(Jacaya#1) Une vie privée pas si "privé".

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Amaya et Jacob
une vie privée, pas si "privé".

L'

Combien de temps dure le trajet jusqu’à Washington ? Je n’en vois plus le bout. Entre les turbulences et le garçon à côté de moi qui se croit parfait, le temps passe anormalement lentement. Je me demande pourquoi est-ce que s’est tombé sur moi ? Lorsqu’il pense m’avoir aidé à me détendre, je lui explique bien vite que ce n’est pas le cas. Il a l’air de s’en étonné, car dit-il, j’ai rigolé. Effectivement, j’ai ris, mais parce que j’étais détendue. « C’est parce que votre attitude me fait rire ! » lui dis-je. Je n’ai pas l’intention de le vexé, mais c’est vrai qu’il me fait rire, à s’approché de moi et à me toucher les cheveux comme si j’étais sa copine. Je trouve ça déplacé et je l‘avoue, ça m’a faite rire. Ce n’est en rien le signe que je suis détendue, c’est nerveux. Peut-être croit-il que les asiatique ont un côté fille facile ? A cause des geisha et compagnie ? En tout cas, moi, je ne suis pas comme ça. Ce qui me surprend, c’est qu’il n’est pas été freiné par mon attitude, je lui ai quand même virer ses mains baladeuses, vite fait, bien fait. En fait, je ne sais pas ce qu’il a derrière la tête, si c’est de la drague ou quoique ce soit, mais en tout cas, avec moi, il est mal tomber, je ne me laisse pas séduire facilement et encore moins par un inconnu. Je ne sais pas ce que j’ai bien pu lui dire pour qu’il se permette d’agir de la sorte avec moi, en tous les cas, il se trompe sur mon compte. Quand il reparle de l’avion, il m’indique que les accidents d’avion sont rares, qu’il y a très peu de risque qu’il se crash. J’en ai bien conscience, mais ça n’empêche pas la peur. « Je préfère être sur la terre ferme ! » dis-je, d’une voix plaintive. Je n’aime pas ça. Pas ça du tout. Il a beau tenter de me rassurer, ça ne marche pas, sans doute parce que je ne connais pas. Finalement, alors que je pensais avoir tout vu et tout entendu, le voilà en train de me dire qu’il aime les femmes et qu’il n’est pas un pervers psychopathe. C’est précisément lorsqu’on dit ce genre de chose qu’on le pense, parce que là, oui, je me demande si je ne suis pas assise à côté d’un pervers. Avec ma guigne, ça ne serait même pas surprenant, en fait. Alors, forcément, je lui demande pourquoi il me parle de tout ça, parce que bon, qu’il aime les femmes ou les hommes, à dire vrai, ça m’est égale, puisque je ne le connais pas. Enfin, toujours est-il qu’il continu sur sa lancée en me disant qu’il réfléchit davantage avec ce qu’il a entre les jambes qu’avec son cerveau. « J’avais remarqué figurez-vous ! » lui dis-je, aussitôt, sans pouvoir me retenir. « Vous êtes vraiment un phénomène ! » je lui dis alors.

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Une vie privée pas si "privée".

