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 You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)

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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) - Page 2 EmptyMer 1 Nov - 19:55

Azraël & Oliver
They'll chew you up and they'll eat you alive

Ses mots. Sa main sur ta joue. Tu n'osais pas le faire et te voilà devancé. Elle te touche, pas comme un collègue pourrait le faire. Non. Elle est intéressée. Tu l'es aussi. Mais vous ne pouvez pas. Vous n'avez pas le droit à cause du boulot. Tu vas lui faire du mal tu te connais. Tu ne penses qu'à ton travail, tu ne vis que pour ça, tu viens de perdre ta compagne, tu ne peux pas en reprendre une. Tu ne sais pas comment charmer une femme, enfin, tu ne sais plus. Elle a la vie devant elle, elle n'a pas besoin de toi, de ton âge, de ta colère, de ton expérience, elle a besoin de la jeunesse, de l'aventure, de l'amusement. Tu n'es pas drôle. Tu n'as pas d'humour et on te le dit souvent, surtout Paul qui est toujours irrité de te voir à ses soirées rester sur une chaise à boire du whisky tandis que tout le monde s'amuse. Mais c'est juste un dîner. Qu'est-ce qu'il peut avoir de plus ? Tu souffles doucement, tu voudrais appuyer ton visage contre sa main, réagir à ce geste tendre mais tu ne bouge pas, tu es figé sur place. Tu es en panique. Qu'est-ce que tu es en train de faire ? Tu n'as pas le droit de l'inviter à dîner comme ça, elle va certainement avoir des attentes et toi, tu ne sais pas de quoi parler, tu ne sais pas quoi faire lorsque ce n'est pas lié au boulot. Tu restes alors là, comme un con. Tendu comme jamais. Tu avales difficilement ta salive et tu as besoin de fumer, fumer et un café, voilà ce qu'il te faut. Là voilà qui pianote sur ton téléphone, certainement afin de prévenir ses sœurs ou de commander la pizza, tu ne sais pas. Tu ne bouges toujours pas. « Juste un dîner. » Dis-tu finalement avant de bouger sur place, tu vas prendre racines si tu ne fais rien. Tu joues avec tes mains froides et tu décides d rallumer une cigarette te demandant comment est-ce que tu dois te comporter. Si Paul était là, tu pourrais le lui demander, lui il sait comment faire avec les femmes et toi, tu as été pendant longtemps longtemps avec une que tu as complètement oublié tout ce qu'il faut pour les séduire. Tu sais cependant trouves les bons mots pour leur donner raison par exemple mais pas pour une conversation anodine, mais pas pour le comportement. Comment est-ce que tu vas faire. Du coup, tu sors ton téléphone de ta veste et tu envoies un message à Paul, lui disant que tu dînes avec une femme ce soir et que tu as besoin de conseils. « C'est pour le boulot. » Dis-tu lorsque tu croises son regard alors que tu as ton téléphone en mains. « Je doute que Paul vous embête à nouveau, il a trouvé quelqu'un. » Et en parlant de Paul, le voilà qui a déjà répondu à ton message t'offrant tout sauf ce dont tu as espéré.

Tu roules des yeux en lisant ce message digne d'un adolescent de quatorze ans. Tu ranges furieusement le téléphone dans la poche de ta veste et tu soupires, heureusement, elle est là et tu as ta cigarette. « Je suis heureux aussi. J'espère que je serai de bonne compagnie.» C'est simple mais tu ne sais pas quoi dire de plus. Tu souffles doucement et tu lui tends ton bras galamment afin qu'elle le prenne pour marcher à tes côtés. Même si elle est définitivement bien plus jeune que toi, tu as bien décidé à l’amener dîner et pas parce que c'est ta fille, non. Collègue oui voilà, collègue. Tu secoues légèrement la tête anxieux comme jamais tu ne l'as été depuis des lustres, si on enlève les cauchemars. « Nous allons chez Lionel, vous allez voir, c'est un magnifique restaurant, ce n'est pas très loin d'ici, deux rues il me semble. » Presque avec nostalgie, tu regardes ton immeuble, tu reconnais même le volet extérieur de ton appartement. Tu décides d'arrêter de regarder tout ce qu'il y a autour de toi, mais tu la regardes elle, qui a sa tête qui juste au dessus du niveau de ton épaule et qui semble si fragile à tes cotés. Elle qui avait peur que cet homme l'attende en bas de l'immeuble et qui au final, terminé perchée à ton bras pour un repas au restaurant. Tu lui souris maladroitement. Tu perds tes moyens. Tu dois parler du travail. « Alors, qu'est-ce que vous pensez du cabinet ? Soyez franche, je suis avide de critiques, qu'elles soient négatives ou positives, ça nous aide. » Tu reportes ton regard sur le chemin devant vous parce que nous n'êtes pas loin du fameux restaurant, vous pouvez déjà voir la façade. Il a l'air blindé. Tu serres les dents, avec un peu de chance vous allez vous retrouver à l'étage, à l'écart.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) - Page 2 EmptyMer 1 Nov - 22:56

Tu n'as pas l'habitude de cela, non, toi, tu préfères rester dans ton coin, avec tes livres. Dans ta bulle en somme. Tu préférerais être chez toi. Peut-être, sûrement. Mais en fait non, tu es bien ici, tu te sens en sécurité, là, tout près de lui. Le geste que tu viens de faire, tu ne l'as pas vu venir toi non plus. Tu ne te pensais pas capable de faire un truc de la sorte, mais tu l'as fait. Alors bon, tu ne vas pas retirer ton geste. Non, t'es comme électrisée et tu te dis que s'il ne s'est pas reculé, c'est certainement bon signe. Ou pas, tu es nulle pour interpréter les signes en vérité, tes sœurs te l'ont toujours dit. Au fond de toi, même si tu pourrais être vexée, tu ne l'ai pas du tout parce que, tu te dis que c'est sûrement comme ça que ça doit se passer, et puis, une pizza dans ton appartement ? Avec tes deux soeurs ? Tu as fait beaucoup mieux comme idée avant. Dans un sens, il ne méritait sûrement pas ça, tu t'en rends compte maintenant. Tu n'oses même pas bouger tes doigts, non, tu es électrisée et pétrifiée. Tu fermes les yeux un instant et la seconde d'après, voila qu'il te répète encore la même phrase avant de se déplacer, tu reprends une contenance. Tu secoues la tête de haut en bas quand il te parle de juste un dîner. Tu t'humidifies même les lèvres en te mordant la lèvre inférieure. Tu ne sais pas quoi faire. Quand il se rallume une cigarette, tu fais de même et tu fermes les yeux un instant en savourant cette sensation, ça te fait du bien et ça te permet de bien réfléchir. Tes yeux se perdent dans le vide et tu vois qu'il sort son téléphone, tu ne lui en tient pas rigueur, tu as fait la même chose trois minutes plus tôt. « Pas de soucis allez y. » Et tu laisses à son objet électronique pendant que tu tires sur ta cigarette, te noyant sous les informations stupides que te lançait ton cerveau. Puis revient le sujet de Paul pour lequel tu penches ta tête un peu sur le côté, haussant un sourcil avant de répondre d'une petite voix « Ah oui ? Et bien pauvre nana. J'espère au moins qu'il la respectera. Enfin... Je veux dire, qu'il n'invitera pas d'autres filles à sortir alors qu'il est avec elle.
»
Tu essayes de te rattraper habilement parce que tu viens de critiquer un collègue mais tu ne peux t'empêcher de penser qu'il a l'air d'être un bon connard tout de même. Mais tu te retiens de le dire, évidemment.

