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 [Adricob#1] Un peu de sport entre nous.

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MessageSujet: [Adricob#1] Un peu de sport entre nous.   [Adricob#1] Un peu de sport entre nous. EmptyVen 16 Déc - 17:16


Jacob & Adriano
Un peu de sport entre nous.
Dans la vie de tous les jours on a tendance à me considérer comme un connard, comme ce sale type arrogant et un petit peu trop sûr de lui qui passe son temps à coucher avec tout ce qui bouge. C'est vrai, je suis cet homme, je suis cet homme qui couche à droite à gauche sans me soucier de quoi que ce soit, je n'ai pas la moindre attache sentimentale, je suis libre comme l'air, je me sens bien dans ma petite vie tranquille je suis heureux et satisfait voilà tout. Néanmoins, il y aura toujours certaines petites choses que j'apprécierais tout particulièrement comme mon travail, j'aime mon travail, je bosse sans doute un petit peu trop mais c'est une drogue pour moi. Puis il y a mes amis qui sont des personnes que j'affectionne énormément, des personnes avec qui je peux passer des heures sans me dire un seul instant que je m'ennuie avec eux. Bien évidemment parfois je me dis que mes amis ont de la chance de me connaître dans un contexte hors boulot sinon ils se seraient barrés depuis bien longtemps et d'une certaine façon il aurait été hypocrite de ma part de les retenir parce qu'en fin de compte je suis un gros con sur mon lieu de travail. Un gros con arrogant et imbus de sa personne et mes amis si ils en rigolent dans la vie de tous les jours mes employés, eux, ils doivent sans doute voir des psychiatres à cause de moi. Au bout du compte, aujourd'hui je dois voir mon meilleur ami dans notre salle de sport habituelle, comme chaque Vendredi nous avons rendez-vous après le travail, nous terminons tôt résultat on se rejoint ici, on se pose et on discute des derniers évènements de nos petites vies à toutes les deux. Je fus le premier à être arrivé et lorsque j'arrive sur place j'attrape mon iPhone et cherche le nom de mon meilleur ami parmi mes contacts jusqu'à ce que je le trouve. « Je suis à la salle, je t'attends près des tapis roulants. » Tapais-je sur l'écran de mon iPhone tandis que je me dirige jusqu'aux vestiaires, me change, enfilant un pantalon de jogging et un t-shirt fin et mets dans un casier mes fringues que je portais précédemment avec mes diverses affaires. Je me rends ensuite à l'intérieur de la salle et me positionne sur un tapis roulant et commence à courir en attendant que mon meilleur ami se pointe, ça ne devrait pas tarder d'ailleurs...
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MessageSujet: Re: [Adricob#1] Un peu de sport entre nous.   [Adricob#1] Un peu de sport entre nous. EmptyLun 19 Déc - 9:14


Un peu de sport entre nous
Jacob & Adriano


J’avais enfin terminé les cours. Ce n’était pas une semaine très chargée pour moi mais avec les partiels de fin d’année qui arrivaient, c’était mieux comme ça. Je soupirais déjà en m’imaginant réviser tous les jours pendant les semaines à venir, installé à la table de mon salon, le nez plongé dans des copies noires de mots et de lois, des bouquins ouverts avec une tonne de marques pages à l’intérieur. Le surligneur serait desséché avant la fin de la première semaine, et mon cerveau réduit en cendres juste avant les examens. Mais comme chaque année, je savais que je ferais de mon mieux, et comme chaque année, j’y arriverai sûrement, à n’en pas douter. Et puis après les partiels, j’avais le bonheur de partir, comme toujours, retrouver ma famille quelques jours en Italie. Le meilleur moment de l’année quoi. Rassemblant mes affaires dans ma sacoche, je sortais de la salle de cours, sans prendre la peine d’attendre qui que ce soit. J’avais à faire. Je devais retrouver mon meilleur ami à la salle de sport. On s’était connus là-bas, à mon arrivée en ville, et depuis, on avait noué une amitié forte et précieuse. La meilleure de la ville sans aucun doute. Je ne regrettais pas mes amis d’Italie, j’en avais trouvé un bien plus important ici. Ecouteurs dans les oreilles, Ipod lancé sur du Daft Punk, je franchissais les couloirs de la faculté. Le temps de prévenir ma petite amie Kalya que je ne pourrais pas la chercher après ses cours, et me voilà parti. Je déambulais sur le campus tranquillement, mains dans les poches, pendant une dizaine de minutes, observant les étudiants qui allait et venait autour de moi. Le rythme de la musique guidait mes pas, et je marchais de plus en plus vite. Le vent était doux. Alors que j’étais enfin arrivé dans le métro, j’avais senti mon portable vibrer. Je regardais l’écran, constatant que plusieurs messages m’y attendaient. D’abord ceux de ma petite amie, quelque uns de mes proches et puis, celui de Jacob, qui me fit sourire. Je tapotais rapidement une réponse à tout le monde, m’attardant sur celui de mon meilleur ami. « J’arrive, j’suis dans la boîte à sardine. » Boîte à sardine aka le métro. Tout le monde collait tout le monde, et je ne supportais pas ça. Seulement, j’avais zappé de venir en vélo ce matin, ça m’apprendra. De toute façon j’avais un pneu crevé, et je n’avais pas pris le temps de le regonfler la veille. Alors heureusement, ma musique me fit paraître le trajet beaucoup moins long qu’il ne l’était réellement, et je mis peu de temps à rejoindre finalement le quartier voulu. Sortant du métro, je retirai mes écouteurs, les fourrant dans ma poche de veste. J’observai la salle de sport, pressant le pas pour la rejoindre le plus vite possible. « J’suis là dans 5 minutes » J’envoyais ce texto à Jacob. Et puis, j’avais enfin franchi la porte d’entrée, me dirigeant vers l’accueil, pour pouvoir obtenir mon pass.

Passage rapide et obligatoire dans les vestiaires. J’avais changé de vêtement rapidement, laissant le tout dans un casier. Le temps de saluer deux trois habitués, et j’étais enfin prêt à faire ma séance quotidienne, ravi de retrouver mon meilleur ami. Vu la semaine dingue que j’avais passé, j’avais trop de choses à lui raconter. Entre ma rencontre avec Alys, mes disputes avec Kalya et mon père que je pensais avoir enfin retrouvé, j’avais de quoi faire. Et je ne doutais pas d’ailleurs, que lui aussi avait de quoi me raconter. J’étais finalement arrivé au point de rendez-vous. Je voyais mon ami qui attendait. La salle était plutôt remplie, comme bien souvent. Dommage que les filles musclées ne soient pas mon genre, j’aurai eu de quoi regarder aujourd’hui. « Salut ! J’tai pas fait trop attendre ? Les cours en finissaient plus. » Je m’étirai, jetant un coup d’œil sur les différentes installations de libre. Le temps de s’échauffer un peu, de faire mes étirements, et je serais fin prêt pour quelques heures de sport. Eh oui, quelques heures, parce que quand je commence, c’est souvent compliqué de m’arrêter. « Et toi, ta journée alors ? » Je lui adressai un sourire impatient. Parler me ferait le plus grand bien après avoir passé tellement de temps enfermé dans un amphithéâtre avec un professeur morose et des élèves complètement démotivés pour la plupart.  

