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 [Terminé] SAVANNAH ▬ I love moments when I have to do the right thing : I wave at them as they pass by.

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Levi AbberlineTrust always hurts in the long run
Levi Abberline
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▹ pseudo : Mayiie
▹ multinicks : Daryl (C. Hemsworth)Teddy (R. Reynolds)Micah (N. Jonas)Noah (D. O'Brien)Carson (K. McGrath)Jordan (S. Amell)
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Savannah & Levi
I love moments when I have to do the right thing : I wave at them as they pass by.

Je ne pouvais donner que raison à Savannah quand elle disait que j’étais défaitiste. Cependant, je ne l’étais pas, comme elle pouvait peut-être l’imaginer, parce que j’étais volontairement de mauvaise foi et complètement irrationnel. J’étais défaitiste parce que je me rendais compte que d’être optimiste ne servait à rien. Bien souvent, j’avais été viré d’un boulot en m’en faisant pas trop, en me disant que je trouverais certainement mieux ailleurs, sans que cela arrive. Et ça, ce n’était qu’un exemple parmi tant d’autres qui me faisait croire encore et toujours que la vie, ma vie, n’était qu’une véritable ironie dont j’étais la principale victime. Haley était la seule lumière dans cette vie, et là, dans cette perspective que je ne pourrais plus la voir si je ne parvenais pas à devenir clean, ou même l’idée que Haley m’en veuille parce que je ne pouvais plus la voir le week-end, je ne pouvais pas vraiment être optimiste. Mais là, il fallait admettre que dans l’immédiat, la panique m’avait quelque peu emporté, d’où le fait que je n’avais pas su réfléchir droit. Visiblement, cela ne sembla pas ébranler l’idée de Savannah, qui ne lâcha pas le morceau en me disant qu’elle s’arrangerait pour que Haley ne soit pas déçue ou quoi que ce soit. Comment ? Je ne savais pas trop comment elle pourrait le faire, mais bon, je décidai de ne pas le lui demander ou argumenter, sachant que cela ne mènerait pas à grand-chose en plus de l’interrompre dans son discours, discours qui se termina par une question qui me donna une sensation similaire à un haut-le-coeur. Non, je n’allais pas être malade, mais c’était comme si je venais de faire le constat dans ma tête - d’une chose que je savais déjà clairement pourtant - et que soudainement, celui-ci me paraissait insurmontable, pathétique. Honteusement, je marmonnai deux mots, soit:  « Neuf ans… », déglutissant en baissant la tête, humilié. Neuf ans que j’avais commencé à m’enfoncer dans ce trou sans fin, neuf ans que j’étais ridicule et misérable. Voilà comment je voyais les choses. Je ne voyais même pas l’intérêt de me justifier en disant que ça n’a pas toujours été aussi grave comme problème. Les premiers temps, je me droguais juste pour oublier, pour être en mesure de dormir la nuit sans faire cet horrible cauchemar où mon ex-manager venait m’interrompre dans mon sommeil, pour venir se satisfaire, et si jamais je le repoussais, il partait avec Haley, chaque fois. Puis, la dépendance est devenue plus grande, et lorsque ma mère était décédée, il y a cinq ans, c’était devenu pire que jamais. Mais tout ça, ça ne changeait rien au fait que j’étais une loque maintenant. Et puis, même si je voulais le raconter, à quoi bon le faire ici et maintenant ? Qu’est-ce que Savannah aurait à faire de mon histoire, si personne, pas même ceux les plus proches, qui auraient pu changer quelque chose, n’avaient pas voulu s’y intéresser et m’aider ? Pour ça, il était juste trop tard pour quelconque aide. J’étais même persuadé que pour quoi que ce soit, toute aide était trop demandée. Voilà pourquoi je n’avais pas vraiment capté que la mère de ma fille voulait le faire, me donner un coup de main, s’assurer que je devienne clean dans un premier temps. Je le compris seulement lorsqu’elle réitéra le propos, d’une façon différente, insistant sur ce fait, supposant plein de façons qu’elle pourrait s’impliquer dans ce processus qui serait probablement plus que douloureux pour le coup, si bien que cela me faisait peur. J’avais peur que ce soit si difficile, que je sois si irrécupérable que je n’y parvienne pas, ou bien que je finisse par rechuter, venant complètement tout gâcher au bout du compte. Mais aucune de ces peurs, à présent, n’était liée au fait de me détacher de la drogue. Voilà maintenant longtemps que je m’en sentais prisonnier, que je n’éprouvais plus aucun plaisir. J’étais euphorique quelques secondes, puis c’était terminé. Là, tout de suite, l’effet était passé, me faisant plonger plus