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 OLIVAEL - delivrance.

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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  - Page 2 EmptySam 17 Fév - 20:39

L’alcool redescend peu à peu. Mais elle se sent encore toute perdue, toute chose. C’est peut-être parce qu’elle est la, toute seule avec lui. C’est peut-être parce qu’elle se rend compte qu’elle le trouve encore plus séduisant maintenant. Mais ce n’est pas l’alcool qui parle. Loin de la. Elle le trouve toujours beau. Elle sait qu’elle ne doit pas, que ce n’est pas bien. Mais elle ne peut s’empêcher d’y penser. Et ça fait mal, ça creuse un peu plus le trou dans sa poitrine. Elle est désemparée quand elle est près de lui et c’est épuisant. Mais elle est trop triste loin de lui, loin de lui, ça fait encore plus mal. Alors elle s’adapte, habilement ou non, elle s’adapte. Elle essaye de voir d’autres gens, de séduire d’autres hommes mais ils ne sont pas lui. Ils ne lui donnent pas cette sensation qu’il lui donne quand il la regarde. C’est différent. Avec les autres, elle se sent vide, elle a l’impression de n’être que de la viande alors que c’était différent avec Oliver. Et ça, ça, il ne pourra rien y changer. Il ne pourra rien y faire. Elle est en plutôt heureuse qu’il lui ait proposé de sortir, au moins, elle pourra prendre l’air, elle a besoin de ça quand elle est bien trop alcoolisé. L’ascenseur c’est une mauvaise idée elle le sait, mais elle a voulu imaginer que c’était une bonne idée parce que l’alcool. L’alcool l’aide à oublié toutes ses peurs, la peur de l’abandon, la peur des endroits clos, des endroits avec trop de monde autour. Et elle continue, elle s’enfonce, elle continue à creuser le trou pour s’enterrer elle-même. Quelle foutue idée elle n’a pas de vouloir lui dire toutes ces choses. Lui demander pardon, lui avouer des choses inavouables. Lui demander des choses infaisables aussi. Elle se déteste sur l’instant. Et elle avait cessé de se détester mais ça revient. Souvent, trop souvent quand elle se tourne et se retourne dans son lit en quête d’un sommeil qui ne vient pas. Sa cigarette se sent bien seule au bout de ses doigts alors elle tire dessus en prononçant encore des paroles qui n’ont plus lieu d’être. Qu’est-ce que ca peut bien lui faire qu’elle soit ou qu’elle ne soit plus avec Tom ? Elle n’a aucun compte à lui rendre et pourtant elle le fait quand même. Et sa réponse est moins... violente qu’elle ne l’espérait. Et ça la soulage un peu. Parce qu’elle ne voulait pas faire cela pour lui faire du mal. Elle ne voulait pas dire ça dans le but de déclencher une dispute. “Oui, c’était une mauvaise idée. Je me suis jetée trop vite dans ses bras, mais j’ai besoin d’être seule. J’ai besoin de ne pas avoir d’attaches un temps. Et je verrais bien.” Elle tirait alors sur sa cigarette qui finissait par lui brûler les doigts, alors elle l’écrasait sous le talon de sa chaussure et elle en rallumait une “Dix minutes...” C’est trop peu, elle avait envie d’être avec lui pour plus longtemps mais elle se résigne parce qu’elle sait que ça ne va pas être possible. Coinçant alors sa cigarette entre ses lèvres, elle entreprend de changer de chaussures, elle aurait dû le faire avant, elle prend alors doucement appui sur Oliver “Excuse moi..” Toujours des excuses sans queue ni tête mais elle a l’impression qu’elle peut le froisser à tout moment alors elle préfère tout de même s’excuser. Et quand elle a rechausser ses baskets, elle range rapidement ses talons dans son sac et elle se sent infiniment petite, une petite chose fragile. « Merci pour le Uber... Encore. » Putain Azrael apprend vraiment à te taire, tu es épuisante. « Je suis toujours aussi insupportable niveau paroles. Je sais que t’aime le silence et je fais tout pour que ce ne soit pas silencieux, désolée. Je devrais apprendre à me faire. » et quand elle se rend compte qu’elle vient encore une fois de s’excuser, elle lève les yeux au ciel en grognant un peu plus et elle se renfrogne en regardant son téléphone, et un long soupir parvient d’entre ses lèvres. « Quelle cruche. J’aurais dû m’en rappeler. » Alessia n’est pas là ce soir et passer une soirée toute seule ce soir ne l’enchante pas tellement. « Je suis toute seule ce soir... J’avais oublié. Alix est à San Francisco. Et Alessia a une soirée quelconque pour son association... Tu veux pas venir boire un dernier verre à la maison ? En tout bien tout honneur. Je te le jure.» Et elle lève la main droite en souriant, pour lui prouver qu’elle n’a rien d’autre en tête. Pour de vrai.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  - Page 2 EmptySam 17 Fév - 21:01

Azraël & Oliver
The truth was obscure, too profound and too pure, to live it you have to explode.