« Je suis sûre que vous serez de bonne compagnie. » Oui parce que sinon, tu n'aurais pas insisté de la sorte pour qu'il vienne chez toi. Ou même tu n'aurais pas continué à discuter avec lui si tu ne le trouvais pas intéressant. Non, tu l'aurais simplement laisser s'en aller, tu lui aurais dit "à lundi" et voila, comme ce qu'il devait techniquement se passer dans un cas normal. Mais non, tu es là, un vendredi soir, à quasiment vingt-deux heures, au bras de ton patron. Est-ce que c'est tout à fait normal ? Non. « Oh je ne connais pas ! J'ai hâte alors ! » Et tu avances avec un peu plus d'entrain en te mordillant la lèvre, ton regard qui fixe un point imaginaire de l'horizon. Tu essayes de rester la plus concentrée possible mais tu as du mal, ça papillonne dans ton esprit. Le silence est appréciable et tu as tout de même hâte de rentrer parce que il fait un peu frais, et tu as toujours aussi froid. « Franchement ? J'aimerais ne pas parler du travail. Mais, le cabinet est vraiment bien.
Bon, le patron a l'air un peu lunatique et con sur les bords, mais je l'apprécie quand même. Il faut juste qu'il se soit levé du bon pied, par contre, je trouve qu'il travaille trop, vraiment trop. »
Tu le regardes du coin de l'oeil en riant un peu « Non, je suis vraiment bien. » Maintenant, ou au bureau ? La phrase peut être prise de deux façons différentes. Mais tu es sûre qu'il l'interprétera de la manière la plus professionnelle possible. Quand vous finissez par entrer dans le restaurant, tu frottes tes mains et tu ne te sens pas très à l'aise au vue de tout le monde, mais le patron semble reconnaître ton propre patron et tu lui fais un fin sourire, avant qu'il ne te dirige à l'étage, tu remercies Oliver de te laisser passer et tu arrives dans un coin de la pièce tout à fait charmant. Tu t'installes alors en face de lui et tu le regardes « Parlez moi de vous. Enfin je veux dire, dites moi ce que je dois savoir. » Parce qu'au fond, tu ne connais pas grand chose de lui. Tu remercies le serveur qui t'apporte la carte et tu reportes ton attention sur lui, tes yeux le détaillant avec douceur puis dans un élan que tu ne comprend pas, tu finis par sortir « Pour en revenir à, si je n'étais pas du bureau.
Si je n'étais pas du bureau, vous n'auriez pas posé un oeil sur moi. J'aurais sûrement fait partie des invisibles. »
Et le serveur te sauve la mise, tu commandes alors un verre de vin et un plat végétarien. Mais tu étais persuadée qu'il n'allait définitivement pas en rester là. Pas du tout.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) - Page 2 EmptyJeu 2 Nov - 0:35

Azraël & Oliver
They'll chew you up and they'll eat you alive

Connard de Paul qui ne pense qu'au sexe. Son message te hante désormais. Ce type est vraiment un vrai gamin. Il ne pense qu'à ça lorsqu'il n'est pas au bureau... Enfin, il doit certainement penser au bureau aussi tel que tu le connais mais tu ne veux pas penser à Paul, tu n'aurais jamais dû le contacter pour lui demander de l'aide pour ce soir. Tu vas te débrouiller, tu es un grand garçon. Tu vas prendre ton courage à deux mains et parler du boulot, tu fais ça très bien et ça va t’empêcher de mettre des blancs partout à toutes les questions et autres sujets qu'elle va vouloir aborder. Même si le sujet Paul revient, tu en est intrigué. Il a donc une sacré réputation. Même les premiers jours. Tu souris en coin en secouant la tête de gauche à droit. Effectivement, c'est un goujat avec les femmes, mais il ne fait rien miroiter à personne, il sait ce qu'il veut, il ne force personne et si elles ne veulent pas, il dit toujours « tant pis pour elles » et il change. Mais c'est vrai que son comportement avec les femmes est loin d'être exemplaires, mais il les respecte. Jamais une femme n'est venue se plaindre, si ce n'est que ce n'était qu'une nuit. Tu as horreur quand elles font ça parce qu'il a ce regard tout fier. « Il se débrouille avec les femmes et même si il adore s'amuser avec, il est réglo, on peut lui faire confiance là-dessus. » Tu ne veux pas en parler plus, c'est déjà bien assez, mais tu notes ce qu'elle a dit, tu pourras le lui répéter et enfin faire attention à ce qu'il fait, si possible, au bureau. « Mais ne parlez pas trop vite au sujet de ma compagnie. » Tu sais à quel point tu peux être désagréable parfois et surtout, absolument pas intéressant. Si tu ne peux pas parler du boulot, tu ne sais pas faire des small talks. Tu es toujours celui qui parle le moins aux repas organisés par le bureau. Le nombre de fois ou tu es resté silencieux à manger tout en regardant ton plat est inimaginable, même ton ex-compagne était beaucoup plus à l'aise que toi. Tu n'es pas un homme qui communique des tonnes, mais tu peux faire des efforts si besoin. Mais c'est tellement plus simple lorsque les gens comprennent et savent qui tu es. Genre Paul ne te demandera jamais rien, si ce n'est pour te faire chier comme toujours. « Vous allez voir, c'est un excellent restaurant. » Et voilà, c'est tout ce que tu arrives à dire, tu pourrais ajouter que tu connais le patron, que c'est un ancien client et un cuisinier hors pair, mais non, tu restes silencieux, ta clope au coin des lèvres alors que vous marchez tous les deux vers votre destination du soir. Juste un dîner, c'est tout ce que tu arrives à penser avant de parler boulot, évidemment mais tu déchantes rapidement. Elle ne veut pas. Elle veut parler de la pluie et du beau temps ? C'est certainement plus intéressant que toi, ta vie chaotique et tes secrets. Tu pinces tes lèvres au fur et à mesure de ses mots. Tu n'es pas con. Enfin est-ce qu'elle parle de toi au moins ? « Je ne travaille pas de trop. » Murmures-tu entres tes lèvres, boudant comme le ferait un gosse, mais tu sais qu'elle a raison.

