées, puisque de toute manière je ne pouvais pas m’occuper de moi seul. Je n’étais jamais parvenu à le faire, ça ne changerait sans doute pas dans ce centre. Fermant la porte de ma chambre, je replaçais mon bonnet sur ma tête, avant de glisser mes mains dans mes poches. Il semblait y avoir de l’animation dans la salle, je percevais même la musique de noël parmi les rires et les conversations animés. Je n’avais pas pensé à Noël en venant ici, puisque je venais d’arriver, je n’étais pas encore autorisé à sortir et donc j’allais passer le réveillon ainsi que le jour de Noël dans ce lieu. Poussant un soupir, je chassais cette idée qui finirait par me déprimer si j’y songeais trop. J’arrivais dans la salle, y trouvant plusieurs visages que j’avais croisé ces derniers jours, les employés arborant des chapeaux de noël et un sapin ne s’y trouvant pas la veille. Ils avaient donc décidé de rendre cet endroit moins morose, c’était une bonne idée. Manquait plus que le Père Noël vienne nous offrir des cadeaux. « Tiens. » On me tendait une canne, affichant une moue et haussant les épaules, je prenais la sucrerie déballant une partie pour me la mettre en bouche. J’allais ensuite prendre place dans le canapé, posant mon regard sur la télévision qui diffusait Miracle on 34th street. Mon attention se détournait vite de l’écran quand je remarquais quelqu’un faire le tour du sapin pour y mettre les guirlandes de noël. Inclinant légèrement la tête, je laissais mon regard se poser sur ses fesses moulées par un jeans. J’aurais dû me sentir coupable après ce que j’avais dit à Baby, aucune femme n’avait pu la remplacer. C’était vrai, mais ça ne m’avait jamais empêché de regarder ailleurs. Je balayais mon regard sur ce corps foutument bien rouler, croquant la canne en bonbon, je manquais de m’étouffer avec celle-ci quand je voyais celle-ci se retourner. Je descendais mon bonnet sur mon front, tournant la tête pour éviter qu’elle ne me regarde. Comment je pouvais tomber sur Baby dans cet endroit ! Je ne pouvais décidément pas effacer cette fille de ma vie : « Eh merde… » soufflais-je entre mes dents. « Tu sais tu devrais mieux parler ! » Je relevais la tête pour voir la fille assise à côté de moi me regarder. « La moitié des mecs ici préfère la regarder elle. » Me disait-elle en me pointant Baby. Je ne pouvais pas dire pourquoi, mais à ce commentaire, je serrais mon poing. « Elle est marié, donc inutile de tenter ta chance. » Ça j’étais au courant ! Merci… Je poussais un soupir, posant à nouveau mon regard sur mon ex, mais cette fois nos regards se croisaient et je détournais immédiatement la tête de peur qu’elle me reconnaisse. |
| | | | Sujet: Re: Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! :: Bandy Jeu 22 Déc - 2:04 | |
| Baby & Andy Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! Cela faisait plusieurs années que je faisais du bénévolat dans un centre de réhabilitation, le même où j’avais été internée pendant quelques mois il y a maintenant plus de dix ans, lorsque j’avais été diagnostiquée avec une dépression post-partum qui était bien décidée à ne pas partir d’elle-même. Bien que ce ne soit pas l’endroit le plus chaleureux et mignon qui soit au monde, il n’en demeurait pas moins qu’une partie de moi était toujours restée ici, d’où le fait que je tentais d’accorder ne serait-ce que deux ou trois heures par semaine à cet endroit, comme si je leur étais redevable, et comme si, dans le cas présent, c’était encore un lieu où je pouvais trouver un certain réconfort, me changer les idées. Ce dernier élément, j’en avais bien besoin. Alors que normalement, l’approche du temps des Fêtes était synonyme de légèreté et de bonne humeur, cette année, j’avais la mauvaise impression que c’était différent. Évidemment, je faisais mon possible pour rendre mon fils heureux, j’avais prévu de m’adonner à toutes les activités de Noël qui lui plaisaient en temps normal, mais après, j’étais bien consciente que ça n’avait pas le même effet sur mon mari, et pire encore, ça n’avait pas le même effet sur ma personne, parce que même si j’avais l’habitude que Sydney ne fasse pas grand-chose, en raison de tout ce qui s’était passé ces derniers temps avec Andy, j’avais l’impression d’en souffrir encore plus. Je n’arrivais plus à l’ignorer, à faire avec, à me réconforter en me disant qu’au moins, il ne me faisait pas de mal ou n’en faisait pas à Wesley. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais une chose était certaine, c’était que lorsque je pouvais m’éloigner de la maison quand mon fils n’était pas là, je ne refusais aucune opportunité de le faire. Par conséquent, lorsqu’on m’avait demandé si je pouvais passer au centre pour aider à décorer la salle commune pour Noël, j’avais accepté et ce, sans hésitation aucune. De ce fait, sitôt que j’eus terminé ma journée au lycée, je m’étais rendue sur place. À l’accueil, j’avais sitôt demandé ce que je pouvais faire pour aider. On m’avait tendu deux boîtes de décorations; une avec des guirlandes, l’autre avec des boules de Noël, le tout destiné à décorer le sapin qui avait été installé dans la dite salle. Ne voyant pas en quoi cela ne serait pas dans mes capacités, j’acceptai, me dirigeant aussitôt vers la salle où je saluai quelques personnes que je reconnaissais avant de finalement mettre la main à la pâte. Sans me soucier de ce qui se passait autour de moi, je commençai par enrouler les guirlandes, commençant par le haut jusqu’au bas, ne me gênant pas pour me positionner accroupie, puis allongée par terre pour arriver jusqu’au bout du