En souvenir du bon vieux temps ♠ Nono

Noam & Marius

J’avais eu un petit rire en l’entendant, mais je ne sais pas si c’était vraiment la bonne réaction à avoir. En même temps il ne faut pas m’en vouloir, c’est vrai que les dîners romantiques entre deux roses et deux mots doux, ça n’avait rien à voir du tout avec mon genre d’ambiance, et de relation. J’avais toujours prévenu mes partenaires avant qu’ils ne s’engagent avec moi, ça sera sûrement à sens unique, sûrement rapide mais par contre, il n’y aura pas une nuit sans plaisir, ça je pouvais le garantir. J’avais pris une autre gorgée de café, vidant ainsi le gobelet de façon définitive. J’aimais bien être debout, devant lui, je pouvais le surplomber, et je crois que cette façon de se montrer dominant a toujours été une habitude chez moi, presque une nature que je ne pouvais pas effacer. Noam avait toujours un de mes rares ex petits amis à m’attirer beaucoup de sympathie, un que j’avais plus épargné que les autres, sans doute grâce à son âge et aussi à son petit sourire qui me faisait toujours autant craquer d’avant d’ailleurs. « Mais tu sais si tu as tellement de mal à t’en passer, je suis toujours là pour t’aider à calmer tes envies… » J’avais eu un petit sourire, en glissant pour embrasser tendrement sa nuque. J’avais envie de lui rappeler l’effet que mes lèvres pouvaient provoquer sur sa peau, et ce que pouvait lâcher mon regard dans le sien comme tension électrique. C’est le genre d’envies qui ne s’oublient pas et en écoutant mon ancien petit ami me parler, il fallait être bien stupide pour ne pas pouvoir deviner ses attentes et ses demandes. La conversation avait tourné vers mon ancien amour de professeur, et je n’en étais pas vraiment ravi. Je comprenais qu’il puisse vouloir savoir comment ça s’était passé mais repenser à tout ça ne m’enchantait pas du tout, c’était même le contraire, puisque je pensais encore à lui et c’est ce qui gâchait toutes les relations que je pouvais ailleurs. « Je l’ai eu en posant le cul sur son bureau et en l’embrassant pour le faire taire après la classe. » Je riais un peu, en fait ça s’était vraiment passé comme ça quand j’y pense, seulement j’avais tout de suite compris les regards qu’ils me lançaient depuis son tableau, et puis, c’est le genre de choses qu’on ressent. « Ecoute, moi j’étais au lycée, j’avais genre 15 ans et je l’ai fait. Alors dis-toi que t’es étudiant avec je ne sais combien d’autres élèves, et que si ça foire tu pourras toujours faire profil bas, mais tu serais bien stupide ne pas essayer tu crois pas ? Après tout, la vie c’est comme ça. Il faut plonger parfois, et si on se casse la gueule, on se redresse pour avancer. » J’haussai un peu les épaules en lui souriant. « Fais comme moi. Essaye. T’es si craquant, je ne m’inquiète pas pour toi… » Je déposais un autre baiser sur son front cette fois. « Chez moi ? Je ne crois pas que j’aurai la patience d’aller jusque-là bas mais… » J’avais pris sa main pour qu’il se lève, le prenant contre moi, le tenant par les hanches. « Il y a toujours des toilettes pour ça. » Je venais alors mordre sa lèvre doucement, le tirant lentement vers l’endroit choisi.

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Noam & Marius

Quand je plongeais mes yeux dans ceux de Noam, ça avait le don de me faire sourire doucement, et ça me ramenait forcément, à tout ce que nous avions vécu ensembles, il y a de ça quelques années maintenant. C’est vrai qu’à plusieurs reprises j’avais regretté de ne plus avoir son sourire dès le matin, de savoir que si je l’appelai, il viendrait me voir en me sautant en cou et en me disant qu’il m’aime. J’avais fini par m’attacher rapidement à lui quand nous étions devenus plus que des amis. Je ne lui avais jamais avoué, mais de tous les copains que j’ai eus après mon ex auquel je pensais toujours, c’était lui qui avait réussi à me faire le plus de bien, à me faire sourire le plus souvent. C’était sans doute à cause de sa façon d’être, joyeux, et de profiter de la vie comme si demain n’existait pas. J’avais souris dès que je l’ai recroisé à cette fameuse soirée et ça nous avait menés ici en cette journée, où je n’avais pas eu grand-chose à faire. Le café avait été rapide, et forcément, j’avais pu constater en l’écoutant qu’il y avait encore quelque chose de fort entre nous, une attirance physique particulière, comme un aimant à peaux. Je me souviens de nos ébats, et j’avais toujours aimé ça. Ce gamin m’excitait encore aujourd’hui, sans doute parce que je me souvenais de lui avoir tout appris. J’avais souris en coin en le voyant se lever pour me suivre dans mes envies de l’avoir tout à moi maintenant et ici. Le vendeur nous regardait furtivement, et sans doute qu’il se doutait bien de ce qui pouvait se passer entre deux jeunes garçons qui se font du pied sous la table une fois qu’ils vont dans les toilettes tous les deux. C’était plutôt simple à deviner, surtout vu les regards qu’il me lançait. J’avais eu un petit rire amusé, et le prenant par la main, je m’étais éclipsé en sa compagnie en direction des toilettes. Par chance, personne ne s’y trouvait, et le temps de le pousser sauvagement dans une cabine, et de fermer la porte, j’avais déjà envie de l’embrasser. Ce genre de choses, me faisait oublier un instant que j’étais toujours amoureux de mon ex, celui qui avait été mon professeur pendant tout mon lycée. J’aimais avoir l’impression que mon corps soit totalement libre puisque mon cœur lui n’avait toujours pas réussi à l’être. Je me pressais doucement contre lui, le plaquant contre le mur de séparation. J’étais allé prendre ses poignets, les serrant en les plaçant au-dessus de sa tête. « Je te trouve assez craquant pour en avoir envie maintenant. » Je souriais en coin, allant mordre la peau de son cou sans vouloir être tendre, y donnant ensuite des coups de langues doux comme pour soulager les marques que j’y avait laissées. A sa remarque, j’avais eu un petit sourire. Décidément, depuis qu’il était passé dans mon école, Noam était devenu bien impatient. J’avais passé une main sous son haut pour caresser son torse tandis que je pressais un peu nos deux bassins. Je caressais du bout des doigts sa peau jusqu’à ses tétons. « T’es bien pressé…Mais tu me connais. J’aime bien jouer. » Le faire languir me paraissait amusant.