Enfin presque, tu n'es pas si lunatique que ça, tu as simplement besoin que tout soit bien en ordre afin que tu te sentes bien et que tu puisses faire ton travail dans les bonnes conditions. Tu restes alors comme ça, boudeur, mais pas méchamment, tu ne lui en veux pas, tu ne lui en voudras jamais, tu as cette impression en toi. Elle ne veut pas te faire de mal, elle veut te faire réagir. Bizarrement quand ton ex faisait ça, tu le prenais vraiment mal, tu étais en colère, mais là, non. C'est nouveau. Tu jettes ton mégot dans le cendrier devant la porte d'entrée de chez Lionel. Et enfin, vous entrez dans le fameux restaurant, tu fais signe à un serveur de venir, tu donnes ton nom et tu demandes qu'il prévienne le patron de ta venue et immédiatement, le serveur revient pour vous indiquer une table à l'étage. Parfait. Tu laisses la belle Azraël passer devant toi et tu retires ta veste en montant les escaliers. Tu rends compte que tu portes encore ta cravate sur tes épaules, tu la prends subitement et tu la mets en boule dans une poche de ta veste, redressant simplement le col de ta chemise. Tu t'installes après elle sur la chaise et tu regardes rapidement la carte du restaurant. « Moi ? Je préfère parler de vous, ou vous écouter, je ne suis pas un bon compagnon pour ça. Je ne parle jamais de moi, mais dans un magasine j'ai lu une très belle description de moi, je dois avoir l'article quelque part dans mes dossiers. » Chez toi. Ne dis pas que c'est chez toi. « Je suis sérieux. Je suis Oliver Deirdre, partenaire du cabinet pour lequel vous travaillez, j'ai bientôt quarante-huit ans, j'ai toujours voulu être avocat et je vis pour mon travail. » C'est tout. Tu commandes une assiette de pâtes, rien de plus, tu n'as même pas faim, enfin si, mais pas trop. Tu sais que Lionel va apporter du bon vin, tu comptes sur lui. « Invisible ? Non. Vous n'êtes pas invisible. » Dis-tu avec un sourire en coin, plongeant ton regard dans le sien. « Il faut être aveugle pour ne pas vous voir. » Elle est magnifique, surtout lorsqu'elle sourit.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) - Page 2 EmptyJeu 2 Nov - 13:42

Parler de Paul ne fait que confirmer ton idée qu'il est sûrement le seul dans ce bureau à pouvoir t'intéresser, peut-être est-ce l'âge, peut-être est-ce le souvenir de cette conversation que vous avez eu dans la salle de conférence à la fin de ton premier jour. Peut-être est-ce simplement que le fait qu'il soit apparu dans ta vie au moment où tu t'y attendais le moins est simplement un signe du destin. Peut-être, parfois, tu crois au destin, parfois non. Mais là, tu te plais à y croire. Tout ce que tu es certaine, c'est qu'Oliver ne semble pas être comme Paul. Non, il semble avoir quelque chose au fond de lui, qui t'attire irrémédiablement et tu ne veux pas, tu as peur en vérité. De toutes façons, ce n'est qu'un dîner comme il se plait à le répéter, juste un dîner. « Je préfère votre compagnie à celle de Paul pour tout vous dire. » Oui voilà, tu en avais assez de parler de Paul. Tu voulais te concentrer sur lui et juste sur lui, pas sur quelqu'un d'autre. En même temps, vous êtes que tout les deux, alors, sur qui d'autre pourrais-tu te concentrer ? Tu commences vraiment à avoir faim quand tu y penses et tu es assez heureuse de ne pas devoir attendre pour tes pizzas, et puis, tu sais que tu mangeras certainement mieux dans ce restaurant, mais il faudra que tu t'appliques à payer. Tu ne veux pas qu'il t'offre le repas, tu ne veux pas être redevable. Les mots sortent tout seul quand il te demande si le cabinet te plaît, tu dis tout cela sur le ton de la plaisanterie, tu ne penses pas la moitié des choses mise à part peut-être le fait qu'il travaille trop. Oui, il travaille de trop. Tu le penses. « C'est pourtant la seule chose que je pense vraiment. »

