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| Le masque tombe [Feat. Tommy S. Grayson] | |
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| Sujet: Le masque tombe [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 3 Avr - 14:54 | |
| Cela faisait deux mois que la belle blonde a commencé à travailler pour Tommy. Au début elle était assez en retrait, sur ses réserves, puis petit à petit elle s'épanouissait à son rythme dans l'entreprise. Mais heureusement qu'il y avait Tommy, sinon elle aurait probablement déjà jeté l'éponge depuis longtemps.
Ce n'était pas vraiment une bonne période pour Joyce, elle ne dormait quasiment plus à cause de ses cauchemars, elle ne mangeait que le strict minimum et encore, et elle se tuait à la tâche au travail. Les heures supplémentaires fusaient, mais elle tenait à faire son travail correctement. Cependant le cocktail explosif devait bien exploser tout ou tard. Épuisée et à bout de forces puisqu'elle ne faisait rien pour se nourrir correctement, elle n'allait pas tenir longtemps, mais en réalité elle s'en fichait, si elle pouvait rejoindre son fils c'était tout ce qui lui importait.
Début de soirée, sa montre indiquait vingt heures, Joyce venait tout juste de quitter le bureau pour rentrer chez elle. Mais au moment où elle s'éloigna de la tour dans laquelle elle passait plusieurs heures par jour, dans une ruelle peu passagère, loin du boulevard, ses jambes se mirent à flageller et elle se retrouva par terre, s'en suivit une violente crise d'angoisse. Prise de spams, la belle suédoise essaya tant bien que mal de se remettre debout, mais impossible pour elle.
Elle pensa alors à son fils et ça ne l'aida pas à reprendre une respiration calme, bien au contraire, elle commençait à suffoquer, elle sentit alors une force indescriptible pour laquelle elle avait envie de se battre, mais de l'autre côté il y avait cette obscurité qui l'a gagnait. Elle ne connaissait que trop bien cette situation. Ses crises étaient plis nombreuses depuis son arrivée en ville, et le souvenir de son fils décédé bien trop vivace dans son esprit. Elle se sentit alors lentement partir, comme bien souvent. Bon nombre de fois elle s'était réveillé dans une chambre de l'hôpital sans se souvenir y avoir été. Le personnel médical l'a connaissait bien maintenant. |
| | | A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept MY BOOK COVER▹ posts : 1187 ▹ credits : spf (avatar) ▹ tumblr (gifs) ▹ avatar : Chris Hemsworth ▹ pseudo : Mayiie ▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin) ▹ Teddy (R. Reynolds) ▹ Micah (N. Jonas) ▹ Noah (D. O'Brien) ▹ Carson (K. McGrath) ▹ Jordan (S. Amell)▹ age : Thirty-six y.o. ▹ 30.10.82 ▹ activité rp : Athena ▹ Kacey
| Sujet: Re: Le masque tombe [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 3 Avr - 15:52 | |
| Joyce & Tommy Le masque tombe La journée avait été longue, remplie de réunions plus barbantes les unes que les autres et de dossiers à consulter entre temps, histoire que je sois bien occupé de la minute où j’étais entré dans le bureau jusqu’à ce que j’en ressorte, alors que la soirée était bien entamée. Cependant, bien que j’avais l’impression que jamais je ne saurais me sentir motivé par un tel rythme de vie, au moins, je pouvais dire que j’en avais l’habitude et que plus encore, désormais, celui-ci était moins pénible à tenir maintenant que j’avais une réceptionniste avec qui je m’entendais bien, dans le sens où je pouvais être moi-même lorsque je lui adressais la parole, que je n’avais pas le sentiment qu’elle avait chaque jour quelque chose à me reprocher, quoi que ce soit du genre. Enfin, peut-être avait-elle quelque chose à me reprocher et je ne le savais pas, Joyce pouvait se montrer si discrète par moments, et encore plus ces derniers jours, qu’il m’était encore difficile de la cerner. Compte tenu que cela ne faisait que deux mois qu’elle travaillait ici et que dès le premier jour, elle m’avait fait part de son inconfort quant à son insertion dans le milieu, je tentais de ne pas trop m’en faire, mais il était certain que si cela venait à s’éterniser, j’allais aborder le sujet, même si je n’avais aucune idée de comment je le ferais. Clairement, je