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| Une vie de famille [Feat. Tommy S. Grayson] | |
| | Sujet: Une vie de famille [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 16 Avr - 5:47 | |
| Voilà quelques semaines que Joyce avait mis au monde Nolan, elle était de retour dans cette maison où elle s'était épanouie auprès de son petit ami, qui était aujourd'hui son fiancé. Les choses avaient énormément évolués depuis qu'elle avait mis les pieds à Washington. Elle s'était trouvé un travail, ensuite elle avait trouvé l'amour de sa vie qui lui avait donné un magnifique enfant. Ils étaient fiancés, même s'il n'y avait eu aucune cérémonie. Que pouvait-elle demander de mieux ?
Épuisée par sa grossesse et cet accouchement, la jolie blonde avait encore un peu de mal à se motiver, mais par chance, son fils était calme et faisait ses nuits correctement, ce qui lui permettait de dormir assez sereinement de son côté. En revanche, elle ne cessait d'être agitée par ses cauchemars, et pour se sortir de tout cela, elle allait devoir consulter un spécialiste, il fallait juste qu'elle trouve la force d'aller de l'avant, tourner définitivement la page par rapport à Eliott et à son fils défunt. Elle avait désormais sa famille à elle, et elle devait se persuader qu'elle méritait ce bonheur.
Un an s'était écoulé depuis sa rencontre avec Tommy. Un an durant lequel elle avait grandit elle-même et où elle avait trouvé son bonheur. Aujourd'hui, il ne manquait plus que quelques clients qui lui feront confiance par rapport à ses compétences professionnelles de décoratrice d'intérieur, et elle sera pleinement comblée, mais pour le moment, ce qui lui importe c'est de retrouver son homme, rien que pour un petit moment à deux. Elle sait l'importance de le retrouver, elle se souvient bien malgré elle de sa grossesse où durant des mois, ils s'étaient presque évités, elle refusait que ça se passe de nouveau et elle était bien déterminé pour que cela ne se reproduise pas !
Alors qu'elle s'éveillait lentement auprès de son beau fiancé, elle se tourna immédiatement vers lui, mais trouva le lit vide. Durant quelques secondes, la panique l'envahit puis elle se ressaisit, il ne devait pas être bien loin. Quelle heure était-il d'ailleurs ? Un coup d'oeil à son réveil lui indiqua qu'il était dix heures passées. Avait-elle dormi si longtemps ? Tommy l'avait-il laissé dormir sans la réveiller ? Peut-être qu'il travaillait dans son bureau ou bien sur le canapé dans le salon. Que de suppositions, alors elle décida de se lever, même si elle aurait bien aimé rester flemmarder au lit encore un peu, elle devait aussi s'occuper de leur fils en lui donnant le sein.
Arrivée dans le salon, elle découvrit son homme, torse nu. Cette vision lui donna presque le tournis tellement il pouvait être sexy. D'autant plus que les hormones la travaillait assez sévèrement, après tout, elle n'était qu'une femme, et elle avait également des envies et des besoins tout comme les hommes. Mais elle chassa de son esprit ces pensées pas très catholiques pour s'approcher de son bien-aimé et l'enlasser par derrière.
" - Bonjour mon amour. Tu as bien dormi ?"
Ce simple contact la fit frissonner de désir, elle n'avait plus senti sa peau contre la sienne depuis un petit bout de temps et ça lui manquait. Mais dans l'immédiat, elle avait d'autres pensées en tête. Aujourd'hui, cela faisait un an qu'ils s'étaient rencontrés, et même si elle n'avait pas vraiment de cadeau pour l'occasion, elle aimerait fêter ça comme il se doit.
" - Joyeux anniversaire mon coeur." souffla-t-elle près de son oreille.