Et tu ris quand il joue à l'enfant, quand il boude. Tu ris et ton rire comble le silence. Mais tu t'accommodes du silence, il te fait du bien sur le moment, il te rend heureuse. Parce que tu es bien avec lui, tu t'en rends compte au fur et à mesure que le temps passe, que les secondes s'épuisent. Tes yeux se posent partout quand tu entres dans le restaurant, il est vraiment beau et tout le stress, toute cette appréhension s'envole en un instant. Tu n'as plus peur de rien. Maintenant, tu es en sécurité et en bonne compagnie. Tu l'écoutes te dire qu'il préférerait que tu parles de toi, mais tu ne sais pas quoi lui dire. Est-ce que tu dois lui parler de toi ? Dans le privé ? Ou de toi, à Harvard ? Quand tu as réussi un examen alors que tu pensais le louper ? Trop de questions se posent encore et tu réprimes un soupir. Quand il parle d'un article, tu as une étincelle qui s'anime dans tes yeux. « Et après vous me dites que vous ne travaillez pas trop ? » Tu lui souris malicieusement avant de rajouter « Je pourrais voir cet article ? » Oui, tu as envie de le voir, pour apprendre de tes propres yeux ce que les journalistes ont dit. Tu ne veux pas encore parler de toi mais tu sais que tu vas être obligée de le faire par la suite, tu sens que tes joues rosissent quand il te fait un compliment. Tu n'aurais pas fait partie des invisibles. Tu n'aurais pas fait partie de ceux que personne ne voyait et pourtant, tu étais invisible avant, tu te sentais invisible avant qu'il ne pose ses yeux sur toi. Tu tentes de balbutier « Et bien.. Merci ?» Tu ne sais pas ce que tu dois dire, comme une enfant prise en faute, comme quelqu'un qui se fait prendre à son propre jeu. « Mais ne dites pas ça pour me faire plaisir. » Tu ne voulais pas qu'il te contredise jusque parce qu'il fallait te contredire, parce qu'on fait toujours cela. Tu allais ouvrir la bouche quand un type vient près de vous avec une bouteille de vin et il salue Oliver avant de te regarder et te demandait qui tu es. Tu tends alors la main et sourit avant de lui serrer « Enchantée. Azraël Chapman. Je suis une a.. collègue d'Oliver. » Et tu vois son regard envers Oliver qui te fait t'enfoncer dans ta chaise, tu saisis le verre et en boit une gorgée, ton regard se reportant un peu partout, puis tu le vois, lui. Tu paniques intérieurement, tu apprends à respirer de nouveau, tu ne veux pas céder à une attaque de panique maintenant. Quand ses yeux croisent les tiens, tu détournes le regard avant de saisir la main d'Oliver et plonger ton regard dans le sien. « Je sais que vous ne voudrez sûrement pas. Je sais que ce que je demande est sûrement totalement inapproprié. » Tu es mal à l'aise soudainement, pourquoi fallait-il que tu acceptes de venir dans ce restaurant ? Pourquoi ? Tu sens encore son regard sur toi, et tu peux voir son sourire malsain. « Embrassez moi. » Pour qu'il voit que tu es passé à autre chose, que tu n'es plus sous son contrôle, qu'il n'est plus ton bourreau. Non, maintenant, il n'est qu'un ancien chapitre de ta vie. Rien de plus, rien de moins.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) - Page 2 EmptyJeu 2 Nov - 14:22

Azraël & Oliver
They'll chew you up and they'll eat you alive

Heureusement, tu es ravi d'apprendre qu'elle préfère ta compagnie à celle de Paul, parce que ce soir, il n'y aura pas de Paul, mais juste toi et elle. Certes, tu doutes être le meilleur homme pour tenir une conversation qui n'a pas pour sujet le travail, mais comme d'habitude, tu feras des efforts. C'est pourquoi tu préfères qu'elle parle d'elle, c'est plus simple d'écouter et de commenter que de dire des choses qui te concernent. Elle en rajoute sur toi, qui bosse trop et tu sais, enfin tu te doutes que tout le monde ne fonctionne pas comme toi. Les gens aiment s'amuser, sortir, faire la fête, boire des verres au bar, faire des folies alors que toi, non. Tu n'aspires qu'à être dans ton appartement avec de la musique classique en fond et un dossier à la main. « Oui, bien sur, je vous laisserai voir l'article et puis, je pense que vous êtes capable de le trouver toute seule, il n'est pas réellement caché du grand public. » Mais pourquoi est-ce que tu dis ça ? Est-ce que tu vas l'inviter à ton appartement plus tard afin qu'elle puisse jeter un coup d’œil au magasine dont tu as incapable de te souvenir du nom ? Ou alors, tu peux simplement lui envoyer le numéro de l'exemplaire ou se trouve l'article. Comme toujours tu nuances tes propos afin de toujours lui laisser une porte de sortie, pas qu'elle se sente obligée de quoi que ce soit. A vrai dire, tu ne sais toujours pas réellement comment est-ce que tu dois te comporter parce que tu as beau te dire que c'est juste un dîner entre collègues, tu sais au fond de toi que ce n'est pas le cas. « Non, je ne dis pas ça simplement pour vous faire plaisir, je le pense vraiment. » Tu n'es pas un menteur. Tu ne comprends pas pourquoi les hommes et les femmes font des compliments sans les penser. Ils doivent être sincères. Tu tapotes doucement tes doigts sur la table alors que Lionel arrive avec la bouteille de vin, évidement. Tu lui offres un immense sourire avant qu'il te serre la main. « Toujours un plaisir Lionel. » Il se décale de toi pour observer la belle jeune femme à tes côtés et il lui demande qui elle est, savoir qui est-ce qui t’accompagne ici, il ne connaissait pas ton ex, elle n'a jamais mis les pieds ici. Il hausse les sourcils avec un grand sourire et t'offre un clin d’œil après avoir épelé le mot collègue qu'elle a employé silencieusement. Tu roules des yeux, décidément, lui et Paul feraient d'excellents amis. Tu prends le verre de vin et tu en bois une gorgée à ton tour, il est délicieux mais tu manques de t'étouffer en le buvant parce que le silence après le passage de Lionel n'est pas resté longtemps, Azraël vient de te faire une demande plus que, surprenante.

Non. Pas comme ça, pas pour une première fois. Tu ne veux pas l'embrasser, enfin si, mais pas de cette façon là. Tu l'as imaginé durant une demi-seconde, ce moment où tu allais poser tes lèvres sur les siennes ou tu allais te coller à elle, poser tes mains sur ses hanches, glisser tes ongles sur sa peau, la marquer d'une trace indélébile. Et puis enfin, poser tes lèvres sur les siennes, fermant les yeux afin de profiter pleine de la sensation. Tu ouvres la bouche, perdu dans un tourbillon d'émotions innommables. Elle veut que tu l'embrasses, elle sait que sa demande n'est pas commune, voir complètement incongrue, mais tu vas le faire. Même si tu ne veux pas que ça se passe comme ça. Tu ne comprends pas. Tu t'es penché vers elle au dessus de la table après avoir regardé un coup à gauche et un coup à droite. Pourquoi est-ce qu'il y a toujours une putain de table. Ta main droite vient se poser sur la sienne et tu la caresses avec tendresse tandis que l'autre trouve son chemin sur sa joue et tu avances lentement mais sûrement ton visage vers le sien afin d’apposer tes lèvres sur les siennes. Tu prends sa lèvre supérieure entre les tiennes. Tes yeux sont fermés et tu te sens presque voler. Tu avais oublié ce que c'était que d'embrasser une femme pour la première fois, partager un baiser, ce n'est pas nouveau, mais c'est ton premier avec elle et ton cerveau se fait la note mentale de dire que ce ne sera définitivement pas le dernier. Si seulement tu savais pourquoi est-ce qu'elle demandait un baiser, tu n'y mettrais pas tant d'entrain. Tu restes comme ça, tes lèvres sur les siennes, ta main sur sa joue un petit moment et puis tu finis par te reculer. Tu passes ta langue sur tes lèvres pour les humidifier et tu reprends ta place correctement installé sur ta chaise. Tu souffles et tu essaies vainement de calmer les battements de ton cœur, comme si il était en plein rush.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) - Page 2 EmptyJeu 2 Nov - 19:24