sapin. Une fois que ce fut fait, je me redressai, ne manquant pas de relever légèrement mon jean qui avait descendu sur mes hanches pendant le processus. Puis, je me retournai afin de m’éloigner quelque peu du sapin pour considérer le résultat, mais avant que je ne puisse reporter mon attention sur le sapin, une personne vint capter mon attention, l’espace d’un bref instant, mais trop rapidement pour que je sois certaine de ce que j’avais vu. Choisissant de ne pas m’en occuper, j’allai prendre le carton contenant les boules de Noël pour revenir vers le sapin, et c’est en revenant vers ce dernier que je portai plus attentivement mon regard sur cette personne, et que je vis des yeux bleus familiers, les mêmes yeux bleus que Wesley, mais sur un adulte, un adulte qui n’avait pas la meilleure mine du monde et qui n’améliorait en rien son état en se cachant derrière un bonnet. À sa vue, mon coeur manqua un temps, me faisant oublier de grimacer par rapport à ce fameux bonnet qu’il portait. Et cette simple réaction, cette simple idée ne fit que me confirmer à qui j’avais affaire, parce qu’il fut un temps où, lorsqu’Andy prenait plaisir à enfiler un de ces trucs sur sa tête, je rechignais, parce que cela m’empêchait de jouer dans ses cheveux alors que c’était quelque chose à quoi j’adorais m’adonner… à une époque qui était malheureusement révolue pour le coup. Au final, mon interrogation se solda par un « Andy ? » dans un murmure qui ne parvint à personne, sauf moi, me poussant à me taire pour la suite; Que faisait-il ici ? Était-il venu visiter, ou bien était-il maintenant résident de l’endroit ? Depuis quand ? Pourquoi ? Trop peu certaine de quoi que ce soit, même peu certaine de savoir si je ferais mieux d’aller lui parler ou pas, je ne sus pas quoi faire, sauf rester plantée là, l’air un peu idiote pour le coup. Puis, consciente que si jamais je ne faisais rien, j’aurais du mal à le supporter, j’inspirai profondément, pris mon courage à deux mains, et je m’approchai, tentant d’abord un maigre: « Hey… » avant de m’approcher de quelques pas, me donnant ainsi un bref moment pour reprendre ma contenance et tenter de demander, aussi naturellement que possible: « Tu… Tu voudrais bien m’aider avec mes… les boules ? », me disant que non seulement, s’il voulait bien me parler, nous pourrions le faire à un endroit un tantinet plus éloigné des autres, et que si jamais il ne le voulait pas, il n’aurait qu’à refuser, même si bien sûr, je n’avais pas envie que nous en arrivions là, même si pour le moment, j’étais trop peu convaincue de ce que je pourrais lui dire pour le coup.
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| | | Linus SchroederGrateful for the family we chose MY BOOK COVER▹ posts : 788 ▹ credits : @avatar : Ilyria ›› @gif : tumblr ▹ avatar : Froy Gutierrez ▹ pseudo : monocle. ›› alice ▹ multinicks : Derrick ›› Rhett ›› Chip ›› Carter ›› Solora ›› Lowen ›› Devon ›› Jesabel▹ age : 17 yo. ›› 20.10.2001 ▹ activité rp : open (1/5) ›› malachai
waiting list ›› nothing Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: Re: Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! :: Bandy Sam 21 Jan - 7:12 | |
| Baby & Andy Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! Cette décision que j’avais pris d’entrer dans ce centre, je la regrettais tous les jours depuis mon arrivé. Passé une décennie à se droguer, c’était quelque chose, mais vouloir tout arrêter en était une tout autre. Je me réveillais souvent en sueur froide pour réaliser que je n’étais pas dans mes draps, que la chambre que j’occupais n’avait rien à voir avec celle que j’avais chez ma mère ou dans mon appartement. J’avais l’impression d’être envahi par des démons et je ne trouvais pas mon exutoire. Les gens que je croisais étaient soit mon propre reflet, un homme désespéré d’être ce qu’il est ou alors un bref reflet de l’avenir. Un avenir où je trouvais la force de me sortir de tout cela. Ce bout du tunnel que j’arrivais à peine à imaginer. Je ne savais pas quoi faire, j’avais beau écouter la psy, je ne parlais pas. Je ne m’ouvrais pas, je n’en avais simplement pas la force. Bien souvent, je passais mes journées dans ma chambre, essayant d’oublier où je me trouvais et d’autre fois quand la solitude me pesait, j’allais dans la salle commune. Ce que j’avais fait, prenant place sur le canapé. Mon interaction avec les autres n’était pas fameuse, pourtant, c’était quelque chose que j’avais toujours su faire avec aisance, mais j’avais sans doute perdu cet habilité avec les années. Canne de bonbon entre mes lèvres, je ne répondais pas à la patiente près de moi, regardant plutôt mon ex. Le monde était décidément trop petit. J’avais fait le choix de prendre de la distance avec elle, mais le destin – si on pouvait le nommer ainsi – l’avait remise sur mon chemin. J’espérais qu’elle ne me remarque pas, en aucun cas je désirais la conversation qui en découlerait si elle me remarquait. La prise de bec qu’on avait eu dans nos derniers sms m’avait laissé un goût amer que je n’arrivais pas à oublier. Je ne lui en voulais pas, enfin si, mais je ne savais pas comment exprimer ce que je ressentais. Baissant mon bonnet, je croisais les doigts pour qu’elle ne m’ait pas reconnu. Je devais bien avoir une tête comme tous les autres toxicos qui se trouvaient dans la place. Grinçant mes dents sur le bâtonnet à la menthe poivrée, je relevais mon bonnet en attendant un mot. Quelque chose de bref utiliser pour saluer, mais c’est surtout sa voix à elle qui me fit réagir. Je posais mon regard sur elle, la regardant approcher