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 Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas

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MessageSujet: Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas   Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas EmptyMar 13 Sep - 15:10


Le ridicule ne tue pas Soan x JulianAprès les cours, j’avais décidé de me rendre au parc le plus proche, pour me poser un petit peu avant de rentrer à la maison. C’est ce que j’ai donc fait sans problème. Je me suis posé sur un banc tranquillement et j’en ai profité pour fumer une clope sans poser de problème à personne pour une fois. J’aurai sans doute pu ennuyer les gosses qui sont en train de jouer au ballon un peu plus loin mais j’ai décidé qu’ils pouvaient être tranquilles pour une fois. Je me reposais un peu, me vidant la tête en même temps, mon moment était parfait ! Jusqu’à ce que des voix plus fortes me viennent jusqu’aux oreilles. Je tourne le regard vers ce groupe et vois que ces gars sont en train de tourner autour d’une fille qui ne veut visiblement pas d’eux. C’est qu’ils insistent en plus. Enfin, moi aussi j’insiste quand une fille ne veut pas de moi, mais je suis seul et puis je ne suis pas violant pour autant. Alors que l’un des gars pose tout de même ses mains sur elle. Finalement, ma décision de me mêler de mes affaires est tombée à l’eau. J’ai jeté mon mégot de cigarette avant de me lever pour aller vers ses gars sans attendre. Je me suis imposé de la manière dont je le fais toujours. Ça n’a pas spécialement joué en ma faveur, ils sont trois, je suis seul. Je me doutais un peu que je ne sois pas assez fort pour les battre tous les trois. Mais au moins cette jeune fille a pu partir, c’est ce qui compte dans l’histoire non ? Je l’ai d’ailleurs suivit du regard un instant et c’est à ce moment de distraction que j’ai senti le premier coup. Bon, j’ai riposté au début mais ils se sont mis à trois sur moi. Qu’est-ce que je pouvais faire de plus. J’ai juste essayé de me protéger au mieux. Ils sont ensuite partis en courant en voyant les gardiens du parc arrivé. « - Ouais c’est bon, ça va, fichez-moi la paix. » Leur avais-je répondu quand ils m’ont demandé si ça allait. Je n’avais pas besoin qu’ils se mêlent de mes affaires non plus ceux-là. J’ai un souci avec les figures d’autorités. Que ça soit flic ou autre. Je me suis ensuite relevé tout en passant un bras autour de mes côtés qui étaient devenues assez douloureuse d’un coup. J’ai craché le sang que j’avais dans la bouche avant de relever les yeux sur les gens qui m’observaient. Ils n’ont jamais rien vu ceux-là. J’ai levé les yeux au ciel avant de quitter ce parc aussi rapidement que je le pouvais n’ayant pas envie d’être une bête de foire plus longuement, j’ai pris la direction de la maison pour pouvoir rentrer chez-moi.

Après quelques minutes, j’arrive enfin à la maison. Je pousse la porte directement en la refermant avec le pied, comme je fais d’habitude. « - Soan ? Tu es là ? » Criais-je dans la maison pour réellement savoir s’il est là ou non. Je le faisais avant, quand Jamie était là. Sauf que lui n’était jamais là, sans doute trop occupé avec des femmes. C’est de famille on dirait d’agir comme ça. Soit. J’attendais toujours sa réponse, en attendant je me bougeais directement pour me rendre vers le canapé où je me laisse tomber. J’ai encore fait le con aujourd’hui franchement. Peut-être que la prochaine fois, j’écouterai un peu plus ma bonne conscience plutôt que la mauvaise. Il faudrait vraiment que je me calme si je veux avoir mon diplôme. Mais j’ai vraiment difficile à faire ça. C’est dans ma nature. J’essuie le sang qui coule de mon visage comme je peux avant de regarder mon haut. Il va finir à la poubelle. Les taches de sang, ça ne part plu, enfin la plupart du temps. Je n’ai jamais essayé de le faire de toute manière, j’ai bien trop la flemme pour ça. « - Soaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !? » Mais merde il est là ou non ? Si ça se trouve il est au boulot ? Enfin non je ne crois pas. J’y serais aussi sinon. Quoi que… Je soupire doucement en ne bougeant pas. Le moindre mouvement est vraiment très horrible pour moi et je n’ai pas envie de le faire.
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Dernière édition par Julian Silvester le Mer 14 Sep - 16:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas   Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas EmptyMer 14 Sep - 1:07


Julian & Soan

Le ridicule ne tue pas

La veille au soir j’étais sorti m’amuser un peu en boîte de nuit en compagnie de mon amie Meg même si c’était elle qui s’amusait le plus de nous deux. Quoique la voir draguer des types m’amusait beaucoup, me faisait rire et ainsi passer de bons moments en compagnie de la brune. Bien que souvent elle me gênait lorsqu’elle voulait me jeter dans les bras de certains mecs. Pourtant elle le savait que je n’étais point « disponible » mais rien à faire elle essayait toujours. Et encore ça ce n’était rien. Le pire c’est quand elle me proposait des plans à 3 avec un autre mec. Là en y pensant j’en rigole mais sur le moment ça ne me fait pas rire du tout, loin de là. Au moins on ne peut nier le fait que quand elle a une idée en tête elle ne l’a pas ailleurs et s’y accroche. Pourtant elle a très bien compris qu’elle n’est pas mon style…

Bref c’était donc après peu de sommeil que la sonnerie de téléphone m’avait réveillé ce matin. En fait c’était mon supérieur qui m’appelait car il avait besoin de quelqu’un pour remplacer une serveuse qui avait dû se rendre d’urgence à l’hôpital. Même si ça ne m’enchantait pas tellement je n’avais pourtant pas ronchonné au téléphone et m’étais donc rendu en vitesse au boulot sans prendre de douche puisqu’on m’attendait déjà sur place. J’avais fait aussi vite que possible pour me rendre au travail puisque n’ayant pas le permis et Julian en cours je n’avais pas d’autre moyen de locomotion que les transports en commun pour aller au Starbucks. Sans traîner j’avais enfilé mon tablier de serveur et avais commencé à bosser en espérant que mon jour de repos pourrait être récupéré ou au moins que je serais payé en heures supplémentaires.