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MessageSujet: Re: [Adricob#1] Un peu de sport entre nous.   [Adricob#1] Un peu de sport entre nous. EmptyMar 20 Déc - 14:46


Jacob & Adriano
Un peu de sport entre nous.
Je suis officiellement de retour à Washington depuis deux semaines, j'ai eu une longue absence de six mois, j'avais des choses à faire mon élargir mon entreprise sur Londres et pour tout dire ça a duré bien plus longtemps que prévu. Je m'y étais fais à cette petite vie londonienne mais rien ne vaut la vie à Washington, je me sens trop bien ici pour m'installer à Londres même si j'ai adoré cette ville plus que je n'aurais pu l'imaginer. Au bout du compte mon ami et moi on ne s'est pas vu depuis mon départ à Londres et à peine de retour ici j'ai eu un petit voyage d'affaire à Tokyo qui, en définitive, n'a pas duré très longtemps, juste un jour même, je suis arrivé on m'a dit que mon employée avait réussi avec brio l'entretient et je suis rentré aussitôt, en fin de compte j'aurais tout aussi bien pu rester à Washington ç'aurait été la même chose. Aujourd'hui je dois revoir mon meilleur ami après tout ce temps passé sans nous voir et pour dire les choses comme elles sont je suis ravi, il m'a manqué mon ami, je ne lui dis que rarement des choses comme celles-ci mais il doit bien se douter que je suis content à l'idée de le revoir. Rapidement j'arrive à notre salle de sport, c'est là-bas à la base que nous nous sommes connus lui et moi et depuis nous sommes inséparables, la seule chose qui a pu nous séparer c'est mon voyage à Londres et pour moi c'était dur, j'aimais ces petits moments où j'étais seul avec lui, que nous conversions pendant des heures de femmes et de tout un tas d'autres sujets importants. Je me positionne sur le tapis de jogging et commence à courir quand je reçois un message de sa part m'indiquant qu'il est dans le train, je ne réponds rien me disant qu'il ne va pas tarder puis après un petit temps à courir je reçois un nouveau message de sa part dans lequel il m'annonce qu'il sera bientôt là, je souris de toutes mes dents continuant de courir jusqu'à ce que je l'entende me parler, je redescends du tapis du jogging et le serre dans mes bras trop heureux de le voir. « Je suis heureux de te voir mon ami ! » Lançais-je d'un ton joyeux à mon ami tandis qu'un immense sourire se dessine sur mes lèvres. « Ne t'en fais pas je suis là depuis vingt minutes même pas ! Tu es donc tout pardonné ! » Répondis-je d'un ton doux à mon amie tandis que je le fixe intensément puis après un petit temps je me positionne à nouveau sur mon tapis de course. « Et bien écoute tout se passe à merveille. Je viens à peine de rentrer du coup je mets un peu tout en ordre au boulot, ça fait plaisir d'être de retour ! » Dis-je d'un ton à mon ami tout en affichant un petit sourire sur mes lèvres alors que je le fixe intensément. « Et toi alors ça se passe bien ? Toujours autant passionné par le droit ? » Demandais-je d'un ton joyeux à mon ami alors que je me remets à courir pas forcément vite ni lentement, juste à la vitesse qui me convient le mieux.


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MessageSujet: Re: [Adricob#1] Un peu de sport entre nous.   [Adricob#1] Un peu de sport entre nous. EmptyMer 21 Déc - 18:52


Un peu de sport entre nous
Jacob & Adriano


On dit toujours qu’un ami, ça ne se remplace pas. Quand Jacob était parti pour affaires, pendant quelques mois, j’avais compris que cette idée était totalement vraie. J’avais bien des proches, d’autres potes, mais ce n’était pas pareil. Il n’y avait qu’avec lui que je pouvais parler de tout, librement. Je ne me sentais jamais juger, je me sentais simplement écouter. Alors, pendant tout le temps où il était parti à l’autre bout du monde, je m’étais, senti, finalement, assez seul. A chaque fois qu’il m’arrivait un truc particulier, que je pensais à un truc marrant, où que quelqu’un chose bouleversait ma vie, j’avais tout de suite envie de lui en parler, de me confier. Pourtant, j’avais dû apprendre à m’en passer pendant un moment. Alors oui, je ne pouvais pas cacher que Jacob m’avait beaucoup manqué, et c’est bien normal en tant que meilleur ami. Heureusement, maintenant, il était de retour et j’espérais que c’était le cas pour un moment. J’avais beaucoup trop de choses à lui raconter. Les disputes avec ma petite amie Kalya, la rencontre avec cette jeune fille blonde, mes soirées au bar, les études. Bref, tout ce qui faisait ma vie quoi. D’habitude je l’appelais souvent, mais je n’avais pas vraiment le forfait pour. Même si pour lui, je faisais souvent quelques exceptions il fallait l’admettre. A chaque fois que je venais dans cette salle de sport avec lui, ça m’amusait un peu, je me souvenais alors de notre rencontre. Nous étions depuis toujours deux grands sportifs, et notre rencontre s’était faite dans cette salle peu de temps après mon arrivée en Amérique. A ce moment-là j’étais encore un peu perdu, mais finalement, on avait sympathisé rapidement au rythme des tapis de courses, et voilà ce qui en était sorti aujourd’hui, une amitié forte et unique. En Italie, j’ai toujours été populaire, et en général, on voulait souvent m’entourer, mais je n’avais pas connu d’amitié aussi sincère. Alors, j’étais bien content d’être venu à Washington rien que pour me faire des amis aussi précieux. En clair, j’étais bien content qu’il soit rentré de son voyage d’affaire, j’avais beaucoup trop de choses à lui raconter, et je n’aurai pas tenu encore un mois entier. C’était un peu comme les filles au final, nous aussi, quand on se retrouve, on aime se raconter des conneries et les dernières actualités. Seulement c’était plus sérieux et viril. Nous, on ne parlait pas de garçons, mais de filles, de sorties. De nos vies entières. J’étais allé le rejoindre devant les tapis roulants, fin prêt à commencer ma séance de sport. Je suis monté sur celui qui était à côté de lui, et j’avais enclenché le premier rythme, après lui avoir rendu son étreinte. « Jacob ! Moi aussi je suis content de te revoir, ça faisait bien trop longtemps ! » Je lui souriais, commençant ma marche. « Tant mieux, j’étais dans le métro, j’avais peur d’arriver un peu tard. J’ai oublié mon vélo ce matin, mais bon, ça m’a fait marcher un peu. » Le sport ne me gênait jamais.