sans trouver le moindre mot à lui répondre. Un salut aurait pu être de mise, mais ma gorge semblait plutôt s’assécher, se refusant à dire quoi que ce soit. Elle s’arrêtait à quelques pas de moi et j’en profitais pour la détailler brièvement du regard, bien que je l’eusse fait auparavant lorsqu’elle disposait les guirlandes dans le sapin. Toutefois, je ne m’attendais pas à sa phrase. Croquant dans ma canne, je m’étouffais, me mettant à tousser. Un lapsus ? Je l’ignorais, mais je ne me voyais pas souligner celui-ci. S’occuper de ses boules… Proposait-elle cela a d’autre personne ? Tapant durement sur mon poitrail, je tentais de faire passer le tout. Fichu canne de bonbon. Au bout d’une minute, peut-être moins, je me raclais la gorge en me redressant. Ça semblait être passer, mais si j’avais la sensation que la canne se trouvait toujours en travers de ma gorge. « Tu disais… » disais-je d’une voix rauque. « Ah oui, tes boules… euh… les boules. » Je toussais une nouvelle fois. On devait offrir un piètre tableau à tous ceux qui se trouvait dans la salle, en tout cas, la fille assise près de moi abordait un sourire plus qu’amusé. Je me levais, regardant le restant de canne qui se trouvait dans ma main. Elle finirait sa vie dans la poubelle ! Puis je déviais mon regard vers Baby, tentant un maigre sourire. « Je veux bien. » Après tout, je ne pouvais pas faire pire que passer à un cheveu de mourir étouffé avec une canne. Et puisqu’elle était là, je ne pouvais pas non plus la fuir. Je me dirigeais vers le carton où se trouvait les boules – et non dans son décolleté, autant préciser. Je regardais ce qui s’y trouvait, pinçant mes lèvres. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » demandais-je d’une voix faible pour être certain qu’elle soit la seule à entendre ma question. |
| | | | Sujet: Re: Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! :: Bandy Mar 24 Jan - 22:23 | |
| Baby & Andy Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! Je savais bien que mon lapsus ne passerait pas inaperçu, mais jamais je n’aurais pensé qu’Andy aurait une telle réaction par rapport à celui-ci. Enfin, je savais bien que ce que ça pouvait faire, de la nourriture mélangée à l’effet de surprise, mais au point qu’il en vienne à limite demander l’attention des préposés qui avaient l’habitude de faire une tournée une fois de temps en temps. Et là, je n’exagérais pas; si je n’avais pas été gênée au point que mes joues étaient devenues rouges, comme les boules. Les boules du sapin, pas mes boules à moi, évidemment, quoique j’étais tant plongée dans l’embarras que cela ne m’étonnerait même pas. Donc au final, je restai plantée là, comme une imbécile, guettant quand même le moment où Andy allait cesser de tousser, en m’assurant qu’il toussait toujours bien sûr, et qu’il n’était pas en train de devenir bleu ou quelque chose du genre. Au final, il reprit ses esprits, dans l’ensemble, pas totalement, puisqu’il parvint quand même à faire ce même lapsus. Heureusement, je n’avais pas de canne de bonbon dans la bouche, donc je ne m’étouffai pas, mais histoire de ne pas avoir une réaction susceptible d’attirer encore plus les regards, je passai ma main dans mes cheveux et inspirai profondément. De ce fait, je fus parfaitement en mesure de lui servir un petit sourire lorsqu’il finit par accepter ma proposition. Plus encore, j’étais limite soulagée qu’il l’accepte, parce que je ne me voyais pas vraiment me faire rembarrer, pas alors que nous nous étions vu et que nous avions quelque peu interagi. Me connaissant, je n’aurais pas pu être en paix avec moi-même et j’aurais fini par devenir pénible, et ni lui, ni moi nous voulions ça, j’étais persuadée de ce fait. Mais là, ça n’allait pas arriver, alors toujours avec ce même sourire, je me décalai quelque peu, histoire de laisser Andy passer afin que nous retournions ensemble vers le sapin. Je pris une première boule, et tandis que j’étais en train de tenter de l’accrocher en haut du sapin, mon ex-fiancé prit la parole, en venant à poser une question totalement légitime, mais qui me laissa un peu décontenancée, dans le sens où je réalisais que finalement, malgré nos précédentes rencontres, je ne lui avais pas dit grand-chose, comme il ne m’avait pas dit grand-chose qui tenait du banal, du quotidien… En gros, nous avions manqué de nous dire bien des trucs… Mais que pouvais-je y faire, en fait ? Ce n’était pas comme si les circonstances s’étaient prêtées à faire cela. Et là, je ne pouvais pas revenir en arrière. Le mieux que je pouvais faire, c’était de lui répondre ici et maintenant, et c’est ce que je fis en lui affirmant: « Je fais du bénévolat ici. » Je réalisai qu’après-coup que dans le cas présent, en raison de notre dernière conversation par message texte, cela pouvait faire étrange, comme si limite, j’avais commencé à travailler en ces lieux que pour le stalker ou quelque chose comme ça. De ce fait, je crus bon d’ajouter par la suite: « Ça fait quelques années maintenant. » avec la plus grande sincérité. Toutefois, je crus bon de ne pas commencer à m’éterniser sur le pourquoi du comment pour l’instant, ramenant plutôt la réponse à ici et maintenant en concluant mon propos de la sorte: « On m’a demandé si je pouvais venir leur filer un coup de main avec les décorations de Noël et je n’ai pas dit non. Et clairement, je ne m'attendais pas à te voir ici. » Bon d’accord, je n’avais pas usé du plus grand tact qui soit pour amener le sujet de conversation, mais en même temps, je pense que personne ne pouvait me le reprocher. Enfin, peut-être