À la fin du service j’étais rentré à la maison complètement lessivé par cette journée de taf après une nuit agitée. Du coup pour me détendre j’optais pour une bonne douche bien chaude. C’était donc sans me faire prier que j’étais parti vers la salle de bains après être allé chercher un boxer ainsi qu’un short dont je me servais pour dormir. Certes il n’était pas si tard que ça mais je n’avais pas prévu de sortir ce soir donc autant se mettre à l’aise. Une fois dénudé et mes vêtements mis dans le panier de linge sale j’étais rentré dans la cabine de douche où j’avais enfin pu profiter des effets de l’eau chaude coulant sur mon corps. Je ne saurais dire combien de temps j’ai passé sous l’eau mais ça m’avait fait un bien fou. Après ça j’avais attrapé une serviette et m’étais plus ou moins séché rapidement avant d’entendre une voix bien familière m’appeler très fortement. Nul doute, Julian était de retour à la maison et vu la manière dont il s’époumonait ça ne devait pas être la première fois qu’il m’appelait. « Ouais ! Je suis dans la salle de bains j’arriiiiiiiiiiiive ! » J’espérais qu’il m’ait entendu et qu’il m’attendrait bien sagement car je n’avais pas vraiment envie qu’il rentre dans la salle de bains que j’avais oublié de fermer à clé. Chose dont je venais de me rendre compte à l’instant. J’enfilais en vitesse mon boxer et mon short propre par-dessus puis rependais ma serviette afin qu’elle sèche. Je me passais la main droite dans les cheveux histoire de les coiffer grossièrement même s’ils étaient encore humides. Une fois fin prêt et soulagé que Julian n’ait pas pointé le bout de son nez dans la salle de bains, je me hâtais de sortir d’ici vêtu uniquement de mon short et allais le rejoindre.

« T’es où ??? » Lançais-je en commençant à le chercher dans la maison. S’il m’avait appelé c’était qu’il devait avoir quelque chose à me dire. Enfin ça c’était ce que je supposais. Finalement après quelques instants je le trouvais affalé sur le canapé. « Ah ben t’es là. Je pensais que tu allais rentrer plus tard que ça… » Enfin je disais ça mais je ne savais même pas l’heure qu’il était en réalité et regardais donc ma montre avant de reporter mon attention vers lui lorsque je fus arrivé face à lui. Et ce que je vis me fit froid dans le dos. « Putain comment tu t’es fait ça Ju’ ? » Je ne savais franchement pas comment il avait pu revenir dans cet état mais ce que je pouvais dire c’est que là j’étais véritablement inquiet pour lui et que mon côté mère poule allait sûrement remonter à la surface.

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MessageSujet: Re: Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas   Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas EmptyMer 14 Sep - 17:34


Le ridicule ne tue pas Soan x JulianAh ben enfin, il me répond quand même. Il est dans la salle de bains. Je pose les yeux vers l’escalier avant de soupirer longuement. Non, je ne vais pas jusqu’à la salle de bains. Pourtant, ça aurait été pas mal que je le fasse mais je n’en ai aucune envie et je n’ai pas la motivation pour bouger mes fesses du canapé pour le moment. J’attends donc qu’il arrive calmement fermant les yeux quelques secondes. Ca fat un mal de chien quand même. J’ai honte de le dire mais c’est vrai. J’ai beau être un mec, il y a quand même des choses que je ne peux pas éviter. Je soupire longuement écoutant les pas du rouquin dans la maison. « - Mais je suis là. » Dis-je simplement, je ne sais pas trop s’il a pu entendre ces mots mais peu importe. J’attends toujours, au pire, il me trouvera bien non ? Et oui j’avais raison ! Il m’a finalement trouvé, bravo. J’écoute attentivement ses mots en ouvrant les yeux à nouveau pour pouvoir les poser devant moi attendant qu’il soit dans mon champ de vision. « - Ah oui ? Et tu aurais fait quoi si j’étais rentré plus tard ? Tu aurais invité un rancart ? » Après tout, il prend une douche, il se balade à moitié à poil devant mes yeux, ça peut donc être une préparation pour la suite. Est-ce qu’il a vraiment fait ça ? Au pire je ne suis pas jaloux mh… Mais non pourquoi je serai jaloux de mon meilleur ami ou pour mon meilleur ami ? J’ai envie qu’il soit heureux dans sa vie sentimentale. Je ne sais même pas pourquoi je lui fais une remarque comme ça d’ailleurs, ça ne me regarde même pas. Bien que j’aie envie de savoir. Les meilleurs amis ça se dit ce genre de chose non ? Il a finalement remarqué mon état désastreux de ce soir. Je lui ai adressé un sourire automatiquement en me redressant comme je peux. Une main sur mes côtes, une grimace sur mon visage, je m’assois correctement dans le canapé puisque je pense ne pas avoir tellement le choix. « - J’ai voulu jouer au super-héros et je me suis pris une raclé par des connards dans le parc. Remarque, valait mieux que ça soit mieux plutôt que la fille. Je ne sais pas trop ce qu’ils auraient fait mais bon. » Franchement, autant qu’elle puisse partir et que je me ramasse des coups, même si ce n’est pas très marrant non plus. Je soupire doucement en essayant de ne pas trop bouger. Je n’ai aucune envie d’aller chez le médecin, j’en suis presque un alors non. Puis ça passera, c’est juste des coups que j’ai eus. Je réfléchis quelques minutes. « - Tu veux bien aller me chercher la boite à pharmacie s’il te plait ? Doit y avoir des trucs que j’ai pu avoir à l’hôpital l’année passée. » Enfin, que j’ai un peu volé mais ça n’est pas pour un ou deux trucs. Puis bon, il y a aussi des bandages que j’ai acheté moi-même en pharmacie. Histoire de m’entraîner un petit peu. C’est tout ce dont j’ai envie pour le moment. « - Ah et la bouteille de vodka aussi. Ça fera passer la douleur au moins. Puis c’est toujours bon à prendre un peu d’alcool. » Sauf trop souvent je le sais. Un jour j’arrêterai peut-être mais là de suite je n’en ai pas envie. J’ai bien le droit à boire un petit peu après cette fin d’après-midi de merde quand même non ? Je passe la main dans ma nuque tout doucement en attendant de voir s’il voulait bien ou non. Je l’observe quelques minutes le trouvant vraiment beau. C’est bien ça le problème. Puis je ne peux pas avoir ce genre de regard sur lui. Je ne peux vraiment pas. Je détourne la tête allumant la télévision pour capter mon attention ailleurs que sur mon meilleur ami en boxer pas loin de moi. Quand nous étions gosses, ça ne me faisait pas tout ça. Mais nous ne sommes plus des enfants. C’est sans doute ça le problème. Enfin bon cessons de trop réfléchir, c’est sans doute préférable.©You_complete_Muke
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MessageSujet: Re: Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas   Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas EmptyJeu 15 Sep - 0:46