Allait-il comprendre de quoi elle voulait parler ? Elle savait que son anniversaire approchait et elle lui préparait une petite surprise, comme pour l'année passée, ça semblait lui avoir tellement plu, alors elle espérait que ce soit encore le cas cette année. |
| | | A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept MY BOOK COVER▹ posts : 1187 ▹ credits : spf (avatar) ▹ tumblr (gifs) ▹ avatar : Chris Hemsworth ▹ pseudo : Mayiie ▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin) ▹ Teddy (R. Reynolds) ▹ Micah (N. Jonas) ▹ Noah (D. O'Brien) ▹ Carson (K. McGrath) ▹ Jordan (S. Amell)▹ age : Thirty-six y.o. ▹ 30.10.82 ▹ activité rp : Athena ▹ Kacey
| Sujet: Re: Une vie de famille [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 16 Avr - 18:52 | |
| Joyce & TommyUne vie de familleQui ne saurait être plus parfaite Le réveil s’était manifesté tôt ce matin. Pas sous forme d’alarme sur mon téléphone, ni sur le réveil-matin qui, au final, ne servait plus tant à grand-chose qu’à montrer l’heure dès qu’on le regardait. Le réveil se fit au bruit de gazouillements mécontents, qui se transformèrent peu à peu en pleurs. Comme c’était devenu l’habitude depuis un peu plus d’un mois maintenant, même si cela ne signifiait pas que je me levais à tout coup. Parfois, c’était plus tôt, parfois, je ne me levais pas, sachant que je ne serais pas de quelconque utilité, que ce n’était pas le temps d’entrer en scène. Mais à voir Joyce le visage paisible, à dormir à poings fermés, je compris que je me devais de me lever. La fuyais-je ? Non. Je voulais la laisser dormir, le plus longtemps possible, sachant que les nuits, même si nous étions chanceux, n’étaient pas toujours simples. Me tirant du lit dans un grognement bien malgré moi, je ne me rendis non pas à la salle de bains comme j’avais pour habitude de le faire, mais bien dans la chambre voisine, la chambre magnifiquement aménagée, là où se trouvait la source de mon réveil, qui continuait à s’agiter, mécontent. Et moi, tout ce que je trouvai à faire, ce fut de sourire. Me penchant au-dessus du berceau, je vis des petits poings s’agiter dans les airs, un tout petit visage déformé par le mécontentement, à qui je chuchotai: « C’est bon, je suis là… » Délicatement, je tendis les bras, soulevant le petit bonhomme qui dormait il y avait de cela quelques minutes pour le prendre doucement dans mes mains, le levant à la hauteur de mon visage, pour aller renifler son pyjama, comprenant la raison de son désagrément. « Ouh… Je te comprends, je serais bien embêté moi aussi. » Sur ces mots, je le déposai sur la table à langer, et je m'affairai à faire ce que je faisais presque machinalement maintenant; je changeai la couche de mon fils. N’importe qui me connaissant plus ou moins bien serait choqué d’un tel spectacle, mais pour moi, c’était devenu une habitude, habitude que je ne pensais pas prendre, habitude que j’avais pourtant prise d’instinct, à défaut de pouvoir le nourrir, je compensais autrement pour aider Joyce, quand j’étais là, quand je le pouvais, comme en ce moment. Décidément, être papa, ça m’avait changé. Être avec Joyce avait fait de moi quelqu’un de plus adulte, mais ce petit homme qu’était Nolan avait eu un impact terrible sur ma vie et pourtant, je ne saurais lui en vouloir. Je ne savais pas comment me l’expliquer, mais il était devenu partie intégrante de mon quotidien qui me semblait maintenant bien vide quand je repensais aux temps où j’étais seul dans cette grande maison, il y avait de cela tout juste un an. Bien des choses avaient changé depuis, mais rien n’était pour le pire, au contraire, ce n’était que le mieux. Nolan changé, je compris bien rapidement que celui-ci refuserait de retourner au lit, vu ses yeux grands ouverts, me rappelant ceux de sa mère. Soupirant, je capitulai, et je dis: « C’est moi qui choisis ce qu’on regarde par contre. » Sur ces mots, je calai mon fils contre mon torse, descendant au rez-de-chaussée avec lui pour aller au salon, allumant le téléviseur, gardant