J’écoutais mon ami, alors que le rythme du tapis commençait à monter un peu. Dans la salle, il y n’y avait pas grand-monde à cette heure-ci, mais je reconnaissais la plupart des personnes présentes. En général, on se retrouvait souvent entre habitués et c’était toujours une ambiance plus sympathique. Depuis que je suis arrivé en ville, je ne viens qu’ici, j’avais fini par m’habituer, et j’appréciais les gens, alors je n’ai jamais essayé d’aller voir ailleurs. Un peu comme en amitié en fin de compte, je n’avais pas besoin d’essayer 36 personnes, j’avais un ami, et c’est tout, question de feeling. Avec Jacob, ça s’était fait naturellement et plutôt rapidement. « J’imagine même pas tout le travail que t’as à faire quand tu rentres. Mais je suis bien content que tu sois de nouveau en ville, j’avais personne à qui raconter mes mésaventures ! » Je riais un peu, en lui souriant. « Sérieusement, tu m’as quand même manqué, je vais pas te mentir. » Je n’avais pas honte de l’avouer, c’était normal, un ami ça manque toujours surtout quand c’était aussi long. J’aurai bien continuer à lui poser des questions sur le travail, mais je ne voulais pas l’embêter avec ça à peine rentré, il avait sûrement envie de penser à autre chose et de se vider un peu l’esprit, c’était sans doute pour ça qu’il venait au sport d’ailleurs. L’adrénaline permettait d’évacuer le stress.  « Ouais toujours. Bah d’ailleurs j’ai réussi à trouver en stage en ville dans un cabinet super réputé. » J’étais assez fière de moi.


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MessageSujet: Re: [Adricob#1] Un peu de sport entre nous.   [Adricob#1] Un peu de sport entre nous. EmptyMar 27 Déc - 23:18


Jacob & Adriano
Un peu de sport entre nous.
Il y a des personnes comme ça avec qui le courant passe immédiatement, c'est quelque chose que l'on explique pas, quelque chose que l'on ne comprend pas mais ça vient et c'est extraordinaire. D'ailleurs c'est ce qu'il s'est passé entre lui et moi, on s'est rencontré il y a quelques années dans cette fameuse salle de sport justement et le feeling est tout de suite passé, on s'est bien entendu et à force de nous croiser nous avons échangé des sourires jusqu'à carrément entamer des discussions au cours desquelles on se trouvait des points en commun. C'est très agréable de découvrir de nouvelles personnes, de les rencontrer, d'apprendre à les connaître, de découvrir leurs principes dans la vie de tous les jours, de sourire en entendant leurs mots, bref, d'avoir une petite vie tranquille avec eux, c'est très sympa. Avec lui ça s'est fait tout de suite sans même qu'on puisse vraiment réfléchir un instant, ça s'est fait et que ce soit lui comme moi nous en sommes extrêmement ravis parce qu'en fin de compte notre relation est tout à fait extraordinaire, de mon point de vue en tout cas. On peut compter l'un sur l'autre sans que l'autre ne juge, on se contente simplement d'écouter et de conseiller si besoin est, on sourit au plaisanteries de l'autre, on se soutient, on s'accepte tel que nous sommes, c'est une véritable amitié. Pas une amitié pleine de mensonges ou de non dit comme on en trouve beaucoup à l'heure actuelle, non c'est une véritable amitié et c'est justement de cette manière que j'aime ma relation avec Adriano. Nous nous respectons, on se dit les choses comme elles sont quand on doit le faire, bref, pas de mensonges et c'est tout ce que j'apprécie justement. Une fois qu'il fût arrivé je ne peux cacher ma joie de le voir et visiblement c'est pareil pour lui, je sais reconnaître quand il est heureux et là il l'est. Quand je l'entends me dire qu'il a oublié son vélo ce matin je hausse les épaules et pose mon regard sur lui. « Faire du sport ne fait pas de mal c'est certain. Mais tu devrais venir à mon entreprise un coup pour te prendre une voiture digne de ce nom, je te ferais un prix d'ami. » Dis-je à mon ami tout en affichant un fier et large sourire sur mes lèvres en prononçant ses quelques mots. « Ce serait beaucoup plus simple pour toi d'avoir une caisse plutôt que te balader en vélo tous les jours. Ça ne te tente pas ? » Proposais-je joyeux au jeune brun tout en affichant un grand sourire sur mes lèvres, clairement quand il s'agit de voitures je sais bien vendre ma marchandise mais à voir seulement si ça le tente...

Au bout du compte lui et moi nous mettons en route et commençons à marcher, ou plus précisément à courir, sur le tapis de course tout en discutant de choses et d'autres. Pour l'heure notre sujet se porte sur mon emploi et mon retour à Washington, je souris en entendant ses mots et pose mon regard sur lui. « Je dois bien avouer que ça m'a fait tout drôle de ne plus te voir chaque semaine pendant tous ces mois où j'étais absent. A force j'ai finis par m'y habituer, il y avait Skype et le téléphone mais ça ne remplaçait pas nos moments ensemble. Mais le retour à la normale fait du bien, c'est agréable d'être ici à la maison, de retrouver le bled, le lit douillet et l'entreprise. Mais Londres finira par me manquer et ses habitants aussi. » Commentais-je avec un clin d’œil tout en faisant évidemment référence au fait que je me suis bien amusé avec les londoniens ainsi que les londoniennes. Oh, je n'ai jamais caché ma bisexualité à mon meilleur ami, il sait que j'aime autant les hommes que les femmes, il me connait, il sait comment je suis et ça n'a jamais été un sujet tabou pour moi, je m'assume et j'assume entièrement ma bisexualité, ça fait partie de moi donc c'est très bien. « Toi aussi tu m'as beaucoup manqué. » Répondis-je à ses mots avec un grand sourire. C'est vrai, ce n'est aucunement une honte pour moi de le dire, au contraire, c'est une fierté, Adriano est mon pote depuis bien longtemps maintenant et ce n'est pas parce que nous sommes des hommes que l'on doit forcément se priver de se dire de telles choses, c'est la vérité après tout. Finalement lorsqu'il vint à me donner des nouvelles à propos de ses études j'acquiesce et le scrute longuement. « C'est génial ça ! » Lançais-je enjoué après qu'il m'aie dit avoir trouvé un stage dans un cabinet en ville, excellente nouvelle, ça fait plaisir. « Et ça se passe bien ? Tu as commencé ? » Demandais-je curieux tout en continuant de trotter sur le tapis de course alors que je lance un regard à mon meilleur ami...
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MessageSujet: Re: [Adricob#1] Un peu de sport entre nous.   [Adricob#1] Un peu de sport entre nous. EmptySam 31 Déc - 21:18