Julian & Soan

Le ridicule ne tue pas

En entendant la voix de mon meilleur ami j’avais de suite compris qu’il était au salon et donc sans attendre je m’étais dirigé vers la pièce afin de le rejoindre. Me demandant pourquoi il cherchait après moi. Arrivé non loin de lui je lui confiais que je ne pensais pas le voir rentrer maintenant. Ce à quoi il me posa une question qui me parut très étrange. Limite j’étais même choqué qu’il pense que je pourrais inviter quelqu’un déjà de base. Mais en plus ici ? Il me prenait pour qui sérieusement ? Bon certes il ne savait pas que je n’avais que lui en tête depuis des années mais tout de même… « Qu’est-ce que j’aurais fait ? Probablement me poser devant la TV. » *En attendant que tu lâches ta conquête pour rentrer.* « Parce que vois-tu j’ai dû remplacer une de nos chères collègues et que je viens de rentrer du taf il y a quelques minutes. » J’avais marqué une courte pause avant de répondre à ce qui l’intéressait sûrement le plus. « Non je ne ramènerai personne ici… » À  nouveau je laissais passer un petit silence avant de trouver de quoi le titiller un peu. Du moins d’essayer car si ça se trouve il n’en aurait absolument rien à faire si je venais vraiment à trouver quelqu’un. Après tout nous n’avions jamais reparlé du baiser qu’on avait échangé à l’hôpital psychiatrique. Enfin sans compter le jour de nos retrouvailles où nous en avions parlé vaguement à cause du comportement de ma mère. Mais je ne savais pas du tout ce qui l’avait poussé à m’embrasser ce jour-là. Certes je mourais d’envie de le savoir mais je gardais mes questions pour moi. « Mais qui sait peut-être que oui j’aurais pu sortir voir quelqu’un. Mais pas ce soir en tout cas. » Lui répondis-je en lui lançant un regard qui voulait lui faire croire que peut-être j'avais quelqu'un. J'espérais ainsi peut-être déceler quelque chose dans son regard ou son comportement bien que je doutais du fait qu'il puisse ressentir autre chose que de l'amitié pour moi... Après tout qui voudrait d'un mec comme moi ? Exception faite de Megara qui rêve de m'avoir au moins une fois dans son lit. D'ailleurs en pensant à ça, je me retenais de rire.

Ce n’était qu’en arrivant tout juste devant lui et en tournant ma tête dans sa direction que j’avais remarqué l’état pitoyable dans lequel il se trouvait. Il suffisait de voir son visage et son t-shirt plein de sang. Bon Dieu comment il avait pu faire son compte ? Je l’avais bien vite su après lui avoir posé la question à laquelle il m’avait répondu. Je fermais les yeux un instant en inspirant un grand coup pour calmer mes nerfs. Car oui savoir qu’il s’était pris une raclée par une bande de mecs me mettait hors de moi mais il fallait que je garde mon calme. Ne serait-ce que pour Julian qui n’avait pas besoin de ça. « Et ben tu vois ce que ça fait de vouloir te prendre pour Batman ! M’enfin t’as eu raison malgré tout. Et je ne préfère pas imaginer… » Effectivement à sa place j’aurais sûrement cherché à aider la demoiselle en détresse moi aussi. Et non je ne voulais pas imaginer ce qu’ils auraient pu lui faire même si malgré moi j’avais des flashs de choses peu agréables qui me passaient par l’esprit. « En tout cas elle a eu de la chance que tu sois dans les parages… » Quelques secondes plus tard mon inquiétude prit le dessus sur le reste. « Ça va quand même ? Pas trop mal ? » Demandais-je en grimaçant même si je pensais déjà avoir ma petite idée sur le sujet. Alors que justement j’allais lui proposer mon aide pour regarder ses blessures et les désinfecter, comme si nous avions fait une transmission de pensée, mon ami me demanda d’aller lui chercher ce dont il avait besoin. J’étais tellement inquiet pour lui que je n’avais même pas prêté attention à la manière dont il m’avait regardé, trop occupé à regarder les traces de sang séchées sur son haut. J'en avais même oublié de répondre à sa demande et c'était lorsqu'il me réclama autre chose que je sortis enfin de mes pensées et ouvris la bouche. « Pas de souci je vais te chercher tout ça de suite. » Illico presto je montais quasiment en courant à l’étage afin d’aller fouiller dans l’armoire à pharmacie. J’attrapais tout ce qui me semblait être utile et reparti les bras chargés au rez-de-chaussée où je déposais le tout sur le canapé près de Julian avant de repartir chercher la bouteille de vodka qu’il m’avait réclamée et la posais sur la table basse devant le brun. « Et voilà je pense que tout est là. » Je restais debout près de mon ami et lui annonçais déjà ce que je voulais lui dire un peu plus tôt. « Tu devrais enlever ton t-shirt vu son état ça doit pas être beau en-dessous... Tu veux que je t’aide à l’enlever ou ça va aller ? » En attendant sa réponse à cette question je lui en posais une autre. « Tu veux que je t’aide à nettoyer tes blessures ? » Bon pas sûr que je pourrais faire grand-chose d’autre si jamais c’était plus grave que prévu… Mais je ne me sentais pas de rester là à rien faire. Il fallait que je fasse quelque chose même si ce n’était pas phénoménal.

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HJ : Soan n'est pas en boxer, il est en short. Même s'il a un boxer en-dessous. XD


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MessageSujet: Re: Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas   Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas EmptyJeu 15 Sep - 17:42