Le sujet abordé est tout sauf celui que tu voudrais avoir, mais pour elle ça lui semble parfaitement naturel de te dire qu’elle était avec un autre type, mais que non, au final, c'était une mauvaise idée, qu'elle n'a pas besoin d'attaches etc... Comment est-ce que poliment tu peux lui dire que de un, tu n'as pas envie de le savoir et que de deux, tu as envie qu'elle se taise ? Le silence, tu n'ajoutes rien à ses paroles parce que tu n'en as pas envie, franchement qui a envie de parler de ce connard ? Pourquoi est-ce qu'elle est tombée si bas qu'elle s'est jetée dans ses bras à lui, cet idiot ? Tu es jaloux, oui, mais ça personne ne peut t'en vouloir, mais d'un autre côté, tu te questionnes sur son comportement à elle. Est-ce qu'elle a fait exprès de choisir le type qui l'a draguait avant que vous vous mettiez tous les deux afin de te faire réagir ? Ou alors, est-ce qu'elle s'est jetée sur le premier venu pour satisfaire des besoins physiques ? Tu ne devrais même pas chercher à comprendre ça. Mais tu ne peux pas t'en empêcher, parce que tu as besoin de savoir pourquoi tu as l'impression de rencontrer une nouvelle Azraël totalement différente de celle qui passait son temps avec toi. Certes, elle parle toujours autant, mais son comportement, ses mots, ses expression du visage et du corps en général. Tu ne sais pas ce qu'elle veut, ce qu'elle te dit, si c'est du premier degrés ou du second. Tu ne sais pas à quoi elle joue avec toi et ça t'agace parce que toi, tu as été on ne peut plus clair et malheureusement, tu as l'impression que tout ce que tu dis, elle le comprend, mais elle l'oublie. Tu manques de faire un écart, de sursauter lorsqu’elle pose sa main sur ton épaule, comme si de rien n'était, changeant de chaussures, comme ça, dans la rue, s'appuyant sur ton épaule comme si tu étais un mur et évidemment qu'elle s'excuse et évidemment que tu ne réponds pas. Tu te focalises sur ta cigarette. Celle-ci est bientôt terminée d'ailleurs, tu ne tarderas pas à en fumer une autre, tu as encore le temps de toute façon, le uber n'est pas encore arrivé. Tu hausses les épaules, lui laissant un regard amusé, enfin tu essaies, elle s'excuse, encore et toujours parce qu'elle parle de trop et toi, non, mais au fond ça t'amuse, elle est capable de tenir une conversation toute seule, elle t'empêche même parfois de lui répondre parce qu'elle prend les devants, elle se répond à elle-même, comme juste avant. Tu jettes ton mégot éteint dans le cendrier à côté de vous et immédiatement tu en allumes une autre alors qu'elle vient perturber a quiétude, te proposant de la rejoindre chez elle, en tout bien tout honneur. Non, c'est une mauvaise idée. Non tu ne vas rien boire de plus. Non, tu ne resteras pas seul avec elle encore. Non, juste non. Non putain. « Oui. » Quel con. Pourquoi est-ce que tu acceptes alors que tu ne veux pas y aller ? Tu te maudis intérieurement. Tu te détestes. Elle va vouloir encore parler et toi non. Tu fermes les yeux, continuant à te maudire alors que Joseph arrive, il fait des appels de phare afin de vous faire signe de monter et tu le fais, mais tu ouvres a portière à Azraël avant, polit et galant, toujours. Tu rentres à ton tour, tu salues ton ami, tu attends qu'Azraël donne l'adresse et Joseph vous y conduit. De ton côté, tu te confonds dans le silence, te permettant de fermer les yeux, la tête collée contre la vitre, tout le temps du trajet et puis, enfin, vous arrivez à destination, tu sors le premier, elle te suit, tu rejoins simplement ton ami, tu le remercies, tu proposes de payer, mais il refuse, vous échangez deux trois mots et puis, il s'en va, te laissant seul face à Azraël. Tu aurais mille questions à lui poser, mille choses à mettre au clair avec elle, demander la vérité, mais ça veut dire lui faire du mal, alors tu t'y refuses et tu restes silencieux, bien qu'anxieux à l'idée de rencontrer un chat, tu as horreur des chats, tu préfères les chiens. Mais elle ne le sait pas, vous n'en avez jamais discuté tous les deux et surtout, c'est la première fois que tu mets les pieds chez elle. Heureusement tu ne resteras pas longtemps, tu prends un café, tu restes dix minutes et tu rentres, à pieds, ça va te faire du bien, tu as tes écouteurs, de la bonne musique sur ton téléphone et tu as déjà hâte de rentrer chez toi. C'est horrible de penser ça, certainement, mais tu sais à quel point c'est une mauvaise idée d'être là avec elle, chez elle.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  - Page 2 EmptySam 17 Fév - 22:59