le son bas. Bien sûr, je ne fis pas exprès de regarder quelque chose de trop agité, me contentant de dessins animés. Regardant ceux-ci défiler sous ses yeux, Nolan sembla trouver ses paupières bien lourdes, si bien que sa tétine en bouche, sa tête posée contre moi, il finit par s’endormir. L’épisode de Bob l’Éponge se termina quelques minutes après, me faisant comprendre que c’était le moment de m’activer, peut-être un peu. Délicatement, je posai Nolan dans son parc, qui était finalement ouvert en permanence au salon, plutôt que de prendre le risque de le monter, et peut-être réveiller Joyce. Ensuite, je me rendis à la cuisine, m’occupant du petit-déjeuner, autant que je pouvais, mettant les couverts, posant des fruits prêts à être mangés sur la table, et tout le nécessaire. Ensuite, je retournai dans le canapé, peu de temps avant que j'entende des pas, que je sente des bras m’entourer doucement, m’arrachant un sourire. À sa question, je répondis: « Hum… Oui, et toi ? » Ne résistant pas à la tentation, je penchai la tête vers l’arrière, venant voler ses lèvres pour un baiser, ne brisant pas le contact quand elle reprit la parole, m’intriguant un peu. Mais refusant de provoquer un malaise, ce fut à la blague que je lui demandai: « C’est déjà aujourd’hui ? » Je savais bien que mon anniversaire approchait, mais il me semblait que j’étais capable de me souvenir à quel jour précis il avait lieu, ce qui n’était pas ici et maintenant. Ou peut-être y avait-il autre chose à souligner ? Notre premier anniversaire ? Préférant ne pas le demander, faire celui qui l’avait oublié - ce qui n’était pas le cas, j’avais seulement oublié le moment précis, même si je savais que c’était en cette période - je repris la parole pour lui demander: « Tu as faim ? » Ce fut sur ces mots que je me levai, désignant d’un signe de tête la table de la salle à manger, attendant la réponse de ma fiancée.
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| | | | Sujet: Re: Une vie de famille [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 16 Avr - 20:53 | |
| Joyce n'avait jamais eu un sommeil très réparateur, elle avait toujours été réveillé au moindre bruit, et pourtant, depuis qu'elle avait mis au monde son second enfant, elle dormait tout de même mieux. Peut-être parce qu'elle savait qu'elle était épaulée correctement et que Tommy savait gérer quand elle ne le pouvait pas ? C'est sûr que c'était une source de stress en moins. Contrairement à ce qu'elle aurait pu penser dans un premier temps, son fiancé s'était très vite fait à la vie de famille, il s'occupait de Nolan avec des gestes fluides et naturels, pas comme certains hommes qui n'osent pas changer la couche de leur enfant. Tommy n'avait jamais fait de manière là-dessus, il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour la soulager au maximum.
Elle savait que tôt ou tard, elle allait devoir gérer tout cela seule, que Tommy allait devoir retourner au bureau, mais elle ne pouvait se résoudre à le laisser repartir. La blonde ne pouvait pas non plus l'obliger à rester à la maison, il avait un poste à responsabilité et jamais elle ne voudrait que cela lui soit préjudiciable à un moment quelconque, alors elle allait devoir s'y faire tout simplement, même si elle redoutait d'être seule avec Nolan, comme si ses craintes d'être une mauvaise mère pouvait ressortir une fois de plus.
Dans l'immédiat, les pleurs de mécontentement de son fils ne l'avaient pas réveillé. Est-ce que ça faisait d'elle une mauvaise mère ? Elle y songeait fortement. Joyce avait toujours donné tout ce qu'elle pouvait pour les autres, pour les aider, mais dans l'équation, elle s'oubliait bien souvent et depuis son accouchement, elle devait avouer qu'elle était devenue un peu plus égoïste. Elle ne pensait qu'à son fils et à elle. Et tant pis si ça ne plaisait pas, elle avait le droit de s'accorder cette petite pause, comme si tous les problèmes qu'elle avait eu dans le passé avaient été mis en pause l'instant que le petit grandisse.