Le ridicule ne tue pas Soan x JulianDans le fond, j’espère quand même que ma présence ne gêne pas Soan, bien que j’aie l’habitude de m’imposer que ça plaise ou non. Mais quand il s’agit du rouquin c’est différent dans ma tête car je n’ai pas très envie de l’embêter. C’est la seule personne qui est dans ma vie depuis si longtemps. Et sans doute la seule que j’ai envie de garder. Avec Jared. Après je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’il fait quand je ne suis pas là. Peut-être qu’il fait des trucs qui ne me plairaient pas tellement de savoir, avec je ne sais pas qui. « - Ah ouais ? Qu’est-ce qu’il avait ? » Demandais-je en haussant un sourcil. Enfin, je m’en fiche un peu de notre collègue mais je trouve ça chiant de devoir remplacer les gens, même si j’aime me faire remplacer. Mais ça n’est pas la même chose, je suis engagé comme étudiant et je peux trouver des excuses en rapport avec les cours quand j’en ai besoin. Puis je suis du genre à faire aux autres ce que je ne veux pas qu’ils me fassent. En tout cas, le fait qu’il ne ramène personne ici me rassure. Enfin, je m’en fiche un peu qu’il vienne avec quelqu’un, il est comme chez lui de toute manière mais je n’ai pas non plus envie, sauf si ce sont des amis. Je fais une grimace directement en entendant la suite de ses mots. « - Quelqu’un ? Qui ça ? » Il voit quelqu’un ? Et pourquoi je ne suis pas au courant ? Non mais je veux savoir maintenant. Je ne savais pas. Est-ce que c’est vrai ça au moins ? Je soupire directement en secouant ensuite la tête. Qu’est-ce que ça fait de toute façon ? Encore une fois, c’est mon meilleur ami, il fait ce qu’il veut avec qui il veut. C’est simple à comprendre. Je lui adresse une grimace quand j’entends sa remarque, du genre –je t’avais prévenu- non je déteste cette phrase, c’est bon. Je n’ai pas envie de l’entendre. « - Bien sûr que j’ai eu raison. » Je ne suis juste pas un très bon Batman mais je ne vais pas l’admettre à haute voix. Enfin, ils étaient trois et je ne suis pas musclor il y a encore du boulot à faire avec ce corps. « - J’ai une tête de quelqu’un qui n’a pas trop mal ? » Je le regarde sérieusement avant de secouer la tête. Il sait très bien que j’ai mal, je ne fais pas semblant. J’approuve quand il me dit qu’il va chercher ce que je lui ai demandé. C’est bien sympa. En attendant je ne bouge pas, je maintiens les yeux sur ce que je vois simplement, la télévision. Finalement, je n’attends pas bien longtemps avant qu’il arrive. A choisir, c’est la bouteille que je prends en premier lieu. Je bois quelques gorgées dans celle-ci avant de la remettre sur la table. Je soupir de soulagement. « - Merci. » Dis-je en relevant les yeux vers Soan. Je maintiens les yeux sur lui quelques secondes. Pourquoi est-ce qu’il ne porte pas de t-shirt ? Encore une fois ça me perturbe. Mais je ne vois pas trop pourquoi au final. Je hoche la tête. « - Je veux que tu m’aides. Pour le t-shirt et pour les blessures. » Lui dis-je finalement. Je bouge mes mains de mes côtes pour le laisser m’aider. Je n’ai pas le choix que de souffrir un peu plus pour aller mieux après. Une fois le t-shirt retiré, je le balance, il est quand même pour la poubelle de toute manière. Je pose ensuite les yeux sur mes côtes avant de grimacer un petit peu. « - C’est pas beau en effet. Mais j’aurai peut-être plus de succès auprès des filles avec ça. Après tout elles aiment prendre soin de nous non ? » Je souris en coin en remontant les yeux sur Soan. Je tire un peu sur ce qu’il a pris avec lui. Je prends directement la boite avec la bande et viens l’ouvrir directement. « - Tu peux m’aider à la mettre autour de mes côtes ? Si jamais ça ne va pas dans les prochains jours, j’irai faire une radio mais je vais me contenter de ça pour le moment. » Après tout c’est ce qu’ils mettent à l’hôpital donc ça devrait être efficace. Pour le moment j’aimerai arrêter de respirer un peu. Ça me ferait sans aucun doute moins mal. Mais si je ne respire plus, je meurs. Le visage attendra un petit peu. Pour le moment c’est le bas le plus important pour moi. Le haut ça doit juste être des ouvertures, c’est juste le sang qui est chiant à couler pour rien du tout, comme d’habitude.©You_complete_Muke
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MessageSujet: Re: Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas   Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas EmptyDim 18 Sep - 2:51


Julian & Soan

Le ridicule ne tue pas

Julian avait été bien curieux de savoir ce que j’aurais fait s’il était rentré plus tard. Je lui avais donc répondu le plus simplement du monde. Mais je lui avais quand même caché le fait que je l’attendais, comme toujours… Je lui avais ensuite avoué que j’avais dû remplacer quelqu’un au taf. « Une des collègues. J’ai remplacé l’Asiatique tu sais mère de famille… L’un de ses enfants a été hospitalisé d’urgence et elle l’a donc accompagné. » J’avais toujours du mal à prononcer le nom de cette femme, voilà pourquoi je la nommais l’Asiatique. Je n’étais pas franchement certain que ça intéresse vraiment mon ami mais puisqu’il m’avait posé la question, j’y avais répondu. Et puis allez diable savoir pourquoi mais voilà que le brun pensait que je ramenais peut-être quelqu’un ici et que j’avais quelqu’un dans ma vie. S’il savait que personne d’autre que lui ne comptait réellement dans ma vie, il ne me parlerait même pas de tout ça. M’enfin je lui indiquais donc que non personne ne venait à la maison. Ça ne me viendrait même pas à l’idée. Et ce même si je ne craquais pas pour lui. Tout simplement une question de respect envers mon ami et colocataire. Je n’avais pas résisté à l’envie de laisser planer le doute sur le fait que je pourrais peut-être sortir avec quelqu’un et le moins qu’on puisse dire c’est que Julian était totalement tombé dans le piège, les pieds joints même. Au vu de sa réaction je ne savais pas trop quoi penser si ce n’est que visiblement ça ne l’enchantait pas. Mais alors pourquoi ? Ça je n’en savais absolument rien. Je ne pouvais qu’émettre des hypothèses et là je préférais ne pas y penser. Ne sachant pas vraiment mentir je me suis mis à éclater de rire en le regardant. « Ah tu marches pas toi ! Tu cours carrément ! Je vois personne espèce de gros nigaud… En dehors des rares amis que j’ai. » Effectivement je n’avais pas tellement d’amis en dehors de Julian. Ce qui avait toujours été le cas. Bien qu’ici j’avais quand même lié des liens avec quelques personnes. Et bizarrement que des filles. M’enfin il paraît que souvent les homos sont de bons amis pour les filles. Et je ne crois pas que Meg s’en plaigne. La seule qui est au courant de ma sexualité depuis que j’ai réalisé qui je suis vraiment. Ensuite pour les autres filles je ne saurais dire si je suis un ami ou une simple connaissance mais en tout cas je m’entends tout de même bien avec elles.

Le sujet délicat de la raclée que Julian s’était prise était arrivé sur le tapis. Et je ne comprenais pas pourquoi mon ami me disait qu’évidemment il avait raison. Je fronçais donc les sourcils en répondant. « Euh… J’ai jamais dit le contraire. » Mais bon passons, je n’allais pas me formaliser pour ça. En revanche visiblement il n’était pas à prendre avec des pincettes encore vu la manière dont il me répondait. Pourtant je n’avais fait que lui poser une question certes sûrement stupide mais j’étais tellement inquiet pour lui que je n’avais pas fait attention. « Oh c’est que Monsieur est encore ronchon ! Je faisais que m’inquiéter pour toi au cas où tu ne l’aurais pas vu ! » Dis-je en croisant mes bras sur mon torse pour lui montrer que je n’avais pas apprécié le ton qu’il avait eu envers moi. « La prochaine fois je fermerai ma gueule ça sera mieux. » Dis-je à voix basse, me fichant qu’il l’entende ou non. Malgré tout je ne peux pas rester là à lui en vouloir alors qu’il me demande de l’aide. Il a de la chance qu’avec lui je ne sois pas aussi rancunier que je le suis envers d’autres personnes. Demandez donc à ma mère pour voir ! Elle n’a plus eu aucune nouvelle de moi depuis que j’ai quitté sa maison.