Tu ne t’attendais pas à le voir. Ça t’a chamboulé et tu ne sais ps. Toute les images te reviennent en mémoire, les fois où il te rabaissait, les fois où il te disait que tu étais la pire des personnes, que personne ne t’aimerait jamais autant que lui. Tu lui en veux encore, tu as encore le cœur morcelé de cette relation.d tu aimerais t’en remettre. Que ça ne fasse plus mal mais tu as encore les cauchemars qui t’habitent. Les cauchemars que tu fais en pleine nuit et qui t’empêchent de dormir correctement. Tu as le cœur qui se serre quand tu le vois et tu ne sais pas pourquoi tu lui demandes de t’embrasser. Tu ne sais pas, peut-être que t’aurais pu juste lui demander de prendre ta main, d’entrelacer vos doigts simplement, peut-être que ça serait passer. Mais non il a fallu que tu lui ldemandes de t’embrasser, de poser ses lèvres sur les tiennes. Tu sais que quand il va le faire, tu seras foutu. Tu t’humidifies les lèvres tant le silence est compressant, gênant. Tu te dis qu’il va fuir et tu seras obligée de l’affronter. Tu seras obligée d’affronter Aiden. Et tu n’en a pas envie. Tu lentends déjà te dire que tu viens de te faire larguer et que c’est bien fait pour toi. Mais ton esprit se tait quand il dépose sa main sur la tienne, tu as le cœur qui s’affole. Et quand sa main se dépose sur ta joue, tu appuie sur cette dernière, en fermant les yeux. Vous jouez bien la comédie même si tu es la seule a le savoir. Et lorsque vos lèvres sont en contact, tes yeux restent fermés et tu appuies un peu ce baiser, tu as l’impression d’être désespérée et ça t’insupporte. Le temps s’arrête, se fige pendant que tes lèvres caressent les siennes de la plus douce et tendre des façons. Est-ce que c’est une bonne idée ? Définitivement non. Lorsqu’il se recule, tu gardes sa main dans la tienne, entrelaçant vos doigts et ton pouce se met à se mouvoir sur le dos de sa main.

Cet excès de tendresse dure un temps et tu respires lentement mais sûrement. Ton cœur ne va pas supporter tout cela, tu vas devenir folle. Tu le regardes et tu tente de balbutier quelques mots « J’aimerais vous expliquer pourquoi, mais je n’en ai pas la force. » Parce qu’il y a une raison pour laquelle tu lui as demandé, il doit s’en douter. Tu le regardes et lorsque le serveur arrive avec vos plats, tu retires doucement y’a main et tu as froid. Tu as froid, ta peau est en manque du contact de sa peau. Tu as envie qu’il t’embrasse encore et encore. Que ses lèvres flirtent avec les tiennes toujours. Tu es foutue Azrael. Tu es foutue, tu le sais. Tu as signé ton arrêt de mort. Tu déglutis difficilement après que le serveur soit parti et tu brises le silence. «  Il y a Mon ex deux tables plus loin. Vous dire que je n’avais pas envie de vous ... de t’embrasser serait mentir. Mais, j’ai demandé précipitamment parce que j’ai paniqué. Mais il m’a fait du mal. Tellement de mal que j’ai encore du mal à dormir la nuit. Et je parle trop. Vous ne parlez pas assez. » Tu sens ton cœur qui se morcelé avant de le regarder et de soupirer. «  J’ai apprécié ce baiser. Vraiment. Mais j’aurais voulu qu’il se passe dans d’autres circonstances. J’aurais voulu que ce soit ailleurs sûrement. Je ne suis pas pour les effusions d’amour en public. » Tu soupires en passant une main dans tes cheveux, s’il te détestait, il aurait raison. Parce que tu le fais aussi, tu te détestes. «  Je comprendrais si vous voulez me laisser, si vous voulez partir, j’assumerais. » Et distraitement, tu picores dans ton assiette, l’appétit définitivement coupé.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) - Page 2 EmptyJeu 2 Nov - 21:20