Un peu de sport entre nous
Jacob & Adriano


Depuis toujours, j’essayais de garder une activité sportive régulière. Pourtant, quand j’étais plus jeune, on m’a toujours dit, que l’on pouvait soit être intelligent, soit sportif. Inutile de dire que c’était totalement faux, et pour cause, moi et mon ami, étions déjà deux preuves vivantes que ce cliché ne valait pas la peine d’être pris en compte. Je n’ai jamais compris ce besoin de mettre tout le monde dans des cases, de classer les gens par étiquettes. Moi, très jeune, j’avais aimé les études, apprendre et faire des efforts pour comprendre mes cours. Et j’avais tout autant courir sur les terrains de sport, suer, me mesurer aux autres, me dépenser, laisser me corps évacuer toute la pression de la vie. Et d’ailleurs, je remerciais mes parents de m’avoir donné ces deux facultés à la fois. Non seulement ça me permettait de briller dans mes études actuelles, mais ça m’avait permis de rencontrer mon meilleur ami dans cette même salle de sport il y a de ça quelques temps maintenant. C’est vrai que, à mon arrivée en Amérique, j’avais été un peu perdu, c’était très différent de l’Italie, culturellement d’abord, et puis même au niveau architectural, et les rues, les boulevards, ça n’avait rien à voir. J’avais donc été bien chanceux de croiser la route de Jacob. Maintenant je ne pouvais plus me passer de sa présence, c’était ça, avoir un meilleur ami. Je ne peux pas plaindre, car j’ai réussi à m’adapter rapidement à ma nouvelle vie. J’ai beaucoup d’amis désormais, peut-être plus qu’en Italie. Je ne sais pas si c’est l’ambiance Américaine ou la folie des grandes villes, mais j’étais plus libre ici, j’avais plus tendance à sortir de chez moi, de laisser mes bouquins de côté, je disais moins souvent non à quelques soirées. J’étais bien. Je me sentais totalement autonome, et ça faisait du bien, moi qui avait grandi avec trois parents au lieu de deux. Pire encore, deux grands-parents. Parfois, ça avait été dur, parfois moins. J’avais eu la chance de tomber sur une bonne famille, ma mère n’avait pas été seule pour me voir grandir, et c’était le plus important. Maintenant, tout ce qui comptait, c’était de les rendre fières de moi, et aussi de retrouver mon père. En ce moment j’avais quelques pistes, mais je ne criais pas victoire trop vite, je préférais être prudent avec ce genre de bonheur. Si ça se trouve, j’étais le seul des deux à vouloir que l’on se rencontre. Ou alors ne savait-il même pas que j’existe. C’était fort probable oui.
« C’est vrai qu’une nouvelle voiture ce serait pas mal, surtout les tiennes, mais tu sais combien j’aime me torturer sur mon vélo, ça me force à faire un peu de sport même quand j’en ai pas le courage. » Je souriais un peu. J’avais bien une voiture mais plutôt vieille, et elle ne me servait pas trop. J’ai toujours préféré marcher, ou prendre le métro, même si une fois dedans, je râlais tout le temps. Surtout que les voitures de Jacob me donneraient bien trop envie d’accélérer en pleine ville, et ça, ce n’était pas bon pour moi, ni pour les autres. Je savais me maîtriser, mais vu les modèles qu’il proposait, c’était bien difficile de rester sage dans sa façon de conduire. Je reprenais un peu ma respiration. Pas évident de courir tout en parlant, sans compter que la vitesse du tapis augmentait rapidement. J’aimais bien aller vite, rester deux heures au niveau un, ça ne me convenait pas. « Mais si tu continues de me parler de tes voitures et de leur rapidité, j’ai comme l’impression que je finirai par craquer un jour. » J’haussai un peu les épaules. Je n’avais pas les moyens de m’en payer une, même avec un prix d’ami, même si mon grand-père était fortuné, je n’aimais pas profiter de son argent, bien que la plupart du temps, je n’avais droit à ses cadeaux que parce que je l’avais mérité, et c’était très bien comme ça. « J’en parlerai à mon grand-père si je suis encore major de la promotion d’ici la fin du dernier semestre » Je disais ça pour rire, mais que à moitié. Je me voyais bien avec une voiture, même si ça me détournait du droit chemin et de mon vélo. J’essayais de changer de sujet, juste pour éviter de me donner trop envie.

Ses paroles me firent plaisir et me rassurèrent à la fois. Lorsque j’étais séparé de mon meilleur ami, c’était toujours un peu compliqué pour moi. Ça pouvait paraître stupide mais il était un peu comme mon repère dans Washington. C’était différent le quotidien sans Jacob. Je ne pouvais pas me confier, par l’appeler dès que j’en avais besoin. Il était le seul à qui je racontais tout sur moi et tout ce qui m’arrivait, donc quand il n’était pas là, ce n’était jamais très amusant à vivre. « Ouais c’est clair que ça n’a rien à voir, mais c’était déjà bien de pouvoir te parler un peu même à distance. Et puis, il se passe toujours tellement de choses quand tu pars, on dirait que tu le fais exprès ! » Je riais doucement. C’est vrai que, il se passait toujours une tonne de trucs quand il partait. « Ouais le stage j’ai commencé depuis une semaine. Pour le moment ça se passe bien, je suis plutôt en phase de découverte. C’est un cabinet très réputé donc je m’applique au mieux, tu me connais. » Je souriais un peu. Je savais qu’il ne doutait pas de moi, j’ai toujours été studieux, il le savait. «Quelques soucis avec Kalya, mais bon, tu sais ce que c’est, on se dispute tous le temps avec elle.» Ma copine est un enfer à vivre, et ça, je crois que tout Washington le sait.


