(Jacaya#1) Une vie privée pas si "privé".

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Amaya et Jacob
une vie privée, pas si "privé".

« J

e ne sais pas. Il n’est pas venu et j’ai dû me débrouiller toute seule ! » dis-je, à ma meilleure amie, Hanna, rendue à plusieurs centaines de kilomètres de là. Je me trouvais à l’aéroport de Tokyo, ma réunion venait de se terminer. « Non ça va. Je me suis mélangée les crayons dans mes notes, mais je m’en suis bien sortie. On va signer et il pourra ouvrir un nouveau magasin ici. » Il, mon patron, que je ne connaissais pas. Celui qui devait m’accompagner dans la capitale japonaise, mais qui m’avait fait faut bon. J’avais galéré pour trouver les mots justes, pour les faire signer. Une chance que je sois japonaise de naissance, parce que avec ma timidité, ce n’était pas gagner. « Bon, il faut que je te laisse, on va embarquer ! » dis-je à Hanna, en coupant la communication. J’éteignit le téléphone portable. Quelle conne ! J’avais totalement oublier de dire à Hanna que mon père venait me chercher à l’aéroport de Washington. Tant pis. De toute manière, il y avait vraiment peu de chance pour qu’elle décide à venir me chercher. Ce n’était pas mon premier déplacement. Il y a deux mois, j’avais dû aller en Californie pour le travail et bien que je lui eusse dit de venir me chercher, elle avait totalement oublié et j’avais dû prendre le taxi. J’avais attendue plus d’une heure avant de réussir à en avoir un. Je ne sais pas siffler et aucun ne s’arrêtait lorsque je leur faisais de grands signes de la main. Après avoir montré mon billet, je fus autorisée à rentrer dans l’avion. J’étais assise côté couleur, à côté d’un homme brun. Un américain sans doute. Il ne fit pas attention à moi et je m’installais. Après quelques minutes, le temps que tout le monde soit confortablement assis et bien attachée, une hôtesse prit la parole pour faire son blabla habituel. Je l’écoutais à peine. J’avais peur de l’avion et ses belles paroles ne m’étaient d’aucun secours. Finalement, l’avion décolla et le premier quart d’heure se passa sans encombre. Mais soudainement, il y eut des turbulences. Il y avait du vent, et bien que ça ne soit pas dangereux ; enfin façon de parler parce que pour moi ça l’était, nul doute possible ; on allait être secouer. Ce fut plus fort que moi, j’attrapais le bras du mec à côté de moi. « On vas tous mourir ! » beuglais-je, terrifiée. « Je veux pas mourir ! je suis trop jeune pour mourir ! » dis-je, blanche. J’avais la peau pâle, mais là, j’avais une pâleur cadavérique, signe, que j’avais belle bien la trouille. A me pisser dessus comme on dit.

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En fin de compte je n'ai pas pu me rendre à Tokyo avec mon employé en même temps qu'elle comme je le pensais à la base. J'ai été débordé avec le boulot et en définitive lorsque j'ai pu enfin mettre les pieds dans mon entreprise on m'a apprit que l'employé était déjà partit pour Tokyo, j'ai grimacé, soupiré, tiré la tronche en fait, on est censé me prévenir pour ce genre de choses et là personne n'a rien fait. Du coup je me suis rendu aussi vite que possible à Tokyo prenant le premier avion que j'ai trouvé et je me suis rendu là-bas rapidement, en arrivant j'ai découvert que l'employé en question avait fait un travail hors du comment et qu'au bout du compte mon entreprise allait s'élargir au Japon, à Tokyo, satisfait du résultat j'ai décidé de rentrer chez moi comme si de rien était tout en riant. Visiblement j'ai des employés qui sont plus que compétents et j'en suis ravi, j'ai donc commandé un avion immédiatement ne souhaitant pas rester un jour de plus ici. Pas que ce pays me déplaise, pas du tout, c'est un magnifique pays, mais, je n'ai pas le temps voilà tout, je ferais du tourisme une autre fois. Au bout du compte alors je finis par me rendre jusqu'à l'aéroport et embarque, une petite asiatique est installée à côté de moi, une brune, magnifique, une nana parfaite avec une petite poitrine mais ce dernier point je décide de ne pas trop y songer parce qu'en fin de compte les asiatiques ont toutes des petits seins et des petits culs rien d'étonnant. Mais au niveau du visage par contre elle est divine, je souris alors amusé par la situation tandis qu'une hôtesse de l'air fait son petit discours concernant les ceintures de sécurité, les gilets de sauvetage sous nos sièges et tout le bordel, je l'écoute à peine, je connais le discours par cœur désormais. Sauf que voilà, juste après son discours voilà que des turbulences commencent à se faire, je ne peux m'empêcher de soupirer puis d'attacher comme il se doit ma ceinture, sauf que voilà à ce moment-là l'asiatique à côté de moi se met à parler ou plus précisément à paniquer, elle parle anglais, je la fixe plus amusé qu'autre chose par ses mots. « Ce sont justes turbulences. » Expliquais-je à la brune tout en continuant de sourire comme un con, comme si tout ceci me plaisait plus rire qu'autre chose, bref, c'est insolent et je le sais. « Nous n'allons donc pas mourir ne vous inquiétez pas, il y a juste un vent absurde ! » Dis-je comme si ça allait calmer la situation et la petite brune par la même occasion, j'ai comme un doute étrangement mais bon qui ne tente rien hein...