Les mots sont vicieux, mauvais, il faut toujours chercher à employer le bon mot, le bon ton. Ne pas être mauvaise, ne pas être vexante. Ne rien dire de travers, toute sa vie Azraël Chapman a dû faire attention à ses mots et c'est peut-être pour cela qu'elle tente d'être aussi libérée de la parole auprès d'Oliver. Parce qu'elle sait qu'il ne la jugera pas, et que s'il le fait, il ne lui dira pas. Parce qu'elle sait, qu'il comprendra, qu'elle n'aime pas le silence. Parce qu'on lui a trop demander de se taire aussi quand elle était petite et elle abdiquait tout le temps. Quand son père racontait avec passion son dernier procès à table, elle devait se taire, quand Alessia racontait sa journée à l'école, elle devait se taire, alors à force de devoir se taire, elle avait eu envie de parler. Tout le temps. Mais parfois, elle ferait mieux de rappliquer cette règle, parce qu'elle a l'impression de marcher au dessus du vide à ce moment précis, une parole de trop, une parole de travers et elle tomberait dans le vide sans rien avoir de quoi se raccrocher, pas même une main tendue pour la sauver. Rien du tout, que sa chute interminable, comme dans ses cauchemars. Elle sait qu'elle fait mal, elle sait qu'elle ne devrait pas, mais pourtant, elle le fait quand même et c'est insupportable d'être comme ça, insupportable de ne pas savoir sur quel pied danser avec lui, alors que pourtant, la solution est là, sous son nez. Elle devrait arrêter de lui parler, arrêter de vouloir le voir. Evidemment qu'il s'en fout qu'elle ait quitté Tom. Evidemment, qu'il n'aime pas qu'elle le prenne pour un mur elle sait tout ça, mais elle ne peut s'empêcher d'aller contre ses idées, de faire comme bon lui semble tout le temps, et elle sait que c'est insupportable pour elle, pour lui, pour tout le monde. Qu'elle parle tout le temps, qu'elle agisse sans réfléchir. Elle le fait parfois, elle agit avec réflexion, mais que lorsque ça concerne le travail, le reste, il n'y a aucune réflexion. Elle n'a pas envie de réfléchir à sa vie et de la prévoir elle préfère l'inconnu. L'inconnu c'est mieux, même si ça fait peur. Elle sourit un peu quand il lui dit qu'il va venir chez elle, elle ne s'y attendait pas vraiment, c'est étonnant, mais elle saura bien se comporter. Elle lui a promis et elle tient toujours ses promesses. « Merci » prononce t-elle d'une voix faiblarde quand il lui ouvre la porte et elle pose sa main sur l'accoudoir de la porte, et elle regarde le ciel et les réverbères qui défilent sous ses yeux, le silence est pesant, mais elle ne veut pas lui imposer la parole, alors elle s'est juste contentée de donner l'adresse au chauffeur avant de ne plus rien dire. Ne plus parler. Se taire. Toujours. Attendre qu'on lui donne le feu vert. Quand finalement elle reconnaît l'entrée de son immeuble, elle soupire presque de soulagement, elle laisse Oliver faire ce qu'il a à faire avec le chauffeur et elle le laisse entrer par la suite avant de monter les escaliers jusqu'au troisième étage, et elle déverrouille la porte avant de laisser entrer Oliver, sans un mot, une fois encore. Elle ne s'imaginait pas sa première visite comme ça, non, tout sauf ça. Elle regarde autour d'elle, bénit le ciel que son appartement soit rangé et elle n'entend pas Weasley qui vient, mais elle ne lui en tient pas rigueur. Elle retire alors son manteau, et dépose son sac dans la petite banquette de l'entrée avant de regarder Oliver du coin de l'oeil Parle Azraël que lui intime sa conscience. « Fais comme chez toi » Elle sent son coeur qui tambourine alors qu'elle s'avance pour aller dans la cuisine, elle regarde ce qu'elle a à disposition dans le frigo, il n'y pas grand chose « J'ai du martini, du whisky, il doit nous rester un fond de vodka, ou du café ou du thé. » Elle se tourne alors vers lui, balançant ses cachets dans la corbeille du plan de travail de la cuisine. « Tu veux manger un bout ? Il reste du poulet coco d'Alessia si tu veux.