que j’aurais pu attendre un peu, mais à quoi cela aurait servi de commencer à parler de tout et de rien alors qu’il y avait tant de non-dits entre nous ? Et puis, j’aurais très bien pu faire pire, lui parler directement de nos échanges de messages. Mais ça, je devais l’admettre, je ne m’en sentais pas prête. Toutefois, je me sentis d’attaque à lui poser la question qui, en mon sens, venait immédiatement après, qui me brûlait les lèvres, soit: « Qu’est-ce qui t’a poussé à le faire ? » et par « le faire », je parlais évidemment de sa cure de désintoxication. Cette question, je la posais essentiellement par curiosité, convaincue que je ne devais pas avoir grand-chose à faire dans la décision. Après tout, suite à notre froid, nous n’avions pas reparlé, et vu les propos que j’avais tenus à son adresse, je me doutais bien que je n’avais fait que le dissuader encore plus. Du coup, je ne voulais pas être jalouse ou quoi que ce soit, mais simplement savoir ce qui avait bien pu le faire changer d’avis depuis ce moment jusqu’à aujourd’hui. |
| | | Linus SchroederGrateful for the family we chose MY BOOK COVER▹ posts : 788 ▹ credits : @avatar : Ilyria ›› @gif : tumblr ▹ avatar : Froy Gutierrez ▹ pseudo : monocle. ›› alice ▹ multinicks : Derrick ›› Rhett ›› Chip ›› Carter ›› Solora ›› Lowen ›› Devon ›› Jesabel▹ age : 17 yo. ›› 20.10.2001 ▹ activité rp : open (1/5) ›› malachai
waiting list ›› nothing Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: Re: Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! :: Bandy Sam 25 Mar - 5:14 | |
| Baby & Andy Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! La tête penchée dans le carton où se trouvait les décorations, je cherchais à tâtons, mais d’avantage avec le regard. Je ne désirais pas la regarder, pourquoi ? Simplement pour ne pas qu’elle se fasse de fausse idée ou alors qu’elle en vienne à se poser des questions. On s’était quitté en mauvais terme et toutes nos conversations suivantes avaient mal terminées. Ce n’était pas le moment ni le lieu pour qu’on se retrouve avec une énième prise de bec. Mon étouffement était suffisant comme spectacle les patients n’avaient pas besoin de plus à se mettre sous la dent. C’est pourquoi je parlais tout bas. Je prenais une boule – dans la boîte et non sur elle – me redressant, je devais afficher un air étrange. Je ne savais pas quoi répondre en découvrant qu’elle faisait du bénévolat ici. Devais-je la prendre pour une stalkeuse ? Non… Elle ignorait que j’étais entrer en centre et puis, j’aurais très bien pu retourner à New York pour cela. Elle n’avait aucune certitude de toute manière que je ferais une désintox. Je m’approchais de l’arbre, déposant la boule sur l’une des branches. J’acquiesçais d’un mouvement de la tête, repenser à ses mots « quelques années »… Depuis combien de temps ? Pourquoi ici ? Qu’est-ce qui lui avait donné envie de faire du bénévolat dans un centre tel que celui-ci ? Il devait bien une raison, une personne, un événement ! Ça me trottait en tête, mais je gardais le silence, je ne savais pas trop quoi lui répondre sans déferler un dégueulis de question. Un maigre sourire prenait place sur mes lèvres. Elle était venue pour Noël, pour aider, étrangement j’en étais heureux tout comme incertain de ce sentiment. Je ne pouvais pas l’expliquer, mais ce n’était pas simple. Je lui en voulais toujours pour les sms, comment j’avais senti son jugement, ça m’avait blessé et pourtant, je me trouvais ici. Je passais une main sur mon front, puis sous mon bonnet. « Et moi dont… » soufflais-je finalement un peu plus pour moi-même que pour elle. Si elle avait été étonnée de me voir, moi je l’avais été tout autant si ce n’est plus. Je retournais à la boîte fouiner encore un peu avant de me figer. « Une fille que j’ai rencontrée. » disais-je sans même peser mes mots à savoir ce que je disais devait être dit ou non. Est-ce que c’était les bons mots ? Est-ce que j’aurais mieux fait de le dire différemment ? Peut-être, c’est pourquoi je poursuivais : « Elle m’a permis de voir à quel point j’étais au plus bas. » Ce n’était toujours pas mieux, je fermais un instant les yeux poussant un soupire. Plus je parlais, plus j’avais l’impression de m’enfoncer… C’était d’un pathétisme. Avais-je peur de dire la vérité, dévoiler à quel point j’étais un tocard ? Il y avait peut-être de ça, en tout cas, je ne ressentais aucune fierté dans tout cela. Laissant la boule que je tenais m’échapper, je me redressais pour regarder Baby. Je ne lui devais rien, mais en même temps au fond de moi, je savais qu’elle serait triste de ce que je venais de dire. Pinçant mes lèvres j’hésitais un instant, avant de parler à nouveau : « Ce n’est pas ce que tu crois… » J’ignorais ce qu’elle pensait, mais bon, si elle m’avait dit ce que j’avais ça m’aurait sans doute blessé. « Je... Je... Je ne sais même pas comment elle s’appelle, je l’ai simplement abordé comme ça pour lui demander une dose. » Je baissais mon regard, frottant mes mains contre mon pantalon, j’étais mal à l’aise. J’avais honte. Et avec tout cela, je sentais tout mon corps me démanger, c’était ans ces moment-là que je souhaitais retomber dans l’enfer de la drogue. « Sauf, qu’elle n’avait rien d’une revendeuse, lorsqu’elle m’a traité de tous les noms possibles, j’ai compris que j’avais touché le fond. » C’était encore plus pathétique maintenant que je le disais à voix haute. Je me sentais con et je n’osais plus la regarder. Mon regard fuyant parcourant les dalles du sol, je retournais chercher dans la boîte. |