Joyce n'avait aucune crainte de laisser Nolan en compagnie de Tommy, il faisait un très bon papa, tout comme elle le lui avait toujours affirmé malgré les craintes qu'il avait pu avoir au début. Et dire que ce petit bout aurait très bien pu ne pas voir le jour si Tommy n'était pas arrivé à temps. En repensant à cette discussion assez violente qu'ils avaient eu, la jolie suédoise ne put s'empêcher de réaliser le chemin qu'ils avaient parcouru et pourtant, il lui semblait que tout avait été vite. Très vite. Trop vite peut-être. Elle aurait préféré passer un peu plus de temps avec son fiancé, apprendre à le connaître avant que de devoir élever un enfant avec lui, même si c'était son rêve le plus cher.
Entendant quelques bruits, Joyce sortit de son sommeil, un peu plus reposée que la veille, mais toujours très fatiguée, et la journée ne faisait que commencer. Elle descendit pour voir où pouvait être son homme, et elle trouva son fils dans son parc. Elle ne put s'empêcher de s'y attarder quelques minutes. Elle pourrait sans doute passer des heures ainsi à le regarder, il était tellement adorable. Voici l'avis objectif d'une maman me direz vous. Puis elle finit par porter son attention sur son fiancé qui se tenait dans la cuisine.
" - Je me sens encore un peu fatiguée, mais ça va." fit-elle avec un léger sourire.
Autant auparavant, elle faisait semblant d'être heureuse, elle affichait un sourire constant sans vraiment être épanouie. Autant maintenant, elle ne faisait plus semblant, elle était vraiment heureuse, avec son futur mari et son fils qu'elle chérissait plus que tout. Pour lui, elle donnerait sa vie s'il le fallait, tout comme elle le ferait pour Tommy.
" - Ton anniversaire non, mais ... le nôtre oui."
Joyce ne savait pas trop si Tommy jouait avec elle ou s'il était sincère. Auquel cas, s'il ne se souvenait pas de leur premeire rencontre, oui elle pourrait s'en montrer vexée. Vexée qu'il ne se souvienne pas de leur premier anniversaire ensemble.
" - Je n'ai rien prévu de spécial, mais je me suis dis que peut-être, on pourraient aller dîner au restaurant ou bien faire un petit truc histoire de marquer le coup.."
Elle n'était pas certaine que son compagnon soit du même avis, mais elle respecterait sa décision, s'il ne voulait pas bouger, alors ils resteraient à la maison, tous les trois, ce n'était pas plus mal non plus comme vision de leur premier anniversaire de rencontre.
[Color=#669999]" - Tu es un amour tu le sais ça ? Tu sais que je pourrais te séquestrer juste pour ne pas que tu retournes au bureau et te garder avec moi toute la journée.."["color]
Et elle en serait capable en effet, seulement, tôt ou tard, elle aussi allait devoir trouver des clients pour pouvoir vivre de son activité de décoratrice d'intérieur. Elle avait déjà faite la chambre de leur fils, mais ce n'est pas ça qui lui permettrait de gagner sa vie, même si Tommy lui dirait certainement qu'ils avaient déjà tout ce qu'il fallait pour vivre correctement sans manquer de rien. Sur ces mots, elle alla s'installer à la table où tout était prêt, elle n'avait plus qu'à glisser les pieds sous la table.
" - Je donnerai le sein à Nolan après, comme ça tu pourras te reposer un peu et faire ce que tu veux."