Ou de la pizza d'hier soir. »
C'est trop étrange, elle est trop silencieuse maintenant, elle ne parle pas vraiment. Elle tente juste de meubler le silence en posant des questions banales, qui ne nécessite pas un débat infini. Et quand enfin, son chat pointe le bout de son nez, elle lui offre une caresse tendre, avant de le nourrir, attendant la réponse d'Oliver, elle ne veut pas le presser, elle attend juste, tentant tant bien que mal de taire ses pensées qui dérivent un peu trop. Comme d'habitude.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  - Page 2 EmptyDim 18 Fév - 22:58

Azraël & Oliver
The truth was obscure, too profound and too pure, to live it you have to explode.
Ce n'est pas contre elle, mais tu regrettes d'avoir accepté. Tu n'as pas à être chez elle, tu n'as pas ta place ici et tu n'as même pas envie d'être là. Tu te fais tout petit, tu la suis, silencieusement, observant tout ce qu'il y a autour de vous, découvrant une partie d'elle que tu n'avais jamais eu l'occasion de découvrir avant. Son chez elle enfin même pas entièrement puisqu'elle le partage avec sa sœur, ses sœurs ? Tu ne sais plus trop. Tu n'es pas doué avec la famille, surtout la sienne, parce que tu gardes l'image de son père gravée en toi et ça ne risque pas de disparaître de si tôt. Tu déposes ton manteau sur le porte-manteaux dans l'entrée et tu la suis simplement, ne voulant pas partir à l découverte tout seul. « Un café, ça ira merci. » Pas question de boire de l'alcool, alors ça non, tu ne feras pas cette bêtise, surtout alors que tu en veux pas rester longtemps et que tu veux rentrer chez toi après, à pieds en plus. Tu as beau tenir l'alcool, ne jamais prendre de risques inutiles. « Et non merci, je n'ai pas faim. » C'est le cas, tu ne veux pas manger, tu n'as jamais faim de toute façon, tu préfères boire, tu grignotes de temps en temps, ça t'est suffisant. Et d'autant plus que manger te ferait rester encore plus de temps ici, ce que tu ne veux pas, parce que tu te sens mal à l'aise chez elle, tu ne sais pas pourquoi, mais ça ne va pas. Alors évidemment, tu ne montres rien, tu restes complètement stoïque. Mais tu ne vois pas pourquoi tu es là, tu ne comprends pas pourquoi tu te plies à ses demandes sans broncher. Tu te maudis d'être comme ça, faible. Tu fais tellement attention à elle que tu t'oublies en chemin, que tu t'écorches, mais aussi que tu l'écorches elle parce que tu ne peux pas lui donner ce qu'elle veut, tu lui as refusé déjà énormément de choses ce soir et tu ne comprends pas pourquoi elle s'acharne autant avec toi. Tu veux bien être l'ami, mais dans des conditions bien précises, qu'elle te considère comme un ami, pas qu'elle prenne des milliers de pincettes, qu'elle te regarde avec ses yeux de chien battu, comme si elle avait fait la pire des conneries et son autre regard, celui que tu connais, celui qu'elle évite de te faire pare qu'elle détourne les yeux, évidemment que tu le vois, tu n'es pas aveugle, mais tu fais comme si. Pour elle, pour lui éviter de la gêne qu'elle s'impose d'elle-même. Tu jettes un coup d’œil à la cuisine parfaitement rangée jusqu'à ce que le chat fasse son apparition tu le regardes une seconde et puis, tu l'évites, tu fais comme si il n'était pas là, tu restes de côté, attendant sagement ton café, tu veux le boire, déposer la tasse, lui dire bonne nuit et rentrer à la maison. « ça va toi, l'alcool est passé ? » Demandes-tu simplement, ne cherchant pas nécessairement à faire la conversation, mais simplement à éviter les sujets épineux qu'elle pourrait lancer, tu ne désires pas te prendre la tête avec elle et encore moins chez elle. Pas avant que tu rentres, tu veux simplement du calme, du naturel, pas de prises de têtes et tu as l'impression de marcher sur des braises en ce moment, c'est comme si à chaque pas que tu faisais, tu allais te brûler et ne jamais te relever, or tu ne veux pas ça. Tu veux revenir à ta petite vie normale, celle dont tu as eu un aperçu lorsque tu as quitté Joan, quand tu vivais seule dans ton appartement, quand tu as découvert la solitude, pure et dure, celle qui te plaît, celle dont tu as besoin. Tu étais bien avec Joan, c'était parfait pour toi, vous passiez un peu, mais pas trop de temps tous les deux, mais elle avait besoin de plus, elle voulait que tu sois tout le temps là, avec de l'affection, des mots doux, or tu n'en avais pas envie ? Tu n'en ressentais pas le besoin, ce n'était pas contre elle, non absolument pas, mais tu t'étais ancré dans cette routine. Tu l'aimais cette routine. Et puis, Azraël est apparue dans ta vie, tu as suivi les conseils de ton ami, tu t'es lancé dans une relation, sans savoir où est-ce qu'elle allait. Tu étais attiré par la nouveauté, c'était parfait, ça sonnait tellement bien, mais généralement plus c'est bien et horrible ça va terminer et tu as eu raison, vous alliez tous les deux droits dans le mur et elle avait aussi besoin de toi, constamment et son comportement aujourd'hui, ça te rappelle quand vous étiez tous les deux, elle, te posant des questions, elle te demandant de faire ci ou ça et ça te fait mal.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  - Page 2 EmptyLun 19 Fév - 14:42