ne le ferais pas ici et maintenant, puisque la journée était terminée, et tout comme moi, il était presque certain que la jeune femme avait hâte de rentrer chez elle. Je ne la retins pas plus longtemps, ne lui demandant pas d’attendre que moi-même j’eus tout fermé avant de quitter son bureau, d’autant plus qu’au vu de l’heure tardive, personne n’aurait envie d’appeler à cette heure-ci. Tranquillement, sans toutefois trop traîner, je rangeai mes dernières affaires, rangeai mon ordinateur, puis j’enfilai mon manteau pour quitter en direction du parking sous-terrain où j’avais pour habitude de mettre mon Silverado. En vérité, il serait idiot de m’en passer, compte tenu que bon, j’avais la meilleure place réservée pour moi seulement. Sitôt dans mon véhicule, je pris la route, ce qui m’obligea à repasser devant le bâtiment et attendre un feu rouge pour me diriger vers chez moi. Tandis que je patientais, puisque clairement, me concentrer sur la route quand je n’avais pas nécessairement à le faire n’était pas pour moi, je regardai autour, pour voir la tête blonde de ma réceptionniste s’éloigner dans une ruelle non loin. Fronçant les sourcils, puisque je n’étais pas convaincu que c’était le mieux, je continuai de la regarder, jusqu’à ce que je voie sa silhouette soudainement se perdre, non pas parce qu’il faisait sombre, mais parce qu’elle semblait être tombée, ou quelque chose comme cela. Inquiet, je déplaçai mon véhicule non loin de la chaussée pour ne pas bloquer la route, puis je sortis de celui-ci pour aller voir ce qui en était. En m’approchant un peu plus, je vis alors un spectacle qui ne me plut pas à un tel point que sans réfléchir, je m’exclamai: « Joyce ! » Puis, oubliant le complet que je portais, oubliant le prix de celui-ci, me disant que même si mon pantalon était foutu, ça ne changerait rien, je me précipitai vers elle, m’agenouillant à côté d’elle sur l’asphalte. Ne sachant que faire, mais paniqué à l’idée de la voir ainsi, je décidai de passer mes mains dans son dos pour la redresser un peu, puis rapprocher son visage du mien - à une distance raisonnable, on s’entend - et je lui dis ensuite: « Joyce ? C’est Tommy… Tu n’es pas seule, qu’est-ce qui se passe ? S’il te plait, dis-moi quelque chose… » Je savais ma réaction parfaitement stupide dans le cas présent, mais honnêtement, je ne savais pas que faire de plus. J’étais PDG, pas pompier, même si dans le cas présent, j’aurais bien aimé avoir un autre boulot, si ça aurait pu me permettre de vieux venir en aide à ma réceptionniste. |
| | | | Sujet: Re: Le masque tombe [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 3 Avr - 16:16 | |
| Joyce était le genre de jeune femme à toujours sourire, et ce peu importe les événements. Après la perte de son fils, elle avait continué à arborer son sourire pour que personne ne se doute de la douleur intérieure qui la rongeait. C'était ça sa force à elle, son sourire. Malgré cela, ça ne voulait pas dire qu'elle était heureuse pour autant, bien que ça lui arrivait parfois. Comme le fait d'avoir enfin obtenu un poste après ces années de chômage.
La belle suédoise aimait le travail qu'elle faisait, et elle l'aimait d'autant plus qu'elle s'entendait bien avec son patron. Il lui arrivait parfois de déjeuner avec lui, mais jamais elle ne s'imposait, c'était aussi dans sa nature. Rester en arrière, parfois si arrière que si on ne fait pas attention, elle devient invisible. Ce n'était pas le genre de femme à se mettre sous le feu des projecteurs, bien au contraire, elle se terrait dans l'ombre, c'est ce qu'elle savait faire de mieux. Et puis, c'était sa nature, on ne peut pas changer une personne du jour au lendemain, en un claquement de doigt.
Après avoir obtenu l'accord de Tommy de pouvoir partir, la suédoise rangea ses affaires avant de quitter la tour d'ivoire comme elle aimait l'appeler, saluant au passage son patron avant de quitter les locaux. Une fois dehors, elle prit une grande bouffée d'air frais, avant de s'engager dans une ruelle pour rejoindre l'arrêt de bus pour rentrer chez elle. Sa voiture était en réparation et elle n'avait pas d'autres moyens que d'emprunter les transports en commun pendant ce laps de temps.