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MessageSujet: Re: [Adricob#1] Un peu de sport entre nous.   [Adricob#1] Un peu de sport entre nous. EmptyLun 2 Jan - 15:05


Jacob & Adriano
Un peu de sport entre nous.
La relation qui m'unit avec Adri est tout à fait bénéfique pour moi, ce type c'est un tout pour moi, mon meilleur ami, mon frère, mon âme sœur amicale, ce fût donc un vide certain pour moi lorsque je suis partis à Londres. Certes, ça m'aura permis de rencontrer du monde, de faire des rencontres fabuleuses là-bas et donc de m'amuser avec de nouvelles personnes mais d'un autre côté ç'aura été très difficile pour moi aussi parce que je ne l'ai pas vu comme je l'aurais voulu pendant six mois, c'est dur de passer un si long moment comme ça éloigné de mon meilleur ami. Néanmoins, je me dis qu'au moins nos retrouvailles sont merveilleuses et nous permettrons à l'un comme à l'autre de nous ressourcer, de passer un moment ensemble, de nous retrouver tout simplement et ça ce n'est définitivement pas de refus. Pour sûr je suis heureux de le revoir et lui ça se voit sur sa tronche qu'il est autant emballé que moi, tant mieux d'ailleurs, j'en suis heureux parce qu'il m'a profondément manqué. Tout comme Washington d'ailleurs, ça fait un énorme vide de ne plus avoir vu Washington pendant six mois, j'ai eu un grand moment de manque, je me demandais comment ça se passait chez moi, parce que je considère Washington comme mon chez moi et ce même si je vis ici depuis dix ans. Charleston ne me manque pas, j'y ai laissé tous mes problèmes, toutes les saloperies que j'ai pu vivre dans ma vie et ça me convient parfaitement. Alors oui revenir à Washington est totalement bénéfique pour moi dans le sens où je retrouve ma vie que j'aime tout particulièrement, mon entreprise, mon meilleur ami et puis les petits américains ainsi que les américaines avec qui j'aime profiter de la vie, si on peut dire.

Alors, tandis que j'acquiesce à cette pensée je pose mon regard sur mon meilleur ami tandis que je continue de m'activer sur le tapis de course et ricane en entendant ses mots. Le bonhomme essaie toujours de résister du mieux qu'il le peut à la tentation folle de s'offrir une voiture digne de ce nom. Je sais qu'il en a une, une antiquité d'ailleurs, il s'en sort jamais de ce que j'ai compris, je le fixe intensément sourire amusé aux lèvres en me demandant si je dois tenter la séduction comme le PDG d'une entreprise ou comme le meilleur ami que je suis. Durant de longues secondes j'hésite un instant plus amusé qu'autre chose par tout ce qu'il me dit jusqu'à ce qu'il fasse référence à son riche grand-père là je comprends que je peux me comporter comme le meilleur ami et non pas comme le PDG. « Que ce soit toi ou ton grand-père ça ne change rien. Ce sera un prix d'ami que je ferais, je ne laisserais pas ton grand-père dépenser plein pot pour une voiture. » Affirmais-je à mon amie d'une voix sérieuse tandis que je continue de courir sur le tapis de course alors que je lui lance un regard. « Mais tu finiras par te laisser tenter par la folie des voitures de mon entreprise. Quand on a goûté à ce vilain plaisir difficile de s'en passer, toi aussi tu feras comme tout le monde et tu viendras à la boutique en me demandant de te conseiller une charmante voiture. » Lâchais-je charmeur à mon meilleur ami tout en riant gaiment, évidemment je lui dis ça sur le ton de la plaisanterie mais aussi parce que j'ai terriblement envie qu'il se laisse tenter par l'une de mes voitures. Après tout avoir une voiture digne de ce nom c'est toujours un petit plaisir, pouvoir rouler, sortir si on en a envie. Et puis quand on veut partir en vacances c'est toujours plus simple d'en avoir une, au moins en vacances nullement besoin de compter sur le taxi, les moyens de location ou encore les transports en commun. Pareil quand on est chez nous, en ville, cela dit...

Au bout du compte, le brun et moi échangeons à propos des dernières informations qu'il y a en ce moment dans sa petite vie quand il me fait savoir que j'ai manqué de nombreuses choses durant mon absence à Londres je hoche des épaules blasé me disant que oui j'ai manqué beaucoup de choses et que c'est regrettable. Pendant ce long moment à Londres j'ai eu un manque fou au fond de moi de mon meilleur ami comme de ma ville, ça fait long six mois, très long et puis c'est déprimant quand on est loin de notre chez nous, si je puis dire. « Je suis de retour maintenant et je compte pas repartir de sitôt donc je manquerais plus quoi que ce soit. » Promis-je à mon meilleur ami tout en affichant un fier et large sourire sur mes lèvres, heureux de constater que oui je ne serais plus en voyage. Je serais chez moi à Washington avec mon meilleur ami, dans cette salle de sport ou ailleurs encore et nous parlerons l'un et l'autre de tout ce qui nous dérange ou au contraire de tout ce qui ne nous dérange absolument pas. Finalement, quand je l'entends me parler de son stage dans un cabinet d'avocat je souris ravi de l'entendre me dire que tout se passe bien puis je le fixe. « Je suis ravi de te l'entendre me dire ! Peut-être qu'avec un peu de chance ils décideront de te garder dans leur cabinet et tu trouveras du boulot tout de suite ? Ce serait bien en tout cas. » Lançais-je enjoué à mon meilleur ami tout en le fixant intensément, j'ignore si c'est possible mais il n'est pas interdit de rêver que je sache, absolument pas alors pourquoi pas après tout ? Après un petit temps à courir voilà que mon meilleur ami me parle de sa copine qui m'insupporte en passant, je roule des yeux en entendant tout ce qu'il me raconte et le dévisage un bref instant. « Pourquoi tu la quittes pas en fait ? Elle te fait chier, elle fait plus de soucis qu'autre chose, pourquoi rester avec elle éternellement ? » Demandais-je soudainement tout en affichant une légère grimace sur mes lèvres parce que pour le coup je trouve ça bête de se prendre la tête avec une nana qui ne sert à rien mis à part faire des problèmes....
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MessageSujet: Re: [Adricob#1] Un peu de sport entre nous.   [Adricob#1] Un peu de sport entre nous. EmptyLun 2 Jan - 21:30