Les gens en général ils ont tendance à dire que je suis un drôle de bonhomme avec les hommes et les femmes et en fin de compte je reconnais volontiers qu'ils ont bien raison. Je n'ai pas ma langue dans ma proche et quand quelqu'un me plaît, mâle ou femelle, je tente tout pour faire vibrer ma petite proie et là en l'occurrence, ma petite proie du moment c'est la petite asiatique à côté de moi qui est sans doute mon employée qui a réussi a élargir mon entreprise sur Tokyo. Pour l'heure je ne dis rien à ce sujet me contentant simplement de me faire passer pour un voyageur parce que si en fin de compte elle est effectivement ma petite employée comme je le pense je le saurais si je la vois à mon entreprise. En tout cas ça promet d'être très drôle pour moi et d'être très embarrassant pour elle si tel est le cas. Bon, j'essaierais pour une fois de ne pas me comporter comme salopard imbus de sa personne comme j'ai tendance à le faire devant mes employés en temps normal devant elle. Pour la brunette installée à côté de moi j'ai d'autres projets reste à voir si elle saura se laisser aller avec moi une fois que nous serons sur la terre ferme, on verra le moment venu. Je l'entends alors me parler, me dire que mon attitude l'amuse, je la fixe intensément et hausse des épaules. « Au moins je vous amuse c'est déjà pas mal. » Lâchais-je simplement à l'attention de la brunette tandis que je la dévisage longuement de mes yeux foncés sans pour autant en dire plus, je préfère simplement la fixer l'air amusé c'est cent fois mieux. Je tente de la rassurer parce que visiblement c'est ce dont elle a besoin en cet instant vu qu'elle a peur de cet avion et des turbulences qu'il y a durant le vol et quand j'entends ses mots je ne peux m'empêcher de sourire puis d'acquiescer. « Oui la même. Bien que je voyage souvent je préfère mille fois être les pieds sur Terre plutôt que dans un avion. » Avouais-je simplement sans en dire plus tandis que je la dévisage une nouvelle fois un bref instant jusqu'à reporter mon attention sur le siège en face de moi. Les turbulences s'arrêtent un bref instant, je suppose que le temps s'arrange peu à peu et je parvins à me sentir un peu mieux. Pas que je sois tendu face à ce voyage, pas du tout même, à la limite on ne peut même pas dire que je sois inquiet mais disons simplement que c'est chiant ces turbulences voilà tout. Alors quand je vins à tenter de rassurer la brunette à mon sujet je souris en entendant ses mots et la dévisage longuement en haussant des épaules. « On dit souvent ça de moi c'est vrai ! » Répondis-je amusé en faisant référence à son commentaire comme quoi que selon elle je suis un phénomène. « Mais bon ce n'est pas une si mauvaise chose, au moins je marque l'esprit des gens et je ne vais pas m'en plaindre. » Lâchais-je d'une voix douce à la brune tout en la fixant longuement de mes yeux foncés. « Allons bon. Je ne suis pas un mauvais bougre, je fais juste partie de ces hommes qui y pensent un peu trop. En dehors de ça je suis quelqu'un de gentil. La preuve regardez depuis tout à l'heure j'essaye de vous rassurez du mieux que je le peux. N'est-ce pas la preuve vivante que je peux être quelqu'un de sympa quand je le veux ? » Lançais-je à l'asiatique tout en affichant un grand sourire sur mes lèvres tandis que je la dévisage longuement de mes yeux foncés...

