-18/!\ Come and and take a walk on the wild side. Ft. Derrick

C’est bredouille et dans un état d’ébriété plus ou moins avancé qu’au petit matin, je rentrais chez moi. D’ordinaire, ce n’était très certainement pas de cette manière que j’avais pour habitude de terminer une soirée bien arrosée mais il avait fallu que Derrick s’en mêle.  Derrick et ma putain de fierté aussi, si je devais absolument être honnête. Hier soir, nous étions sorti tous les deux parce que la fête, on savait tellement bien la faire et qu’il n’y avait pas forcément de raison particulière pour la faire. Nous nous amusions bien, comme c’était souvent le cas quand on sortait tous les deux et puis, il y avait eu une fille. Belle blonde élancée, les yeux émeraude et bon gros cul bien rebondi. Je n’étais moi-même pas du tout sportive mais je pouvais reconnaître quand une autre femme l’était. Et cette belle blonde devait en faire des squats pour avoir le cul qu’elle se trainait. Et je l’avais imaginé les faire ses squat au-dessus de mon visage, j’avais imaginé ma langue se perdre sur ses parties intimes et mes doigts aussi. Et comme ça, j’avais décidé que ce soir, c’était cette fille là que je ramènerais chez moi, cette fille-là que je déshabillerais dans l’entrée et que je prendrais sur la première surface plane qui s’offrirait à nous. Le sol, étant une possibilité. Cette fille, je la voulais et quand je voulais quelque chose, je faisais en sorte de la posséder. Et c’est dans l’entrée de mon appartement à même le sol que j’aurais dû finir cette magnifique soirée mais non, il avait fallu que Derrick s’ajoute à l’équation. Lui aussi voulait la même fille que moi. Bien entendu, j’avais tenté de lui indiquer d’autres nanas, prétextant que celle-là, je l’avais vu en première et que de ce fait, elle devrait être à moi. Puis à force d’en discuter, on avait fini par conclure que la blonde sera à celui ou celle qui parviendrait à la séduire en premier. J’étais une joueuse, perdre ne faisait juste pas parti de mon vocabulaire. J’étais autant mauvaise gagnante que j’étais mauvaise perdante et je n’avais pas envisagé la possibilité qu’on puisse ni gagner ni perdre. Parce que ça voudrait dire que cette fille aurait autant résisté aux charmes de Derrick qu’aux miens et ce n’était juste envisageable. Je ne veux pas dire mais on est plutôt canon dans notre genre alors ça ne pouvait selon moi être seulement parce qu’on l’avait fait flipper. On, non, Derrick, pas moi !

Je refermais la porte une fois qu’il fut rentré et je mettais les clés dans la serrure pour refermer derrière nous. J’envoyais valser mes talons une à une puis une nouvelle fois, je fusillais le brun du regard. Depuis que la blonde nous avait tous les deux rembarré, je n’avais cessé de lui lancer des regards noirs. « Aller oust, y’a plus de meuf à faire flipper avec ta sale tronche ! », sauf que je n’attendais pas qu’il s’écarte, je passais tout prêt de lui, assez prêt pour le frôler son torse de ma poitrine. J'essayais d'occulter le fait que je pouvais sous mon top blanc mes tétons sentir s'érecter et me dirigeais vers la cuisine pour voir ce que j’avais bien pu laisser à manger. Il y avait des céréales, des restes de pizza et quelques nems. C’était déjà ça. Je ne prenais pas la peine de chauffer quoi que ce soit et je me prenais un nem, ça datait d’hier soir, ça va ! « Tu fous vraiment les boules, Dede. T’étais vraiment pas obligé de lui faire peur, j’voulais m’envoyer en l’air, moi. », Ouais, je ne lâchais pas l’affaire. J’avais trop la haine. A cette heure-ci, au lieu de nem froide, c’est la chaleur d’un sexe humide que j’aurais pu déguster. C’était gonflé dans la mesure où je me doutais que lui aussi devait ressentir la même chose que moi. Mais... rien à foutre.