Un peu de sport entre nous
Jacob & Adriano


J’ai toujours adoré ça chez Jacob, sa capacité à être à la fois un homme d’affaire brillant et un meilleur ami fidèle et sincère. Lorsque j’étais plus jeune, mes parents m’avaient toujours appris à me méfier des hommes comme lui, responsables de grandes boîtes, baignés dans le commerce et l’art de la vente, ceux qui savaient bien parler et savaient comment vendre à tout le monde, tout ce qu’ils voulaient. C’était sans doute pour me protéger, et parce que, en tant que famille travaillant dans le droit, ils avaient déjà rencontré beaucoup d’affaires de fraudes, ce genre de choses. Mais j’avais toujours mis un point d’honneur à écouter mes pensées, et à ne pas me faire d’idées sur les gens, en tant cas pas tant que je ne les connaissais pas personnellement. J’espérais être différent d’eux, d’avoir cette méfiance dans mon futur métier était certes indispensable, mais j’avais toujours préféré accorder le bénéfice du doute aux personnes que je rencontre. Et comme bien souvent, j’avais eu raison de le faire. Si j’avais accordé du crédit aux dires de mes parents, je n’aurai jamais vu Jacob de la même façon et je ne l’aurai sans doute jamais considéré comme un ami potentiel, et pourtant, il était désormais bien plus que ça à mes yeux. Un meilleur ami, on n’en a qu’un, et c’est pour la vie. Moi, j’avais trouvé le mien, et je ne doutais pas que c’était le meilleur au monde. J’étais bien heureux de l’avoir auprès de moi, chaque jour, pour rire, pleurer ou faire des conneries. On ne se disputait presque jamais, et en général, si ça arrivait, ce n’était jamais très long. Je ne supportais pas de ne pas pouvoir lui parler, alors se prendre la tête, c’était impossible. Je détestais être en froid avec Jacob, et heureusement, ça n’arrivait que rarement, on trouvait toujours un moyen de se calmer, on ne pouvait pas s’empêcher de rire, au lieu de s’engueuler. C’était si particulier entre nous, que personne ne pouvait comprendre une telle amitié. Parfois, on me demandait si ça me gênait que mon ami soit attiré par les garçons également, la réponse était évidemment non. Je n’ai jamais craint autre chose que de l’amitié entre nous, et je ne l’avais jamais jugé. Je préférais les femmes, mais j’avais déjà eu, par curiosité une aventure avec un homme une fois dans ma vie. Je n’avais pas envie de recommencer, mais au moins, j’avais essayé. Je continuais de courir sur mon tapis, accélérant toujours la vitesse de mes mouvements, laissant mes jambes aller plus vite, maîtrisant mon cardio avec le plus de calme possible. Le sport, ça m’avait aussi permis à gérer mon stress et mon cœur, ça m’aidait énormément dans la vie.

« T’es trop gentil avec moi. Mais j’accepte ta proposition avec plaisir, si c’est un prix d’ami, je ne peux tout de même pas refuser hein. » Je lui souriais, tapant amicalement sur son épaule. Je savais très bien que je finirais par céder, et même si ce n’était pas aujourd’hui, j’étais bien conscient que je devais me décider à un jour, changer de voiture. La mienne était vieille, mais j’y tenais beaucoup, car je l’avais payé moi-même plus jeune, alors que je venais d’avoir mon permis. D’ailleurs, je l’avais même fait venir par bateau d’Italie, c’est dire. Elle ne payait pas de mine, mais malgré tout elle roulait encore et c’était le plus important pour une voiture. Je ne comptais pas la vendre, même si j’en achèterai un jour une neuve, je la garderai sans doute. Je ne suis pas matérialiste, mais certains objets avaient pour moi une certaine valeur sentimentale, et elle en faisait partie. Je regardais les kilomètres qui défilaient sur l’écran du tapis de course, la sueur commençait à envahir un peu mon visage et mon haut. Les filles de la salle nous observaient avec des petits sourires, que je leur rendais volontiers. « J’en doute pas, et puis tu en parles tellement bien, ça ne peut que me donner envie d’en avoir une, d’autant que je connais tes voitures et leur qualité, autant technique qu’esthétique. » Je ne disais pas ça pour le flatter, je le pensais vraiment. Il avait créé une vraie marque, brillante et conceptuelle. J’étais fière d’avoir un meilleur ami aussi brillant, et le voir réussir aussi bien dans la vie, me donnait envie d’en faire autant. Sa réussite me motivait d’autant plus à avoir la mienne. Je voulais réussir, tout comme il l’avait fait. « Je te laisse me faire une sélection, comme ça on regardera ça ensemble prochainement. Quand j’aurai réussi mon semestre, parce que je vais le réussir bien sûr. » Je riais un peu. Je faisais mon mieux pour que cette phase se produise, je révisais jour et nuit, c’est comme ça que j’avais toujours réussi.

J’avais été un brin rassuré, en l’entendant dire qu’il ne comptait pas repartir tout de suite. Je lui souriais. J’étais bien content de le savoir. Il m’avait bien trop manqué pour qu’il reparte déjà si vite. Je voulais lui raconter tellement de choses, que je n’aurai pas hésité à m’en aller avec lui, après tout je méritais bien quelques vacances depuis le temps. « Tant mieux. Le fameux duo de Washington est à nouveau réuni pour un bon moment alors ! » Je lui avais ébouriffé les cheveux en souriant. J’aimais bien le taquiner un peu, d’autant qu’il est plus grand que moi. L’heure était aux retrouvailles, et même si nous n’étions pas dans le lieu idéal peu de monde était là, et de toute façon personne ne nous écoutait, en tout cas j’espérais. Je ne comptais pas raconter ma vie à tout le monde. « Pour tout te dire je pensais plutôt à un poste de procureur ou juge. T’en penses quoi ? Faut viser haut. » La défense, je crois que ce n’était pas pour moi, j’avais envie de faire une opposition au métier de ma mère, à qui j’en voulais tant de m’avoir caché l’existence de mon père. Heureusement, la conversation revint vite sur ma petite amie. Elle n’aimait pas trop Jacob, et je crois que c’était réciproque. « J’en sais rien, ça fait quand même plus d’un an, je l’aime encore, c’est juste, différent. J’ai l’impression qu’elle est encore plus jalouse en ce moment, depuis que j’ai rencontré cette fille. » Je soupirais un peu. « De toute façon, tu la connais, elle est jalouse de tout le monde. »


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MessageSujet: Re: [Adricob#1] Un peu de sport entre nous.   [Adricob#1] Un peu de sport entre nous. EmptyVen 6 Jan - 15:06


Jacob & Adriano
Un peu de sport entre nous.
Adriano compte énormément à mes yeux, c'est un brillant ami et une merveilleuse personne, entre nous il y a une forte amitié qui dure depuis bien des années maintenant. De ce fait je lui souhaite tout le bonheur du monde mais je remarque bien que certaines choses ont pu être compliquées ces derniers. Entre sa nana qui est une emmerdeuse comme pas possible et puis mon départ à Londres pour le travail ça n'a pas aidé. Quand j'y pense je me dis que j'aurais peut-être dû rester parce qu'en fin de compte mon meilleur ami il compte pour moi et être séparé de lui c'est toujours un peu compliqué pour moi. Puis bon ça aurait pu l'éloigner de sa nana et ça aurait pas été si mal, je ne l'aime pas cette nana, vraiment pas, c'est une emmerdeuse et puis bonjour combien elle lui bouffe la vie je pense sincèrement qu'il serait mieux tout seul. Bien sûr ce n'est que mon ami sur la chose, autant je me trompe, ce qui est une possibilité mais j'ai peur pour lui, je ne tiens pas à ce qu'il soit malheureux, encore moins à cause de cette nana qui ne sert strictement à rien. Après ce sont des choses que je ne préfère pas dire, mon meilleur ami a suffisamment de soucis comme ça dans sa vie petite vie actuelle pour qu'en plus je lui en rajoute en disant tout ce que je pense en mal de sa nana, parce qu'en fin de compte je ne pense rien de bon de sa part donc il n'y a aucune chose positive que je pourrais dire à propos d'elle. Je ne dis pas cette nana a peut-être bien des qualités mais elle n'est pas faite pour être avec mon ami qui est un bon garçon et mérite une femme bien. Fin, après je dis ça mais je suis loin d'être un spécialiste, moi l'amour c'est pas un sujet que je connais ou comprends étant donné que je ne suis jamais tombé amoureux de qui que ce soit mais quand même je veux le bonheur de mon ami il est donc normal que je me fasse du soucis à son sujet surtout quand ça concerne ses problèmes de couple avec l'autre idiote.