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A

vant que l’hôtesse n’explique les consignes de sécurité, j’étais déjà solidement attachée. Solidement oui, parce que là, j’arrivais à peine à respirer. La peur des turbulences y était surement pour beaucoup. Malgré moi, j’ai agrippé le bras de l’inconnu à côté de moi, avant de me mettre à parler. Loin de me rassurée, ses paroles à mon égard ont plutôt l’effet inverse, et j’ai clairement l’impression qu’il se fou de moi. « Un vent absurde ? Vous voulez rire ! C’est une tempête ! Et on va tous y passer ! » je réponds, à la limite de l’hystérie. Je me mets à penser à ma famille, à mes parents surtout, nous sommes une famille très unie, je ne peux pas leur faire un coup pareil et crever à plusieurs mètres au-dessus de l’océan. Non, je ne peux pas leur faire faire ça, surtout pas juste avant les fêtes de Noël, ça serait vraiment moche de ma part. pourquoi est-ce que je tenais tant à faire ce déplacement ? Ah oui, c’est vrai, parce que j’ambitionne de devenir chef de projet dans ma boîte. Sauf que ça à servit à rien, mon patron ne s’est même pas déplacer. Comment est-ce que j’ai fait pour réussir, je me demande encore comment, et s’il vient le savoir, parce qu’il le saura, c’est certain, il ne cherchera même pas à me récompenser en me confiant le poste de mes rêves. « Je sers à rien ! » dis-je, soudain, sans pouvoir me retenir. « Je suis qu’une assistante de merde ! Alors que je sais que je mérite un meilleur poste, même si j’ai menti sur mon curriculum. » Je lance, à l’inconnu à côté de moi. Je ne lui parle pas vraiment, j’ai juste besoin de parler à n’importe qui, il se trouve qu’il est le candidat idéal, puisque je ne sais pas qui il est. « J’ai fait mourir la plante verte de ma colocataire en versant du saké dedans, parce que je la trouvais affreuse et je lui ai dit que le vent l’avait faite tombée ! » Pourquoi est-ce que je parle de ça ? Franchement je n’en sais rien, c’est comme si mes lèvres parlaient toutes seules, comme si j’étais devenue spectatrice de mon propre corps. « J’ai vingt-cinq et ma dernière histoire sérieuse remonte à il y a trois ans ! » dis-je, soudain, sans pouvoir me retenir. « J’achète mes fringues dans un dépôt vente parce que je n’ai pas les moyens, puis je couds moi-même le logo de la marque dessus pour faire croire qu’ils sont vrai !» dis-je, continuant sur ma lancée. Je débite tellement de paroles que je ne me rends même pas compte de ce que je raconte, je parle seulement.

