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 Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys

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MessageSujet: Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys   Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys EmptyDim 22 Jan - 12:40


Parce que nos moments sont indispensables.
Marius & Alys


Mon frère... Mon frère c'est mon souffle, celui qui m'a toujours soutenu, celui qui m'a toujours comprise, celui qui sera toujours là pour moi. Je ne serais comment décrire ce que je ressens, mais lui et moi, ce n'est pas rien. Toute la famille le sait, il y a un lien qui ne pourra nous séparer. Quand notre père a décidé d'aller vivre dans son pays natal, ça a voulu dire que je serais loin de mes frères et sœur mais surtout de Marius. Avec le reste de la famille, je n'ai pas un lien aussi fort, alors que je suis attachée à tout le monde. De plus, je ne supporte pas l'idée qu'on puisse renié Marius de la famille juste parce qu'il a décidé de faire ce qu'il a envie de faire. Moi même, je n'ai pas fais de grande étude et pourtant, ils ne me renient pas. Ils ont accepté mon choix alors pourquoi ne pas en faire autant avec lui ? Quoi qu'il en soit, moi, je ne peux pas me passer de lui. J'ai ce besoin de le voir assez souvent ou alors,de savoir qu'il est venu me voir. Je sais qu'il a pour habitude de venir dans ma chambre le soir, et il me laisse un petit mot ou alors quand c'est mon anniversaire ou noël, un cadeau. D'ailleurs, je porte toujours son collier qu'il m'a offert. C'est comme mon porte bonheur ou la seule chose qui me rassure quand je suis loin de lui.

Aujourd'hui, je lui avais envoyer un message, je voulais le voir car j'avais besoin de ses bras autour de moi et de parler. C'est le seul à qui je me confie sérieusement, il connaît tout de moi, de ma vraie raison de ma venue dans ce pays. C'est le seul de la famille qui sait que j'ai eu des soucis dans mon ancienne école à Paris. C'est le seul qui sait que je n'ai jamais eu de petit ami ou d'une quelconque relations amoureuses ou sexuels... Cela pourrait paraître étrange, mas ça ne l'est pas quand on est aussi complice. Puis,moi, je le surveille bien. Je n'aime pas quand il traine avec d'autres filles par exemple. J'ai envie d'être la seule femme de sa vie. Cela pourrait paraître égoïste mais pas du tout. J'ai simplement pas envie qu'il m'oublie, qu'on cesse nos moments ensemble. D'ailleurs, on a pour habitude de se retrouver dans la cabane, la notre, dans le jardin. C'est là où je suis actuellement, blottis dans une plaide tout doux à l'attendre patiemment. On a sûrement plein de chose à se dire puis j'avais mon cadeau de noël à lui donner. Etant donné qu'il est le seul à ne pas être là pour les fête et c'est ce qui me fais le plus de mal, je prévois toujours un moment avec lui pour pouvoir changer ça. Je venais mettre un peu de musique grâce à mon portable tout en murmurant.  " j'espère que tu ne m'as pas oublier ..." C'était toujours une crainte pour moi, qu'il est autre chose à faire.  

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MessageSujet: Re: Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys   Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys EmptyDim 22 Jan - 22:20


Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables.
Alys & Marius

Je regardais le plafond, les yeux mi-clos, ouvert et fermés sur le monde. Le mec à côté de moi dormait encore, et moi, je venais à peine d’entendre le réveil, au bout de la cinquième sonnerie. Je ne savais même pas quelle heure il était. J’étais totalement ailleurs, le garrot encore sur le bras gauche. Je soupirais, me redressant péniblement. Ah si mes parents me voyaient. Je passais une main dans mes cheveux, péniblement, avant de soupirer un moment. J’avais attrapé mon téléphone, m’assurant que j’avais encore le temps de me rendre à la maison familiale. Même si j’avais passé ma nuit à consommer, je ne pouvais pas oublier mon rendez-vous d’aujourd’hui. Je devais voir ma petite sœur, et ce jour était prévu depuis bien longtemps maintenant. Nous devions nous retrouver dans notre cabane, notre endroit à nous, la frontière entre le monde, et le nôtre. C’était mon soleil. Alys, depuis toujours était ma raison de vivre. Mon air, mon souffle, toute ma vie. On se comprenait sans se parlait depuis toujours, et on avait toujours eu un petit monde à nous, en dépit du reste de la famille. C’était la seule à me comprendre, et malgré tout ce que je faisais, elle ne m’avait jamais jugé. Bien que je ne lui eusse jamais tout avoué. Je ne pouvais pas lui dire que je vendais de la drogue tout de même. Ni que j’étais un junkie, ou alors l’avait-elle deviné depuis le temps ? J’avais tellement de petits secrets pour elle. Je m’en voulais, mais je ne voulais pas qu’elle ait une mauvaise image de moi. Et puis, je ne lui avais toujours pas avoué que j’étais gay. C’était quelque chose que je redoutais particulièrement. J’avais peur qu’elle me voie autrement, surtout à cause de papa qui était tellement…Enfin, dans la famille on était plutôt conservateur, et depuis toujours les discours de mes parents n’étaient pas très sympathiques pour les gens qui avaient mes préférences. Alors je n’avais jamais rien dit. J’étais assez détesté comme ça à la maison, je n’avais pas besoin d’en rajouter. Soupirant, j’avais défait finalement la ceinture de mon bras. Je me suis levé, me rhabillant, puisque j’étais uniquement en boxer dans cette pièce que je ne connaissais pas. J’avais certainement suivi un ami dans un endroit un peu sordide. Tant pis, je n’avais pas le temps de me souvenir de la veille, je devais aller voir Alys. Ma précieuse Alys. Une fois habillé, je pris mon téléphone, et jeta un dernier regard sur la personne qui était sur le lit. Son visage ne me disait trop rien. Dans le couloir, plusieurs personnes à terre. Pas de doute possible, j’avais été dans une soirée pour viser le septième ciel. Je soupirais un peu, je n’avais aucun souvenir de la veille, seulement mes piqures au bras. Heureusement en hiver, ce n’était pas trop compliqué de les cacher aux yeux des autres. Soupirant, j’avais fini par quitter l’appartement. J’avais eu la mauvaise surprise de constater que je n’étais pas venu de moi-même, ne trouvant pas ma moto, et merde quoi.

Après avoir payé un taxi pour venir jusqu’à Capitol Hill, j’avais fini par marcher dans les ruelles, pour aller devant la maison de mes parents. De loin, je soupirais doucement, me demandant si maman était à la maison. Je préférais l’éviter aujourd’hui, j’avais encore les yeux rouges. Elle était capable de remarquer ce genre de petits détails comme personne, c’était une maman quoi, normal. Je soupirais doucement, prenant une cigarette, la portant à mes lèvres. J’avais envie de fumer avant de venir. Et je ne fumais presque jamais devant Alys, je n’aimais pas l’empoisonner de ma fumée. Alors je lui envoyais un petit SMS, « J’arrive ptite merveille, j’fume dans la rue. » Je l’appelais comme ça, parce que bien sûr, Alice aux pays des Merveilles, et elle l’était pour moi, c’est vrai. Je regardais la maison. Dieu que j’avais détesté de vivre ici sans elle pendant toute mon adolescence. De toute façon, j’avais toujours détesté vivre avec ma famille, ici ou à Paris. Au bout d’une dizaine de minutes, j’avais fini par écraser ma cigarette sur le sol. Faisant craquer mes doigts, j’étais aller jusqu’à la maison poussant le portal qui me séparait du jardin. Personne ne semblait être là, en tout cas personne n’était à la fenêtre de la maison, et ça me convenait. J’étais allé dans le jardin, silencieusement. Déjà le sourire aux lèvres de savoir que j’allais rejoindre ma sœur. Une fois devant notre arbre, je ne pouvais m’empêcher de l’appeler, comme un Roméo pour sa Juliette. « Me voilà ! » Je montais alors l’escalier que j’avais fait moi-même avec quelques planches clouées, grimpant jusqu’à l’intérieur de la cabane. A peine en haut, je m’étais précipité pour la prendre dans mes bras et la serrer fortement contre moi. Il suffisait que je la voie pour que tout aille subitement mieux dans ma vie. J’embrassai son front doucement. Ses cheveux blonds étaient le seul soleil qui m’illuminait. « Comment va ma merveille ? »