 

Lisbeth avait levé les yeux au ciel bien qu'en premier lieu, elle avait eu envie de rire mais à la dernière minute, elle s'était retenue. Consciente que ce serait contre productif, elle essayait de lui faire par de son agacement,là. "T'as tellement une sale gueule que tu pourrais mais depuis le temps, je suis habituée donc je suis immunisée contre tes charmes!", son argumentaire ne tenait pas la route, elle le savait bien. Mais à quoi bon, de toute manière, cette conversation n'avait ni queue ni tête. Derrick et elle avaient conscience qu'ils étaient loin d'être moche, loin de là. Et à ses charmes, elle n'avait jamais été immunisée. Pour ça, il aurait fallu qu'elle soit aveugle ou qu'elle n'ait pas de goût. Et Lisbeth n'était dans aucun de ces deux cas. Distraitement, de son pouce, elle massait son téton pour en apaiser sa dureté. En vain, bien entendue, elle pointait d'autant plus. Et de soutien-gorge, la jolie brune ne s'en encombrait que trop rarement. De l'autre main, elle se servait un autre nem au poulet alors qu'elle n'avait même pas fini de mâcher le premier. Elle regardait son ami se servir une bière de son frigo et se mettre à la siroter. Chez elle, Derrick ne se gênait jamais de faire comme chez lui et il n'y avait rien de plus normal en ce bas monde. Et une nouvelle fois, elle leva les yeux au ciel quand il lui dit d'arrêter de faire la gamine parce que de toute façon, il pensait qu'ils n'avaient pas été au goût de la blonde. Ça, elle l'avait bien vu quand la blondinette s'était barré avec un pauvre type. Mais ce soir, le brun lui avait mis tellement de bâtons dans les roues qu'elle avait préféré l'accuser lui si son plan drague n'avait pas abouti. Bien entendue, elle lui avait bien rendue ses tacles parce qu'elle était une putain de gamine. Elle avait un petit sourire au coin des lèvres en se rappelant qu'elle avait dit à Ana ou Agnès ou alors c'était Aria, bref, la jolie blonde, que Derrick avait la chlamydia. "T'étais pas son genre.", elle répliqua quand même. Parce qu'une gamine, elle en était bien une. Elle éclata de rire quand Derrick lui fit savoir qu'il était là lui si elle voulait s'envoyer en l'air. La belle se hissa sur le plan de travail et le regardais s'installer dans son canapé. Elle avait une cuisine américaine, c'était pratique. "Je ne suis pas aussi désespérée, merci bien.", c'était leur petit jeu. Ils aimaient bien se tendre ce genre de perche mais jusqu'à maintenant, aucun des deux n'avait tenté de la saisir.

Fut une époque où elle faisait d'humides rêves où lui et elle en étaient les protagonistes. Elle avait fantasmé de ses lèvres sur les siennes, ses canines autour de son téton, de sa langue éteignant un certain feu qu'elle aurait entre les cuisses. Des ses mains aussi,  malaxant ses seins ou son cul, de ses doigts qui se feraient baladeurs. De son sexe aussi. Putain, elle imaginé la manière dont ses doigts n'arriveraient pas à en faire le tour. Et les parois étirées de son intimité qui se contracteraient alors qu'il la ferait jouir. Oh oui, fut une époque où une perche comme celle-ci, elle aurait saisi sans hésiter mais c'était il y a bien une quinzaine d'années. Ses souvenirs faisaient monter la température de son corps et elle fut contrainte de serrer un peu plus les cuisses pour se refuser frictions nécessaire. Elle avait terminé son nem quand son plus vieil ami reprit la parole. Il insinuait qu'elle avait peur qu'il lui donne trop de plaisir. "Oh oui grave, je mouille déjà rien que d'y penser." Le ton était ironique bien qu'en descendant de son perchoir, elle se rendait compte qu'en effet, elle mouillait un peu après avoir rejouer ces vieux souvenirs. Les prochaines paroles de son pote l'obligea à traverser la pièce pour se planter devant le canapé, les mains sur les hanches. Lisbeth portaient une courte jupe en cuir et un t-shirt blanc un peu trop grand, rentré à l'arrache dans la jupe. Il n'était jamais bon de la mettre au défis. Elle avait conscience qu'il l'avait cherché volontairement mais elle sautait quand même à pieds joint dans le piège. "Oh mon chéri, t'inquiète pas que si j'avais envie de t'exciter, sur cette blonde, tu ne te retournerais même pas pour lui donner l'heure.", Lis était une joueuse et elle ne pouvait refuser de participer à un bon jeu. Ses mains quittaient ses hanches et elle croisait ses bras en dessus de la poitrine, reportant le poids de son corps, sur une seule jambe. Ainsi mettant en valeur son cul ainsi que sa poitrine. Et ses longues jambes, aussi. Un sourire au coin de ses lèvres, un rictus provocateur. "Toi par contre, j'ai des doutes. Je te regarde et c'est encore cette blonde que je veux baiser.", en réalité, elle s'en fichait. Elle avait trouvé mieux pour s'occuper.