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Il y a des gens tout à fait étonnants sur cette foutue Terre quand même, déjà la petite bonne femme qui bosse pour moi qui se retrouve remplir sa mission sans moi, j'aurais bien voulu la féliciter pour ce qu'elle a fait, il peut m'arriver d'être sympathique avec mes employés, c'est rare mais ça arrive. Finalement je ne sais pas qui elle est ni même à quoi elle ressemble, j'aurais bien voulu discuter avec elle de tout ce qu'il s'est passé et dit aujourd'hui avec les japonais mais bon visiblement ça devra attendre mon retour à l'entreprise la petite bonne femme je ne sais pas qui elle est, elle pourrait être assise à côté de moi je n'en sais rien. D'ailleurs en parlant de la bonne femme installée à côté de moi autant dire simplement qu'elle est délicieuse, elle est précisément le genre de nana avec qui j'aime avoir des aventures, tête un peu innocente, belle, jolis yeux, une superbe bouche, ma foi, elle donnerait envie à n'importe quel homme. Seul un con ou encore un aveugle dirait qu'elle n'en vaut pas la peine, par son physique elle en vaut la peine, ce qu'elle a dans la tête je m'en fou un petit peu. Ce qui m'intéresse là pour l'heure c'est elle à la fin de ce voyage j'essaierais de le garder auprès de moi si elle est suffisamment ouverte d'esprit pour sinon je tenterais pendant le voyage, j'ai déjà eu une aventure avec une nana dans un avion ça valait carrément le coup, très sympa l'idée de coucher avec quelqu'un alors qu'on est dans le ciel, très agréable. Mais pour l'heure je me contente de l'écouter me parler, me racontant tous ses petits secrets dans sa petite vie, je la fixe plus amusé qu'autre chose par tout ce qu'elle me raconte. Autant les petits trucs au début qu'elle me disait n'avaient rien d'excitants ou d'intéressants par contre le dernier comme quoi qu'elle porte des fringues qui ne sont pas de marques du tout là j'avoue que c'est intéressant. Je la fixe alors longuement affichant une tête compréhensive histoire de la mettre en confiance avec moi. « Nous avons tous nos petits secrets, ce n'est pas spécialement un mal pour autant vous savez... » Répondis-je d'un ton faussement rassurant, je continue alors de la fixer intensément comme pour l'inciter à continuer sur sa lancée, voir jusqu'où elle est prête à aller. « Vous devriez vous détendre Mademoiselle.. » Lâchais-je toujours sur le même ton en sachant pertinemment que lorsqu'on dit ça a quelqu'un qui panique ça ne fait que faire paniquer davantage la personne. Oh il m'arrive d'être un horrible enfoiré, j'en suis bien conscient mais je suis comme ça, quand une personne me plaît je fais tout ce qui est possible pour mettre la personne dans mon pieu et si je dois utiliser la manipulation je le fais volontiers...

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L'

homme assis à côté de moi était séduisant. Ou plutôt non, il était très beau, autant dire les choses telles qu’elles sont. Du moins, je me serais aperçu de tout ça si j’avais été dans mon état normal, ce qui était loin d’être le cas, malheureusement. J’avais peur de l’avion et plus encore lorsque ce dernier se mettait à faire des embardées comme maintenant. Oh, j’exagérais à peine. J’avais vraiment l’impression qu’on allait tous y passé et le type à côté de moi avait clairement l’air de trouver ça drôle. Et pourquoi me parle-t-il de secrets ? A cause de ce que j’ai dit ? Mais je ne sais même pas ce que j’ai dit ! Des trucs embarrassants sans aucun doute, une chance que je ne le connaisse pas, sinon tout le bureau allait être courant. Je n’aime pas tellement sa façon de me regarder qui plus est, il a l’air étrange. Mignon, mais étrange. Parfaitement le genre de mec qui pourrait plaire à ma meilleure amie, tiens ! J’avale ma salive avec difficulté. « Vous croyez ? » lui dis-je, à propos de sa remarque concernant les secrets. A ce moment-là, l’avion fait un nouveau soubresaut et je pousse un cri de souris. L’homme me dit alors de me détendre. Facile à dire. Généralement, plus j’essaye et pire c’est. « Le café, au bureau, il est vraiment dégueulasse, alors j’ai cassé la machine à café exprès ! » dis-je, en recommençant mon cinéma de déballer des choses personnelles sur ma petite personne. Que voulez-vous, ça m’empêche de penser au fait qu’on va s’écraser dans pas longtemps. « Quand j’ai commencé à bosser dans mon service, on a voulu me bizuter et je me suis retrouver assise sur le phocopieur à photocopier mon postérieur ! » dis-je, toujours sur le même ton. Mon Dieu, je lui avais vraiment dit ça ? « Je suis allergique aux poils de chat ! » Oui bon ça, en soit, on s’en moque, bref, passons à la suite. « Je travaille dans une boîte qui fabrique des voitures et j’ai même pas mon permis ! » dis-je en riant nerveusement. C’est tellement ridicule quand on y pense. « Je suis trop petite ! J’ai tout de petit chez moi. J’ai des petits pieds, des petites oreilles, des petits seins. J’aime pas mes seins. J’aime pas mes cheveux non plus, ils sont trop fins. Et je suis trop blanche. » dis-je, sans reprendre mon souffle.