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MessageSujet: Re: Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys   Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys EmptyMar 7 Fév - 14:58


Parce que nos moments sont indispensables.
Marius & Alys


Lorsque je reçois son message, je souriais un peu. J'étais contente qu'il soit sur le chemin. A la maison, il n'y avait personne, papa travaillait et maman était partie voir une amie je crois. Puis, pour le reste de la famille, ils étaient au boulot. Moi, je n'avais rien de prévu alors j'attendais mon frère; blottis dans une couverture en laine dans la cabane. La notre. C'est notre petit coin à nous, et nos moments me manquaient, ce pourquoi je me faisais une joie de le retrouver enfin. Pour moi, ça a été difficile quand mon père a décidé de venir vivre ici. Je savais que je le verrais tous les week-end mais ça a brisé ma complicité avec mon frère. Tous les soirs, quand nous étions encore à Paris, j'avais le droit à mon câlin, à un moment de discussion avec lui, à tout. Parfois, ces moments là me manque. J'aimerais que lui et mon père s'entende de nouveau. Je sais que ça ne sera pas le cas mais bon, qui ne tente rien n'a rien et moi, j'essaie toujours de montrer une belle image de mon frère.

Lorsque je l'entends en bas de la cabane, je souriais bêtement, m'étant redresser de ma place. Et quand il est enfin là, je me laissais aller dans ses bras, lâchant un soupir de bien-être. Ses bras, c'est comme une ressource pour moi. Je m'y sens bien et en sécurité. Alors, je restais quelque seconde à en profiter, me laissant enivrait par son parfum. Je haussais par la suite les épaules. J'allais bien, mais j'avais reçu un message étrange... Mais avant de lui parler de ça, fallait parler du début. " ça va... Et toi ? " disais-je en levant mon visage pour le regarder. Je me serrais dans ses bras, refermant les yeux. " Il s'est passé pas mal de truc dans ma vie ces derniers mois tu sais. " Disais-je en faisant une petite moue assez mignonne. " Papa et maman me reprochait de ne pas sortir, ALORS je suis sortie. Plusieurs fois même, mais à chaque fois, il m'est arrivé des mouises. " Je haussais les épaules. " Un jour, je suis allée me promener dans un parc et là, un mec de nul par m'a agripper comme de la glue. Heureusement, il y a Adriano qui est venu." Je souriais un peu lorsque je prononçais son prénom même si depuis le sms, je ne savais plus quoi penser.  

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MessageSujet: Re: Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys   Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys EmptyDim 12 Fév - 18:41


Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables.
Alys & Marius

Les moments passés avec ma sœur, sont aucun doute les plus importants et les plus doux de ma triste existence. Qui n’a pas de petite sœur ne peut pas comprendre. Et qui n’a jamais fait front à une famille qui nous méprise, ne peut pas comprendre non plus. Depuis toujours, avec Alys, c’était elle et moi contre le monde entier sans personne à nos côtés. Elle était survenue dans ma vie un matin, sortant du ventre de ma mère, faisant de moi un grand frère plutôt que le dernier de la famille. Je me souviens encore avoir souris, prenant ce rôle à cœur dès que j’avais croisé son regard bleu azur, et son sourire encore pur. Je l’ai aimé dès qu’elle est arrivée faire sa place dans le monde, et je continuerai de l’aimer jusqu’ ce qui je le quitte un jour. Il y a des liens forts et uniques qui ne s’inventent pas, c’est comme ça entre nous deux et ça l’a toujours été depuis que nous avions été en âge de nous comprendre et de nous parler. Je me souviens encore de nos cabanes secrètes, de nos codes secrets inventés pendant de longues nuits blanches sous nos draps réunions pour faire des tentes nocturnes. Je me suis entendue avec elle, et c’était bien la seule. Elle m’avait toujours défendu face à mes parents, et je l’avais toujours aimé pour ça aussi. Je me souviens à quel point la vie sans elle avait été dure le temps qu’elle rejoigne Washington avec notre mère. Maintenant c’est moi qui avait quitté la maison, mais je pensais chaque jour à elle sans exception. J’aurai pu arrêter de me faire du mal pour elle, mais j’avais encore trop de peine. Il y avait beaucoup de choses qu’elle ignorait à mon sujet, et que je tenais à continuer de lui cacher malgré tout. Je n’étais pas fière de devoir lui avouer que son frère vendait de la drogue, qu’il se piquait chaque nuit, qu’il aimait les hommes et surtout un en particulier. Qu’il y a bien longtemps, son professeur avait été l’homme de sa vie et qu’il l’était encore malgré tout. J’aurai pu avoir les larmes aux yeux rien qu’en me souvenant de tous ces détails de ma vie dont je n’avais pas été fière. Mais je suis ce que je suis, et je ne peux plus rien y faire. J’avais tout simplement bien trop souffert, mais ça avait fait de moi la personne que je suis désormais. J’avais rejoint ma sœur dans notre cabane au fond de notre beau jardin, et aujourd’hui, j’avais eu envie de lui avouer que j’étais gay. Depuis des années, je n’en avais pas trouvé le courage, et peut-être que le temps était fini, après tout elle était assez grande. « Ouais ça va chez moi. » Je souriais, caressant doucement ses cheveux blonds. Elle ressemblait à maman, alors que moi j’étais le portrait de mon père, ce qui ne me faisait pas du tout plaisir. Je ne le supportais pas, et j’avais honte de lui ressembler un peu plus jour après jour. Mes cheveux épais noirs, et mes yeux presque translucides me rendaient attirant, mais je ne voulais pas qu’on puisse me comparer à lui une fois plus vieux. Alys pensait sans doute que j’attirais les filles, d’ailleurs je me souvenais qu’elle voulait m’épouser une fois plus grande. J’avais toujours trouvé ça adorable. « T’es sérieuse ? T’as fait ça toi ? » Je riais un peu. Ma sœur devenait donc grande, d’habitude elle était tellement sage. Je me demandais bien ce qui pouvait la pousser à devenir si rebelle, mais quelque part ça m’amusait et il fallait bien que jeunesse se fasse comme le dit le proverbe, c’était tout à fait normal. On ne peut pas être irréprochable pendant toute sa vie après tout. « Attends, tu n’as rien au moins ? » Je l’écoutais, un peu inquiet, me raconter ses aventures. On ne peut plus être tranquille nulle part de nos jours, et c’était bien malheureux. « C’est qui ce Adriano, tu vas trop vite pour ton vieux grand frère là ! » Je riais un peu. Non mais si ma sœur avait rencontré un garçon, ça n’allait pas être une partie de plaisir. Enfin pour le moment, j’espérais qu’il n’était qu’un sauveur passager, et rien de plus. De toute façon ma sœur n’avait pas l’âge de fréquenter des garçons, elle était encore beaucoup trop jeune. Et puis l’amour en général, ça fait mal. Je ne voulais pas qu’elle subisse ce que j’avais enduré. Je l’aimais trop pour voir ça.