| | | | Sujet: Re: Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! :: Bandy Lun 27 Mar - 0:16 | |
| Baby & Andy Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! J’étais parfaitement consciente que ma réponse quant à ma présence en ces lieux laissait planer un paquet de non-dits, de potentielles questions plus que légitimes où il me faudrait répondre. Plus encore, j’aurais pu même expliquer le pourquoi du comment je faisais ce bénévolat à Andy sans qu’il me demande quoi que ce soit, mais je ne le fis pas, et volontairement. Pourquoi ? Tout simplement parce que je jugeais que ce n’était pas le moment, et que cela reviendrait à raconter ma vie dans une situation particulièrement délicate, où un monologue n’était peut-être pas le bienvenu. Voilà pourquoi je jugeai qu’il était plus approprié de lui poser une question sur sa motivation à venir faire cette cure, cure qui semblait être sa dernière option, la chose la plus terrible qu’il pouvait faire pour lui la dernière fois que j’avais ne serait-ce qu’effleuré le sujet avec lui. Enfin, il fallait dire que c’était au cours d’un échange de messages qui s’était plutôt mal terminé, mais c’était quand même la perception que j’avais eue. Après cela, je n’avais plus osé lui en parler, et clairement, il s’était passé bien des choses depuis, puisque j’appris, de sa bouche, qu’une rencontre avec une fille l’avait fait changer d’avis. Avait-il rencontré quelqu’un dans sa vie qui valait le coup qu’il se batte pour elle ? Persuadée que c’était ça, la réponse, je m’en montrai quelque peu perturbée. Non pas parce qu’il ne méritait pas d’être heureux, et puis, il était libre de faire ce qu’il voulait, mais il n’en demeurait pas moins qu’au vu de ce qu’il m’avait dit précédemment, au vu de ce que je pouvais ressentir, c’était troublant. Toutefois, ça le resta peu de temps, puisqu’Andy eut la bonne idée de me préciser que cette rencontre n’avait rien d’encourageant, et qui semblait le rendre si honteux que moi, j’en étais triste pour lui. Et ridicule comme je pouvais l’être parfois, surtout quand j’étais nerveuse et que je ne savais pas quoi faire, je n’eus même pas la bonne idée de le réconforter ne serait-ce qu’un peu. Au contraire, je fis probablement la pire chose que je pouvais faire à ce moment-là, soit lui dire: « Oh… Et bien, tant mieux… » Horrifiée par la façon dont mes propos pourraient être interprétés, j’écarquillai les yeux et j’eus un rire nerveux, puis je tentai maladroitement de me rattraper en disant: « Je m’excuse… C’est pas ça que je voulais dire… C’est que… » Prise au dépourvu, je tentai tant bien que mal de chercher mes mots, ou en trouver qui seraient plus appropriés et peu susceptibles d’être interprétés de façon péjorative. Puis, quand je me rendis compte que la façon la plus claire de lui faire part de ce que je voulais dire, c’était de simplement être honnête, même si ce n’était pas simple, je soupirai doucement, et je me décidai à prendre mon courage à deux mains et dire: « Je m’inquiétais pour toi… Depuis ton overdose, je n’ai pas cessé de m’inquiéter en fait… » Et évidemment, ce fut pire au moment où il avait décidé de repartir sans rien dire, même si la frustration que j’avais pu ressentir à ce moment-là était venue prendre le dessus, créant un mélange d’émotions que j’avais tenté d’oublier, jusqu’à ce que j’aille le chercher au commissariat et que je ne sois plus en mesure de fuir tout ce que je pouvais ressentir, ce qui, au final, n’avait pas fait un cocktail des plus intéressants. Au contraire, dans mon cas, ce fut un désastre, et même si cela faisait un moment que je m’en étais rendu compte, ce fut que maintenant que je lui dis: « Et du coup je ne savais plus comment m’y prendre, quoi faire… Alors j’ai dit des choses qui sont mal sorties, et j’en suis désolée… » Bien sûr, je regrettais mes propos, même s’il n’en demeurait pas moins que j’avais toujours eu pour intention de vouloir l’aider, bien que je clairement, j’avais tout fait de travers et qu’en fait, je n’avais fait qu’empirer les choses, d’où le fait que même si cela ne me fit pas plaisir, je me résignai à dire: « Je crois que je n’aurais peut-être pas dû m’en mêler, en fait… » Mais parce que cela ne changeait pas le fait que je n’aurais pas voulu rester sans rien faire, je me sentis incapable de soutenir son regard plus longtemps, alors cette fois-ci, ce fut moi qui baissai la tête pour fuir l’intensité de ses yeux bleus, tandis qu’encore une fois, je réfléchissais trop, je me posais trop de questions, et je réalisais qu’en effet, que je le veuille ou pas, peut-être que je n’aurais pas dû m’en mêler. Au fond, qui étais-je vraiment pour lui ? Une inconnue dans la rue avait eu plus d’impact que ma personne sur son choix quand même… Évidemment, je n’oubliais pas ce qu’il m’avait dit précédemment, jamais je ne saurais l’oublier même, mais serait-ce possible de l’entendre sans devoir mentionner mon mariage, ou bien tout devait s’arrêter à cela ? Ne sachant pas trop, étant toujours aussi perdue au fond, même si j’étais capable de garder un peu plus ma contenance pour le coup, je fermai les yeux, puis j’inspirai profondément pour retrouver le courage de considérer Andy et ainsi, attendre sa réaction avec une attitude aussi neutre que possible. |
| | | Linus SchroederGrateful for the family we chose MY BOOK COVER▹ posts : 788 ▹ credits : @avatar : Ilyria ›› @gif : tumblr ▹ avatar : Froy Gutierrez ▹ pseudo : monocle. ›› alice ▹ multinicks : Derrick ›› Rhett ›› Chip ›› Carter ›› Solora ›› Lowen ›› Devon ›› Jesabel▹ age : 17 yo. ›› 20.10.2001 ▹ activité rp : open (1/5) ›› malachai