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Ce que cette bonne femme installée à côté de moi est hilarante, j'aime beaucoup, vraiment beaucoup et ce n'est pas peu dire. Paniquer rien que parce qu'il y a des petites turbulences avec l'avion à cause de temps autant dire que ça m'amuse plus que tout autre chose et ce n'est pas peu dire. Visiblement la brunette est une angoissée de la vie je le vois et l'entends rien qu'avec toutes les conneries que me débilite depuis tout à l'heure. Oh je ne vais définitivement pas m'en plaindre ça me plaît beaucoup ce qu'elle me raconte, ça m'amuse, ça me plaît voilà tout. Plus la brunette parle et plus j'ai envie de rire et de lui sauter dessus mais je me retiens pour l'heure je préfère simplement la mettre en confiance, elle semble plus apeurée qu'autre chose et plus elle panique plus je suis amusé par la situation. De temps en temps il m'arrive de me dire que je suis vraiment un connard et la seconde d'après je rigole me disant que ça fait mon charme et que c'est très bien comme ça. Quand je dis à la brunette que nous avons tous nos secrets elle semble avoir du mal à y croire et me demande si j'en suis sûr j'acquiesce en guise de réponse, évidemment qu'on a tous nos secrets dans la vie de tous les jours et on est pas fier d'en parler d'ailleurs on ne le fait jamais ou tout du moins très rarement. Enfin a part dans son cas à elle qui continue sur sa lancée, me racontant alors tout ses secrets inavouables, je l'écoute avec attention plus amusé qu'autre chose par tout ce qu'elle me raconte jusqu'à ce qu'elle dise qu'elle bosse dans une entreprise qui créer des voitures, là quand elle eut dit ça j'ai posé immédiatement mon regard sur elle. Putain, c'est mon employée... Intéressant. Néanmoins je ne dis rien jusqu'à ce qu'elle fasse référence à ce qu'elle n'aime pas chez elle sur son corps ou quoi puis s'arrête visiblement soulagée d'avoir dit tout ça, je me tourne alors vers elle me disant que je vais m'amuser moi aussi. « Vous avez une merveilleuse taille, j'aime les femmes de petites tailles, ça a tout à fait son charme et je trouve ça agréable. » Lançais-je charmeur à la demoiselle tout en le dévisageant longuement de mes yeux marrons. « Avoir des petits pieds pour une femme est un avantage, au moins vous pouvez porter ce que vous voulez et je trouve ça agréable. » Dis-je naturel tout en le fixant intensément alors que j'attrape sa main droite et l'embrasse sensuellement puis je le relâche tout en passant ma main dans ses cheveux admirant ses oreilles qu'elle trouve ridiculement petites. « Vos oreilles sont adorables. » Lâchais-je enjôleur tout en replaçant ma main sur mes cuisses puis je pose mon regard sur elle et me rapproche d'elle à quelques centimètres de sa bouche. « Et vos seins ont l'air divins. Seul un idiot avec de la merde dans les yeux dirait le contraire. Voyez le positif chez vous au lieu de voir le négatif vous n'êtes pas si pathétique, Mademoiselle... » Balançais-je à la brune comme si de rien était alors que je la dévisage longuement puis je caresse ses cheveux tendrement. « Vos cheveux sont très agréables a toucher, très doux, longs, fins justement et ça fait tout un charme. » Commentais-je toujours en restant à seulement quelques centimètres de sa bouche alors que je me mordille la lèvre inférieure. « Votre teint est superbe. Vous pourriez faire des jalouses. » Songeais-je à la brunette tout en la fixant intensément de mes yeux foncés alors que finalement je me redresse et positionne ma tête de façon a regarder le siège en face de moi. Je fais comme ça, je la complimente, je la rends dingue de compliments et ensuite je la laisse sur sa faim et c'est dans la poche. Elle je vais me la taper, elle est irrésistible...

