Si tu manges pas tout, j'peux t'aider à finir ? ♠ Levi

 « T'essaye encore de m'avoir par les sentiments. Mais oui fais le malheureux. j'ai des devoirs. salut. » Je relus à plusieurs reprises le message d’Haley, de même que les précédents, en tentant de comprendre ce que j’avais pu dire de mal pour qu’elle soit froide à ce point comme ça, tout à coup. Avait-elle eu une mauvaise journée, ou avais-je vraiment dit quelque chose qui ne fallait pas ? Perturbé, ne souhaitant certainement pas la vexer plus qu’en ce moment, je décidai de ne pas lui répondre. Qu’aurais-je pu lui dire, de toute façon ? Je lui avais fait part de mon incompréhension face à sa réaction, je lui avais dit que je ne voulais pas mal faire, que sa réaction me faisait de la peine, et ça n’avait rien changé. Reposant mon téléphone portable, puis considérant le mur devant moi, le regard absent, je tentai de me faire à l’idée que je ne la verrais pas aujourd’hui, et qu’il fallait que je fasse avec. Normalement, ce n’était pas trop compliqué, parce que je la voyais plus souvent que lorsque je n’étais pas en cure de désintoxication, mais peut-être que sous peu, tout allait changer. Peut-être que sous peu, il me faudrait lui dire qu’elle ne pourrait plus me payer de visite pendant un moment, quand je me déciderais à me continuer aux thérapeutes du centre, afin de passer à l’étape supérieure de ma cure. Il était grandement temps, après tout. Non pas juste parce que ces murs commençaient à me dégoûter, mais parce que je ne pouvais pas rester intérieurement, rempli de colère et de souffrance, sans quoi que ce soit pour me soulager. Mais là, ce ne serait pas pour tout de suite. À quoi bon, comme ça, en fin de journée ? Même si les heures ne comptaient pas vraiment en ces lieux, ce n’était pas propice à mon avis, et je n’étais pas prêt. Mais qu’étais-je prêt à faire ? Pour tout dire, pas grand-chose. Considérant le mur devant moi, j’avais un peu faim, mais pas suffisamment pour aller prendre mon repas du soir. D’un air nonchalant, je considérai la boîte de gâteaux qu’une amie m’avait apportée lors de sa dernière visite. Je n’avais pas osé les toucher, me disant que j’allais en profiter lorsqu’Haley serait là, qu’elle allait les apprécier plus que moi, surtout qu’ils semblaient contenir pas mal de lait, un produit que je ne digérais pas des masses. Mais si jamais je l’attendais, au vu de ce que nous venions de nous dire, seraient-ils encore bons ? Et si jamais ils devenaient périmés, qu’allais-je faire avec ceux-ci ? Comme si soudainement, je cherchais réponse à ma question, quelqu’un entra dans ma chambre - de laquelle j’avais laissé la porte ouverte - comme bien souvent, m’obligeant à considérer la dite personne. M’attendant à voir un préposé, je fus plutôt surprise d’apercevoir un gamin, pas plus vieux que ma fille, que je ne connaissais pas du tout. Intrigué, le fait que je fronçai les sourcils ne sembla pas trop l’embêter, puisqu’il se permit quand même de me demander s’il pouvait avoir un gâteau. Considérant la boîte, puis le gamin, j’en vins rapidement à me dire qu’il serait idiot de refuser. Je ne me sentais pas d’attaque pour les manger et puis… Il ne l’avait pas demandé méchamment, limite il était gentil, très poli. Sans attendre plus longtemps, j’adoucis mon expression, puis je lui tendis le paquet en lui disant:  « Tiens, tu peux en prendre autant que tu veux. » Après tout, pourquoi pas ? Si ce petit garçon savait les apprécier, je n’allais certainement pas l’en priver. Bon d’accord, peut-être que ce n’était pas juste pour Haley, mais je trouverais bien le moyen de me rattraper, je ne savais toutefois pas quand et comment, mais je me rattraperais, c’était sûr et certain. Cependant, puisqu’accepter que ce petit vienne manger des gâteaux dans ma chambre ne venait certainement pas me dire qui il était, et qu’il était clairement trop jeune pour résider en ces lieux, je crus bon de lui demander:  « Tes parents ne sont pas là ? Que fais-tu ici seul ? » Évidemment, j’avais fait gaffe à prendre un ton neutre, sans reproche, pour pas qu’il soit traumatisé par ma personne. Je voulais juste qu’il n’ait pas d’ennuis, et moi non plus, par la même occasion.