 

« T’y arrives bien, toi. »,il semblait trop fier de lui, c’était pour son bien. Histoire qu’il redescende un peu de son piédestal. Cette fois, quand elle tenta d’étouffer son amusement, elle fut bien moins discrète et elle dû se mordre la lèvre pour ne pas explorer de rire. Il avait osé lui jouer la carte de la célébrité ! « Ça n’a peut-être pas aidé que je lui dise que Monsieur la célébrité avait la chlamydia… », Derrick était peut-être un acteur de renom mais pour Lisbeth, c’était juste Dede, un de ses meilleurs et plus vieil amis, point à la ligne. La belle brune n’accordait pas d’importance à ce genre de détails. La célébrité, le compte en banque ou encore aux réputations. Ce genre de chose n’avait aucune valeur à ses yeux et elle savait que son ami avait juste voulu faire le malin. Et il continuait à faire le mariole en lui disant que si elle changeait d’avis pour ce qui était de sa proposition de se porter volontaire pour la satisfaire, elle saurait où le trouver. « Trop généreux, mon Dede. », avec les conneries qu’il débitait à la seconde, elle était bien incapable de s’empêcher une nouvelle fois de lever les yeux au ciel. Bien qu’elle ait terriblement envie de baiser, de se satisfaire et de prendre son pied, elle savait que ce n’était pas auprès de son ami qu’elle trouverait ce qu’elle cherchait. Et puis, dans d’anciens souvenirs elle s’était perdue, se rappelant que ça n’avait pas toujours été le cas. Et bien que cette époque soit révolue, y repenser faisais transpirer son intimité.