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Je ne me rends pas compte de ce que dont je parle. Je parle, c’est tout. Ça m’évite de penser à l’endroit où je me trouve. Ça m’évite de penser que l’avion dans lequel je me trouve vas s’écraser d’une minute à l’autre. Oui, je ne me rends pas compte de ce que je raconte, en revanche, j’enregistre parfaitement ce que le mec à côté de moi, me raconte et je dois avouer qu’il commence à me faire peur. Bon sang, je dois être tomber sur un pervers. L’avion vas s’écraser et je vis mes dernières minutes sur terre en compagnie d’un pervers. J’ai sans doute du parler de ce que je n’aimais pas chez moi, bizarre, je me tais toujours sur ce genre de choses, ou alors, j’ai pensé à voix haute à cause du stress. Oui, ça doit être ça, j’ai pensé à voix haute. En tout cas, le voilà en train de faire des commentaires et je m’agite sur mon siège, mal à l’aise. Je suis petite, comme la plus par des asiatiques, et c’est utile, parce que du coup, je peux me faufiler n’importe où. Mais je ne réponds pas. A dire vrai, je ne sais pas quoi répondre. A par quand il parle des pieds. Il dit trouver ça mignon et qu’avec des petits pieds, on peut porter n’importe quoi. C’est totalement faux. Enfin, c’est faux, dans mon cas. « Pas vraiment, non ! » Je réponds, toujours en m’agitant sur mon siège. Puis j’ajoute. « C’est même tout le contraire, c’est handicapant. Je suis obligée de me chausser au rayon enfant, et à par du rose et des paillètes, il n’y a pas beaucoup de choix ! » dis-je, en soupirant. La suite, me met encore plus mal à l’aise. J’ai sans doute dû lui parler de mes oreilles, car après avoir reposé ma main … Pourquoi a-t-il pris ma main aller savoir, je n’y comprends rien, résultat, je ne sais plus quoi en faire. Si je pouvais es enlever, je le ferais et je les jetterais le plus loin possible. Je ne le connais pas, il ne me connait pas, il n’a pas à se permettre ce genre de choses. Puis, j’ai dû lui parler des petites oreilles, puisque le voilà en train de me tripoter les cheveux. « Non mais ça ne va pas la tête ! Bas les pattes ! » dis-je, en me dégageant. Sauf que ça ne semble pas l’intimidé puisque le voilà à me parler comme s’il était prêt à m’embrasser. Je recule vivement, en oubliant que la ceinture de sécurité me retient. D’accord, il est mignon, ce qu’il doit sans doute savoir, mais je ne suis pas une fille de joie et je n’aime pas qu’un inconnu s’adresse à moi de la sorte. Je m’apprête à ajouter quelque chose, mais une nouvelle secousse m’en empêche et au lieu de ça, je me mets soudain à rire, sans pouvoir m’arrêter. C’est nerveux, aucun doute possible. Après avoir parlé de mes petits secrets, me voilà à rire comme une idiote.