waiting list ›› nothing Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: Re: Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! :: Bandy Dim 21 Mai - 6:12 | |
| Baby & Andy Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! Avouer que j’avais accepté d’entrer en cure par le biais d’une autre femme n’était pas très judicieux, bien au contraire. Je me sentais honteux, encore plus en l’avouant à mon ex. Seulement, je ne m’attendais pas à ses mots, mes mains occupées à chercher la prochaine décoration à mettre dans l’arbre, je relevai le regard vers elle. « Tu n’as pas à t’excuser, je l’ai sans doute mérité. » disais-je en reportant mon regard dans la boîte. Je savais qu’elle avait tout fait en son possible pour que je vienne à pareil endroit. Je le savais et pourtant, je lui avais confié que c’était une autre qui m’avait fait venir, involontairement, mais une autre tout de même. J’avais eu besoin de toucher le fond pour réellement vouloir m’en sortir, mais je n’arrivais pas à bien l’exprimer. Ce qui en mon sens était légitime. Comment expliquer qu’on veut s’en sortir ? Je n’allais pas sortir l’excuse de : Dieu m’a donné la foi. Ce n’était pas le cas, j’avais trouvé seul mon chemin vers la désintox, personne de barbue avec des trous dans les mains m’avait confié que mes veines pouvaient être purifié. Trouver le bambin de la crèche me faisait partir dans un délire intérieur puissant. Je regardais la figurine de l’enfant, la faisant tourner entre mes doigts. Je ramenais mon regard vers elle, un simple coup d’œil en coin. Je détaillais son visage, ses traits, ses expressions trahissaient son silence après son aveu. Je ne disais rien, mes choix depuis quelques mois avaient été imprévisibles. Je la laissais parlé, continuant de jouer avec la figurine de la crèche, passant ma langue sur ma lèvre. « Quand j’ai fait mon overdose, je ne sais pas si j’ai désiré mettre fin à ma vie, mais je me sentais au plus mal. Entendre la voix d’un autre homme, me dire que tu n’étais pas avec moi était la chose la plus douloureuse que j’ai pu ressentir. Je voulais faire cesser cette souffrance, mais c’est aussi ta voix qui m’a ramené. » Je laissais la figurine retomber dans la boîte, glissant mes mains dans mes poches, je relevais mon regard vers elle. « Je suis parti, parce que je ne savais pas comment je ferais en sachant que tu étais avec quelqu’un d’autre. Savoir que tu avais un fils était aussi quelque chose que je n’acceptais pas. Je savais que je devais mettre fin à tout cela. Et pourtant, je ne suis pas arrivé à oublier ce visage qui m’a tenue compagnie pendant dix ans. » Je me rapprochais d’elle. « C’est la honte qui t’a repoussé. J’étais quelqu’un de bien avant, maintenant je ne suis même plus l’ombre de moi-même. Je ne voulais pas devenir meilleur, parce que je savais que de toute manière rien ne changerait… » Je pinçais mes lèvres. « Je ne dis pas que ça changera, mais je sais une chose… » Je sortais l’une de mes mains de mes poches, prenant son menton entre mon pouce et mon index et j’approchais mes lèvres des siennes, faisant une légère pression sur son menton pour qu’elle les ouvre délicatement, puis je les capturais. Je lui volais un baiser chaste – je n’allais pas mettre la langue alors qu’elle était mariée ! Les yeux fermés, je serrais le sac de poche de mon jeans. Je me faisais souffrir, le contacte de sa peau allait me rendre fou. Mettant fin à ce baiser, je me reculais pour la regarder : « Cette douleur que je ressens, je suis prêt à l’accepter. Je suis sans doute le plus égoïste de nous deux, mais ce baiser j’en ai rêvé depuis l’instant où je t’ai revenue. » Je frottais mon front, pinçant mes lèvres, essayant de cacher ce malaise qui m’envahissait. Sans réfléchir j’avais embrassé mon ex qui est marié et ça devant un public formé de toxico… « À cet instant, je me sens con d’avoir fait ça. Je ne veux pas que tu te sente mal pour ça, je n’aurais pas dû, mais c’est ce que je ressens, c’est ce que j’ai envie de faire à chaque fois que tu es près de moi. Je pensais pouvoir rester près de toi et ne rien faire, mais c’est impossible. Une fois ma désintox faite, je retournerai à New York. » Je ne disais pas cela pour lui faire mal, mais je réalisais que si j’étais là c’était pour être meilleur à ses yeux, mais c’était impossible. Et ne pas l’avoir, me détruisait. Je la désirais tellement, encore plus qu’autrefois, mais elle était ce qui me ferait rechuter, ce qui me mènerait à ma perte. Qu’est-ce que je donnerais à cet instant pour me shooter ! |
| | | | Sujet: Re: Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! :: Bandy Dim 21 Mai - 19:09 | |
| Baby & Andy Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! Ce n’était pas la première fois qu’Andy me faisait comprendre qu’il ne m’avait pas oubliée pendant ces dix années et pourtant, jamais je ne saurais lui dire de cesser de s’expliquer, même si je pensais l’avoir compris, même si j’avais cessé d’espérer, me désespérer en me disant que peut-être ce n’était pas le cas. Mais là, son discours ne ressemblait en rien à ce qu’il avait pu me dire précédemment. Au travers de ce discours, j’appris des choses que je ne savais pas précédemment. J’appris que son overdose, c’était à cause de moi, à cause de mon mariage, d’un mariage qui n’en valait même plus la peine. Que son départ, c’était pour la même raison, et que malgré toute la volonté du monde, cette cure ne saurait changer ce qu’il ressentait, ce qu’il voulait. Ne pas être oubliée, et avoir un tel impact dans sa vie, voilà deux choses que j’avais