Soudain, son souffle devient saccadé, ses jambes l'abandonnaient jusqu'à ce qu'elle sombre lentement dans un monde où tout était noir. Elle entendit cependant quelques minutes après, une voix au loin. Très lointaine. Mais elle savait qui s'était avant même que la personne ne le dise. Tommy. Il était là. Elle puisa alors dans le peu de forces qui lui restait pour ouvrir les yeux, poser ses doux yeux sur lui.
" - Tommy.. Je.. Je.. Ne me laisse pas.."
Joyce avait peur de l'abandon tout simplement, et le fait qu'elle soit aussi faible n'arrangeait rien. En temps normal, il arrive que ses crises ne durent que quelques minutes, comme plusieurs heures. La seule force qu'elle avait actuellement était celle de Tommy, mais elle se sentait tellement honteuse de se montrer sous son plus mauvais jour, il n'aurait jamais dû la voir de cette manière, mais elle ne contrôle pas ses crises d'angoisse, et cette fois-ci, Tommy avait été là.
Elle essaya de se relever lentement et c'est alors qu'elle trouva la main de son patron. Sans réfléchir, elle la serra dans la sienne murmurant des paroles incompréhensibles. Elle était si faible devant Tommy qu'elle se demandait pourquoi il était encore auprès d'elle. Peut-être par simple pitié, et parce que s'il la perdait il se retrouverait à faire son boulot en plus de tout ce qu'il faisait déjà actuellement. |
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| Sujet: Re: Le masque tombe [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 3 Avr - 17:15 | |
| Joyce & Tommy Le masque tombe Bien évidemment, ce ne fut pas suffisant pour que je me sente totalement confortable dans la situation présente, mais disons que lorsque je vis Joyce ouvrir les yeux et s’apprêter à m’adresser la parole, je fus quelque peu soulagé, considérant le fait que je n’aurais pas à la garder contre moi, inconsciente, ne sachant que faire, ce qu’elle pouvait avoir, comment m’y prendre. Enfin, ses mots ne furent pas suffisants pour que je sache comment l’aider exactement, en tout cas, pas au point de vue médical, mais ce fut assez pour me faire comprendre que la laisser là pour appeler les secours n’était pas une option. Toujours sous le choc, en ne me doutant même pas un instant qu’elle n’était peut-être pas susceptible de me voir, je secouai la tête pour lui signifier que non, je n’allais pas la laisser. J’avais beau être parfois égoïste et complètement idiot, mais laisser tomber les gens que j’appréciais alors qu’ils avaient besoin d’une présence, ce n’était pas mon genre. Et puis, de quoi aurais-je l’air de laisser Joyce ainsi, dans cette ruelle, complètement seule, alors que ça n’allait pas ? Ce ne serait pas digne d’un patron, ce ne serait pas digne de ma personne, point barre. Mais après, que pouvais-je faire d’autre ? Je ne le sus pas tant et aussi longtemps que, quelques secondes après, Joyce en vint à tenter de bouger, comme si elle souhaitait se mettre debout. Mais avant qu’elle n’y parvienne, elle en vint à prendre ma main et la serrer, comme si elle avait besoin désespérément d’aide, ou d’une présence, je ne saurais trop le dire. Clairement, interpréter les gestes et expressions des gens, c’était loin d’être mon fort. Mais au moins, dans le cas présent, j’eus le réflexe de dire: « Oulà, doucement, attends… » En prenant soin de ne pas la lâcher, j’utilisai ma propre force pour me relever légèrement, ou du moins, assez pour être stable sur mes pieds et ne pas nous emporter tous les deux dans une chute qui ne serait certainement pas la bienvenue dans le cas présent. Puis, une fois que ce fut fait, je passai un peu mieux mon bras autour d’elle, ne lâchant pas sa main au passage, puis une fois que je fus certaine que je serais en mesure de la soutenir et qu’elle, elle serait capable de me suivre sans chuter une nouvelle fois, je lui dis: « Viens, sortons d’ici… » En effet, j’étais d’avis qu’une ruelle, dans le cas présent, était bien loin d’être pratique, voire même peu recommandée. Lentement, mais sûrement, nous progressâmes en direction du boulevard, non loin de l’édifice abritant notre lieu de travail à tous les deux, mais surtout