Azraël & Oliver
They'll chew you up and they'll eat you alive

Tu as beau te dire que ce n'est qu'un baiser, qu'elle doit avoir une excellente raison pour te demander de le faire, mais... C'est compliqué. Tu ne voulais pas le faire, pas comme ça. Maintenant tu ne vas pas arrête de penser à ce baiser et surtout à sa main qui n'a pas quitté la sienne. Tu sens son pouce sur ta peau et, tu avais oublié le bonheur que ça faisait de sentir un peu de tendresse. Tu ouvres la bouche pour lui répondre. Elle voudrait te dire pourquoi elle t'a embrasé, mais elle n'en a pas la force. D'accord. Tu as l'impression de passer pour un con. Tu n'as pas de volonté, elle est jolie tu te sens bien avec elle alors lorsqu'elle te demande quelque chose tu le fais. Tu viens quand même de l'inviter dans un restaurant très chic. Même ton ex n'a pas posé un seul pied dans ce lieu. Tu as l'impression d'avoir quitté la planète terre et d'être ailleurs. De ne pas être toi surtout. Et tu lui donnes raison, son patron est effectivement un con. Trop bon trop con. Ta main glisse en dessous de la sienne et tu la récupères pour a poser sur ton genou, loin d'elle alors que le serveur dépose vos assiettes sur la table. Tu joues avec ta fourchette, observant ton assiette, peu remplie, tu remercies Lionel il sait que tu ne manges pas des masses. Tu écoutes attentivement Azraël qui décide de t'expliquer le pourquoi du comment. Son ex est dans les coins et apparemment, il lui a fait du mal, assez pour la mettre dans un état presque inquiétant, elle n'a pas l'air à son aise du tout. Ses explications sont concises. Tu comprends. Vous partagez tous les deux cette envie d'un vrai premier baiser et surtout pas en public. Tu souffles doucement et discrètement tu regardes deux tables plus loin. Tu le vois lui. Tu fronces les sourcils, il n'a pas l'air particulièrement dangereux, mais il y a quelque chose dans son regard qui te déplaît, sa façon de la regarder. Tu prends ton verre de vin que tu descends d'une traite. Pourquoi est-ce que tu es en train de ressentir de la colère. Tu reposes le verre vide devant ton assiette et tu plonges ton regard dans le sien, lui offrant un très léger sourire. « Ne faites pas attention à lui. Regardez-moi, oubliez-le, vous êtes avec moi ce soir, nous partageons tous les deux un repas ici. Tout à l'heure, je vous raccompagnerai chez vous, jusqu'à votre porte afin de m'assurer que tout ira bien pour vous. Vous n'avez pas à vous inquiétez. » Tu captes bien son regard, tu ne veux pas qu'elle le lâche. Tu veux qu'elle puisse avoir confiance en toi. Tu voudrais bien aller voir ce type, ou mieux, demander à Lionel de le virer. Tu ne sais même pas pourquoi est-ce qu tu veux faire ça, en quel honneur tu as de la colère pour un ex d'une collègue. C'est certainement parce qu'elle t'a bien fait comprendre qu'il lui avait fait du mal.

Tu continues de sourire et tu lâches son regard pour le planter dans ton assiette et manger un peu, quand même, tu ne peux pas rendre une assiette pleine à Lionel il n'apprécierait pas. « Le cabinet dans lequel vous travaillez actuellement, c'est le projet de toute ma vie, depuis que je suis un enfant, je voulais être mon propre patron décider de tout et surtout, être le meilleur. J'avais énormément d'ambitions et je savais que je voulais être un avocat. Je passais beaucoup de temps dans le cabinet de mon pète, même si c'était pour les photocopies ou bien servie le café, j'en apprenais toujours un peu plus que les autres. » Tu parles de toi, comme elle te l'a demandé. Tu avais ce plaisir d'appendre, mais simplement dans les cas pratiques, les cours en eux-mêmes, tu t'en foutais. Tu avais besoin de savoir de quoi tu parlais et non pas d'un x ou bien d'un y. « Si vraiment sa présence vous incommode, je peux demander à Lionel de nous servir des desserts et nous pouvons aller les manger ailleurs. » Tu hausses les épaules nonchalamment, mais tu viens clairement de 'inviter chez toi à moins qu'elle veuille aller chez elle ou qu'elle ne veuille pas de dessert. Elle n'a presque pas touché à son assiette, si ça se trouve, elle n'a plus faim du tout. Tu la laisses décider, tu te plieras à tous ces besoins parce que tu es bien décidé à lui offrir ce qu'elle désire ce soir. Tu fais confiance en elle lorsqu'elle t'a dit qu'elle savait tenir sa langue. Personne ne doit savoir que tu as été dans un restaurant avec une junior, qui plus est la tienne. Et en plus, pour couronner le tout, tu l'as embrassé et évidement tu as aimé ça.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) - Page 2 EmptyVen 3 Nov - 0:18

C’est étrange maintenant. Tu ne pensais pas être aussi bien. Tu pensais que tu serais accablée de remords, ce qu’évidemment, tu ressens mais c’est différent. C’est une sensation plaisante qui t’a pris, une sensation que tu aurais aimé ressentir un peu plus longtemps mais la réalité te rattrape et te frappe de plein fouet, comme un boomerang qui revient en plein dans la tête d’un gosse, et la c’est tout ce que tu avais entreprit pour oublier Aiden qui revient. Le karma est une pute, tu le sais Azrael, tu l’as toujours dit. Le karma t’attirera que des ennuis, et aujourd’hui, le mur que tu avais construit pour te protéger des types comme Aiden, il vient d’exploser purement et simplement. Et puis c’est quoi ce comportement ? Tu ne te reconnais pas. Toi qui a toujours dit que tu attendrais de bien connaître un homme pour pouvoir envisager quelque chose avec, tu brises tes propres promesses en un claquement de doigt. Mais est-ce qu’au moins il y a quelque chose à envisager ? Tu ne sais pas. Non, tu ne préfères pas imaginer., tu préfères surtout ne pas te faire de faux espoirs. Tu n’as pas besoin de ça. Quand sa voix arrive à tes oreilles, tu frissonnes un instant, tu te mordilles l’intérieur de la joue avant de soupirer discrètement « Oui... je suis avec vous, il ne m’arrivera rien. Rien du tout. Il n’est pas là... » tu fermes les yeux et quand tu te reconcentres sur lui, pour ne penser qu’à lui et à ce baiser que vous venez d’échanger. Ce baiser qui te perturbe vraiment, sans que tu ne saches pourquoi. Pourtant c’est si simple a deviner.

Quand vos regards finissent par s’éloigner, tu l’imites en dégustant ton plat végétarien qui est très bon, tu t’intimes de penser a le féliciter quand vous sortirez de la, et pendant que tu picores, tu l’entends qu’il te parle, tu te sens bien, tu te sens heureuse parce qu’il t’apaise quoiqu’il fasse, quoiqu’il dise. Tu bois ses mots et tu l’écoutes en le fixant. Tu souris quand il te dit qu’il voulait être le meilleur, ça n’a pas l’air d’avoir changé «  Oh je vois, et bien je pense que vous n’avez pas loupé votre vocation. Vous m’avez l’air d’être un très bon avocat. » Et tu ne dis pas ça parce que c’est ton patron, non tu le penses et tu sais que tu as bien fait d’avoir postulé ici, tu as plus a y gagner qu’à y perdre. « Vraiment ? Je crois qu’il y a de la tarte au chocolat à la carte, est-ce qu’il serait possible d’en avoir une ? » tes yeux s’illuminent alors de cette lueur qui n’appartient qu’à toi quand on te parle de nourriture. Tu es un bec a sucre comme ta mère aimait tellement t’appeler. Tu picores alors encore un peu dans ton assiette avant de décréter que tu n’as plus faim. Le fameux Lionel arrive alors à la table et tu le félicites de ton plat et te défend en annonçant qu’il était trop copieux pour ton estomac d’oiseau. Quand vous avez l’aval de partir avec vos desserts, tu descend l’escalier en évitant copieusement le regard d’Aiden qui te glace le sang une fois de plus. Ce n’est que lorsque vous êtes dehors après vous être battu pour qui paye l’addition -tu as pu payer ta part- que tu t’arrêtes en face de lui, la boîte des desserts encore dans tes mains «  On va chez vous ? On sera bien plus tranquille que chez moi.  » Et tu le regardes un peu plus, Lui, seulement éclairer à la lumière des réverbères et tu te rapproches de lui, ta main s’attardant une fois de plus sur sa joue, comme si c’est la qu’elle devait être «Merci pour tout à l’heure. » Et étrangement, tu ne bouges pas. Tu es trop bien pour faire un pas.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) - Page 2 EmptyVen 3 Nov - 1:15