fort, me faisant tourner la tête avec toute cette histoire, cette visite que je ne m’attendais certainement pas à avoir aujourd’hui. Au moins, j’étais capable de comprendre la gravité de la situation, le fait que je n’avais pas le choix, pas si je ne voulais pas me retrouver complètement seul, sans rien ni personne pour m’accrocher à la vie. Voilà pourquoi, au bout de quelques secondes, après un soupir qui fut pénible à pousser vu la tristesse qui bloquait toujours ma gorge, je passai de nouveau une main sur mon visage, puis dans mes cheveux, et je dis:  « Ok… Je vais… » J’étais sur le point de dire « le faire », mais je me rendis compte que là, c’était beaucoup trop demandé, pour moi en tout cas. Je me repris en disant:  « Essayer… » Ce n’était quand même pas comme si je venais de lui dire non, n’est-ce pas ? Et puis, je me doutais bien qu’elle était assez intelligente pour comprendre qu’après neuf ans, je n’aurais pas été celui qui se serait levé et qui aurait commencé à sautiller de joie à l’idée de changer complètement de vie, sans savoir ce qui pourrait m’attendre. Évidemment, il y avait l’espoir de voir Haley plus souvent, mais et si ce n’était qu’une promesse en l’air ? Une promesse à laquelle je n’étais pas à la hauteur au final ? Puisque je ne pouvais pas savoir tant que je ne le ferais pas, je décidai de ne pas aller plus loin dans mes réflexions. À la place, je décidai de me concentrer sur autre chose. Inconsciemment, je reportai mon attention sur Savannah, et comme si effectivement, je réalisai que oui, elle était vraiment la personne à vouloir m’aider, je crus que ce n’était pas trop de lui dire:  « Merci… » J’étais conscient que ce n’était clairement pas assez, mais un jour, je tenterais de lui rendre la pareille, enfin, j’espérais que je serais capable de le faire d’une façon ou d’une autre.
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Levi & Savannah
I love moments when I have to do the right thing : I wave at them as they pass by.

Neuf ans… Rien qu’à cette pensée, j’eus un haut le cœur. Pourquoi ? Je ne savais pas si je pouvais lui poser la question. Jamais on avait discuté alors pourquoi je viendrai lui demander par quoi ça avait commencé et dans quelle circonstance ? Je me pinçais les lèvres et me contentais de hocher la tête. Je ne pouvais rien faire de plus, ce n’était pas maintenant que je pouvais intervenir dans sa vie et lui faire la morale, je n’avais jamais été là. Je me sentais même un peu responsable de son malheur à présent, car je n’avais pas su lui pardonner de ne pas avoir été là durant les premières années de sa fille. Notre fille. En fait le travail de cure allait être beaucoup plus dur que je ne le pensais, je n’étais pas certaine qu’il tiendrait le coup. Neuf ans… C’était impossible, une fois qu’on met les pieds dedans durant tant d’années, c’est impossible de pouvoir faire marche arrière, sauf si on l’aide. Et je dus me résoudre à l’idée que celle qui l’aidera le plus, c’est Haley. Rien qu’à y penser, j’en étais certaine, que c’est grâce à elle qu’il réussirait même si ça pouvait être dur. « Peut-être que tu pourras la voir, pour te faciliter le sevrage ? Enfin, je viendrai que si on m’y autorise et suivant ton état. » Je venais de faire une entorse à ma propre règle de tout à l’heure qui était de ne pas lui laisser voir Haley. Comme quoi je peux vite changer d’avis. Ce qui avait ses avantages et ses inconvénients, car là, c’était sûr que j’allais donner envie à Levi de changer, cependant je serais intransigeante sur le fait qu’il doive réussir. S’il ne faisait pas l’effort, il ne verrait plus Haley et là, je tiendrai parole. Et je doute que le beau brun remette mes paroles en cause. En tout cas, ça ne serait pas à son avantage s’il essayait car je serais encore plus sévère, si on pouvait dire ça ainsi. Je scrutais son visage, au moindre signe qui allait me montrer qu’il capitulait ou bien qu’il acceptait ce que je lui proposais. Puis, je me détendis quand je pus lire dans son regard qu’il allait accepter. Il allait enfin pouvoir se sortir de ce cercle vicieux qui ne faisait que de l’enfoncer dans son malheur. Peut être que grâce à cette cure il verrait enfin la vie autrement et qu’il y reprendrait goût. Enfin comme on dit, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, c’est pour cela que je hochais la tête lorsque Levi me dit qu’il allait essayer. C’était déjà ça. Je pouvais concevoir que ça allait être terriblement dur. Donc je lui laissais le bénéfice du doute. « On t’aidera. » En disant ‘on’, je parlais bien entendu de moi et de Haley, les deux personnes