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MessageSujet: Re: Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys   Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys EmptyLun 13 Fév - 21:56


Parce que nos moments sont indispensables.
Marius & Alys


Certains disent qu'être issu d'une grande famille c'est une chance, moi je ne sais pas vraiment si s'en est une. J'étais la dernière de la famille, j'avais une grande différence d'âge entre ma sœur et l'un de mes frères,ce qui fait que je n'ai pas vraiment vécu de grande bagarre entre eux. Et mon frère Marius, qui se rapprochait de mon âge bien qu'il soit plus âgé de quelques années, n'a jamais été méchant envers moi, ou gentiment. Je ne me souviens pas vraiment qu'on se soit pris la tête un jour. Peut-être quand j'avais trois ans et qu'il a osé me voler un jouer, je ne sais pas... Mais ce que je sais,c'est que sans lui, ça aurait été différent pour moi. Je suis souvent chouchouter par le reste de ma famille et même par Marius, mais lui, il sait vraiment m'écouter et c'est le seul avec qui je me sens à l'aise. Le plus du moins, j'arrive à lui parler, à me confier à lui, à être tout simplement moi même sans stressé ni angoissé par des propos qu'il pourrait avoir sur moi. J'avais toujours peur d'être jugée ou mise à l'écart sauf quand je suis avec lui. Faut dire que mes parents sont particulier... Quand on ne fait pas ce qui leurs plais, ils se mettent à critiquer, c'est dans leur nature même si dans le fond, je sais qu'ils nous aime et qu'ils font ça pour notre bien. Néanmoins, quand ils ont renier Marius, ça m'a brisé le cœur... Déjà parce que je déteste les disputes, ça me rend triste et souvent je me met à pleurer. Mais aussi, parce que Marius est mon frère et que je n'aime pas l'idée de l'avoir loin de moi. J'aimerais que tout le monde le voit comme moi je le vois, c'est-à-dire, un homme avec du cœur et merveilleux. J'essaie tant  bien que mal à le montrer à mes parents, mais c'est compliqué tellement ils sont bornés. Ils ont leurs visions des choses et ils veulent garder leurs idées en tête. C'est dommage... Je sais qu'ils pourraient faire un effort, sauf qu'ils ne le font pas. Je crois que ça me fera toujours autant de mal d'ailleurs... Mon rêve c'est qu'ils se réunissent enfin, et j'aimerais avoir un noël ou un anniversaire, avec la famille au complet. Je souriais alors à sa surprise quand je lui ai dis que je sortais un peu. C'est vrai que ce n'est pas vraiment dans mes habitudes et encore moins  quand on me pousse à bout mais j'en avais marre d'entendre gindre mes parents constamment. Pour eux, je ne suis qu'une insociable même s'ils savent que je suis trop timide pour sortir, et voir du monde, ça les inquiètent comme ils disent. Mais je ne vois pas en quoi c'est inquiétant, je ne suis pas pressés et puis, ce n'est pas comme si je n'avais pas d'amis. Certes, j'en ai très peu et généralement,c'est des amis de ma famille ou ma famille tout court, mais qu'importe. C'est déjà ça non ? " Oui, ça m'arrive un peu de sortir... Mais bon, si c'est pour que j'ai des problèmes à chaque fois, je resterais avec mes chats, ça vaut mieux. " Je haussais un peu les épaules en mordillant la commissure de mes lèvres. Puis, je secouais négativement la tête. " Non, je n'ai rien eu... Adriano est venu à temps. Et je n'ai pas vraiment envie d'imaginer ce qu'il aurait pu se passer si.. Enfin tu vois quoi. Mais j'en ai pas parler à papa et à a maman..Il n'y a que toi qui le sait.." Je baissais un peu la tête tout en me serrant contre lui, autant ne pas y penser. Tout s'est bien fini après tout. Je riais par la suite, amusée par ses mots. " t'es pas vieux ! Tu seras vieux quand tu perdras tes dents et que tu auras des cheveux blanc. ET quand tu seras tout fripé. " Je souriais en coin, en le regardant. " pour le moment, tu es toujours beau. " Je viens caler ma tête contre lui en fermant les yeux. " Adriano... C'est je ne sais pas.. Un ami je crois. Mais j'ai reçu un message bizarre à propos de lui tu sais ? Il m'avait l'air gentil et pas comme ces garçons tu sais, qui ne pense qu'à coucher... Lui, j'ai l'impression qu'il s'intéresse vraiment. Enfin, je ne sais pas quoi penser. " Je soupirais un peu alors que je sortais mon portable pour rechercher le message que j'ai reçu puis je lui montre.