J’étais donc allé chercher tout ce dont Ju avait besoin et le lui avais ramené. Puis je lui avais proposé mon aide pour enlever son t-shirt et nettoyer ses plaies. Il avait simplement accepté après avoir bu de la vodka. Je me doutais bien que celle-ci était là pour l’aider à supporter la douleur. Après tout c’est vrai qu’il devait vraiment souffrir. Je ne mettais absolument pas sa parole en doute. Je l’avais donc aidé à enlever son haut et si lui venait de grimacer, j’en avais fait autant en voyant l’ampleur des dégâts après qu’il ait jeté au loin son t-shirt souillé. Par contre ce qu’il venait de dire au sujet des filles me fit rouler des yeux. Bon Dieu ce que ça m’était désagréable au plus haut point lorsqu’il venait à parler de ça. S’il continuait comme ça, il allait devoir continuer tout seul car pas sûr que je supporterai encore longtemps ce sujet. D’ailleurs je ne répondis rien du tout et tant pis s’il comprenait pourquoi j’agissais de la sorte. Des fois je me demandais s’il n’avait pas déjà compris et qu’il faisait exprès pour me faire sortir de mes gonds. Et puis après tout pourquoi il n’y aurait que les filles qui aimeraient prendre soin des bad boys ? Finalement tant pis pour lui j’allais répondre quand même. « J’en sais strictement rien c’est toi le tombeur de ces dames ! » Je pense qu’au ton que j’avais employé il devait sentir que ça ne me plaisait pas. Mais je n’arrivais plus à faire semblant là de suite. Sûrement à cause de la jalousie qu’il avait réveillée en moi. Lorsqu’il me demanda de passer la bande autour de ses côtes, je ne pus que lui faire une nouvelle remarque. « Demandes donc à tes nombreuses conquêtes puisqu’elles aiment prendre soin de toi ! » Avais-je dis en me raclant la gorge avant de soupirer doucement. Certes j’avais beau commencer à lui balancer des piques je ne pouvais pas le laisser comme ça. Ça me fendait le cœur. J’attrapais donc sa bande. « Bon allez donne-moi ça je vais le faire. Mais il vaut mieux que je désinfecte avant…» Je m’exécutais donc comme il le fallait bien que je crevais de jalousie à l’entendre parler des filles. J’avais bien conscience qu’il me cramerait certainement si je continuais comme ça mais je n’arrivais tout simplement plus à supporter ça. J’attrapais donc le nécessaire pour nettoyer ses plaies sans même lui dire de serrer les dents. Après tout il devait savoir ce que ça faisait étant étudiant en médecine. Une fois que la zone fut propre je pus enfin mettre la bande autour de ses côtes. Dès que ce fut terminé je lui piquais la bouteille des mains sans même lui demander son accord et en avalais une grande gorgée. Il me fallait bien ça pour calmer mes nerfs même si je savais pertinemment que l'alcool ne faisait pas bon ménage avec mon traitement mais là je m'en fichais ! Et Julian pouvait essayer de me faire la morale que ça me serait totalement égal. Après tout c'était à cause de lui si j'avais besoin de boire là.  

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MessageSujet: Re: Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas   Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas EmptyDim 18 Sep - 11:10


Le ridicule ne tue pas Soan x Julian« - Ah ok. » Répondis-je automatiquement quand il m’explique qui était absente. Bon c’est une mère d’enfant malade, elle je la pardonne. Contrairement à débiles comme moi qui font semblant de ne pas être en forme pour ne pas aller au travail. Bon avec cette soirée, je dois dire que… Je ne vais pas mentir sur mon état, bien qu’il ne m’empêche pas de travailler. De toute manière, je fais toujours le contraire de ce que je peux faire, ça ne changera sans doute jamais. Je ne vais pas me priver de vivre pour un petit mal aux côtes. Enfin petit… Façon de parler encore une fois. En tout cas, je me réjouis déjà que ça soit guérit car avoir mal à chaque respiration c’est sans doute la pire des situations. J’écoute ensuite ses mots avant de faire une grimace, il s’est foutu de moi en disant aller voir une personne. Moi, je pensais déjà qu’il avait quelqu’un et ce n’était pas pour me plaire. Même si je n’ai rien à lui dire. « - Non je ne cours pas. Je crois juste ce que tu me dis. C’est différent ! » Dis-je ne haussant les épaules. Quoi qu’il en soit, je suis maintenant soulagé. Il ne voit personne et il est donc toujours célibataire. Je me demande pourquoi quand même, c’est un beau garçon. Il aurait pu faire une rencontre n’importe où. Dans un bar et même à Los Angeles. Mais bon, encore une fois, je ne vais pas me plaindre de la situation puisqu’elle me convient telle qu’elle est.

Je souffle ensuite quand j’entends ses mots. Je le regarde en haussant les sourcils. « - Ca va c’est bon. Ne prends pas la mouche. J’ai mal c’est tout. Ça n’est pas contre toi. » Ouais, la douleur ça me met de mauvaise humeur mais en même temps, ça serait le cas pour n’importe qui non ? Certes, peut-être que je n’aurai pas dû lui parler de la sorte mais je n’ai pas vraiment pu m’en empêcher. Puis bon, j’étais quand même un peu fâché de ce qu’il m’avait dit juste avant. Mais maintenant c’est passé et c’est très bien comme ça. J’ai déjà passé à autre chose de mon côté je ne sais pas si c’est ainsi du sien. Ça n’a pas l’air quand je vois sa tête. Mais il ne me fera pas la gueule bien longtemps. Enfin… C’est ce que je crois, je ne suis pas certain d’avoir raison. Quoi qu’il en soit, il est maintenant temps que je me torture pour mieux aller ensuite. C’est vraiment un truc que je déteste franchement. Je n’aime pas et pourtant j’ai l’habitude d’avoir des coups. Bon je cherche souvent alors je ne peux pas m’en plaindre mais ça ne fait pas du tout du bien. Je maintiens les yeux sur lui en soupirant un petit peu essayant de ne pas trop me plaindre de la douleur ou du fait que ça soit vraiment moche à voir. Je ne peux pas m’empêcher de faire des commentaires de toute manière, surtout sur les filles. Ca vient tout seul, c’est moi. Puis je ne peux pas savoir que Soan est jaloux. Enfin… Si mais bon. Je souris à ses premiers mots directement avant de hausser les sourcils à ses seconds. « - Mais toi aussi tu aimes prendre soin de moi non ? » Je souris doucement en coin en maintenant le regard vers lui pour le moment. C’est vrai après tout, il a toujours pris soin de moi. C’est quelque chose que j’aime bien. Je sais que lui est sincère avec moi. Et ça me fait du bien de l’avoir dans ma vie. « - Puis les filles en ce moment, c’est compliqué. En bas c’est en panne tu vois. » Je grimace un petit peu. Et oui j’ai toujours ce petit problème. C’est vraiment chiant. Je le laisse faire ensuite en fermant les yeux. Ca fait toujours aussi mal. Mais je n’ai pas le choix. Je le laisse poursuivre ouvrant les yeux une fois qu’il a terminé. Ca fait du bien.