C'était étonnant de la part d'Oliver d'accepter cette invitation chez elle mais de toutes façons, elle ne l'aurait pas fait en temps normal et surtout, elle ne l'aurait pas fait si jamais elle savait qu'il y avait une de ses soeurs à la maison. Mais ce soir, elle allait être toute seule. Alors elle en avait profiter et le fait qu'il lui dise oui ça l'avait chamboulé mais elle n'avait rien laissé paraître, elle n'avait pas envie qu'il ne tire des conclusions bien trop hâtives, à cette histoire. Et elle n'avait pas non plus envie de se faire des films ou autre alors elle restait à sa place, tranquillement, aisément, elle restait là sans rien dire, sans rien faire. Ou du moins, elle tentait mais elle savait que le fait que son regard se perde dans une espèce de contemplation d'Oliver n'était pas bon, elle savait qu'elle ne devait pas faire ça, que c'était gênant au possible mais elle n'y arrivait pas. Elle avait besoin de le regarder, parce qu'elle savait que c'était ce qu'il fallait faire pour apaiser les battements affolés de son coeur tourmenté. Quand enfin il lui demande un café, elle s'affaire à lui faire, elle s'active, c'est mieux que de ne rien faire, parce qu'en ne faisait rien elle risquerait de faire une bêtise. « Si jamais tu as faim, tu sais où te servir maintenant. » Elle soupirait un peu, mettant la capsule à l'endroit indiqué et elle appuyait sur le bouton après avoir mit deux tasses qui pourraient accueillir les boissons chaudes, c'était sûre qu'elle n'allait pas dormir de la nuit, mais elle assumerait, et elle serait fraîche et pimpante demain matin. Ou du moins, elle maquillerait tout ça, les traits fatigués, avec du maquillage comme elle sait si bien le faire, et elle assumera sa journée de travail avec une gueule de bois certainement et avec le sourire surtout, c'était essentiel le sourire. Ne pas tirer la gueule, faire son boulot pour faire en sorte que personne ne pose de questions et tout ira bien. Elle affrontera cette journée comme elle a affronté les autres, toute seule. « Oui, il est passé, ça va, l'air frais m'a fait du bien. » Elle attrapait alors les deux tasses et lui en tendait une, le regard un peu fuyant. Elle déteste ne pas arriver à le regarder et doucement, elle se dirige vers le salon, s'installant dans le fauteuil pour lui laisser la place sur le canapé. Elle aimerait parler, mais les mots qui lui viennent en tête ne sont pas assez bons, ils ne les méritent pas. Les questions aussi qui viennent n'ont pas lieu d'être. Elle aimerait trouver autre chose pour briser le silence, pour dire tout haut ce qu'elle pense tout bas. Mais elle n'y arrive pas, alors elle joue avec le contour de sa tasse, laissant soin aux noeuds qui se forment dans son estomac de la torturer et à la boule qui grossit dans sa gorge de prendre encore plus d'ampleur. « Je me sens tellement bête de t'avoir dit de venir. Tu veux rire ? Je pensais que tu dirais non. Mais ça me fait du bien que tu sois là. Je veux dire, n'y voit pas des sentiments déguisés, masqués, et ou je ne sais quoi encore. Non, je suis passée au dessus de notre histoire. Mais quoi que tu dises, ou quoi que tu fasses,
tu n'enlèveras pas le fait que ta présence me fait du bien. Et que j'aime bien quand t'es là, même quand on parle pas. Je suis rassurée. »
Elle se levait alors en déposant sa tasse et elle levait les yeux au ciel « Et voilà, je parle trop encore une fois. Tu devrais m'apprendre à me taire. » qu'elle ironise un peu avant de se reculer pour aller prendre appui sur le plan de travail de la cuisine, pour laisser son regard se perdre dans la contemplation de la nuit étoilée. Elle est persuadée qu'elle a encore tout foutu en l'air et elle déteste cela, parce que c'est comme ça, ils font trois pas en avant et cinq pas en arrière, et à chaque fois c'est à cause d'elle. Toujours.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  - Page 2 EmptyJeu 22 Fév - 19:58

Azraël & Oliver
The truth was obscure, too profound and too pure, to live it you have to explode.