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L

e moins que l’on puisse dire c’est que ce garçon est loin d’être contrariant. La moindre parole que je prononce, dans le but, je l’espère, qu’il aille poser ses mains ailleurs que dans mes cheveux, à l’effet inverse de celui que je recherche. Ainsi, quand je lui dis que son attitude m’amuse, je suis plutôt moqueuse, parce que s’il cherche à me séduire, il n’emploie pas la bonne méthode. Mais le voilà en train de me dire, que s’il m’amuse, c’est déjà pas mal. Je préfère ne rien ajouter d’autre, je pense en avoir déjà assez dit et assez fait pour aujourd’hui. C’est sans doute ce qui explique son attitude avec moi, alors même qu’il ne me connait pas. Il n’a pas l’air méchant et s’il n’était pas aussi sûr de lui et de son pouvoir sur les autres, peut-être que je serais tentée de jouer son petit jeu, mais ce n’est pas le cas. Il est trop sûr de lui et j’ai horreur de ça. Dommage, parce qu’il est plutôt beau mec. Enfin, qu’importe, puisque je ne sais pas qui il est. Il essaye tout de même encore une fois de me rassurée par rapport au vol, il se trouve que c’est ce dont j’ai besoin, être rassurée, mais j’admets bien vite préférée être sur la terre ferme, ce qu’il approuve, bien qu’il voyage souvent. C’est peut-être une célébrité ou un sportif, que sais-je, je ne lis pas la presse. C’est comme la politique, je n’y comprends rien. Pourtant, même si je suis nerveuse aujourd’hui, ce n’est pas le cas d’ordinaire. C’est simplement à cause de ses maudites turbulences que je me sens aussi mal. Parce que d’habitude, je n’ai pas peur du tout en avion. Après, je ne dirais pas que je n’aime pas ça. Juste que je n’ai pas peur habituellement. Je lui dis ensuite qu’il est un phénomène. Là encore, mon but n’est pas de le complimenté, mais ma remarque semble l’amuser. Je ne sais plus quoi faire. « Ça vous fait rire apparemment ! » je constate en levant un sourcil, tandis qu’il me dit que au moins, il marque l’esprit des gens. Pour sûr, je vais me souvenir de ce garçon pendant longtemps. Finalement, j’insiste sur le fait qu’il ne pense vraiment qu’à ça, histoire qu’il saisisse qu’avec moi, il perd son temps, mais voilà qu’il explique son attitude avec le fait d’être gentil à tenter de me rassurer. Je fronce les sourcils, cherchant à comprendre où il veut en venir et je ne vois vraiment pas. « Euh … On peut être gentil sans avoir d’arrières pensées ! » dis-je, alors, en guise de réponses. Je comprends alors qu’il se montre gentil dans ce seul but de me séduire et je trouve ça étrange. Je ne vois pas ce que j’ai d’attirant avec mes pieds trop petits, ma peau blanche et mes cheveux aussi raides que des baguettes.

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J'ai beau être un maniaque de la perfection il n'en reste pas moins que je peux être un homme très sympathique avec des gens, je suis certes, arrogant, désobligeant, chiant, perfectionniste à un point inimaginable et détestable au boulot mais en dehors du boulot je suis un homme très bon. Certes j'ai mes petites manies personnelles mais ça n'influence aucunement sur mes relations amicales ou sexuelles. En fin de compte malgré mon tempérament pour le moins inquiétant je suis un homme bon ça on me le dit assez souvent. Mon meilleur ami me le répète assez régulièrement que je suis quelqu'un de bien et que, derrière cette carapace de perfectionniste il y a un homme relativement assez agréable. C'est sa vision des choses et je suis bien content qu'il me voit de cette façon, de base Adriano me connait très bien et il sais très bien que je peux être quelqu'un de bien. A l'évidence la brunette à côté de moi semble avoir plus de mal à croire au fait que je suis une bonne personne. Je peux le comprendre, je l'ai draguée comme pas permis mais c'est pour mieux la déguster plus tard. Dans le fond je suis persuadé qu'elle est mon employée et si je ne me trompe pas clairement ça promet d'être drôle au boulot, de la revoir et de lui rappeler les petites choses qu'elle a pu me dire durant le vol. Comme toujours je vais m'amuser pour mieux la faire tomber dans mon lit, c'est souvent comme ça que j'agis. Souvent on me dit que j'abuse, que je suis prêt à tout pour coucher avec quelqu'un et bien souvent on ne se trompe pas, parce que la brune là assise à côté de moi clairement elle me plaît et pas qu'un peu. Elle est irrésistible même, c'est ma vision des choses, physiquement c'est une perfection, mentalement elle est sans doute un peu trop méfiante mais ça à la limite ce n'est pas si grave. Alors lorsqu'elle vint à me faire un commentaire comme quoi que je suis un phénomène je ne peux m'empêcher de ricaner puis quand j'entends ses nouveaux mots j'acquiesce et la dévisage un bref instant. « Tout à fait Mademoiselle. » Lâchais-je amusé sans pour autant en dire plus alors que je continue de la dévisager longuement de mes yeux foncés. Au bout du compte nous changeons de sujet et quand j'entends ses mots j'acquiesce et la fixe longuement. « Ou alors ce ne sont pas des arrières pensées et je dis simplement ce que je pense. Et ce que je pense est tout simplement que vous êtes ravissante et je pense avoir le droit de le penser. Vous êtes belle, inutile de se chercher tout un tas d’imperfection sur votre corps que vous ne pourrez pas changer de toute façon. A mes yeux vous êtes une belle femme et vous avez très bien compris que des femmes que j'en ai connu un nombre. » Dis-je simplement sans pour autant avoir envie de la charmer ou quelque chose dans le genre, je dis juste ce que je pense, elle accepte mes mots ou non aucune importance, je dis simplement ce que j'ai envie de dire et pour l'heure oui je trouve cette femme sublime...