Elle ne le remercierait jamais assez pour tout ce qu'il faisait et avait fait pour elle. |
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| Sujet: Re: Une vie de famille [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 23 Avr - 1:06 | |
| Joyce & TommyUne vie de familleQui ne saurait être plus parfaite N’ayant jamais eu d’anniversaire de couple et ne pensant jamais que cela pourrait m’arriver un jour, j’avais été plutôt maladroit de ce côté. Il avait fallu que Joyce me le mentionne pour que je me magne à trouver de quoi le souligner, et encore là, je n’avais pas le jour précis. Heureusement, j’étais parvenu à m’en tirer à peu près en venant plaisanter, confirmant que le jour était aujourd’hui, soulagé que ce soit bien passé. Après tout, ce n’était pas comme si j’étais complètement à côté de la plaque, et ce n’était pas comme si je l’avais complètement oublié non plus. Ce n’était pas complètement odieux, si ? Et puis, j’avais quand même prévu quelque chose. Pas un évènement à proprement parler, mais j’avais un cadeau pour elle, que je comptais lui offrir au moment opportun. C’était bien comme ça, au final, puisque la proposition de ma fiancée vint compléter ce que j’avais en tête, d’où le fait que je n’eus pas à m’opposer ou imposer quoi que ce soit, me contentant de simplement sourire doucement, acquiescer et lui dire: « Ça me va. » Estimant que cela ne servait à rien de se presser ici et maintenant à trouver quel restaurant, ce que nous allions manger, je ne le soulevai pas tout de suite, me disant que nous avions le temps, surtout qu’en fait, je n’avais pas tant de préférence, tant et aussi longtemps que je passais du temps en sa compagnie, ça me rendait heureux. Était-ce pour cela que j’avais pris le temps de préparer un petit-déjeuner ? En partie, effectivement, même si surtout, ce que je cherchais, c’était la voir heureuse, et mon plan n’avait pas failli. Ravi d’être parvenu à lui plaire, je souris à mon tour, laissant mon sourire se transformer en rire suite à son commentaire. En vérité, ce n’était pas à moi que ce genre d’envie de la part de ma jolie blonde allait déplaire. Je savais bien que j’avais des obligations professionnelles, lourdes, auxquelles je commençais tout juste à m’habituer. Mais ces dernières semaines, elles m’avaient parues encore plus envahissantes. À la maison, j’étais coupé du monde extérieur, dans un cocon que je partageais avec ma fiancée et notre fils, qui me faisait sentir bien, d’où le fait qu’il devenait difficile de quitter la demeure seul, quand je savais que cela signifiait d’être séparé de ma famille. Au moins, aujourd’hui, aucune obligation ne m’attendait, d’où le fait que fièrement, je pus lui répondre, toujours avec ce sourire aux lèvres: « Tu as de la chance, je ne vais nulle part aujourd’hui. » Anniversaire ou pas, cette journée, je la consacrais à ma petite famille les deux personnes les plus importantes dans ma vie en ce moment, n’ayant pas besoin de plus pour faire mon bonheur. Limite, je me demandais comment j’avais pu être assez idiot pour avoir peur de ce temps maintenant venu où je serais responsable d’un enfant qui, au final, ne faisait que mon bonheur, malgré les courtes nuits, les couches nauséabondes. Parce que les retours de repas, je ne l’avais pas vécu, à défaut d’être celui qui nourrissait Nolan au quotidien. Là, tout ce que j’avais envie, c’était d’être là. Ce n’était pas encore fait établi, puisque je me disais qu’il était encore un peu trop tôt pour y songer, compte tenu du fait que Joyce n’avait pas encore repris le travail - ce que je ne lui reprochais pas, ce qu’elle pourrait faire quand elle se sentirait tout à fait prête - mais je comptais continuer sur le même rythme, c’est-à-dire me présenter que pour les rendez-vous importants, et faire la paperasse depuis la maison. C’était un rythme qui me plaisait bien, qui n’avait fait sourciller personne depuis un bout, alors qui, en mon sens, convenait à tout le monde. Là, tout de suite, je ne jugeai toutefois pas nécessaire de le préciser, me contentant d’accompagner ma future épouse à table, histoire de manger un peu, moi aussi. Je m’assied au moment où elle vint à me dire qu’elle allait nourrir Nolan par la suite, me laissant le choix de faire ce que je voulais. Haussant les épaules, puisque je n’avais pas de plans précis, je lui répondis: « Ou bien je resterai là et je te regarderai faire. » C’était idiot, voire limite un peu pervers, mais en vérité, je ne me voyais pas tant faire autre chose. Mes dossiers pouvaient attendre, je n’avais pas de plan quelconque, pourquoi me chercherais-je quelque chose à faire d’autre ? Enfin, si cela gênait Joyce que je sois là, j’allais me retirer, me trouver une quelconque occupation, mais si elle voulait bien de ma présence, alors je ne pensais pas bouger de quelconque façon. |
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