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MessageSujet: Re: Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys   Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys EmptyMar 14 Fév - 10:44


Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables.
Alys & Marius

Clairement, il y a beaucoup de choses qui ne me plaisent pas dans vie, depuis toujours, je suis un éternel défaitiste. C’est sûrement mes parents qui m’ont rendus comme ça, en tout cas au moins mon père. La seule personne encore capable de me rendre le sourire, avec ma meilleure amie, c’est bien ma petite sœur. Mais là, ce qu’elle était en train d’essayer de me raconter, ne me plaisait pas du tout, mais vraiment pas. J’haussai un sourcil, l’écoutant à moitié, plus perturbé d’entendre le prénom d’un garçon que par le fait qu’elle commençait à désobéir aux parents. Ne pas écouter les adultes, c’est toujours normal, à un moment donné de sa jeunesse, sinon, c’est qu’il y a un problème. On a tous un moment pour râler, se lever contre l’autorité parentale, faire le mur la nuit en remplaçant des peluches sous la couette. Et je me demandais alors si c’était enfin le temps pour Alys de débuter sa petite rébellion. Même si je savais déjà, qu’avec elle, ce serait supportable pour les parents, contrairement à ce que je leur avais fait subir moi. Je soupirais doucement, caressant ses cheveux entre mes doigts. Dans la rue on nous prenait rarement pour des frères et sœurs. Il faut dire qu’elle n’avait rien de mon père, et moi rien de ma mère. C’était presque un peu gênant parfois. Entre une jeune fille blonde aux yeux bleus et un jeune homme aux cheveux noirs et des yeux translucides, il n’y avait pas vraiment de comparaison possible, mais peu importe. Le même sang coule dans nos veines, et pour moi, c’est ça qui est essentiel. « Sortir oui, mais bon…Tu connais les parents de toute façon, ils s’inquiètent pour rien. Je te fais confiance mais sois prudente, je n’ai pas envie que tu sortes avec des garçons que tu ne connais pas. » Je soupirais doucement, baissant un peu les yeux. Je m’inquiétais quand je l’entendais répéter le prénom Adriano avec un grand sourire. Je ne voulais pas qu’elle fréquente des amis beaucoup plus vieux qu’elle, et surtout si je ne les connaissais pas. « T’inquiètes pas, je dirais rien tu t’en doutes, mais je me fais du souci quand j’entends ça. Je n’ai pas de leçons à te donner, j’ai fait pire à 17 ans, mais t’es une fille, c’est plus dangereux. » J’embrassais le haut de son crâne doucement. Ma sœur grandissait tellement vite, je crois que je ne m’en rendais pas compte, et maintenant qu’elle me confiait ce genre de choses, je prenais subitement conscience qu’elle n’était plus aussi petite qu’avant. Ça me faisait bizarre de la regarder en me disant qu’elle devenait une femme maintenant. Je ne voulais pas y penser, je crois que c’était assez dur pour moi à accepter. « Ouais bon je suis quand même plus vieux que toi. Un jour j’aurai des couches et tu te moqueras de moi. » Je riais doucement en regardant le paysage depuis la porte ouverte de la cabane. Je n’ai jamais été très à l’aise avec l’idée de vieillir. Je préférais rester jeune toute ma vie même si ce n’était pas possible, comme beaucoup de choses que je souhaiterai. « Tu crois ? Pourtant ce n’est pas compliqué de savoir quand on est ami avec quelqu’un. » J’haussai un sourcil. Il y avait anguille sous roche et tout ça ne me plaisait pas du tout. J’avais décidé de surveiller le sujet de près concernant ce garçon. « Qu’il s’intéresse vraiment…Genre à toi ? » Je refusais de comprendre ce que je devais comprendre. Hors de question que ma sœur commence à avoir un petit copain. « Attends, c’est un ami ou tu veux plus ? » Je ronchonnai un peu, la serrant plus contre moi en posant cette question. Je redoutais un peu sa réponse, même si je pensais avoir deviné tout seul. A ma connaissance, elle n’avait jamais encore eu de copain, et ça me faisait bizarre de penser que bientôt elle pourrait être amoureuse de quelqu’un. J’étais vraiment perturbé. Le vrai grand frère cliché qui souhaitait que sa sœur reste une petite fille sage pour toujours.