Bien souvent, même si je n’avais pas mangé à ma faim ce jour-là, même si elle n’avait rien d’autre à me proposer, ma mère m’avait toujours dit de ne jamais aller voir des inconnus pour avoir ne serait-ce qu’un gâteau, voire même une pomme. Apparemment, ma mère m’avait élevée correctement, puisque celle du petit garçon, à ce que je comprenais, lui avait dit la même chose. Mais là, dans le cas présent, alors qu’il avait faim et que moi, je considérais ces gâteaux, trop peu convaincu que j’allais les manger, comment aurais-je pu lui refuser une telle chose ? Et puis, ce n’était pas comme s’il n’avait pas été poli dans sa demande. Au contraire; il l’avait fait d’une façon que si, limite, il m’avait demandé de faire un saut périlleux arrière sur le même ton, je n’étais pas certain que j’aurais pu refuser systématiquement. Enfin, c’était peut-être exagéré, mais le point était que franchement, je ne me serais pas vu lui dire non, d’autant plus que rapidement, je me rendis compte que non seulement, cela lui fit plus que plaisir mais que de plus, ce n’était pas quelque chose de mal. Après tout, je n’avais pas nourri un enfant en perdition, bien que pendant un instant, j’avais eu peur que ce soit le cas, d’où le fait que je lui avais posé la question. Le petit ne sembla pas trop se méfier, puisque ce fut sans trop d’hésitation et sans quelconque pointe de méchanceté qu’il me répondit que sa mère était bénévole dans le centre, et que tandis qu’elle s’occupait d’un patient, lui, il s’ennuyait. C’était là une réponse bien légitime, même si ce ne fut pas ce à quoi je pensai en premier. En effet, inévitablement, j’en étais venu à me demander si je connaissais, à tout hasard, sa mère, même si lui, je ne l’avais jamais vu avant aujourd’hui. Pendant un instant, je voulus lui poser la question, par simple curiosité, mais avant que je n’aie l’occasion de le faire, le petit ajouta quelque chose comme quoi il préférait parler avec les médecins plutôt que de rester avec sa mère qui parlait, soi-disant, de choses d’adultes. Inévitablement, je ris doucement, mais je tentai de me contrôler, histoire de ne pas le vexer. Puis, comme pour justifier mon amusement, je lui dis, la tête légèrement baissée:  « Je suis loin d’être un médecin, tu sais… », regrettant ma maladresse qu’après. Clairement, je ne voulais pas qu’il croie que je voulais le chasser. Bien sûr, je ne le connaissais pas, il ne me connaissait pas non plus - sauf si sa mère m’avait parlé de moi, mais parce que je n’avais rien de spécial, cela m’étonnerait - mais il me semblait gentil comme tout, alors pourquoi voudrais-je qu’il parte ? Et puis, ce n’était pas comme si je n’aimais pas les enfants. Au contraire, si je prenais l’exemple de ma fille, elle m’apportait plus de bonheur plus que quiconque au monde, même si visiblement, ce n’était pas dans ses intentions du moment. Mais histoire de m’assurer que le gamin ne le prenne pas ainsi, je décidai d’adopter un air un peu plus curieux, puis lui demander:  « Tu veux être médecin plus tard ? » Après tout, s’il voulait parler avec les médecins, il devait y avoir une raison, non ? Enfin, je ne savais pas trop, j’espérais en savoir un peu plus, même si, à moins que je l’aie vexé plus tôt, ce petit bonhomme me semblait bavard, et cela ne me gênait pas, au contraire, cela me permettait de me changer un peu les idées et clairement, en ce moment précis, ce n’était pas de refus, ben loin de là.