Est-ce que tu peux lui dire que tu ne voulais pas venir mis pour une raison que tu ignores, tu as répondu avec l'exact contraire de ce qu'il y avait dans ta tête ? Non, certainement pas, tu vas lui mentir, après tout tu ne fais que ça depuis que vous n'êtes plus tous les deux et puis, pour être honnête, tu lui caches énormément de choses sur toi-même. Mais tu ne vois pas l’intérêt d'en parler et ça fait partie de ton charme, tu ne dévoiles rien sur toi, tu es mystérieux et si ça ne plaît pas, ce n'est pas ton problème. Tu ne veux pas changer qui tu es parce que quelqu'un n'aime pas cette personne que tu as construit à travers les difficultés de la vie. Tu sais que ça peut frustrer les gens qui veulent en savoir plus sur toi, mais franchement, tu ne veux même pas le savoir, tu es toi, tu ne parles pas de toi, tu laisses les gens le faire à ta place et vu les quelques journaux dans lesquels tu as eu ta place, ils s'en donnent à cœur joie. Le cœur de pierre, un homme colérique qui ne recule devant rien etc... des vertes et des pas mures, mais ça te fait rire, c'est amusant de voir que personne n'est capable de te cerner. Personne ne sait qui tu es. C'est une fierté pour toi. Mais parfois, c'est un problème, enfin surtout en ce moment, parce que tu joues un rôle en la présence de cette demoiselle que tu aimes et qui a chamboulé toute ta vie sans dessus dessous. Elle est là, tout le temps, elle veut ci, elle veut ça et elle revient ce qu'elle a dit et elle s'excuse et elle sourit et tu oublies. Le pouvoir qu'elle a sur toi dépasse l’entendement et tu as horreur de ça. Tu l'écoutes parler et tu mettrais ta mains à couper qu'elle ment, tu es avocat après tout, plus on se justifie et plus on a des choses à cacher. Tu ne diras rien, tu ne relèveras pas, elle ne mérite pas que tu l'analyses comme ça, mais avec elle, tu es obligée parce qu'elle est trop impulsive, elle fait ci, ça, comme elle l'entend et comme elle le veut et c'est problématique pour toi en tout cas, qui a besoin de savoir sur quel pied danser alors que là, c'est impossible. « Je ne pensais pas non plus accepter à vrai dire, mais pour une raison que j'ignore, j'ai accepté et, je ne vois de regret pour le moment, le café est bon. » Dis-tu avant d'en boire une gorgée et de le juger, cette fois après l'avoir goûté, mais bon, c'est du café, c'est difficile de le rater. Tu sais que ta présence lui fait du bien, tout du moins tu t'en doutes, sinon elle ne viendrait pas sans cesse te voir et passer du temps avec toi et ça malgré ta tromperie. Elle vit sa vie et elle a besoin de toi dedans, mais elle ne se rend pas compte de ce qui se trame autour de vous et c'est tant mieux au final. Elle est protégée, elle n'est pas seule, elle. Elle a ses sœurs, elle a son père, des amis, elle a tout e dont elle a besoin. Tu continues de boire ton café silencieusement avant de sourire en coin, toi, lui apprendre à se taire, tu mets ta main à couper que ça na fonctionnera jamais et puis, ce n'est pas à toi de le faire. « Pour apprendre, il faut le vouloir et je doute que tu puisses changer un trait de ta personnalité en un clin d’œil, tu aimes parler, d'autres pas, personne ne te demande de changer. » tu hausses simplement les épaules. Tu parles, ça t'arrive, mais tu dis toujours le strict nécessaire, tu ne parles pas de la pluie et du beau temps, tu ne dévoiles pas tes pensées, tes envies, tu fais ce que tu veux tout en restant stoïque. Tu n'es pas non plus une statue sans vie, loin de là, mais tu maîtrises la parole. Tu fais ton possible afin qu'elle ne soit pas inutile et puis, tout le monde sait que le visage est cent fois plus expressif que les mots, le regard, le pli des lèvres, les rougissements, tout ça c'est beaucoup mieux que les mots pour analyser quelqu'un et savoir exactement ce qu'il pense. On peut apprendre à le contrôler, mais tout le monde n'y arrive pas. « Tu as encore tant de choses à appendre, mais tu verras, petit à petit ça se fera. » Un petit conseil qui ne coûte rien, tu hausses les épaules et tu bois cul sec le reste de ton café qui brûle document ta gorge, cette nuit sera sous le signe du travail pour toi.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  - Page 2 EmptyDim 25 Fév - 16:56