Les bras croisé en dessous de sa poitrine après que sa fierté fut vivement piquée, elle regardait son ami se passer les mains dans les cheveux. Ca l’agaçait qu’il ait l’air tellement amusé alors qu’il lui répondait que c’était normal qu’elle voulait encore baiser la jolie blonde puisqu’il n’avait simplement pas les même attributs qu’elle. Clairement, non mais d’attributs attrayant, il n’en était pas dépourvu pour autant bien qu’elle lui dise le contraire. Elle fronça les sourcils quand il commença par lui dire que si c’était ce qu’elle cherchait ce soir, elle ne trouverait pas ça chez lui mais… Mais quoi, bordel ?! Elle le regardait se lever puis contourner la table basse pour venir à sa hauteur. Et bien qu’elle soit plutôt grande, lui, il faisait bien une dizaine de centimètre de plus qu’elle. Quand elle l’avait rencontré, elle avait été plus grande que lui. Son esprit se concentrait sur des futilités alors qu’elle sentait dans sa poitrine son rythme cardiaque s’accélérer mais par fierté, elle tentait de rester de marbre face à son jeu de séduction. Elle était déterminée à le laisser croire qu’il n’avait aucun effet sur elle, aucun. Et si sa respiration l’avait presque trahit quand elle sentit ses doigts sur sa cuisse se frayer un chemin vers la naissance de son cul, elle tint bon. Mais sa peau se couvrait de doux frisson et ses seins pointaient cette fois plus nettement contre le tissu de son top, réclamant son attention. « Oui… », non, pas vraiment. La frustration d’être rentrée ce soir, les mains vides et les souvenirs des rêves qu’elle avait pour habitude de faire n’aidaient très certainement pas. Sa voix avait été à peine audible, un murmure alors qu’il se penchait pour saisir entre ses dents le lobe de la brune. Un murmure ou même un gémissement, elle n’aurait pu préciser. Il y avait raison qui expliquait pourquoi est-ce qu’elle ne portait pratiquement jamais de boucle d’oreille et c’était celle-ci. Bordel, qu’est-ce qu’elle aimait ça et putain, il faisait ça tellement bien. Ses bras avaient commencés à se desserrer d’autour de sa poitrine et elle était à deux doigts de céder à son coup de maître. A deux putains de doigts. Mais il s’était écarté d’elle et s’était rassis dans le canapé, les pieds de nouveaux sur la table basse, ses bras derrière sa nuque. Un sourire presque narquois sur les lèvres alors qu’il pensait avait réussi son coup. Il allait même jusqu’à lui dire que la fille du bar ne pourrait lui offrir autant de plaisir que lui pourrait le faire. Et elle était tentée de le croire, curieuse de savoir. Mais il n’avait pas gagné et elle n’avait pas dit son dernier mot. Lui aussi devait comprendre, que cette fille du bar n’était et se serait jamais à sa hauteur. Elle jouait un jeu dangereux, elle en avait conscience quand doucement elle décroisa les bras pour faire descendre la fermeture éclair de sa jupe en cuir. Lentement, sensuellement et tout ce temps, son regard fiévreux planté au fond des siens. Elle enjamba le tissu puis monta sur la table basse puis qu’il n’ait d’yeux que pour elle alors qu’elle faisait monter ses mains sur ses propres cuisses, la dentelle rouge de son string, son ventre plat jusqu’à la naissance de ses seins. Soulevant son t-shirt sur son sillage. Elle passa ensuite son top au-dessus de sa tête et le lui balancer sur la tête. Ensuite, elle s’agenouilla face à lui, une de ses mains faisant le trajet inverse, sa poitrine, son ventre pour s’arrêter contre son sexe brulant et moite, l’autre restait sur son sein, pinçant entre ses doigts son téton. Et elle s’était mordu la lèvre mais elle n’avait pu s’empêcher de gémir alors qu’elle soutenait son retard, qu’elle imaginait ses mains à la place des siennes. Elle remonta sa main qui pressait contre son sexe à son visage et elle ouvrit la bouche doucement pour y laisser entrer son majeure, qu’elle suça une fois, deux puis trois fois avant de la libérer. Laissant échappant un petit ‘pop’ au passage. « Et je ne lui aurais pas donné autant de plaisir que tu aurais pu le faire. », elle pencha la tête sur le côté tout en se redressant pour atterrir à califourchon sur ses cuisses. Elle pouvait le sentir contre son centre, elle savait qu’elle avait gagné et ça aurait dû lui suffire mais elle était déjà allée trop loin. Et la ligne fut définitivement franchie quand elle pressa son intimité contre sa rigidité. « Qu’elle ne te donnerait pas autant de plaisir que JE pourrais le faire. », mais Lisbeth aimait jouer et par dessus tout, elle aimait gagner alors elle roula sur le côté, attrapa la télécommande et alluma la télé. Et alors qu'elle fixait l'écran, elle se demandait comment est-ce qu'elle venait de réussir cet exploit...

 