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Dans la vie de tous les jours je suis un charmeur, j'aime les femmes, ainsi que les hommes, et ils me rendent l'un comme l'autre cet amour. Je ne suis pas un mec romantique, mignon, attendrissant, nan, rien de tout cela, moi lorsque je veux quelque chose je mets tout en œuvre pour avoir cette fameuse chose et là pour l'heure ce que j'ai envie c'est de passer un petit moment avec cette demoiselle. Elle me plaît bien, même beaucoup en fait pour le coup la voir aussi mal à l'aise à cause de l'avion ça m'amuse d'autant plus surtout lorsque je réalise que c'est mon employée, celle qui bosse pour moi et qui a réussi a obtenir un agrandissement de mon entreprise sur Tokyo. Oh, avec elle je vais sans nul douter jouer avec le feu lorsqu'elle découvrira que je suis le grand patron de l'entreprise, je vais m'amuser avec elle, prendre mon pied à le faire languir mais pour l'heure elle semble plus intimidée par ma personne qu'autre chose, tant mieux d'un sens, tant mieux oui j'aime bien faire cet effet aux femmes, et aux hommes aussi mais avec les hommes c'est plus rare. Et elle justement elle est précisément le genre de nanas que j'aime mettre dans mon lit, jeune et belle, peu expérimentée, visiblement en tout cas, intéressante, maladroite, j'aime ce genre de nanas. Bon, d'une façon ou d'une autre j'aime aussi les nanas sans gêne et sans le moindre complexe, qui sont coquines et aiment s'amuser avec moi mais les petites nanas comme la brunette à côté de moi ça me plaît tout autant. J'aime les femmes, toutes et je ne me prends pas la tête, chaque femme a son petit truc à elle qui la rend magnifique et elle justement elle me plaît. Alors, lorsqu'elle vint à faire un commentaire sur ses pieds qui sont, visiblement, minuscules je me mordille la lèvre inférieure pour m'empêcher de rire et la scrute intensément sans piper le moindre mot. Finalement je caresse ses cheveux après un petit temps histoire d'essayer de la séduire, et la détendre aussi, mais ça n'a pas l'effet voulu, elle se braque et me dégage. La voir aussi mal à l'aise ça me plaît, depuis tout à l'heure je la sens mal à l'aise, elle se tortille sur le siège l'air gênée tout en évitant de me regarder, amusant... Quand j'entends ses mots je ricane un bref instant tandis qu'elle vire mes mains toute intimidée puis elle se met à rire nerveusement, sans doute, au bout d'un moment je la détaille longuement de mes yeux marrons avec un grand sourire perché sur mes lèvres. « Et bien vous voyez vous avez fini par vous détendre. Comme quoi il en faut pas beaucoup pour réussir à vous changez les idées ! » Lâchais-je avec un sourire tout en la fixant longuement avec un sourire planté sur mes lèvres. A la base je faisais ça pour tenter de la séduire, et donc de me la taper, mais visiblement ce ne sera pas au programme, pas aujourd'hui, de ce fait, au moins j'ai réussi à la détendre. « Vous inquiétez pas, je suis pas un psychopathe violeur en série. Je suis juste extrêmement charmeur et j'aime les femmes. » Assurais-je tout en la fixant histoire qu'elle me prenne pas pour ce que je ne suis pas non. Je ne lui veux absolument aucun mal, non, juste énormément de bien ce qu'elle ne vit pas, d'après ses mots, depuis des années...

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L'

orsqu’il m’indique soudain que j’ai finis par me détendre et qu’il en faut peut pour me changer les idées, je m’arrête aussitôt de rire. Je ne suis pas détendue du tout, c’est même tout le contraire. Ce n’est pas lui qui me rends nerveuse, c’est le fait d’être dans cette avion qui fait des loopings. Oh, j’exagère sans doute un peu, mais tout de même, c’est ce que je ressens. Et il ne m’aide pas vraiment à me sentir mieux. « Parce que vous pensez vraiment que je suis détendue là ? » je lui demande, étonnée qu’il puisse penser une chose pareille. Il sourit, il me fixe, il a cet air étrange sur le visage, comme s’il avait quelque chose derrière la tête et sincèrement, je n’y comprends rien du tout. J’imagine qu’il doit se foutre de moi, j’ai sans doute dû dire des choses que je n’aurais pas du tout. Je n’aurais pas non plus du rire de la sorte comme une perdue, mais c’était plus fort que moi, sa façon de me regarder comme s’il allait m’avalée toute crue m’avait faite rire. C’était nerveux, je le savais bien. Quelque part, je suppose qu’il me rendait un peu nerveuse, ou qu’il me faisait peur. Je ne sais pas, il m’avait pas l’air d’être méchant pourtant, mais il y a quelque chose en lui, qui faisait que je me méfiais. Il ne m’inspirait pas confiance. Je croise les bras, tandis, que, lisant sans doute dans mes pensées, il m’indique que je n’ai rien à craindre de lui, qu’il n’est pas un psychopathe, qu’il est seulement charmeur. « Pourquoi vous me dites ça ? » je lui demande, bêtement. C’est vrai ça, pourquoi ? Je ne le connais pas du tout, il ne me connait pas du tout et il y a fort à parier, qu’une fois que l’avion se sera posé à Washington, je ne croise plus jamais sa route, alors pourquoi me dire qu’il est charmeur et qu’il aime les femmes ? D’accord, je suis une femme, mais tout de même, on ne dit pas ce genre de chose à une personne qu’on ne connait pas, non ? Moi par exemple, je ne dirais pas que je ne le trouve pas à mon goût, ça serait un mensonge. Je le trouve mignon, typiquement le genre de mec qui pourrait me plaire, du moins physiquement parlant. Par ce que le reste, non merci. Je ne suis pas du tout attiré par les mecs qui se la pète de la sorte, et lui, clairement, c’est le genre de gars à ne rien connaitre de la modestie et à se croire parfait. J’ai horreur de ça.