Cela pouvait paraître un peu idiot, mais en toute franchise, je n’avais jamais vraiment su comment interagir avec les enfants, alors que j’étais père moi-même. Cette crainte n’était pas nouvelle d’aujourd’hui, elle s’était installée dès qu’Haley était née. Au début, je ne m’en étais pas rendu compte, jusqu’à ce que je vienne à la voir pour la première fois, alors qu’elle était sur le point d’avoir trois ans. Je me rappelais avoir eu terriblement peur, peur qu’elle ne m’aime pas, peur que le courant ne passe pas entre nous. Et pourtant, le contact, le coup de coeur avait été immédiat et aujourd’hui, nous partagions une complicité dont je ne saurais me passer, complicité dont j’avais besoin dans ma vie, parce que sitôt que je voyais celle-ci affectée, comme en ce moment, suite à nos échanges de messages, cela me faisait mal. Ici et maintenant, j’étais malheureusement impuissant, je ne pouvais pas juste me permettre de sortir d’ici, et avant que ce petit bonhomme n’entre dans ma chambre, je m’en rongeais les sangs. Ce type de situation prouvait que je pouvais encore être maladroit, même avec la personne la plus importante dans ma vie et par conséquent, cela ne me mettait pas nécessairement en confiance avec les autres enfants. Sauf que là, les choses ne se déroulaient pas si mal que ça. Enfin, si jamais ça n’allait pas, je me doutais bien que le petit ne viendrait pas à me demander de s’asseoir, rester en ma compagnie, plutôt que de retourner voir sa mère. Était-elle si ennuyante que ça, ou bien la tournure de la conversation était la principale coupable ? N’osant pas vraiment le demander, je décidai d’acquiescer, me disant que je ne faisais rien de mal en parlant avec lui, que je n’avais pas l’intention de faire quoi que ce soit de mal et puis, son enthousiasme me changeait quand même les idées, ce de quoi je ne pourrais certainement pas me plaindre pour le coup. Sans rien dire alors, me permettant seulement d’avoir un léger sourire aux lèvres, admiratif de ses ambitions, je l’écoutai me parler de ce qu’il voulait faire plus tard, me surprenant à voir qu’il avait des projets de grandeur comme Haley pouvait en avoir… De plus, ils avaient le même âge environ, si mes estimations étaient justes. Étaient-ils dans la même classe ? Dans la même école ? Pendant un instant, l’envie me prit de lui poser la question, mais me rendant compte que parler de ma fille dans un temps si difficile ne serait pas simple, et que je ne voulais pas gâcher la conversation, je me tus, le laissant poursuivre, acquiesçant et accusant réception de ses informations avec un air admiratif devant tout cela. Clairement, je n’avais pas calculé que cela le pousserait à me poser une question sur ma propre vie professionnelle qui était tout sauf brillante. Sans passé très intéressant, ou du moins, pas dont je me sentais prêt à parler, sans avenir clairement dessiné… Tout ce que je pus dire, sans trop réfléchir, ce fut:  « Comme tu as dit, je suis patient ici… » Le rire nerveux qui suivit mon propos trahit le fait que je n’étais pas nécessairement fier de ma réponse, pas du tout en fait. Le gamin ne méritait pas que je fasse dans le sarcasme, même si je ne savais trouver mieux à faire pour le moment. Mais après, que pouvais-je lui dire ? Limite, c’était comme si j’étais honteux de ma situation par rapport à lui, à ses projets de devenir médecin, qui le poussaient déjà à s’informer de son futur métier, en quelques sortes, si je pouvais me permettre de le dire ainsi. Cherchant à combler mon impertinence, je vins à ajouter, dans un haussement d’épaules:  « Enfin, je ne travaille pas vraiment, c’est difficile d’avoir un boulot quand on reste dans cet endroit… » Après, peut-être aurais-je pu faire du bénévolat, aider à la cantine, je ne savais pas trop, certains le faisaient parfois, mais l’envie ne m’était jamais venue. En vérité, je ne savais pas trop de quoi j’avais envie par la suite. Évidemment, je voulais faire quelque chose de plus brillant que ce que j’avais pu faire auparavant, mais avais-je vraiment les qualifications et les capacités pour faire quoi que ce soit ? Je tentais tant bien que mal d’être optimiste depuis mon arrivée ici, mais dans certains cas, comme lorsqu’il était question de ma vie après ma sortie, c’était difficilement possible, alors je me cherchais, encore et toujours, même si je n’en parlais pas à qui que ce soit, parce que ce n’était pas le coeur du problème me concernant actuellement à mon avis.