Des coups bas, oui, très certainement. Lisbeth ne lésinait jamais de moyen s'il était question de s'assurer une victoire. Là était sans nul doute le trait de caractère qui la rapprochait le plus de son géniteur. Elle n'en était pas franchement fière mais c'était une pulsion qu'elle ne parvenait à réprimer. Quand on lui proposait un jeu, aussi dangereux soit-il, elle ne pouvait s'empêcher d'y participer. Et attention, elle ne participait seulement que pour gagner. Sinon, ce n'était même pas la peine. Mais ce soir, si elle avait essuyé une défaite cuisante auprès de la blonde du bar, elle pensait bien avoir remporté la seconde manche qu'elle avait entrepris avec son ami. Et la victoire ne lui avait jamais semblé aussi amer, en fait, si. Ça lui était arrivé un nombre incalculable de fois quand elle avait été confrontée à Lowen. Elle fixait la télé sans même voir ce qui était diffusé alors qu'elle se forçait à se sortir le blond de la tête. Ce n'était très certainement pas en pensant à lui que sa libido connaîtrait répit. La belle était bien trop concentrée sur la répression de ses envies pour empêcher Derrick de lui prendre la télécommande des mains. Mais une fois qu'il se mit nonchalamment à zapper les chaînes, elle pouvait sentir sa frustration se transformer en irritation. Elle était clairement vexée et jalouse qu'il récupère aussi rapidement du petit spectacle qu'elle venait de lui réserver. C'était presque comme s'il n'avait pas été affecté par ses courbes, par ses charmes. Mais elle l'avait senti contre son intimité, elle n'avait pu imaginer cette monstrueuse trique contre laquelle, elle s'était si indécemment frotté. Il arrêta enfin de changer de chaîne quand il tomba sur un porno. Sous ses yeux, elle voyait cette femme cambré, le cul en arrière alors qu'un homme la maintenait d'une main par sa hanche et de l'autre, il relevait sa tête en arrière par sa queue de cheval pendant qu'il s'enfonçait inlassablement dans son cul. Elle avait involontairement entrouvert la bouche pour laisser échapper un petit soupire. Un soupire d'envie soulevé par un pic d'excitation mais aussi envieux, parce que se faire prendre de la même manière que cette femme, elle aurait bien aimé. Elle avait refermé la bouche quand elle senti du mouvement a côté d'elle et elle tourna la tête pour voir ce que le brun pouvait bien faire a gigoté comme ça. Et elle fut forcée de déglutir en voyant qu'il avait jusque ses chevilles baissés son boxer et son pantalon. Dévoilant son sexe qui pointait fièrement vers le ciel. C'était la première fois qu'elle le voyait, la première fois qu'elle pouvait mettre clairement une image sur un membre qu'elle avait tant imaginé, adolescente. Il était monstrueux, tellement épais.

Lisbeth fronça les sourcils alors qu'il levait une main. Il n'allait quand même pas se branler devant ce porno sous ses yeux. Non, il ne pouvait pas, c'était bien trop sadique, même venant de lui. Mais non, ce n'est pas son membre qu’il attrapait mais la main de la trentenaire. Il n’allait quand même pas l'obliger à le masturber ?! Bon, clairement, ce n’est pas comme si on devait lui mettre un fusil sur la tempe pour qu'elle enroule ses doigts autour de son membre. Elle avait envie de le toucher, de le gouter. Elle aussi avait des putains de besoins, bordel ! Mais non, elle n'y était toujours pas. Il la ramena sur lui, l'obligeant à replier les jambes en arrière de part et d'autres de ses cuisses alors que sur mon membre proéminent, il l’installait. Sa chaude et humide intimité tout contre lui. Et cette fois, c'est un sifflement de plaisir qu'elle laissait malgré elle échapper. Elle ferma les yeux quand il entoura ses hanches d'une main, rapprochant son dos nu de son torse et ainsi bien la maintenir en place. Son souffle était court alors qu'il commençait à se mouvoir sous elle, qu'il prenait les doigts de sa victime dans sa bouche, les suçant comme elle-même avait sucé ses propre doigts quelques minutes plus tôt. Mais Lisbeth n'était pas au bout de ses peines. Derrick redescendait sa main dans la sienne jusqu'à son sexe. Il contournait le tissu de son sous-vêtement pour la contraindre à se caresser elle-même grâce à la guidance de sa main. Et cette fois, elle s'était mordue la lèvre pour ne pas gémir. Non, elle n'avait pas gagné et le jeu venait d'atteindre un niveau supérieur.