complètement séparées dans ma tête depuis un moment. J’avais toujours cru que le fait qu’il prenne de la distance était parce que justement, je n’avais pas eu assez d’impact dans sa vie pour qu’il reste. Mais au fond, en avais-je eu trop ? M’étais-je trop impliquée alors que peut-être il aurait été plus sain de garder un certain recul ? Troublée par tout cela, je n’eus même pas le temps de prévoir ce qui allait se passer lorsqu’il vint à emprisonner mon menton de ses doigts, ne répondant que par réflexe, me laissant aller à ce baiser qui provoqua chez moi une sensation électrique, comme si soudainement, je vivais de nouveau. Et pour cause, je réagissais de la sorte; non seulement, c’était la première fois depuis une éternité que je n’avais pas eu droit à une telle marque d’affection et de plus, elle venait de la personne dont je voulais qu’elle vienne, et personne d’autre. Ce baiser n’avait rien de forcé, comme Andy me le confirma, tous deux, nous en avions envie. Mais pourquoi fallait-il que celui-ci soit-il si douloureux ? Pourquoi ne pouvait-il pas être si simple ? Pourquoi fallait-il que je me sente laissée en reste, à un tel point que mes mains tremblaient, comme si j’éprouvais un manque suite à son contact ? Perdue, tiraillée de partout, je ne réfléchis pas droit lorsqu’il en vint à m’annoncer, au final, qu’il avait l’intention de repartir à New York suite à sa cure, pour s’éloigner, pour ne plus souffrir, souffrir que je sois là, près de lui. Les larmes l’emportèrent sur le reste, venant s’accumuler dans mes yeux tandis que, comme si c’était là un réflexe, je secouais la tête, pour lui signifier que non, je ne voulais pas qu’il reparte. Je ne calculai pas la portée de mon geste dans un premier temps, le réalisant qu’après-coup, ce qui m’obligea à lui dire: « Ce n’est pas toi le plus égoïste de nous deux en fait, c’est moi. » Parce que oui, j’étais égoïste, égoïste de lui refuser de ne plus avoir mal pour que moi, je me sente mieux, même si je ne savais même pas ce que tout cela m’apportait, outre des problèmes. Était-ce parce que j’étais en train de me rendre compte que peut-être, mes sentiments n’étaient pas éteints à jamais ? Que peut-être je n’étais pas condamnée à ne plus rien ressentir pour qui que ce soit, comme je pensais l’être avant son retour ? Qu’importe ce que c’était, ça revenait toujours au même; j’avais provoqué tout cela, et j’en payais le prix, tout comme Andy. Il fallait que je me rende à l’évidence; c’était égoïste de ma part, et dans un soupir, je l’admis à voix haute en affirmant: « Tu viens de me dire que ça te fait du mal de me voir et pourtant, je ne veux pas que tu partes… Alors qu’en fait, tu as mal, par ma faute… » Soupirant de plus belle, j’ajoutai, dans un murmure: « Pour des conneries… » Pour la première fois de ma vie, je ne cherchais même plus à défendre mon mariage. Je ne tentais plus de penser que c’était la meilleure décision que j’avais pu prendre à ce moment, parce que j’en voyais les conséquences, et c’était tout, sauf reluisant et ça, pour qui que ce soit. Mais si je venais à le dire à Andy, qu’est-ce que cela ferait ? Allais-je lui faire encore plus de mal ? Ou bien c’était moi qui allait payer le prix de garder cela pour moi-même ? Fermant les yeux, me rendant compte que nous faisions que passer aux aveux, je m’inclinai à lui dire: « J’ai accepté de me marier parce qu’il m’avait promis qu’il allait prendre soin de moi, et du bébé… Tu n’étais plus là, j’avais peur, je ne voulais pas être seule… Mais au final, c’est limite s’il est occupé de nous. Même lorsque j’étais ici, au plus bas, il venait parce que les préposés le lui demandaient, pour que je puisse voir Wesley… » Une grimace de dégoût au souvenir de ces moments, les plus difficiles de ma vie sûrement, vint déformer mon visage, mais cela ne m’empêcha pas de poursuivre et d’ajouter: « Après ça, il a fallu que j’apprenne à vivre sans toi, parce que je n’étais plus seule, parce que j’avais un fils qui comptait sur moi. Mais depuis qu’il est tout petit, quand je le regarde, je te revois… » Sans que je n’y songe, à ce moment, mes traits s’adoucirent un peu, et d’un air un peu plus attendri, j’expliquai: « Quand il réfléchit, il fronce les sourcils, et son nez se plisse, comme le tien… Quand il veut quelque chose et il craint que je le lui refuse, il ne fait que sourire, et je fonds, comme lorsque toi, tu me souriais… » Je sentis mes mains trembler de plus belle, alors je les joignis entre elles, même si cela ne changea rien. Pire encore, ce fut même avec la voix plus brisée que je finis par dire: « J’ai eu beau essayer d’avancer en pensant que c’était le mieux, mais au fond, tu as toujours été là… Et quand je t’ai trouvé dans cette chambre d’hôtel, quand j’ai attendu des heures pour m’assurer que tu allais t’en sortir, quand j’ai pensé que peut-être j’allais te perdre j’ai… » Soudainement, les larmes qui avaient commencé à s’accumuler dans mes yeux se mirent à couler sur mes joues, et je peinai à terminer mon discours lorsque je dis: « C’est toi que je voulais… Et c’est toi que je voudrai toujours… » Sur ces mots, je m’obligeai à m’arrêter, me pinçant les lèvres, fuyant son regard, allant même jusqu’à me cacher d’un autre côté du sapin pour que personne ne soit alerté par tout cela, même si tout ce dont j’avais envie, c’était de me cacher avec Andy, lui faire comprendre au-delà des mots ce que je pouvais ressentir, et lui faire comprendre que cette envie de l’embrasser était tout aussi réciproque, voire même plus forte qu’il ne saurait probablement l’imaginer.