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J

’avais tout de même une sacrée poisse. Je ne dis pas que j’aurais préférée être assise à côté d’un vieux bonhomme qui aurait ronfler et baver pendant tout le voyage, mais tout de même, tomber sur un dragueur qui se croit parfait, non merci. Il n’avait, en effet, pas l’air bien méchant, mais je ne le connaissais pas. Alors, d’accord, avec la peur des turbulences, je m’étais laissée allée à lui dire des choses, sans aucun doute compromettantes, mais ce n’était, en aucun cas, une raison, pour ma draguer de la sorte. Je n’ai jamais apprécié ça, qu’on me drague, je veux dire. Ce n’est pas quelque chose qui me plait, qui me fait envie. Parce que généralement, les gens qui draguent, ils ont qu’une seule chose derrière la tête et à l’évidence, ce type, il ne pensait qu’à ça. Non merci. Il était beau, ça c’est une évidence, mais je n’étais pas intéressée. Je ne suis pas le genre de fille à sauter sur le premier venu, simplement, parce qu’elle est en manque. Clairement, ce n’est pas mon genre. Etrangement, lorsque je lui fais savoir qu’il est un drôle de phénomène, il semble plutôt bien le prendre. A croire que pour lui, tout est acquis. Ce n’est pas parce que l’on dit à une femme qu’elle est belle, qu’elle va vous tomber dans les bras. S’il est habitué à ça, avec moi, il est mal tombé, parce que je ne lui tomberais pas dans les bras. De toute façon, j’ignorais qui il était et j’avais peu de chance de tomber sur lui dans les rues de Washington. D’ailleurs, rien ne me disais qu’il habitait la ville. Peut-être que la capitale américaine n’était qu’une escale et qu’il s’envolait pour une autre ville. Je finis par lui dire qu’il peut très bien être gentil sans avoir d’arrière-pensées ; des arrières pensées comme le fait de me draguer alors que je n’ai rien demander. Contre toute attente, il me répond qu’il dit simplement ce qu’il pense. Je pourrais lui dire que j’ai saisi le message, même si je pars toujours du principe qu’il se paye ma tête, car d’ordinaire, on ne me drague jamais, enfin bon. Mais je ne trouve rien à répondre, je suis comme qui dirait, bloquée. Je reste muette, du moins, jusqu’à ce qu’il parle du fait qu’il a connu beaucoup de femmes dans sa vie. Oui, je l’avais deviner, mais j’espérais me trompée, quelque part, je voulais lui trouver une petite qualité, mais il m’a vite fait redescendre sur terre avec ses paroles. « Oui, ça, je l’avais remarqué ! » fis-je, plus sèchement que je ne l’aurais voulu. Je n’ajoute pas que c’est bien là tout le problème, mais je voudrais juste qu’il saisisse que je ne suis pas du tout comme lui et que les histoires de fesses, ça ne m’intéresse pas. Mais alors, pas du tout.