Ma réponse ne fut clairement pas suffisante pour faire taire les questions du petit garçon, qui continua à vouloir en savoir davantage, à un tel point que là, je ne savais plus comment tourner mes propos pour lui répondre. Avec Haley, nous avions pris la décision, Savannah et moi, de lui dire pour le moment que j’étais malade, et que rester en ces lieux était le seul moyen pour que j’aille mieux. D’une certaine façon, ce n’était pas loin de la vérité et de plus, cela nous permettait de nous garder du temps pour être certains de savoir comment et quand lui dire. Mais ne connaissant pas ce gamin, pas suffisant en tout cas pour savoir à quoi m’en tenir, j’ignorais totalement ce qu’il connaissait des gens qui étaient ici, j’ignorais comment sa mère abordait la chose avec lui. Est-ce que son père était dans ce centre également ? Est-ce pour cette raison qu’il semblait si bien connaître les lieux, voire mieux que moi, alors que j’étais ici depuis un petit moment maintenant ? N’osant clairement pas m’avancer, je tentai de trouver une réponse à sa première question, une réponse qui n’était pas un mensonge, mais qui n’était pas complètement ridicule non plus. Au final, je me contentai de simplement dire, trop peu assuré de mes propos:  « Hum… J’ai fait plusieurs petits boulots… », ce qui était vrai, sans être toutefois très précis. Cependant, pour le moment, je n’eus pas à aller plus loin dans mes explications, puisque le jeune homme sembla constater sa curiosité, de laquelle il s’excusa peu de temps après, ce à quoi je répondis par un timide sourire, comme pour lui signifier que je ne lui en voulais pas pour le coup, ce qui était vrai. La curiosité, à son âge, ce n’était pas quelque chose à réprimer, mais une belle chose à mon avis. En mon sens, je ne pouvais qu’en vouloir à moi-même, compte tenu que c’était moi qui n’étais pas assez à l’aise avec ma vie et ma situation actuelle pour m’exposer ouvertement et parler avec l’innocence d’un enfant, cette innocence que je ne me souvenais plus d’avoir eue à un moment ou un autre, mais qui était tant rafraichissante qu’il m’arrivait parfois, comme dans le cas présent, de la manquer, en quelques sortes. Heureusement, grâce à Haley, et maintenant grâce à cette conversation, je pouvais en attraper de petits bouts, essayer de me sentir un peu mieux, même si tristement, ça ne durait jamais bien longtemps. Mais espérant quand même en avoir un peu, j’écoutai attentivement le gamin qui me raconta avoir vu le patient qui était resté dans cette chambre avant moi. Cependant, je ne m’osai pas à lui demander comment il était, parce que bon, cela ne me regardait pas, pas un seul instant. Je repris la parole que lorsqu’il en vint à se présenter, et je répondis de la façon la plus normale qui soit, c’est-à-dire que je lui dis:  « Moi c’est Levi. » sans ajouter quoi que ce soit d’autre, laissant alors un bref silence s’installer dans la conversation, silence pendant lequel je considérai le gamin, puis que je compris que le mieux que je pouvais faire à ce moment précis, c’était de tenter de dévier un peu la conversation pour éviter quelques questions pendant un petit instant, histoire de me donner ne serait-ce qu’un léger répit. Je lui demandai donc une question qui me trotta dans la tête pendant un petit moment, soit:  « Et… Tu as quel âge, si ce n’est pas trop indiscret de ma part, Wesley ? » Je me surpris après-coup à sourire quelque peu, me rendant compte de plus en plus que franchement, cela ne me faisait pas de mal à parler avec ce petit bonhomme, surtout si la discussion ne venait pas trop personnelle me concernant.