Elle ne sait pas, ne sait plus vraiment ce qu'elle ressent, tout est confus dans sa tête le coeur a ses raisons, la conscience a une autre raison, habile qui lui remet des images en mémoire, qui lui dit ce qu'il faut penser, ce qu'il faut dire. Puis après elle retire tout, parce que ce n'est pas assez bien, parce qu'il ne mérite pas tout cela, il ne mérite pas ce qu'elle lui dit. Azraël pourrait lui donner la lune, mais la lune n'est pas assez bien alors elle s'abstient. Azraël, elle veut juste oublier. Se dire qu'il l'a trompé, tout le temps, à chaque moment de la journée, se dire que c'est une femme bafouée, qu'il ne la mérite pas, que ce n'est pas elle qu'il lui faut, que ce n'était rien. Que leur histoire n'était rien de plus que du vent, qu'il ne la mérite pas qu'il n'a pas besoin d'elle dans sa vie, qu'il peut trouver une autre femme comme ça, en claquant des doigts, il peut se satisfaire avec d'autres femmes et pourtant, elle, elle est là, elle l'attend, stupidement. Mais un jour, ça s'arrêtera, un moment, elle se lèvera et il ne sera plus là, il ne sera plus dans ses pensées et son coeur ne lui fera plus mal. Parce qu'il fait mal son coeur, qu'elle le veuille ou non, il fait mal, ça cogne, dans la poitrine, dans le coeur, dans l'âme. Âme assombrie par les pensées tortueuses, l'imaginer avec cette femme, Azraël le fait, souvent, trop souvent. L'imaginer, être heureux avec cette femme alors que pourtant, ils ne se prenaient pas la tête, tout allait très bien, ils s'aimaient, avaient une routine qu'elle aimerait retrouver parfois. Lui ramener du chinois, parler de tout de rien, retrouver ce qu'ils avaient avant. Puis des fois, elle a juste envie de le détester, de le haïr comme elle pourrait le faire. Elle voudrait l'haïr toujours plus fort, chaque jour un peu plus fort. Mais elle ne peut pas. Elle sait ce qu'il faudrait qu'elle fasse pour le haïr. Partir, ne plus le voir. Elle ne supporte pas de le voir, elle ne supporte pas de le voir tout le temps, mais pourtant, elle tient à son boulot et elle n'a pas envie de partir. Elle est bien dans ce cabinet, il y a Sophie, les juniors, elle n'a pas envie de partir. Elle sait que si jamais elle part, elle finira dans le cabinet de son père et si elle finit là-dedans, elle sera retombée en bas de l'échelle. Et elle n'a pas gravit tout ces échelons pour rien. « Il faut dire que j'ai une bonne machine. Je n'ai rien fait moi-même. A part mettre la capsule.
»
Elle haussait les épaules en rebuvant une gorgée de sa boisson chaude, savourant la sensation plaisante que cette boisson lui procure à chaque fois. Elle est accroc au café, elle le sait, mais elle préfère cette addiction, à celle qu'elle ressentait pour Oliver, une addiction stupide à son sourire, au son de sa voix. « Oui c'est sûr. Mais il faudrait que je me taise parfois, je parle trop, tout le monde le sait ce n'est pas un scoop. » Elle riait un peu avant de le regarder puis elle finissait sa tasse avant de la mettre dans l'évier. Elle ne comprenait pas vraiment le sens de sa phrase, mais elle ne disait rien. Elle n'avait envie de rien dire pour une fois. Mais elle ose finalement, le regardant « Tu sais, parfois, je me demande comment on a fait pour être ensemble autant de temps. Enfin, on est pas restés ensemble longtemps mais... Regarde toi, tu es calme, silencieux et moi je suis une vraie pipelette, j'arrête pas de parler. Tout le temps, même quand je retire ce que je dis. e parle. » Elle rit un peu, avant de reprendre, jouant avec ses mains, un peu stressée puis elle rajoute, se mordillant l'intérieur de la joue « On devrait sûrement te décerner la médaille du mérite. Puis tu la mériterais cette médaille. Haut la main. » qu'elle prononce en le regardant, amusée. Elle ne sait pas ce qu'elle dit, ne sait pas ce qu'elle fait. Elle a l'impression qu'elle veut juste ralentir le temps pour qu'il ne parte pas, pour qu'il reste ici. Mais elle ne peut pas enfermé l'oiseau libre. Elle ne peut pas le retenir plus longtemps.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  - Page 2 EmptyJeu 1 Mar - 19:11

Azraël & Oliver
The truth was obscure, too profound and too pure, to live it you have to explode.