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Ce sont souvent les personnes avec le visage le plus tendre qui sont les plus chauds, il n'y a qu'à me voir moi, on dit que j'ai une bouille d'ange mais qu'à l'intérieur je suis un petit démon. On ne se trompe pas c'est précisément ce que je suis et clairement ça me convient parfaitement qu'on ai une image comme ça de ma personne. Je ne suis pas du genre à me cacher, après tout pourquoi ferais-je une chose pareille, je ne fais rien de mal que je sache. Oui j'aime les femmes, oui j'aime les hommes, oui j'aime le sexe et oui j'aime prendre mon pied avec hommes et femmes juste pour me détendre et penser à autre chose qu'aux journées difficiles au boulot. En quoi est-ce un mal après tout ? Je ne tue personne, je fais juste des choses cochonnes avec des personnes consentantes, il n'y a rien de mal à tout ceci que je sache non ? Après je dis pas autant la nana assise à côté de moi est digne d'une nonne et là clairement je perds mon temps à lui faire des compliments, autant, c'est possible que ce soit une nana coincée du cul. Malheureusement ça existe des personnes comme ça, filles comme garçons et même si c'est tendu du string il n'en reste pas moins que c'est amusant de les décoincer. Quand j'entends alors le ton plutôt sec de la demoiselle à côté de moi je me tourne vers elle la dévisageant longuement. « Je ne fais rien de mal vous savez. Je ne vois pas où est le problème dans cette histoire. Je m'amuse oui et alors ? J'en ai bien le droit, je ne suis pas un vieux chauve de quatre-vingt-dix balais, quand j'aurais cet âge je materais sans doute plus. A mon âge je peux encore me permettre de m'amuser sans pour autant que je sois un fou sadique et pervers. » Dis-je à la demoiselle d'un ton doux histoire de calmer les hostilités puis je me mordille la lèvre et ne dis plus rien pour le moment, inutile de lui répéter que je ne lui veux aucun mal ça je pense qu'elle l'a très bien comprit. « Cessons les hostilités il y a encore un petit moment dans le vol. Si vous ai froissé j'en suis navré je ne peux m'empêcher de draguer quand je vois une jolie fille et je ne vois pas en quoi c'est si répugnant. » Ajoutais-je simplement tout en la dévisageant longuement de mes yeux foncés puis je décide de m'arrêter là pour le moment.

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M

on ton un peu sec ne lui a sans doute pas échapper, mais c’était la seule solution envisageable pour qu’il comprenne qu’il perdait son temps avec moi. Qu’il drague tout ce qui bouge, livre à lui, le tout c’est qu’il cesse de me draguer moi. Moi et mon derrière trop petit. Je ne suis pas spécialement coincée, il y en des pires que moi, juste que j’ai parfaitement vu clair dans son jeu, et je ne veux pas être un nom de plus à son tableau de chasse déjà bien remplie. Evidemment, après ma remarque, il reprend la parole pour me dire qu’il ne fait rien de mal, qu’il ne fait que s’amusé et qu’il en parfaites le droit. Je fronce les sourcils, quelque part, j’ai envie de faire comme si ça ne m’intéressait pas, parce que son attitude m’énerve autant qu’elle me fait rire, mais c’est plus fort que moi, je l’écoute. Pour une fois qu’un mec me drague, il faut que ça soit un dragueur compulsif qui couche avec tout ce qui bouge, homme ou femme. Quand je dis que je n’ai pas de chance, c’est un doux euphémisme, car en vérité, j’ai la poisse, vraiment. C’est comme me retrouvé seule à cette réunion, vachement embarrassant. Tout reposait sur mes épaules et je ne saurais doute jamais si mon patron en est reconnaissant ou pas vu que j’ignore qui il est. Je sais seulement son nom et qu’il est assez jeune, mais ça s’arrête-là. « Vous ne faites rien de mal, en effet. Mais vous vous méprenez sur mon compte. Je ne suis pas une de ses filles. » Par une de ses filles, je parle bien sûr de toutes ses femmes qu’il a connu, puisque, comme il s’en ai venté, il y a eu beaucoup. Finalement, il me présente ce qui ressemble à des excuses, car, dit-il, le vol n’est pas encore terminé ; j’ai pourtant l’impression que ça fait une éternité que nous avons décollé et pourtant il a raison. Là-dessus, je reprends la parole. « Je n’ai pas dit que c’était répugnant, juste que je ne suis pas comme ça, je ne suis pas le genre de nana à rechercher que des histoires de fesses ! » dis-je alors. Au moins, voilà qui est dit. Si c’est ce qu’il cherchait, il sait désormais qu’il peut en draguer une autre, moi, il ne mettra pas dans on lit, aussi beau mec qu’il soit. S’il avait autre chose en tête que ça, peut-être que je me serais laissé séduire, mais je vois parfaitement clair, il veut seulement s’amusé. Tant pis pour lui. Tant pis pour moi.