Je remonte les yeux sur Soan observant ce qu’il fait pour le moment. Je fronce les sourcils directement avant de me lever pour pouvoir lui prendre la bouteille doucement. « - Mais qu’est-ce qui t’arrive là ? » Déjà normalement, il ne doit pas boire. Bon, je suis mal placé pour lui faire la morale mais je n’ai pas envie qu’il se fasse du mal. J’en profite pour boire un petit peu dans la bouteille avant de la poser finalement sur le côté. Je l’observe attentivement en m’asseyant à nouveau. Je me mords la lèvre avant de finalement penser à quelque chose. « - Tu as pris tes médicaments ? » Connaissant son caractère, ça ne lui plaira pas que je lui pose la question, mais je dois le faire. J’ai besoin de savoir donc bon, tant pis. Puis moi aussi j’ai le droit de vouloir prendre soin de lui.
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MessageSujet: Re: Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas   Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas EmptyDim 18 Sep - 17:21


Julian & Soan

Le ridicule ne tue pas

Visiblement j’avais raison Ju se fichait pas mal de savoir pourquoi j’avais remplacé quelqu’un. Ou tout du moins il ne tenait pas à s’éterniser sur le sujet. Bon en même temps moi non plus en fait. J’avais plutôt envie de parler d’autre chose que le boulot là tout de suite. Surtout que j’étais quand même fatigué après cette presque nuit blanche et le remplacement derrière. Même si la douche m’avait tout de même fait un peu de bien. Je m’étais amusé quelques instants à faire croire à mon ami que oui je voyais peut-être quelqu’un comme il avait l’air de le penser et le moins qu’on puisse dire c’est que je n’avais pas du tout été déçu de sa réaction. Celle-ci m’avait même fait rire, car évidemment je suis un piètre menteur et je n’avais pas pu faire autrement que de lui révéler la vérité. Non sans le charrier un petit peu au passage. Je souriais en riant doucement en écoutant sa réponse. « Ne serais-tu pas un tout petit peu naïf ? » J’aimais bien l’embêter de la sorte même si ça me touchait de voir qu’il avait une confiance aveugle en mes dires.

Julian m’avait parlé sur un ton que je n’avais pas apprécié et au vu de mon comportement il l’avait vite compris. En même temps c’était assez facile chez moi de voir mon ressenti. Du moins dans la majorité des cas puisque mon visage a toujours été assez expressif. Ce qui peut me trahir parfois malheureusement. « J’espère bien ouais ! » Il y avait intérêt que ça soit la douleur qui le fasse parler de la sorte et qu’il n’ait rien contre moi car sinon il se débrouillerait tout seul. Et puis des frictions ne mirent pas longtemps à apparaître lorsqu’il me parla de filles. Mon sang n’avait fait qu’un tour. Pas de ma faute si je ne supportais pas qu’il me parle de ça. Ah la jalousie… Malgré le fait que je lui lançais des piques, il n’avait pas l’air de m’en tenir rigueur. Ce qui m’étonnait d’ailleurs venant de lui. Quoique visiblement ça avait l’air de l’amuser que je sois jaloux. Personnellement ça n’était pas du tout la même chose de mon côté. Je le foudroyais quelque peu du regard même s’il me fit lever gentiment les yeux au ciel puis pouffer un peu de rire en disant que moi aussi j’aimais prendre soin de lui. Le pire c’est qu’il avait raison. Totalement raison même. « C’est naturel chez moi, tu le sais bien… » Effectivement j’avais toujours eu ce côté maman poule, mais il fallait bien avouer que celui-ci était amplifié lorsqu’il s’agissait du brun. Celui-ci m’indiqua qu’il avait du mal avec les filles ces derniers temps. Une partie de moi était bien contente que ça soit le cas même si je ne le montrais pas… Après tout il m’aurait trouvé encore plus bizarre que je sois heureux de ses problèmes. Bien que je me demandais même pourquoi il me parlait de ça. Quoi qu’en y réfléchissant c’était sûrement normal qu’il veuille en parler avec moi son meilleur ami. Mais je ne voyais rien à lui répondre à ce propos du coup j’avais préféré garder le silence et me reconcentrer sur ce que j’avais à faire.

Bien que Ju arrivait à jouer avec mes nerfs comme personne d’autre, je l’avais aidé à se soigner comme il le fallait. Sauf que les émotions qui montaient et descendaient comme un ascenseur m’avaient donné envie de boire un coup et je ne m’étais point gêné pour le faire. Même si comme je m’y attendais déjà, Mister Silvester voulait savoir pourquoi j’agissais comme ça. Sauf que voilà à son tour il m’enleva la bouteille des mains et je lui lançais un regard noir, signe de mon désaccord. J’haussais des épaules alors qu’il me demandait ce qui m’arrivait. « Rien ! J’ai juste envie de boire un coup, de vivre ! » Effectivement ça me manquait de ne plus pouvoir faire les mêmes choses qu’avant. Je n’avais plus vraiment l’impression de vivre mais plutôt cette sensation désagréable de survivre. Je n’aimais pas la façon dont il me dévisageait, je savais où il allait en venir. D’ailleurs je ne m’étais pas du tout trompé puisque la question fatale tomba. « Oui papa je prends bien mon traitement ! » Je soupirais fortement et marquais une petite pause avant de poursuivre. « Sérieusement Julian commence pas à me fliquer avec ça parce que ça va pas le faire ! Je suis pas un gamin je sais ce que j’ai à faire. À moins que ça t’amuse de me les donner tous les jours pour être sûr que je suive bien mon traitement…  Je suis pas assez cinglé Ju pour oublier de le prendre et prendre le risque que tu me fasses envoyer là-bas ! » Dis-je en me renfrognant au fond du canapé et en regardant la bouteille de vodka qui me faisait clairement de l’oeil. Voilà maintenant il savait que j’avais cette crainte qu’il me renvoie là-bas à la première rechute ou dès qu’il jugerait que je commençais à péter un câble. Le pire dans tout ça c’est qu’il était aussi bien ma force que ma faiblesse, même s’il n’en avait pas la moindre idée… Puisqu'il venait de me priver de la bouteille d'alcool. Et que le connaissant je ne la récupérerais probablement pas, je me levais du canapé et montais avec hâte dans ma chambre. Une fois dans celle-ci je fouillais sur ma table de nuit pour attraper mon paquet de clopes. Ça au moins il ne me l’enlèverait pas. Manquerait plus que ça.