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Franchement séduire une femme ce n'est pas si difficile que ça en définitive, on a juste a dire tout un tas de petites choses attendrissantes à une femme, la complimenter, la faire se sentir belle, bref des petites choses comme ça et en général elles nous tombent dans les bras limite en un claquement de doigts. Avec elle ça me semble être un peu plus compliqué, la petite brune semble différente, beaucoup plus compliqué que les femmes en général, ça ne me dérange pas, j'aime toutes les femmes, les compliquées comme les moins compliquées, ce n'est pas un soucis pour moi de me retrouver dans la position dans laquelle je me trouve en cet instant précis. Pour tout dire ce n'est même pas dérangeant pour moi, à la limite ça m'amuse plus qu'autre chose parce que je remarque assez vite que je mets mal à l'aise la petite brune à côté de moi. C'est déjà ça, au moins je ne la laisse pas indifférente, si elle était indifférente j'aurais du soucis à me faire, là en fait beaucoup moins vu qu'elle est mal à l'aise c'est soit parce que je lui plaît, soit parce que je l'intimide soit les deux. Dans un cas comme dans l'autre j'en serais très heureux parce que ça veut dire que je lui fais de l'effet et rien que ça c'est suffisant pour que je me sente bien. L'idée même de faire de l'effet à une bonne femme c'est agréable, ça me plaît parce que je me rends bien assez vite compte que les femmes quoi qu'on fasse elles trouveront toujours le moyen de nous surprendre et elle justement là elle me surprend beaucoup mais pas dans le mauvais sens, au contraire. Elle me surprend parce qu'elle a du caractère, ce n'est pas la petite minette un peu pimbêche sur les bords qu'on met dans notre lit pour ensuite l'oublier. Tant mieux, elle ne sera que plus délicieuse a croquer justement parce qu'elle se préserve, elle se conserve pour une personne méritante et justement je considère que je suis un homme méritant. « Vous ne l'êtes donc pas ? Je le pensais pourtant, vous riez ce qui était déjà pas mal. Tant pis j'aurais au moins essayé de vous détendre. » Contais-je à la bonne femme tout en la dévisageant longuement de mes yeux foncés avec un léger sourire planté sur mes lèvres. « Vous savez. J'ai entendu dire qu'il y avait une chance sur un milliard pour qu'un avion ai un soucis quelconque et donc se crashe. N'ayez crainte voyons, dites vous que c'est juste un moyen de transport comme un autre. » Lâchais-je à la brune tout en la dévisageant longuement de mes yeux foncés avec un petit sourire planté sur mes lèvres. Si les belles paroles ne la détende pas et bien soit je trouverais un tout autre moyen et ce moyen là est tout aussi agréable et peut-être qu'avec un peu de chance elle ouvrira ses jambes, on verra bien. Au bout du compte quand je vins à lui faire savoir que je ne suis pas un psychopathe en fureur je souris en entendant ses mots. « Tout simplement pour que vous ne commenciez pas à avoir peur de moi d'une façon ou d'une autre. Je ne fais rien de mal, rien du tout, je suis juste un homme qui pense avec ce qu'il a entre les jambes et non pas avec son cerveau comme certains le font. Donc au moins n'ayez pas peur de moi, pensez que je suis juste un homme qui aime les femmes et ça s'arrête là. Je ne tiens pas à ce que ce voyage se passe mal ni pour vous ni pour moi. » Expliquais-je à la brune avec un léger sourire planté sur mes lèvres tandis que je la dévisage longuement de mes yeux sombres..

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