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Au fond je pense que ça lui a plu tout ce que j'ai pu lui dire ou lui faire tout à l'heure, au fond je suis convaincu qu'elle a apprécié parce que comme elle l'a dit précédemment elle n'a rien fait depuis des années. La malheureuse je ne sais pas comment elle fait pour rester soft pendant tout ce temps, moi j'en serais incapable. Par exemple là ça fait seulement deux jours que je n'ai rien fais et je bouillonne déjà, je ressens constamment le besoin de le faire, je suis comme ça, un grand reproducteur et j'ai l'envie assez régulière de m'envoyer en l'air avec des femmes, et des hommes, tous plus agréables les uns des autres. Maintenant bon la brunette ne semble pas spécialement intéressée, du moins c'est ce qu'elle en a dit, après entre ce qu'elle dit et ce qu'elle ressent il y a une différence et je suis presque sûr qu'elle a apprécié de se faire draguer. Visiblement ça ne lui arrive pas souvent qu'on s'approche comme ça de sa personne, tant pis pour elle, tant mieux pour moi. Si elle est effectivement mon employée comme je le pense j'aurais tout le temps dans mon entreprise de lui rappeler qu'elle est une jolie femme et qu'elle devrait accepter les compliments qu'on lui fait. Dans mes gestes, je le considère, j'étais un peu déplacé mais je ne l'aurais touchée que si elle en avait eu envie et visiblement, d'après ses mots, ce n'est pas trop le cas, tant pis pour elle. Il paraît que je suis très doué de mes dix doigts donc tant pis pour elle, ça l'aurait peut-être bien détendue en fin de compte. Mais je décide de ne pas trop y songer pour le cas présent afin de surtout me concentrer sur la brunette et sur ce qu'elle me dit. « C'est votre droit de ne pas être une fille facile. Je respecte ça. » Dis-je simplement à la brunette tandis que je la fixe longuement de mes yeux sombres avec un sourire jonché sur mes lèvres. Je ne laisse rien paraître, si elle a envie de penser que je suis un fou pervers soit c'est sa décision mais elle se tromperait, d'ailleurs c'est ce que je lui ai dis précédemment. Au bout du compte lorsqu'elle vint à me rappeler qu'elle est une fille soft et qu'elle ne fait pas dans les histoires d'un soir je hoche des épaules. « Et expliquez moi dans ce cas. » Lançais-je dans un premier temps avec un sourire parfait planté sur mes lèvres tandis que je balance ces mots. « Comment vous détendez vous ? » Demandais-je à la brunette histoire d'en savoir plus, après tout c'est intéressant, moi j'ai ma façon de m'amuser et elle a la sienne et j'ai envie de savoir ce qu'elle fait pour se détendre. Peut-être bien qu'elle a une collection de sextoy à défaut d'avoir un homme autant elle a des jouets ?