Elle dû se faire violence quand il posa sa tête contre son épaule pour ne pas renverser la sienne en arrière pour lui réclamer un baiser ou pour simplement, se laisser aller. Elle rouvrait les yeux à la place, baissant la tête pour observer la danse tortueuse du duo que formaient leurs mains. C'était frustrant de voir à quel point est-ce qu'elle était proche de sentir les doigts du jeune homme contre son sexe mais qu'il l'en privait volontairement. Il la torturait, putain. Et elle se mordit encore la lèvre inférieur pour ne pas gémir, plus fort, trop fort puisqu'elle pouvait sentir un arrière-goût métallique sur sa langue. Il venait de presser son pénis encore une fois contre son antre et c'en était trop putain. Des mots, il murmurait à son oreille et elle savait qu'elle était foutue. Il lui parlait de sa main et de sa langue et de son putain de membre. Et elle était trop faible pour résister. Quand il lui mordit l'épaule et la força à forcer ses propres doigts contre son clitoris ainsi que simultanément, son membre aux portes de son sexe. Elle ne put s'empêcher de gémir cette fois, fort.  « Oh putain, Derrick! », elle sentait son corps se couvrir d'une fine couche de sueur alors qu'il l'enfiévrait de la sorte. « T'es tellement duuuuuur », c’était clairement à double sens, il ne jouait pas fairplay. Elle avait dit ces mots, la voix chargée d’un tas d'émotions. Dont le plaisir et la frustration mais aussi la colère. Parce qu'il l'avait comme un rat et qu'elle allait perdre.


Mais Lisbeth n’aimait pas perdre, elle ne pouvait pas perdre. Même à cet instant précis, la ligne de la victoire se brouillait. Perdait-elle réellement si elle décidait de céder à la tentation ? Perdait-elle réellement si elle lui demandait de la satisfaire comme il lui avait précédemment proposé ? Lisbeth n’en était plus sûre. Là, assise contre sa protubérance, tout contre lui alors qu’il maniait ses propres doigts avec expertise sur son bouton de chair. Elle ne pouvait qu’avoir atrocement envie de lui. Mais à ce genre de jeu, ce n’était pas la première fois que Lisbeth jouait. Si elle devait perdre, elle ne comptait pas lui faciliter la tâche. C’est ainsi qu’elle parvint à reprendre un semblant de contrôle pour virer les mains de son ami pour se remettre sur pied. Surhumain, lui avait semblé cet effort. Elle se retournait pour lui faire face, les joues et la naissance de sa poitrine rougit par le miroitement de plaisir qu’elle pourrait gagner si elle perdait à ce petit jeu. Ses pupilles dilatée, noir de désir, qu’elle planta au fond du regard du brun. Sa respiration était saccadée, irrégulière. Ils jouaient au coude à coude. La belle se débarrassa de sa dentelle rouge, à présent nue sous le regard de son plus vieil ami. Elle ne pensait pas qu’elle se retrouvait un jour dans cette situation, avec le temps, elle avait fini par comprendre qu’ils avaient tout bonnement loupé le coche. Elle se mit ensuite à genoux en face de lui et s’appliqua à le débarrasser de ses chaussures, de ses chaussettes puis enfin de son jeans et boxer. Elle écarta légèrement ses cuisses afin de se faire une place dans l’espoir de se rapprocher un peu plus de son sexe. Une main sur chacune de ses cuisses, elle se pencha ensuite pour baiser à la commissure entre sur pubis et la naissance de sa cuisse. Elle léchait, mordillait et remontait son chemin jusque la base de sa verge. Elle avait envie de le gouter, curieuse de savoir quel gout est-ce que sa foutre aurait sur ses gourmandes papilles. Lisbeth prenait soin de couvrir son pubis de ses soins, ignorant précautionneusement l’endroit où elle se doutait il voulait qu’elle accorde son attention. Ce n’est qu’après avoir libérer sa couille droite de sa bouche si chaude qu’elle commença à remontrer ses baisers, remontant dans sa trainée le débardeur du trentenaire. Laissant sa poitrine caresser sa peau. Jusqu’à se redresser suffisamment pour de nouveau prendre place au-dessus de lui. Sur ses genoux cette fois, laissant leur sexe nues se frôler. Il pouvait sentir à quel point est-ce qu’il l’excitait, à quoi point est-ce qu’elle mouillait pour lui. D’une main, elle l’empoigna par les cheveux pour tirer son visage en arrière afin qu’il puisse de nouveau regarder autre chose que sa voluptueuse poitrine. Et son autre main s’était étendue entre leur deux corps pour prendre son sexe en main et de soulagement s’en fut presque un. La belle se pencha ensuite à son oreille, lui mordillant doucement le lobe de la manière qu’il l’avait fait un peu plus tôt avec elle. Sa main remontait et descendait avec lenteur sur son sexe alors qu’elle se baissait juste un peu pour qu’il puisse glisser entre ses lèvres intimes tandis qu’elle ondulait avec cette même lenteur trop lente ses hanches. « Que d’belles paroles, mon Dede. A quoi bon continuer de parler quand on peut agir ? », elle immobilisa son pénis à l’entrée de son antre, se déhanchant toujours d’une lenteur tortueuse.