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Dernière édition par Soan Cartwhite le Lun 19 Sep - 22:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas   Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas EmptyLun 19 Sep - 17:37


Le ridicule ne tue pas Soan x JulianSans attendre, je secoue négativement la tête lorsque j’entends la remarque qu’il vient de me faire. « - Non. J’étais juste naïf avec toi. Mais maintenant c’est terminé, je ne le serai plus. » Je lui adresse un sourire ensuite. Non je ne vais pas me faire avoir deux fois. Je sais qu’il ne voit personne, sinon il me l’aurait dit avant non ? Enfin, généralement ça devrait être ainsi. Avant, quand nous étions encore à Los Angeles, il me disait les choses sans problème. Maintenant je ne sais pas si c’est différent ou pas de ce côté-là. Nous sommes restés si longtemps loin de l’autre que tout n’est peut-être plus comme avant. Enfin, moi j’ai envie que ça le soit, car il est quand même l’une des personnes les plus importantes dans ma vie. Mais je préfère voir comment les choses évoluent, plutôt que de me prendre la tête pour de petites choses dans le style. Je ne sais pas vraiment contrôler mes réactions de toute manière, je n’ai pas envie qu’il voit quelqu’un, je sais que ça ne plairait pas maintenant j’essaie de ne pas le lui montrer non plus après tout c’est un peu bizarre de vouloir ce genre de chose de la part de son meilleur ami. Finalement, je hausse les épaules suites à sa seconde remarque. Je ne suis pas énervé contre lui, juste énervé à cause de la douleur, à cause que ça me dérange d’être blessé. Et c’est venu comme ça, je n’ai pas fait exprès. Je sais pourtant qu’il n’a rien avoir là-dedans et qu’il ne sait pas y faire grand-chose non plus. C’était juste plus fort que moi. Il devrait être content, habituellement je ne prends pas la peine de m’excuser, à ma manière bien entendue. Mais je pense qu’il a finalement bien compris que ça n’est pas pour lui, contre lui. Je respire doucement en le laissant prendre soin de moi simplement, c’est plus facile quand c’est quelqu’un qui le fait pour toi. Je sais que j’aurai pu le faire mais puisque Soan est présent et qu’il le propose je ne me voyais mal refuser. « - Oui je le sais. » Dis-je automatiquement en haussant les épaules. Il ne peut pas s’empêcher de prendre soin de moi en même temps. C’est quelque chose d’instinctif et j’aime bien ça. Encore une fois, je profite. Je respire doucement en observant son visage et ses réactions. Je secoue un petit peu la tête en me posant quand même des questions par rapport à mon meilleur ami. Il a des réactions spéciales quand même. Et je ne peux m’empêcher de penser d’abord à sa maladie. On ne sait jamais qu’il oublie de prendre un médicament et que ça n’aille plus ensuite. Je me doute que c’est chiant mais je dois quand même faire attention à lui. « - Ah ouais ? Et quand tu as envie de boire et vivre tu me fais la gueule ? C’est nouveau ça ? Pourquoi tu es jaloux soso ? » Demandais-je directement en ayant un sourire sur les lèvres finalement. Bah ouais quoi, je l’ai bien vu sa réaction, je ne suis pas aveugle non plus et je ne pense pas être stupide contrairement à ce que certains peuvent croire. Je me réjouis quand même d’avoir ma petite réponse, ça m’intéresse beaucoup.

Je ne garde pas mon sourire longtemps. Comme je l’avais prévu, il n’est pas content que je lui demande pour son traitement. Je maintiens le regard vers lui quelques minutes puis soupire en levant les yeux au ciel. « - Ca va. Je m’inquiète juste pour toi j’ai le droit non ? Puis moi aussi j’aime prendre soin de toi. Ce n’est pas du tout pour te fliquer, je sais que tu sais ce que tu fais. Et arrête de croire que je te prends pour un fou ! C’est faux tu le sais. » Non mais vraiment. Je ne le vois pas comme ça. Mais je pense quand même à sa maladie de temps en temps, à lui pour pas qu’il soit mal dans sa peau. En vrai, je ne sais pas quoi faire par rapport ça car il s’énerve. Après je sais que ça ne le réjouit pas mais… Bref. Je le regarde en fronçant les sourcils. « - Jamais ! Jamais je ne te ferai envoyer la-bas. Il en est hors de questions. Je ne suis pas ta mère. S’il y a un souci, je serai là pour toi. Mais tu ne mettras plus les pieds dans un hôpital psychiatrique. Je te le promets Soan. Je ne veux plus qu’on soit séparé. Et je ne veux pas te faire du mal non plus. » Dis-je sincèrement. C’est vraiment ce que je pense. Je ne veux pas l’envoyer là. J’ai besoin de lui et puis je ne peux pas lui faire ça. Je n’ai pas envie de lui faire plus de mal. Il n’a pas besoin d’être enfermer dans un centre à mes yeux. Je respire doucement en espérant qu’il va pouvoir me croire. Je hausse un sourcil quand je le vois montrer à l’étage. « - Mais vas-y So ! Ne fais pas la gueule s’il te plait ! Reviens. » Je soupire longuement en écoutant les bruits venant du haut. Je grimace avant de prendre la bouteille pour pouvoir boire calmement. Je me lève comme je peux n’ayant pas envie d’être assis plus longuement. J’avance un petit peu allant vers les escaliers. Je me pose en bas de ceux-ci m’appuyant contre le mur. Je lève la tête vers le haut. « - Soaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! Ton meilleur ami a besoin de son infirmier préféré ! » Je souris doucement en coin en attendant un petit peu restant toujours à la même place pour l’instant.
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MessageSujet: Re: Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas   Soan & Julian ▬ Le ridicule ne tue pas EmptyMar 20 Sep - 0:15


Julian & Soan

Le ridicule ne tue pas

Je riais encore plus lorsque le brun me répondit qu’il ne serait plus jamais naïf à présent avec moi. Je secouais doucement la tête, amusé et lui rendis son sourire. La suite n’avait guère été joyeuse pour moi. Effectivement j’étais jaloux comme un pou et entendre mon ami me parler de filles ne m’aidait pas du tout à garder mon sang-froid. Même si j’essayais de cacher le plus possible cette jalousie. Par chance par moments Julian arrivait à me faire rire bien malgré moi. Comme lorsqu’il avait dit que j’aimais bien prendre soin de lui. Ce qui était loin d’être faux. Effectivement je suis très protecteur envers mes amis et quand ils ont besoin de moi, je suis là pour eux. Même si évidemment avec lui c’était encore pire. Mais bon visiblement ça ne lui déplaisait pas puisqu’il ne s’en plaignait pas et en jouait même.