Azraël & Oliver
They'll chew you up and they'll eat you alive

Tes paroles semblent fonctionner, elle a l'air pus calme, apaisée et c'est parfait, c'est tout ce que tu voulais, même si tu sais que vous allez envoyer ce repas aux oubliettes rapidement. Une prochaine fois si vous voulez, si un jour vous voulez aller au restaurant tous les deux, tu feras en sorte qu'il n'y ait que vous deux. Tu sais que tu peux le faire. Tu as les moyens de t'autoriser ce genre de folies. Enfin, tu ne sais même pas si vous allez manger à nouveau tous les deux, si même vous allez vous revoir. Tu souris en coin, l'écoutant répéter tes quelques mots, elle est plus calme. « Faites moi confiance. » Parfait, tu peux continuer de manger et tu arrives même au bout de ton assiette. Même si elle n'était pas réellement garnie, c'est parfait pour toi. Tu souris, amusé par ses paroles, elle réagit bien à ce que tu as dis, certaines personnes ne comprennent pas ton ambition. Ils sont souvent eux poussés par la famille mais pas toi, tu ne veux pas de famille, du moins pas maintenant. Pourquoi est-ce que tu aurais une famille alors que tu as le boulot de tes rêves. « Je ne cherche pas simplement à être un très bon avocat, j'aspire à être le meilleur. » Tu veux et tu as besoin d'être le meilleur, tu as envie que les clients viennent dans ton bureau et demander ton aide parce que tu es le meilleur et pas simplement parce qu'ils veulent que tu t'occupes d'eux, tu veux qu'ils le pensent vraiment. Tu as besoin de ça, c'est ce que tu veux. C'est ton ambition. Paul est au courant de ça et il sait que tu es toujours là à te surpasser, tu te donnes toujours à fond dans tes affaires, quitte à en être malade, parce que pour toi, c'est une question de vie ou de mort. Les affaires simples, tu ne vas pas dire que tu les méprises, mais tu n'apprécies pas trop la facilité, tu aimes quand c'est complexe quand ça demande des semaines. Mais aussi et surtout, quand les plaidoyers deviennent des joutes verbales sans fin. Tu connais d'autres avocats comme toi, qui ne sont pas dans votre cabinet et avec eux, c'est toujours un spectacle. Ça en devient presque de l'art. Lionel est un peu comme toi aussi, mais dans son domaine, la cuisine. Il est extrêmement doué dans ce qu'il fait et il élabore des plats divins et c'est d'ailleurs pour ça que c'est un ancien client, quelqu'un avait tenté de voler ses recettes pour ouvrir un restaurant et ça ne s'est pas fait, non, tu as défendu Lionel et depuis, tu peux venir quand tu veux ici, sans avoir à sortir ta carte pour payer. « Oui évidemment, nous pouvons prendre une tarte au chocolat. » Tu souris, amusé, elle a l'air d'apprécier ça et puis, tu pourras goûter, juste un bout, tu n'as absolument plus faim.

Lionel vous rejoins rapidement, vérifier que tout se passe bien sous le regard des autres clients. Vous êtes clairement des privilégiés d'autant plus qu'il accepte vivement de vous préparer une tarte au chocolat à emporter. Vous quittez votre table pour descendre et récupérer votre tarte, tu es le premier à sortir de quoi payer sans rien dire mais tu vois qu'Azraël ne te laisse pas le choix et elle veut absolument payer. Tu ne dis rien, du moins pas devant elle. Tu attends qu'elle prenne sa tarte et qu'elle s'éloigne un peu de toi afin que tu demandes à Lionel d'annuler son paiement et il accepte sans broncher, te disant qu'il l'aurait fait de lui-même. Parfait. Tu rejoins Azraël rapidement pour ne pas éveiller de soupçons. Tu t'allumes une clope à peine un pied posé dehors et tu prends un immense plaisir à ressentir le froid sur ton visage. Tu hoches la tête, soufflant la fumée vers le ciel. Tu prends un peu de temps à répondre, après tout, vous êtes bien tous les deux comme ça, mais il ne faut pas non plus abuser, vous allez prendre racines et cette tarte au chocolat ne va pas se manger toute seule. « D'accord. » Tu es certain que tu es celui qui habite le plus proche. Tu lui montres le chemin mais tu ne passes pas devant elle, non, tu glisses ta main dans le bas de son dos pour la guider. « J'espère que vos sœurs ne seront pas trop en colère. » Si elle avait une soirée de prévue avec et qu'elle a tout laissé tomber en plan pour toi, tu te doutes qu'elles ne vont pas laisser passer ça comme ça, sans rien dire. Tu ne sais pas comment te sentir vis à vis de ça, mais tu restes bloqué sur l'idée que tu ne supportes pas que l'on parle de toi, si ce n'est pas pour le boulot. « Je vous en prie. » C'était la moindre des choses de l'aider dans cette situation, enfin, c'est ce que tu te dis. Vous marchez tranquillement jusqu'à vous arrêter devant un immense immeuble. « Nous voilà à destination. » Oui, à côté du bureau, absolument pas choquant. Tu entres le codes de l'immeuble et tu tiens la porte afin qu'elle passe. Tu t'avances vers l'ascenseur que tu appelles et vous attendez sagement qu'il arrive, direction le septième étage.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) - Page 2 EmptyVen 3 Nov - 23:08