Le café vient de la machine, oui, elle n'a pas tord, elle n'a rien avoir dedans, mais ça n'empêche qu'il est bon et que tu es sensible au café, tu en bois tout le temps, bien trop, tu dépasses largement la dose quotidienne et tu en connais un qui te taperais sur les doigts si il était au courant, mais dieu seul sait que ça fait longtemps que tu n'as pas été voir ton médecin. Tu ne prends jamais soin de toi et personne ne le remarque, tu es fatigué certes, tu n'es pas très épais, mais ça a toujours été le cas, personne ne pose des questions et tu es toujours là, tous les jours, debout, présent et tu travailles sans broncher. Il n'y a que ça de toute façon, ton travail qui te fait tourner, le reste, c'est comme des épisodes, ils commencent et ils terminent. Tu te dis que c'était ça avec elle. Un épisode qui a bien commencé et auquel tu a du trouver une fin horrible afin de vous éviter à tous les deux un passage bien plus que douloureux. Enfin, tu as essayé du moins. Et tu as bien foiré, elle en souffre, constamment de ce que tu as fais et tu ne peux malheureusement rien n'y faire. Tu hausses les épaules, posant le bas de ton dos, t'appuyant sur le rebord d'un meuble histoire de te reposer une seconde, tu n'as rien contre être debout tout le long, mais tu fatigues, tu n'es pas une machine, tu te poserais bien sur ton lit avec un bon dossier à lire et de la musique classique en fond. « La première étape, c'est toujours de se rendre compte de ce qu'on fait, une fois que c'est fait, il faut doucement remplacer l'habitude, mais il faut le faire pour soi-même, si tu le fais pour les autres, mon conseil c'est d'abandonner immédiatement. » Tu souris, tu sais que c'est un bon conseil, parce que faire quelque chose personnel pour les autres, c'est une idiotie du genre humain, on ne peut pas faire une chose pareille, arrêter de fumer pour quelqu'un c'est impossible et si quelqu'un vous dit le contraire, c'est un mensonge. Si on doit faire quelque chose de personnel, c’est pour soi-même et non pas quelqu'un de plus ou oins proche. Si Azraël veut arrêter de parler autant, c'est pour elle qu'elle doit le faire et non pas parce qu'elle pense qu ça embête les autres, parce qu'eux, ils ne vont pas changer pour elle. Faire des efforts inutiles, c'est frustrant, ça ne donne généralement rien de bon alors cette fois, oui, tu es certain de ton conseil. Toi non plus tu ne changeras pas pour les autres, tu vis ta propre vie d'autant plus que tu es plus souvent seul qu'autre chose et tu es bien avec toi-même bien que parfois tes propres décisions sont discutables. Tu ne peux cependant t'empêcher de soupirer parce qu'elle en revient sur votre couple, encore une fois, tu te rends compte qu'elle a encore des tonnes de questions sur ce que vous avez vécu, des questions auxquelles elle n'a jamais eu de réponses et sincèrement, tu ne sais même pas si tu les as. Tu hausses les épaules, simplement, tu te plonges dans ta tasse de café vide réfléchissant si oui ou non tu vas daigner ouvrir la bouche, formuler des mots et lui donner une réponse. Tu ne sais même pas ce que tu vas bien pouvoir lui dire, si tu vas répondre personnellement ou si au contraire, tu va prendre un ton complètement neutre et rester évasif. « Je ne sais pas si c'est une bonne chose ou pas de se poser ce genre de questions, je ne sais pas non si il y a une réponse. » Le côté évasif, ta façon à toi de dire que non, tu n'as pas envie de parler de ça, mais que pour elle, tu fais un effort quand même. « Les choses se font, se défont, elles sont en mouvement. » C'est vrai et c'est comme ça que la vie avance, si tout était immobile, rien ne pourrait fonctionner. Si la terre s'arrêtait de bouger pour une seconde, les conséquences seraient désastreuses. « Et en parlant de mouvement, je pense que je vais rentrer. » Tu ne veux pas lui dire que c'est parce que tu ne te sens pas à ta place, ni lui mentir en disant que tu as beaucoup de boulot, que ça ne peut pas attendre.
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