Agréablement surpris, j’eus un petit sourire amusé au moment où le jeune homme en vint à m’avouer qu’il y avait un élève qui s’appelait Levi dans son cours de sport. Amusé parce que bon, son commentaire était quand même mignon sommes toutes, mais aussi surpris parce que clairement, dans ma génération, il n’y en avait pas tant. Même moi, ma mère ne m’avait pas choisi ce prénom, c’était moi qui avait effectué le changement lorsqu’était venu le temps de remplir le contrat pour le groupe et qu’on m’avait convaincu que mon nom ne faisait pas trop approprié dans le cas présent. Au vu du prénom que je portais précédemment, je ne l’avais jamais vraiment regretté, mais disons que là, cela m’étonnait quelque peu d’apprendre une telle chose, chose qui, sommes toutes, demeurait un détail, d’où le fait que je ne m’y attardai pas trop, préférant demander à Wesley son âge, pour me rendre compte que comme je l’imaginais à la base, il avait environ l’âge d’Haley, à un an près, peut-être deux, tout dépendant de quand avait lieu son anniversaire, information que, toutefois, je n’avais pas. Et puis, je n’aurais pas su le lui demander immédiatement, puisque rapidement, il en vint à me retourner naïvement la question, ajoutant à cela une supposition comme quoi je devais avoir l’âge de sa mère. Fronçant les sourcils, puisque je ne la connaissais pas, je me radoucis toutefois bien rapidement quand le gamin en vint à dire que tout ce qu’il savait, c’était que sa mère était belle. Il fallait l’admettre, c’était vraiment trop adorable, si bien que je m’en voulus presque de gâcher le moment en répondant finalement à sa question avec un bref:  « J’ai trente ans. » Une banalité, sommes toutes, mais une banalité qui, au fond, me faisait réaliser qu’alors que certaines gens avaient accompli bien des choses à cet âge, moi, j’en étais à un stade de ma vie relativement pathétique. Enfermé dans ce centre, je ne savais pas trop où j’en étais au niveau émotif, je n’avais pas tant d’avenir devant moi, bref, disons que rien n’était brillant me concernant en ce moment. Mais ça, ça devenait secondaire quand il était question de cet unique bonheur que j’avais dans ma vie, ce bonheur dont je me retrouvai inévitablement à parler suite à la nouvelle question de mon interlocuteur aux cheveux bouclés. Et même si nous étions quelque peu en froid au vu de notre dernière conversation, de son dernier message, ce fut sans trop de mal que je lui dis:  « Oui, j’ai une fille. Elle a le même âge que toi… Environ. Enfin, elle a douze ans. Elle s’appelle Haley, je ne sais pas si tu la connais par hasard… » Tristement, je ne savais pas vraiment avec qui elle traînait à l’école. Oui, je me tenais au courant de la vie d’Haley quand je le pouvais, mais n’ayant jamais eu le plaisir d’aller la chercher à l’école ou quoi que ce soit du genre, je pouvais difficilement savoir de qui elle me parlait quand elle mentionnait ses amis. Ça, j’avais l’intention d’y remédier une fois que je serais sorti, dans l’espoir qu’on me laisse le faire, bien sûr, mais pour le moment, puisque je ne pouvais pas y changer quoi que ce soit, je me contentai sur le fait de compter sur Wesley pour satisfaire ma curiosité.