les plus proches enfin surtout sa fille. Car moi, j’étais seulement un soutien supplémentaire s’il le désirait. « Enfin Haley surtout, moi c’est seulement si tu veux bien. Car tu as peut être quelqu’un d’autre à prévenir ou bien qui pourrait aussi t’aider ? » Car après tout, je n’étais pas la mieux placée dans son estime pour lui proposer mon aide. Mais je doutais qu’il refuse, après tout même ses proches amis n’étaient pas là pour lui et ne l’aidaient pas. Enfin après, je ne connaissais pas son histoire ni comment il en était arrivé là mais je ne savais pas qui avait pu laisser un ami tomber aussi bas. Même moi qui peut parfois être plus reculée niveau amitié, je ne laisserai pas quelqu’un dépérir ainsi. Je secouai la tête et attrapai mon sac pour le mettre sur mon épaule. « Je vais y aller du coup, t’en fais pas pour Haley… » Je remis mes cheveux plus tellement humides en place puis me retournai une dernière fois vers Levi avec un petit sourire sur le visage. « Ah. Téléphone-moi d’accord, quand tu seras prêt, tu me le dis. Maintenant que j’ai mis les pieds dedans, je ne peux plus en sortir et toi non plus. » Je me ravançai vers lui et déposai un baiser sur son front avant de lui serrer doucement les épaules. « Fais ça pour Haley. » Je savais qu’il le ferait et que sur ça il ne me décevra pas. Je ne sais pas d’où m’était venue l’impulsion de lui déposer un baiser sur son front, mais voilà, au fond, je pense qu’il en avait besoin. D’avoir ce genre de contact humain avec quelqu’un. Puis il faut dire que je l’ai toujours eu dans la peau, que je le veuille ou non, il a toujours été présent dans ma vie, ne serait-ce qu’envers Haley. Mais même, je n’ai jamais cessé de penser à lui, même si ce n’était pas tous les jours, il était présent dans mes pensées. Alors je pense que c’était de là que m’était venu l’idée de faire ce geste, si banal soit-il dans les couples ordinaires. Mais nous n’étions pas un couple de base et nous n’étions pas ordinaires. Nous étions simplement des parents indépendants qui n’avaient jamais su se parler ou même se confier l’un à l’autre.
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Levi AbberlineTrust always hurts in the long run
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Savannah & Levi
I love moments when I have to do the right thing : I wave at them as they pass by.

Tandis qu’à un moment, Savannah stipulait clairement que je ne pourrais pas voir Haley et que cette dernière ne pouvait pas être mise au courant de cette éventuelle cure de désintoxication, celle-ci sembla soudainement avoir changé son fusil d’épaule, me proposant de la voir pour que cela puisse m’aider dans le processus, dans le mesure où c’était possible, évidemment. Puisque je savais Savannah une femme plutôt déterminée, prête à tenir son morceau jusqu’au bout sans lâcher - ce que j’admirais grandement chez elle, même si je ne me l’étais jamais concrètement avoué - c’était une surprise de la voir changer d’avis ainsi, de cette façon. Était-ce parce que je lui avais avoué que cela faisait maintenant neuf ans que j’étais complètement dépendant à la drogue, que ce fléau régissait ma vie à tous les jours ? Même si je n’osais pas lui demander, je supposais que c’était là la réponse la plus plausible pour le coup. Mais si jamais ça avait été depuis moins longtemps, qu’aurait-elle fait ? Je ne pouvais pas m’empêcher de le demander, mais encore une fois, je gardai la question pour moi, me disant que celles-ci n’étaient que superficielles et impertinentes dans la discussion actuelle. Et puis, de quoi aurais-je l’air, de m’attarder sur de telles choses alors qu’elle venait de me faire une telle proposition ? D’un véritable idiot, c’était sans appel. Et pourtant, à la suggestion, alors que peut-être j’aurais dû ne pas réfléchir et lui répondre sans hésitation que oui, je voulais la voir dès que je pouvais, je me rendis compte que peut-être il y avait un autre côté auquel je n’avais pas songé. Au bout du compte, je me contentai de simplement hoché la tête et dire:  « Ouais… », non pas parce que je réalisais que je ne voulais pas voir ma fille, bien au contraire. Mais je me rendais compte que si jamais la cure était aussi pénible que ce que je m’imaginais - fort probablement de façon exagérée - pour sûr je ne saurais me montrer sous mon meilleur jour à Haley, alors que chaque fois que je la voyais, je faisais mon possible pour être à mon meilleur, chaque fois. Peut-être que cela ne l’aidait pas à voir mes faiblesses, mais jusqu’à ce jour, cela m’avait arrangé. Sauf que si je devenais vulnérable, que je devenais