Il te calme, t’apaise. C’est fou cette sensation que tu ressens rien qu’avec le son de sa voix, tu n’arrives pas vraiment à mettre un mot dessus mais c’est inédit pour toi. Est-ce que c’est de l’amour ? Non. Tu ne veux plus aimer quelqu’un. Est-ce que c’est de l’affection ? Sûrement. Oui, c’est peut-être même sûr. Qu’est-ce que cela pourrait être à part de l’affection ? Est-ce que quelqu’un qui se contrefiche de la personne avec qui elle passe un peu de temps, s’inquiéterait du fait qu’elle quitte le boulot très tard ? Voir trop tard ? Non. Tu ressens quelque chose Azrael et tu ne comprend pas quoi. Ça te fait un peu peur de te dire que tu es en train de t’enfonce et dans un truc que tu ne comprends pas. L’incertitude des mots, l’incertitude de l’esprit. Tu n’avais jamais été autant perturbée que cela, en même temps si ce que tu ressens c’est de l’amour, ou du moins quelque chose y ressemblant tu devras fuir parce que tu ne veux pas. Tu ne veux pas, mais en même temps, ce que tu as ressenti lors de ce baiser, c’était inédit, ton cœur s’est bien trop emballé. Ton esprit s’est embrumé au moment où il a posé ses lèvres sur les tiennes. Tu aurais pu lui donner ton âme, tu aurais pu faire ce qu’il désirait parce qu’au moment où ses lèvres ont capturés les siennes, tu es devenue vulnérable et il pouvait t’atteindre trop aisément. « Je ne doute pas du contraire. » Si tu avais pensé qu’il y avait meilleur avocat que lui dans la ville, tu n’aurais pas postulé ici, tu serais partie ailleurs. Tu aurais cherché à être junior dans un autre cabinet. Pas le sien. Tu penses même qu’il est certainement plus professionnel que ton père. Parce que ton père gagne ses plaidoyers en usant de ses magouilles. Tu le sais, ta mère s’est assez énervée contre lui pour que tu fasses la sourde oreille. Tu aimerais devenir comme lui -Oliver- quand tu auras ton diplôme, tu as lu des choses sur lui, et tu sais qu’il est craint dans le milieu. Et ça t’avait conforté dans ton choix ce jour là. Quand il te parle de dessert, tu as l’impression qu’il te parle d’amour et tu souris, tu avais déjà remarqué la tarte au chocolat sur la carte et quand il te confirme que vous pourrez en manger une, ou du moins toi, tu tapes frénétiquement des mains en riant un peu. On dirait une enfant, mais c’est ce que tu es. Une enfant qui passerait sa vie à manger des sucreries.

Quand vous vous décidez à quitter le restaurant, tu as ta victoire qui scintille dans ton cerveau, tu as réussi à ne pas te faire offrir de repas, tu es contente. Et tu apprécies l’air frais de l’extérieur parce que cela te remet les idées en place. Tu peux enfin souffler, ne plus te baser sur les regards assassins d’Aiden. Tu peux vivre sans te soucier de son regard qui te provoque un état de malaise que tu trouverais indéfinissable. Tu sais que tu devras en parler à ton psy quand tu le verras la semaine prochaine, est-ce que tu devras parler d’Oliver ? Non, tu n’espères pas, tu aimerais garder tout cela pour toi. Ce baiser, votre rencontre dans la salle de conférence, le fait qu’il t’es en quelques sortes défendu devant Aiden. Tu aimerais que ça reste dans ta tête et que les mots ne viennent pas troubler cela. Sa main dans le bas de ton dos te tire un frisson presque indétectable et tes mains se resserrent autour de la boîte qui contient la tarte au chocolat, ne rien faire de stupide, ne rien dire d’inutile. Voilà les règles que tu te répètes. Ne pas le faire fuir, surtout. «  Ne vous inquiétez pas, je leur dirais que ma meilleure amie a eu besoin de moi et que je ne pouvais pas la laisser seule. » Oui, et tu préviendrais ta meilleure amie parce qu’elle serait bien capable de faire une bourde et tu te ferais tuer. Alors oui, une fois tu avais voulu partir, mais tu ne voudrais pas qu’elles te tuent. Tu souffrirais bien trop. Quand vous vous arrêtez enfin, tu regardes autour de toi et le quartier ne te semble pas si inconnu que ça. Tu fronces les sourcils et tu te rends compte que vous êtes à quelques rues du bureau, ce qui finit forcément par te faire sourire. Tu entres alors dans l’immeuble et tu le laisses appeler l’ascenseur en serrant toujours ta petite boîte entre tes mains fines, tunpourrais la mettre dans ton sac mais tu préfères avoir les mains prises, au moins, tu ne feras pas de bêtises. Quand l’ascenseur arrive tu le vois qui appuie sur le bouton du septième étage et tu regardes si le bouton d’appel de secours n’est pas bloqué. Non, tu es rassurée. Tu essayes de ne pas passer pour une psychopathe tarée mais tu as déjà essayer de lutter contre cette peur de la hauteur, tu n’y es pas parvenue. «  Il y’a une sortie de secours sur votre étage ? » Tu te dis que cette question est stupide, mais tu rajoutes « Desolee... phobie de la hauteur. » tu te mordilles alors la lèvre inférieure avant de te rapprocher de lui pour poser ta tête contre son torse doucement, histoire de calmer les battements de ton cœur affole. Histoire de prévenir de la crise d’angoisse. Et tu sors de l’ascenseur quand vous arrivez enfin à son étage, tu le laisses déverrouiller sa porte et tu t’enfonces dans son appartement quand il t’en donne la permission. Pourquoi faut-il que tu imagines ses lèvres contre les tiennes à l’instant où il a refermé la porte ? Pourquoi est-ce que tu as envie de te perdre contre lui ? Vous n’êtes pas au restaurant. Vous êtes seuls. Tu souffles un coup Avant de te déposer le petit paquet sur la table de salon, et tu te dévêtis. Est-ce que tu pourrais arrêter de réfléchir ? Oui. Non. Peut-être. Tu le regardes alors et ton regard le détaille dans ce qu’il fait. Tu te rapproches alors de lui avant de murmurer «  Cette question sera sûrement étrange. Mais, ça me permettra d’arrêter d’y penser. De penser à ce baiser qui me tourmente. Vous l’avez apprécié ? »
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