Mais pour l'heure aucune importance je me contente simplement de profiter de mes retrouvailles avec le beau jeune homme tout en affichant un grand sourire sur mes lèvres parce que oui je suis d'excellente humeur et je compte profiter au maximum de l'instant que je passe en sa compagnie, un moment que je juge être libérateur et tout à fait bénéfique parce qu'il m'a profondément manqué. Rapidement nous en venons à parler de mon entreprise qui fonctionne plus que bien, entreprise qui permet de créer et vendre tout un tas de voitures toutes plus différentes les unes des autres. Je lui propose comme souvent de lui faire un prix d'ami si jamais il souhaite laisser de côté son vélo pour plutôt se remettre à conduire une voiture digne de ce nom en entendant ses mots je souris et pose mon regard sur lui. « Non tu ne peux pas refuser c'est certain et puis si tu venais dans mon entreprise et que tu voyais les voitures qu'on propose tu saurais pas où donner de la tête tellement elles seraient nombreuses à te plaire. Heureusement pour toi je serais là pour t'aider à faire un choix. » Dis-je amusé tout en tentant évidemment de le tenter, ça finira par venir, il finira par venir mettre un pied dans mon entreprise et se laisser attraper par la folie ambiante. C'est ce que tout le monde fait, au début ils disent non, puis ils réfléchissent par la suite, se demandent si ce ne serait pas une bonne idée et ils reviennent et achètent une voiture, ça se passe souvent comme ça. Quand j'entends ses compliments à propos de mes modèles de voiture je souris et acquiesce tout en le dévisageant longuement. « Toi tu as vu essentiellement les voitures de sport. Mais il y a de tout, il y a des voitures familiales comme des voitures plus simples après il y a les grosses voitures de sport que je t'avais montré aussi. Mais franchement on fait de tout, y en a pour tous les goûts. » Affirmais-je avec un sourire plus qu'emballé à l'idée de parler de ma marchandise, si je puis dire, avec lui. Mon but c'est de le faire craquer et je réussirais un jour ou l'autre, il se laissera tenter dans cette agréable tentation et ne pourra plus se passer des merveilleuses voitures que mon entreprise créer et vend. Du moins je l'espère, ce serait bête qu'il aille à sa licence tous les jours en vélo. Quand je l'entends me parler d'une sélection je souris et acquiesce surtout en entendant sa dernière phrase. « Je te ferais une sélection dès que tu auras remporté ton année, je te fais confiance sur ça de toute façon. Tu l'emporteras haut la main travailleur comme tu l'es ça ne posera aucun problème, j'en suis certain. » Répondis-je fier de lui avec un grand sourire peint sur mes lèvres. Oh ça c'est une chose que je considère être extrêmement importante, le fait est qu'il soit un grand bosseur, c'est essentiel dans la vie. Il faut être motivé et savoir ce qu'on veut et lui justement il est bosseur, il sait ce qu'il veut c'est à dire un bon avenir et il a parfaitement raison !

Nous continuons à nous activer sur le tapis de course, parfois des nanas posent leurs regards sur nous en affichant de grands sourires qu'on leur rend avec grand plaisir. J'aime les femmes, les hommes aussi, j'aime donc les regarder et ils me rendent l'un et l'autre cet amour. Mais les filles des salles de sport clairement pas mon truc, elles ressemblent plus a des mecs avec leurs énormes muscles plus qu'à des femmes et franchement même si je suis bisexuel j'irais pas toucher une nana qui ressemble a un bonhomme il y a des limites. Après bon je n'irais pas jusqu'à dire qu'elles sont moches mais presque, parfois faut savoir s'arrêter avec la salle. Se muscler un peu pour avoir de beaux bras, un beau torse, ou de beaux seins pour une femme, ainsi qu'un beau cul c'est une chose mais se muscler jusqu'à ressembler à un monstre là par contre c'est l'abusif et ce n'est pas mon truc, ni sur moi ni sur les personnes avec qui je couche, donc elles ont aucune chance, aucune. Finalement mon meilleur ami semble enjoué lorsque je lui confirme que je vais rester une bonne fois pour toute à Washington et ça me fait plaisir de le voir aussi heureux, je souris alors qu'il m’ébouriffe les cheveux. « Oh oui ça va faire le plus grand bien ! On va pouvoir se poser rien que tous les deux et oublier qu'on ne s'est pas vu pendant six mois. Il était temps que je revienne, Washington commençait à me manquer ! Et toi n'en parlons pas, quand j'étais dans l'avion direction Londres tu me manquais déjà ! » Avouais-je au grand brun tout en affichant un fier et large sourire sur mes lèvres tandis que je continue à courir sur mon tapis de course tout en transpirant légèrement. Il me parle alors de ce qu'il aimerait faire comme métier, je me tourne vers lui sourire aux lèvres en l'imaginant en juge et ça me plaît bien. « Juge ça t'irait tellement bien ! Et puis en plus demain si j'ai des soucis ou quoi tu me jugeras au mieux pour que je me retrouve pas en taule ! » Lâchais-je moqueur tout en imaginant déjà une situation dans le genre et étrangement ça ne me fait plus rire du tout, étrangement ouais.... En même temps je vois pas qui ça amuserait d'avoir des soucis avec la Justice. Le sujet fâcheux vint finalement sur le tapis, je me mordille la lèvre en entendant ses mots à propos de sa future ex, du moins je l'espère et grimace légèrement. « Je suis pas un expert en relation amoureuse, tu le sais très bien j'ai jamais été en couple ni même amoureux mais quand même. Y a être jalouse et s'inquiéter que son conjoint aille voir ailleurs et là t'es pas amoureux t'es un psychopathe et être jalouse et s'inquiéter des personnes autour de son conjoint en le laissant tout de même vivre. Et elle justement elle est du genre psychopathe et c'est ça qui m'inquiète dans votre histoire. » Dis-je à mon meilleur ami tout en me mordillant la lèvre inférieure. « Tu sais que je souhaite ton bonheur. Tu le sais très bien mais cette fille franchement je suis pas sûr que ce soit vraiment la nana dont tu auras besoin toute ta vie. Vu comment elle est avec toi après seulement un an de relation imagines comment elle sera après dix ans. T'imagines si un jour tu lui fais des gosses ou que tu l'épouses ? Imagines si elle est toujours aussi insupportable, tu vas faire comment ? » Conseillais-je au jeune homme tout en me mordillant la lèvre inférieure mal à l'aise pour lui. « Bien évidemment je dis ça pour toi, je ne veux que le meilleur pour toi parce que je m'inquiète à ton sujet. » Avouais-je au brun tout en le dévisageant longuement de mes yeux foncés alors que je continue de courir sur le tapis de course. « Parles moi un peu de l'autre que tu as rencontré, j'ai eu les petites lignes, je veux les détails maintenant. » Lançais-je avec un sourire histoire de le faire penser à autre chose qu'à son imbécile de copine...
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MessageSujet: Re: [Adricob#1] Un peu de sport entre nous.   [Adricob#1] Un peu de sport entre nous. EmptySam 7 Jan - 21:39