peut-être une autre personne, allait-elle m’aimer malgré tout ? Soudainement peiné à cette idée, je ne sus pas trop quoi faire avec celle-ci. Et si jamais elle était déçue de la personne que j’étais réellement, qui pourrais-je aller voir ? Savannah me le rappela bien trop clairement, sans le vouloir, quand elle me posa la question sur qui je pourrais prévenir pour qu’on me donne un coup de main avec tout cela. Le coeur un peu vide à cette pensée, je peinai à dire:  « Non… », tout simplement incapable de m’étaler sur le sujet. Donc évidemment, dans cette optique, bien sûr que je prendrais l’aide de Savannah, d’où le fait que je pris au moins le temps de la remercier de ces efforts qu’elle voulait bien faire pour moi alors qu’elle aurait très bien pu simplement retirer la garde de Haley sans poser de questions. Elle était la première qui se souciait vraiment de ma personne depuis une décennie, voire même depuis encore plus longtemps. Et même si mon état actuel ne me permettait pas vraiment d’évaluer l’ampleur et la bonté de son geste, je comprenais quand même que ce n’était pas rien, ce qui me poussait à finalement me convaincre de me magner. Mais ça, je ne le dis pas, pas au moment où Savannah me dit qu’elle devait s’en aller. Pour toute réflexion, je fronçai les sourcils de tristesse, parce que la triste réalité comme quoi j’aurais pu voir ma fille aujourd’hui et que cela n’aurait pas lieu vint me rattraper. Mais maintenant, je voyais la chose en me disant que ça n’arriverait plus, ou du moins, j’allait faire mon possible pour que cela n’arrive pas une nouvelle fois. Passif, j’écoutai la jeune femme me demander de la prévenir quand je me sentirais prêt, ce qui ne m’étonna pas trop. Ce qui me laissa quelque peu sous le choc, ce fut le fait que soudainement, sans que je m’y en attende, elle pose ses lèvres sur mon front en un baiser qui se voulait réconfortant. Puisque personne n’avait jamais eu une telle forme d’attention à mon égard, un geste adulte, protecteur de la sorte, celui-ci arriva sur moi comme une décharge électrique. Puis, lorsque je réalisai la portée de celui-ci, comment pendant l’espace d’une seconde, je m’étais réellement senti réconforté, je fermai les yeux, histoire de ne pas pleurer de nouveau. Par ce simple geste, je ne vis pas Savannah quitter l’appartement, entendant simplement ses pas s’éloigner, puis la porte d’entrée se refermer. À présent seul, les effets de la drogue commençant à se dissiper, je compris que je serais incapable de rester assis en place. Dans l’urgence, je me dirigeai dans la salle de bains, prenant une douche froide qui dura de longues minutes, minutes pendant lesquelles je passai par toute une gamme d’émotions. Me sentant bien pendant un instant, appréciant l’effet de la douche, du souvenir du contact rassurant de Savannah, tout changea lorsque plus sobre, je me rendis compte de ce qui s’était passé au cours de la discussion. Ma crise de larmes, la douleur que j'avais pu ressentir à l’idée de ne pas revoir Haley, puis finalement, la simili-décision d’aller en cure de désintoxication, sans savoir ce qui m’attendrait, sauf de la souffrance, de la difficulté, très certainement. Pendant un bref instant, j’eus une crise de panique, puis je compris que je ferais mieux d’accepter l’idée, d’autant plus que maintenant, je n’étais plus seul. Enfin, j’espérais que je ne le serais plus. De toute façon, le simple fait que Savannah ait été la première personne à m'aider à me magner de la sorte était si énorme que même si elle ne venait pas me voir, même si elle ne faisait rien de ce qu’elle avait proposé, l’intention était suffisante pour me conforter. En sortant de la douche, frissonnant, tremblant, je compris que je ne pouvais pas rester en plein silence pendant un moment, même un jour serait trop. Je pris donc mon téléphone portable, prêt à écrire un message à la mère de ma fille. Puis, je bloquai. Que devais-je lui écrire ? La remercier de cette discussion, m'excuser de l'avoir plantée là ? Tout ça à la fois ? Devais-je me contenter de quelques mots, ou un long discours ? Réfléchissant pendant un moment, j’en vins finalement à la conclusion qu’une seule chose pourrait vraiment faire l’affaire. Toute simple, trois mots. Après avoir inspiré profondément, je les écrivis, ouvrant avec peur, mais un peu plus d'espoir que la normale quand même, puis j'envoyai le message, laissant alors le loisir à Savannah de lire, quand elle le pourrait, sur l'écran de son portable, venant de ma part, un simple, mais significatif :  Je suis prêt.
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