Une fois son bandage installé, j’ai eu subitement envie de boire un coup pour oublier tout ce qu’il m’avait dit avant sauf que visiblement il ne l’entendait pas de cette oreille. Effectivement il m’avait repris la bouteille que je lui avais prise quelques secondes auparavant. Mais quel rabat-joie ce soir ! Bon je pouvais bien parler, j’étais mal placé moi aussi… Mais le moins qu’on puisse dire c’est que ce qu’il venait de me dire me fit l’effet d’une gifle en pleine tête. *Hein ? Quoi ? Comment ?* Mille et une questions me passaient par la tête à la vitesse d’un TGV roulant au maximum. Mentalement j’avais la bouche grande ouverte, tellement j’étais abasourdi. Mais physiquement il y avait juste mes yeux écarquillés qui le regardaient. Et en plus il me sort tout ça avec le sourire, j’y crois pas… Moi qui croyais que je cachais bien mon jeu. Apparemment non puisqu’il avait l’air de m’avoir grillé. Qu’importe j’allais nier… « Hein ? Quoi ? Moi jaloux ? Non mais tu rêves là ! Je te demande moi pourquoi tout à l’heure tu tirais une sale tête quand t’as cru que je voyais quelqu’un ? Non… Bon bah alors viens pas dire que je suis jaloux déjà. Et ensuite même si c’était vrai, qu’est-ce que ça peut bien te faire ? C’est pas comme si t’en avais quelque chose à faire de moi… Et pour ta gouverne je fais la gueule parce que tu m’as repris la bouteille ! » Bon ok j’avais essayé de mentir mais n’étant pas mon point fort, je redoutais le fait que le brun ne me croie absolument pas. Mais je n’étais pas prêt à lui avouer la vérité et encore moins prêt à le perdre et subir son rejet… C’était tout simplement quelque chose que je ne pouvais pas concevoir.

Le ton continua à monter entre nous puisqu’il avait eu la brillante idée de me parler de ma maladie. Alors que j’ai toujours eu une sainte horreur qu’on m’en parle. La politique de l’autruche, voilà ce que je préfère faire. Pour essayer ne serait-ce que vivre un minimum comme si elle n’était pas là. Même si malheureusement je savais très bien qu’elle était toujours là en moi. Surtout quand quelqu’un me le rappelle brutalement… Sauf qu’à m’énerver à ce propos j’en avais sûrement un peu trop dit et maintenant il était trop tard pour faire machine arrière. Je n’avais pas réussi à garder pour moi cette dernière phrase. Même si j’étais contrarié j’écoutais tout de même ce qu’avait à me dire Julian. Je ne savais pas si je devais croire tout ce qu’il me disait mais je lui laissais le bénéfice du doute malgré tout. Bien que j’avais du mal à concevoir qu’il veuille prendre soin de moi. Quant au fait qu’il dise qu’il ne me prenait pas pour un fou et que je le savais. Et bien non je n’en étais pas certain… C’était même tout le contraire. Mais peu importe je l’écoutais en silence alors qu’il répondait à la bombe que j’avais lâchée. Je n’osais plus le regarder tandis qu’il me jurait que jamais il ne me ferait repartir en hôpital psychiatrique. J’avais envie de le croire mais j’avais quand même peur que ça arrive. Après tout je sais très bien comment sont les psys, prêts à nous faire enfermer au moindre signe de folie. Et sachant qu’il voulait en faire son métier… Je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance sur ce point même si j’avais vraiment envie de le croire. Tous les mauvais souvenirs de ces années passées en hôpital psy me revinrent en mémoire et même si j’aimais jouer au mec fort là c’en était trop pour moi. Je ne sais pas si la fatigue y était pour quelque chose mais quelques larmes coulèrent le long de mes joues avant que je me dépêche de me lever du canapé en espérant qu’il n’ait rien remarqué même si d’une voix cassée je lui avais dit. « Ne fais pas une promesse quand tu ne sais pas ce que tu feras réellement à ce moment-là… » Après tout qui sait ce qu’il fera si vraiment je venais à faire une rechute. Personne, même s’il semblait sincère.

Tout en montant l’escalier j’avais essuyé mes joues avec ma main puis une fois dans ma chambre je m’étais saisi de mon paquet de clopes ainsi que de mon briquet. Je fermais les yeux un instant en entendant Julian me dire de ne pas faire la gueule. Je ne faisais pas la gueule contrairement à ce qu’il pensait… J’avais juste besoin de me détendre un peu et penser à autre chose. Et pour ce faire, je fouillais en vitesse dans mon paquet et attrapais une clope que j’allumais aussitôt après l’avoir portée à mes lèvres. En fermant les yeux j’aspirais la fumée, commençant à me calmer un peu. Visiblement même si je venais tout juste d’arriver dans ma chambre, j’étais déjà trop long au goût de Mister Silvester qui me rappelait déjà à l’ordre. La manière dont il l’avait fait m’avait fait éclater de rire. D’ailleurs j’avais manqué de m’étouffer avec la fumée par sa faute. Je secouais la tête puis glissais mon briquet dans mon paquet presque vide. Je gardais d’ailleurs celui-ci dans une main puisque j’avais ma clope à l’autre main. En essayant de faire le moins de bruit possible je redescendis les escaliers et une fois près de Julian je lui fis une tapette sur l’épaule. « Espèce d’idiot j’ai failli m’étouffer avec la fumée par ta faute ! » D’ailleurs je tirais une nouvelle taffe avant de m’asseoir en bas de l’escalier. « Ensuite je ne fais pas la gueule, c’est juste que t’as le don de toucher les points sensibles… Comme quand tu me parles de cette saloperie de maladie… » Je continuais à fumer tranquillement ma clope tout en regardant Julian. « Bon qu’est-ce que ton infirmier préféré, je te cite, peut faire pour toi ? » Bien que j’avais du mal à le croire quand il me disait ça. J’avais plus l’impression qu’il cherchait à me passer de la pommade pour essayer de me calmer.

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