Dernière édition par Baby Coleman le Mer 16 Aoû - 16:16, édité 2 fois |
| | | Linus SchroederGrateful for the family we chose MY BOOK COVER▹ posts : 788 ▹ credits : @avatar : Ilyria ›› @gif : tumblr ▹ avatar : Froy Gutierrez ▹ pseudo : monocle. ›› alice ▹ multinicks : Derrick ›› Rhett ›› Chip ›› Carter ›› Solora ›› Lowen ›› Devon ›› Jesabel▹ age : 17 yo. ›› 20.10.2001 ▹ activité rp : open (1/5) ›› malachai
waiting list ›› nothing Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: Re: Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! :: Bandy Sam 29 Juil - 17:38 | |
| Debout devant Baby, je sentais encore le contact sur mes lèvres, le goût que celles-ci avaient alors que notre baiser avait été rompu. Doux et sucré, il avait tôt de même un goût douloureux. Car bien que j'avais fait ce geste en toute impulsivité, je savais au fond de moi que je ne pourrais plus jamais goûter ses lèvres, que le contact de sa peau contre la mienne ne pourrait plus avoir lieu. Je tentais encore de la chasser de mon esprit, mais chaque fois où je fermais les yeux, que ce soit un battement de cil ou pour dormir, c'était son visage que je voyais. Depuis dix ans, toutes les relations que j'avais eu, c'était à elle que je pensais – aussi pervers soit la chose. Je l'avais abandonné et pourtant, je l'avais toujours dans la peau. Voyant son regard humide, j'étirais les doigts vers elle dans une tentative de la serrer contre moi, mais je me ravisais. J'avais déjà franchi un interdit, je n'allais pas recommencé. Me sentant con, je restais près d'elle, mon regard détaillant chaque parcelle de son visage. C'était un supplice, mais ce qu'elle me dit le fut tout autant. « Ne dis pas ça... » disais-je entre mes dents, tentant de cacher la douleur que je ressentais en sachant qu'elle ne souhaitait pas que je parte. Je n'avais pourtant pas le choix. En aucun cas je désirais être l'amant et détruire son mariage était une chose que je ne saurai supporter. Ce qu'elle murmurera, je n'en prenais pas conscient, sans doute que ça aurait été différent si j'avais perçu ces mots. Je cherchais toujours à m'éloigner et l'envie de partir à cet instant se fit sentir. Je voulais la quitter comme les fois précédentes dans l'espoir vint que je parviendrais à faire ma vie sans elle – et notre fils. Avant que je ne mette un pied derrière moi pour la quitter, elle dévoila des choses qui me laissèrent sans voix. Pétrifié, je comprenais que j'avais d'avantage merdé en la quittant. Oh oui. C'était sans doute la plus grosse bêtise de ma vie. Sans broncher, je l'écoutais et je la regardais partir derrière le sapin. Quelques secondes s'écoulèrent avant que je me décide à bouger. Impulsif, je me ruais derrière le sapin à mon tour, attrapant son poignet je la fis tourner vers moi. Dans un premier temps je ne fis que la regarder, puis j'entrouvrais la bouche. « Pardonne-moi j'étais jeune et l'avenir me faisait peur. Aujourd'hui, ou tout du moins à cet instant, ce n'est pas de la peur que je ressens. J'ignore le sens réel de ce que tu me dis, mais même si je risque de souffrir... Là tout de suite, je me fou des conséquences. » Tout en finissant mes propos, je la tirais vers moi pour la coller le plus possible, capturant cette fois je lis sauvagement ses lèvres. |
| | | | Sujet: Re: Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! :: Bandy Mer 16 Aoû - 16:34 | |
| Baby & Andy Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! Les quelques secondes pendant lesquelles je me sentis obligée de m’éloigner d’Andy suite à mon discours s’avérèrent être une véritable torture. Ce n’était pas la première fois que j’étais confrontée à une telle situation, trop souvent, Andy et moi avions laissé les choses en suspens après une conversation beaucoup trop délicate, mais là, c’était pire à mon avis. C’était pire parce que ce que je venais de lui dire, jamais je ne l’avais dit à quoi que ce soit. J’étais même d’avis que jamais je n’étais parvenue à me l’avouer à un moment ou un autre. Toujours j’avais été consciente qu’Andy occupait une place importante dans ma tête, dans mon coeur et ce, depuis que je le connaissais, mais jamais cela n’avait été aussi concret qu’à cet instant précis. Et cette vérité, elle me faisait mal, parce qu’elle venait avec cette autre triste réalité, qui était que cela ne viendrait pas arranger les choses, ne nous permettrait pas de revenir douze ans en arrière, corriger la situation, être finalement heureux. À ce point, je ne savais même pas ce que cela apporterait, ce que cela changerait, ce qui allait se passer après-coup. Tout tournait dans ma tête comme une véritable tempête, une horrible tempête, mais une tempête qui prit brusquement fin lorsque soudainement, je me sentis retenue, par Andy qui venait de m’agripper le poignet, m’obligeant à le regarder, à le regarder alors que pour la première fois, concrètement en tout cas, il en vint à me demander pardon. J’avais compris avant aujourd’hui qu’il avait des regrets d’être parti ainsi, sans rien me dire, mais là, son discours avait ce quelque chose qui faisait en sorte que les barrières étaient en train de tomber. Enfin, ce fut ainsi que je le sentis. Mais après, qu’est-ce que cela pouvait signifier ? Avant que je lui pose la question, que je finisse de me poser la question même, Andy posa de nouveau ses lèvres sur les miennes, mais dans un baiser plus fougueux, presque sauvage. Je ne m’en sentis même pas décontenancée, au contraire, je sentis cette décharge électrique m’envahir de nouveau, plus forte que jamais, éveillant pour de bon ses pulsions que je gardais pour moi, que je retenais depuis trop longtemps. Déterminée à ne pas le laisser s’échapper sans n’avoir rien fait cette fois-ci, je passai un de mes bras autour de ses épaules, posant ma main sur sa nuque, maudissant ce stupide bonnet qui m’empêchait de glisser mes doigts dans ses cheveux, comme j’aimais tant le faire. Comme si je me devais de compenser ce fait, ma seconde main vint se perdre à la naissance de son t-shirt, se frayant un chemin par dessous, me permettant de sentir sa peau sous ma main pour la première fois depuis ce qui me semblait être une éternité. Et sachant que je ne saurais m’en tenir qu’à cela, j’aurais voulu continuer, lui enlever ce foutu t-shirt, me délecter de lui, de sa peau plus amplement, mais rapidement, je dus me faire violence, me rappelant où nous étions, les gens qui nous entouraient. Et là, dans un soupir, je me retrouvai à lui dire: « On ne devrait pas… » Je me donnai une gifle mentale sitôt ces mots prononcés. Je savais que logiquement, on ne devrait pas, pour plein de raisons, on ne devrait pas, mais la réalité était que tout comme Andy, je me moquais des conséquences, et désormais, je ne pouvais plus, je ne voulais plus reculer. Espérant que ce soit suffisant, je rectifiai le tir en ajoutant un: « Pas ici… » Sur ces mots, je me mordillai la lèvre inférieure, appréhendant la réaction d’Andy, ayant pour espoir qu’il allait comprendre que ce que je voulais, c’était trouver un endroit dans ce centre où nous pourrions être seuls, ne serait-ce qu’un petit moment. Je savais très bien que les coins intimes n’étaient pas nombreux, mais j’avais pour espoir que nous pourrions trouver. Qu’avec de la volonté, nous pourrions certainement trouver.
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| | | | Sujet: Re: Quand Père Noël reluque Mère Noël... Quoi c'est pas un badtrip ! :: Bandy | |
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