Puis d’un coup, c’était fini. Elle le relâcha et se redressa. Parce si elle restait dans cette position une seconde de plus. Rien au monde n’aurait pu l’empêcher de s’empaler de sa virilité. Mais elle ne s’écarta pas dans la seconde, elle prit le temps de redescendre à quatre pattes pour le prendre en bouche. D’un coup, profondément. Son gout s’était mêler au sien et elle gémit contre lui. Elle remonta une fois, deux fois puis trois fois et s’écarta de lui, se léchant la lèvre comme si elle voulait récupérer la succulence d’un mets. Après ça, elle se releva et c’était dur putain parce que son corps entier tremblant de frustration. Elle n’avait plus envie mais besoin de lui. « Je vais aller prendre une douche. », froide, très très froide. Elle lui tourna le dos se dirigeant hors du salon. Bien entendue, elle avait ondulé ses hanches un peu plus que d’usure. Alors qu’elle allait sortir de la pièce, elle tourna la tête vers lui, sans pour autant se retourner entièrement. « S’il te prend l’envie d’agir… », elle s’indiqua elle-même puis la direction de la salle de bain. A l’image de la petite blague qu’il lui avait faite plus tôt. « Tu sais où me trouver. », un avait un sourire au coin des lèvres alors qu’elle se mettait à elle-même une petite claque sur le cul et de quitter le salon pour sa luxueuse et spacieuse salle de bain.

 

Non pas vraiment, je venais de lui sortir tout un baratin sur le fait d’agir en lieu de parler et je n’étais même pas foutue de lui rendre la pareille. Je passais aisément pour un donneur de leçon hypocrite mais là, n’avait pas été mon but. Je ne lui avais pas dit tout ça dans un but pédagogique. Je lui intimais de céder à cette tentation parce que j’étais bien incapable de le faire si cela signifiait que je devais perdre. On avait tous nos petits défauts, nos pulsions et habitudes grotesque. On avait tous notre genre de came et pour moi, c’était la dépravation et la victoire. A ce jeu auquel, on jouait, les règles changeaient constamment. Si au départ, on avait évoqué que la victoire serait à celui qui saurait exciter l’autre, à présent, elle appartiendrait à celui qui supplierait l’autre d’en finir avec ce jeu mesquin. Oui, parce qu’à se faire miroiter plaisir, on finirait par se faire du mal. La frustration était un poison qui lentement se frayait son chemin dans nos veines et quand arrivera le moment de l’overdose. Le moment où le corps ne pouvait plus supporter une dose de plus, ce sera le début de la fin. Et je n’étais pas certaine de vouloir que Derrick soit témoin de mes tendances à être plus ou moins violente ou tout simplement qu’il se rende compte à quel point est-ce que j’avais  déchu. A quel point mon âme était en réalité putréfier. Ça nous était arrivé de parler de cul ensemble, bien évidemment et plutôt souvent même. Mais je m’étais bien gardée de lui dire les choses qui l’auraient amené selon moi à penser que j’avais quelques petits problèmes de gestion de colère. C’était une chose qu’il sache que j’étais trop impulsive pour ne pas parler avec mes poings, une autre qu’il apprenne qu’en réalité, j’aimais ça. Tout comme c’était distinct qu’il soit conscient que je n’avais pratiquement aucune limite quand il était question de sexe, une autre de savoir que plus c’était avili, mieux je prenais mon pied. Voilà pourquoi est-ce que Derrick et moi n’aurions jamais dû nous retrouver dans une situation comme celle-ci mais je jure devant dieu que s’il quitte cet appartement sans me prendre, sans me réclamer. Je vendrais mon âme au diable pour qu’il revienne et je le clamerais mien, de force s’il le fallait. Bon, je ne croyais pas en dieu, ni au diable mais j’étais parfois un peu dramatique.