Un peu de sport entre nous
Jacob & Adriano


Parler de choses et d’autres, parler de voitures, parler de famille et finalement finir la conversation sur les filles. C’était le genre de discussions normales, qui m’avait manqué. Plus nous parlions de voitures, plus j’y réfléchissais sérieusement. A vrai dire, je m’imaginais bien, au volant d’une voiture plutôt classe, et surtout rapide. Adepte de la vitesse, je ne pouvais pas nier que c’était un peu ma faiblesse. J’étais toujours plutôt sage et à vrai dire, je n’ai jamais franchi les limites. Je ne suis pas du genre turbulent, j’ai toujours fait au mieux pour me respecter et respecter les autres. Mais quand il s’agissait de vitesse, de voitures ou de tout autre chose qui pouvait me provoquer une dose d’adrénaline, même petite, j’étais toujours partant. C’était d’ailleurs une des choses qui me manquait le plus. En Italie, avec mes amis, on allait souvent sur les circuits d’Italie, regarder les courses de voitures. Parfois, on avait le droit à quelques essais, à force de trainer là-bas, les pilotes nous connaissaient assez bien. Je m’étais promis d’emmener un jour mon meilleur ami. J’étais presque certain que c’était le genre de choses qui pouvait lui faire plaisir. Là-bas, qui sait, il pourrait même trouver l’inspiration pour de nouveaux modèles. Après tout, mon pays est aussi réputé pour ça, les voitures. On a beaucoup de choses intéressantes dans notre culture, et la vitesse en faisait partie. De célèbres marques se vendaient aujourd’hui dans le monde entier, je savais donc de quoi je parlais. C’était sans doute pour ça que j’avais l’âme à la vitesse. La route, la sensation des mains sur le volant. C’est certain que ce n’était pas en ville qu’il fallait me laisser conduire. J’étais assez prudent, mais je ne disais jamais non pour pousser un peu sur la pédale d’accélération. Heureusement pour moi, je n’avais jamais encore eu d’accidents, même si je ne pouvais pas en dire autant de tous mes amis. En général, je m’entourai d’adeptes de la vitesse, et jusqu’à maintenant j’avais eu de la chance de me sortir de la plupart de leurs virées en voiture sans accidents. De toute façon, en Italie, on est réputés pour être des conducteurs dangereux. Il n’y a qu’à voir les avenues, tout le monde roule dans tous les sens. Ce n’est pas rare de voir les piétons courir sur les routes pour passer sain et sauf. Mais bon, la folie et l’énergie, on a ça dans le sang. Alors quand mon ami continuait à me parler de voitures, je sentais que je craquerai bien un jour. « Je pense que les voitures de sport, c’est un truc qui me conviendrait. Moi et la vitesse c’est une grande histoire d’amour. Et puis, il me faut un truc à la classe Italienne tu vois, comme moi quoi. » Je riais, j’aimais bien jouer sur les clichés, ça fonctionnait toujours. « Tu m’imagines, beau gosse comme je suis au volant d’une de tes voitures, je les ferais toutes tomber mec. » Je déconnais, mais, pas faux.

« J’espère que tu ne comptes pas repartir de sitôt en voyage d’affaires ! C’est tellement ennuyeux sans toi Washington. » Je lui avais souris. Je le pensais sincèrement et il le savait. D’ailleurs il fallait sérieusement que je pense à changer mon forfait de téléphone, parce que à force de l’appeler à l’étranger, ça allait finir par me couter un bras. Mais bon, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour son meilleur ami. Je continuais de courir sur mon tapis, je sentais mes muscles qui commençaient à lancer. C’était bon signe, ça commençait à faire effet. Je souriais, allant de plus en plus vite, regardant le compteur de Jacob pour voir s’il suivait le même rythme, mais je ne m’inquiétais pas trop pour ça. « Tu m’étonnes ! A chaque fois que t’aurais des histoires avec tes affaires, un petit coup de magie et ton meilleur ami effacerai tous tes problèmes. Du coup, il faut que je continue de bien travailler si je veux pouvoir te sortir d’affaires plus tard. Mais il me reste bien cinq ans alors en attendant, reste sage hein ! » J’avais tapé dans son dos en riant, une vraie scène d’amitié. Je laissais mes yeux observer un peu ce qui se passait autour de nous. Aucune fille ne m’intéressait dans les parages. Certes, j’étais en couple, mais mon côté Sudiste m’empêchait de ne pas flirter un peu. Jacob était la seule personne, avec Derrick à savoir que j’avais déjà trompé ma copine. En même temps, il fallait supporter cette furie. D’habitude, je ne fais pas ça à mes petites amies, mais forcé de constater qu’elle m’avait bien souvent poussé à bout. Jalouse, collante…Que faire de plus. « T’es adorable. » J’avais ébouriffé ses cheveux en souriant, j’aimais bien le taquiner. « Je sais qu’elle est un peu folle, tout le monde me le dit, mais je t’assure, elle peut être très gentille aussi, même si c’est plus rare. J’en sais rien, j’ai encore quelques sentiments pour elle, ça fait quand même plus d’un an que je suis en couple avec elle. Je sais que faudrait que je réfléchisse à notre avenir, mais honnêtement, j’ai pas envie de lui faire de mal. J’essaye de lui donner une seconde chance, et puis, je m’en veux, je l’ai quand même trompé, alors la quitter sous prétexte que c’est une mauvaise copine, ça craint. Mais je te rassure, je ne compte pas me marier avec elle, ni m’installer d’ailleurs. » Je soupirais un peu, le sourire revenait quand on parlait de ma nouvelle rencontre. « Ah ouais c’est vrai je t’ai pas encore raconté. L’autre fois je me baladais dans le parc, tu sais celui derrière la salle de sport. Et puis, je suis tombé sur une fille qui se faisait emmerder par un mec, genre la bonne racaille. Je suis allé l’aider, le mec est parti la queue entre les jambes, et on s’est baladés tous les deux. Elle est hyper jeune, mais mignonne. »


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