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J

’espérais l’avoir convaincue que je n’étais pas le genre de fille auxquelles il pensait, que je n’étais pas une fille facile, que je n’aimais pas qu’on me parle de la sorte en faisant de tels sous-entendus et en attendant une seule chose venant de moi. Je n’étais pas comme ça et si j’en croyais ses mots, alors il semblait avoir compris. Mais est-ce vraiment le cas ? Rien n’était moins sûr. Il disait respecter ma décision, mais j’avais de gros doutes sur sa sincérité. Enfin, c’était comme ça. De tout façon, il n’était qu’un homme rencontré dans l’avion, Washington était une grande ville, alors il pouvait ce qu’il voulait, je ne le reverrais doute jamais. Je l’admets, il aurait été différent, peut-être bien que j’aurais été tentée de me laisser séduire, parce que je n’avais pas eu de petit ami depuis bien longtemps, mais il représentait tout ce que je détestais chez les mecs. Dommage. Mais je préfère être seule que mal accompagnée. Je croyais la discussion close, mais il reprit la parole et se fut plus fort que moi, je le regardais avec des yeux ronds comme des billes. Visiblement, il n’avait vraiment que ça en tête, je n’en revenais pas. A croire qu’il n’avait que ça comme loisir, c’était incroyable ! Ou alors, il le faisait exprès parce que j’avais dit ne pas être une fille facile ? C’est possible, mais il avait l’air d’être sérieux. « En prenant un bain, en buvant un chocolat chaud saupoudré de cannelle, en lisant un bon livre, en mangeant un plat préparé par mon père, en regardant un film. Il y a des milliers de façons de se détendre ! » lui dis-je. Des milliers de façon oui, et elles n’avaient rien à voir avec sa façon à lui, de se détendre. Après, il faisait ce qu’il voulait, ce n’était pas mon problème, mais je ne comprenais pas pourquoi il insistait de la sorte alors que j’avais été très claire, je ne conçois pas de faire ça sans sentiments, pour moi, l’un n’allait pas sans l’autre et vu de ce principe, il perdait son temps à en parler avec moi. Je regrettais presque les turbulences du début du vol. oui, presque.

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Il y a de nombreuses façons de se détendre dans la vie ça je n'en ai aucun doute, absolument aucun mais je me demande juste quels sont ses moyens à elle de se détendre dans sa petite vie. Si je peux comprendre qu'elle ne soit pas une nana qui s'envoie en l'air facilement comme c'est le cas de plusieurs femmes avec qui je couche, et hommes aussi, je me demande quand même comment elle se détend. Le temps du trajet pour aller jusqu'à Washington est donc relativement assez long et pour le coup la seule distraction que j'ai c'est elle et ses nombreux mots à mon sujet de ce fait je suis intéressé et intrigué par sa personne et tout ce qu'elle peut avoir à me dire. Cette nana a l'air de s'emmerder quand même pas mal dans sa vie il n'y a qu'à voir tout ce qu'elle a pu me dire précédemment, ses petites confidences pour le moins amusantes quand il y avait des turbulences au moins la brunette fait des gaffes comme tout le monde et pour le coup ses nombreuses gaffes sont tout à fait extraordinaires et très drôles. J'aime beaucoup ça. Alors lorsqu'elle vint à répondre à ma question au sujet de ses passes temps j'acquiesce et la scrute longuement. « Je ne fais pas que coucher pour me détendre. J'adore cuisiner ou encore voyager mais ça je pense que vous l'aurez comprit toute seule. Le sport me plaît également beaucoup, je passe beaucoup de temps dans les salles de sport afin de m'occuper de moi. Les mangas sont une énorme passion pour moi, j'en lis assez souvent quand j'ai du temps de libre bien que je lise quand même des livres aussi de temps en temps. La danse, on ne peut pas dire que c'est une passion mais j'adore danser, je danse très bien il paraît. Et j'adore la télévision quand je peux je regarde des films ou des séries ça me détend beaucoup et je pense à autre chose. » Confiais-je à la brunette que je scrute longuement de mes grands yeux foncés avec un sourire sur mes lèvres. « Coucher et draguer ça passe après tout ça. C'est peut-être dur à croire mais tout ce que je vous ai mentionné c'est beaucoup plus important pour moi que de m'envoyer en l'air ou draguer des demoiselles. Je vous aurais touché uniquement si vous aviez été consentante Mademoiselle. Croyez moi je suis loin d'être un fou furieux accroc au cul, j'aime ça comme un peu tout le monde je pense mais comme vous l'avez tendu j'ai de nombreuses choses qui peuvent me plaire. » Dis-je à la brune afin qu'elle voit que je suis loin d'être un grossier personnage comme elle semble penser...

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