Et bordel, ça fait bientôt dix minutes que j’étais sous l’eau tiède de la douche et le brun n’avait toujours pas daigné me rejoindre. Ça, c’était un drame en soit. Ma paume contre le mur carrelé de la douche et l’autre, pressant contre mon sexe toujours si chaud et humide. J’avais besoin de me satisfaire, j’avais besoin de jouir mais j’avais beau me caresser, j’en étais bien incapable. Ce n’étaient pas mes doigts que mon sexe réclamait, vraiment pas. La frustration était telle que j’aurais pu fondre en larme tant c’en était presque douloureux. Ce n’était très certainement pas la première fois que je ressentais ce genre de maux et une fois, il m’était même arriver d’éclater en sanglot après m’être refusé pour la énième fois à Lowen. Ma respiration se bloqua quand j’entendis la porte du cabinet de douche s’ouvrir derrière moi. Je pouvais sentir la chaleur qui émanait de son corps quand il s’approcha. Je pouvais également sentir les effluves de tabac. Je savais que Derrick aimait fumer mais bordel, il y avait des moments où il y avait sérieusement plus important. Comme quand une fille nue attend sous la douche, excitée comme une puce. Le brun ferma l’arrivée d’eau et je n’eus de choix que de me retourner, les sourcils froncés. Je ne voulais pas qu’il ait conscience de mon exaltation de le retrouver là. Qu’est-ce qu’il pouvait bien me réserver cette fois-ci ? Je me doutais qu’il ne venait pas me prendre contre le mur, sinon, je serais déjà en train d’hurler mon plaisir. Je n’eus de temps de dire ou faire quoique ce soit avant qu’il ne me soulève du sol pour me foutre en travers de son épaule. Mon visage faisait face à son cul. « T’as pas grand-chose à lui envier à la blondinette, finalement. », je ne me privais pas de lui foutre une claque sur les fesses puisque lui ne se gênait pas pour me mordre, lui. Ce qui m’obligea à le mordre à mon tour pour étouffer un énième gémissement. Mon corps étaient tellement sensible, répondant favorablement à tout ce qu’il pouvait bien me faire. A mon grand damne mais c’était le jeu. Ses doigts s’étaient frayés un passage entre mes lèvres intime et un sifflement m’avait échappé, m’obligeant à me tortiller pour lui arracher d’avantage de caresse. Mais il y coupa court pour me débarrasser de son épaule et m’installer sur le bord du lavabo. Je me mordais la lèvre en le voyant porter ses doigts à ses lèvres pour me gouter et bordel de merde, je n’avais pas envie qu’il me goute sur ses doigts, non. Je voulais qu’il descende directement le faire entre mes cuisses. Il me demandait de me masturber, de l’exciter. Sa main s’était enroulée autour de mon cou et il n’y avait rien au monde de plus érotique mais je ne comptais pas le laisser faire de moi sa marionnette encore une fois. Et je n’en avais pas envie après avoir passé dix minutes à essayer de me faire jouir toute seule. Je laissais courir mon regard sur son corps jusqu’à sa main qui se caresser lui-même. Et j’étais jalouse parce que j’avais envie que ce soit ma main à la place. « Non. », je lui disais simplement. J’ôtais sans grande difficulté sa main de mon cou et je le repoussais. Je levais mon pied pour tracer la longueur de son membre, puis le deuxième pour le masturber. Oui, avec mes pieds et j’étais plutôt douée, même. « J’ai pas envie. », j’arrêtais mes caresse pour écarter les jambe, lui laissant une vue imprenable sur mon intimité. Je n’avais jamais été pudique mais c’est sûre qu’après ça, on en se verrait plus de la même manière. A cet instant, je ne pouvais m’en foutre d’avantage. L’heure n’était pas à la conscience mais au plaisir. « Lèches.», je lui ordonnais presque. Parfois, j’aimais juste en contrôle de la situation.