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MessageSujet: Re: Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys   Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys EmptyDim 26 Fév - 11:30


Parce que nos moments sont indispensables.
Marius & Alys


Mon frère, c’est juste toute ma vie. Je n’ai besoin de rien d’autre que lui dans mon existence car c’est le seul qui puisse me comprendre et m’écouter vraiment. Je n’avais rien à lui caché, je lui disais tout, dans les moindres détails. La complicité que nous avons tous les deux est juste inexplicable, je crois même que personne dans notre famille ne le comprends vraiment mais je m’en fiche un peu, moi je n’ai pas besoin de ça pour être heureuse, j’ai juste besoin de lui. D’ailleurs, ça m’a toujours fais du mal de le savoir en froid avec mes parents, j’aimerais que tout s’arrange. Peut-être qu’un jour, ils finiront par comprendre qu’il n’est pas un monstre et qu’il a un cœur. Puis, même si Marius montre le contraire, je suis sûre qu’ils leur manque un peu… On a tous besoin de nos parents un jour ou l’autre… Mais il avait raison, papa et maman s’inquiètent souvent pour rien, ils stressent beaucoup et ça doit être pour ça que j’angoisse assez rapidement pour plein de chose, ça doit être de famille mais moi, c’est encore pire que n’importe qui dans la famille, je pourrais faire des crises de panique. Néanmoins, j’aimais bien le fait que Marius s’inquiète pour moi. Mais il avait peur que je traîne avec des inconnus, sauf que si je ne passe pas du temps avec des personnes que je ne connais pas encore, alors je ne les connaitrais pas du tout. « Ne t’inquiète pas d’accord ? Puis, il faut bien que je sorte un peu avec eux pour les connaitre non ? Après, je ne suis pas idiote, je sais ce que pense les hommes généralement, et je n’accepterais pas tout ce qu’ils veulent… Puis, je ne trainerais pas avec des gros durs non plus, ils sont facilement reconnaissable… » Je faisais une petite moue en restant blottis contre mon frère. J’aimerais y rester toute ma vie si je le pouvais. Je hochais un peu la tête en venant jouer avec ses doigts légèrement. Je me doutais bien qu’il doit s’inquiétait encore plus que d’habitude mais au finale, j’avais envie de faire de nouvelles rencontres, même si avec Adriano ça n’a pas été super niveau rencontre, enfin, dans la situation sinon j’ai toujours passé un très bon moment. « Je te promet que si un homme ose me toucher , je lui casserais ses parties comme tu me l’as appris. » Je souriais doucement en le regardant, avant de reposer ma tête contre son torse. « Puis, ce n’est pas comme si j’avais dix milles hommes à mes pieds… J’en ai même aucun, Adriano, c’est qu’un ami tu sais. » disais-je pour le rassurer un peu. Je me m’y ensuite à rire, l’imaginant un peu en couche. Je secouais la tête en levant les yeux au ciel . « Non, je ne me moquerais pas voyons ! Mais je prendrais une photo en guise de souvenir quand même. » Je souriais en coin, disant bien sûr cela pour l’embêter. Puis je rougissais un peu à ses mots, je ne savais pas vraiment ce que je voulais. Adriano m’a tout de suite plu, mais il est en couple et je ne souhaite pas être une femme qui brise ces cœurs là. Puis, si ça se trouve, je ne l’interesse même pas. « C’est un ami… » murmurais-je en gardant les joues rougies. « Puis, il est en couple de toute façon, alors même si j’aurais aimé avoir plus, ça ne servirais à rien… »

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MessageSujet: Re: Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys   Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables. ○ Marys EmptyJeu 2 Mar - 20:52


Parce que nos moments sont obligatoires et indispensables.
Alys & Marius

Clairement, parler de relations amoureuses avec ma petite sœur, c’était quelque chose de nouveau puisque je n’avais jamais eu à le faire, et puis que je ne parlais de mes relations, pour la simple et bonne raison qu’elle ne savait pas que j’étais gay. Mais ça reste quelque chose que je ne pensais pas faire aussi rapidement. C’est vrai que maintenant elle avait déjà 17 ans, mais pour moi elle restera toujours Alys, ma petite sœur, et elle sera toujours une jeune fille que je voudrais protéger, de la vie bien sûr mais tout autant des vilains garçons, que je connaissais bien moi aussi, surtout ceux qui vous brisent le cœur. J’avais soupiré, posant ma tête au-dessus de son crâne en soupirant. Doucement, je glissai mes mains dans les siennes, nouant nos doigts tendrement, fermant les yeux. Je laissai le vent frais passer dans mes cheveux et sur mon visage, écoutant le bruit qu’il faisait dans les feuilles des arbres de mon jardin. J’aimais beaucoup nos instants de tendresse, et depuis que je n’habitai plus à la maison, nous n’avions plus vraiment l’occasion d’en passer surtout dans notre cabane, celle que nous avions construites à l’époque où j’avais encore 16 ans, et que je faisais déjà la vie dure à la famille. Peu importe, j’étais bien à ses côtés, et c’était le genre d’instants que j’espérais qu’il dure pendant des heures ou même toute la vie si c’était possible, de toute façon je préférais être avec elle plutôt qu’avec n’importe qui d’autre dans ce monde. « Quoi ? Comment ça tu sais ce que veulent les garçons ? Alys tu commences à m’inquiéter, j’espère que tu n’as pas fait de bêtises avec les vilains garçons ? » Je soupirais un peu, haussant un sourcil en l’écoutant. Ça commençait à me travailler mine de rien, je me demandais pourquoi d’un coup elle me parlait de ce Adriano, du désir des garçons, je refusais qu’elle pense à tout ça pour moi elle était beaucoup trop jeune encore, et elle ne devait pas avoir de petit copain, je ne voulais pas qu’elle fasse comme moi et qu’on lui brise le cœur aussi. « Je sais que tu peux te défendre mais tu restes une jeune fille, et je n’ai pas envie qu’il t’arrive quoi que ce soit. De toute façon t’es beaucoup trop jeune pour fréquenter des garçons surtout de son âge. Je sais que tu es mature et que tu tomberas sans doute amoureuse d’un homme plus vieux, mais tu peux attendre tes 20 ans non ? » Je fis une petite mine boudeuse, je ne voulais pas voir Alys devenir grande aussi vite, je voulais qu’elle reste ma petite sœur à moi, innocente et qui voulait se marier avec son frère Marius. « Un ami…C’est pour ça que tu n’arrêtes pas d’en parler et que t’as les yeux qui brillent à la façon Cendrillon ? » Je riais un peu. Je n’étais pas né de la dernière pluie, je savais bien reconnaître une fille qui tombait sous le charme d’un beau jeune homme. Et ce n’était pas pour me rassurer d’ailleurs. Je l’écoutais attentivement, caressant de temps en temps ses doigts des miens. « En couple…Donc tu sais que ça ne sert à rien de rêver dessus, je ne veux pas que tu fasses du mal d’accord ? » J’embrassais doucement le haut de son crâne. Si ce garçon faisait du mal ou donnait des faux espoirs à Alys, il aurait des nouvelles de moi, et très rapidement je peux le promettre.

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