où se trouvait toujours mon véhicule, et c’était ce dernier que je visais. Une fois que nous y fûmes, je déverrouillai les portières, puis j’ouvris celle du côté passager. Sachant la marche relativement haute, je me permis de soulever légèrement Joyce pour l’aider à y monter, et une fois que ce fut chose faite, je lui dis: « Je vais te ramener chez toi, d’accord ? Ou bien tu préfères aller à la clinique ou l’hôpital ? » Après tout, peut-être que sa condition n’était pas idéale pour qu’elle soit seule chez elle, alors je préférais m’en assurer avant de faire quoi que ce soit que je serais susceptible de regretter par la suite. |
| | | | Sujet: Re: Le masque tombe [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 3 Avr - 21:05 | |
| Le seul conseil qu'on avait donné à Joyce dans les cas où elle faisait, c'était d'essayer au maximum de se calmer, mais bien plus facile à dire qu'à faire, qu'à dès qu'elle se sent en proie à une crise, elle est incapable de se calmer. Les séances chez le psychologue ne sert pas à grand chose de ce côté là. Il faut dire que malgré ses efforts pour remonter la pente, elle est toujours en train de glisser vers le fond à chaque instant de sa vie qui passe. Et pour cause, elle n'a plus aucune confiance en elle, totalement brisée, elle vit au jour le jour dans son passé qui la hante et dont elle n'arrive pas à s'échapper, voilà la réelle cause de sa souffrance intérieure.
Au moment où la belle blonde essaya de se lever, Tommy fit de même avant de l'aider à se remettre sur ses pieds. C'était un effort de titan, mais elle avait puisé cette force auprès de l'homme qui était auprès d'elle. Depuis quelques temps, même si elle le nie, Tommy jouait bien plus qu'un rôle de simple patron à ses yeux. C'était un ami, même plus que ça. Il avait tout ce dont elle avait besoin, et en prime, il prenait soin d'elle comme personne ne l'avait jamais fait. Mais elle refusait d'admettre son attachement pour lui, elle avait tout simplement l'impression de revivre ce cauchemar passé, bien que de ce cauchemar est né ce petit être qu'elle a aimé plus que tout.
" - Tu as raison.. Je serai sans doute mieux chez moi.. Est-ce.. Est-ce que tu qs du sucre sur toi.. ?"
Après une violente crise comme celle qu'elle venait de subir, il lui fallait un peu de sucre pour remonter ses forces. S'il en avait pas, elle essayerait de manger quelque chose arriver chez elle, mais tout ceci n'est que le résultat de la bombe à retardement qu'elle a elle-même enclenchée en se laissant emporter sur cette pente glissante.
" - Tu.. Tu accepterai de rester avec moi.. ?"
C'était risqué mais il fallait qu'elle lui demande. Elle se sentirait plus à l'aise si elle le savait auprès d'elle, et puis, sa présence jouait énormément pour elle, elle ne voulait pas qu'il parte, mais elle ne pouvait le retenir indéfiniment. Peut-être qu'il avait d'autres choses de prévu, peut-être même qu'il avait une copine ou même une femme qui l'attendait chez lui, elle ne pouvait pas agir comme si elle était seule.
" - Oublie.. Tu as certainement mieux à faire.." fit-elle alors qu'elle fit les derniers pas avant qu'il ne l'installe dans la voiture.
En attendant qu'il fasse le tour, la blonde sentit soudain tout ses nerfs retomber, ce qui lui fit l'effet d'une énorme fatigue, elle n'avait plus envie de rien, sauf de se glisser sous ses draps pour s'endormir. Mais là survenait un autre problème, celui de ses cauchemars à répétition. Ses qu'elle fermait les yeux, elle revoyait inévitablement cet accident qui avait coûté la vie à son fils. Et le pire pour elle, c'était d'être encore vivante.
" - Je suis désolée.. Désolée d'avoir gâché ta soirée et de t'avoir montré à quel point j'étais faible tu mérites bien mieux qu'une bonne à rien comme moi.." |
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| Sujet: Re: Le masque tombe [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 3 Avr - 22:54 | |
| Joyce & Tommy Le masque tombe Ne m’attendant clairement pas à ce que Joyce me demande si j’avais du sucre en ma possession, je fronçai les sourcils, tentant de comprendre la raison pour laquelle elle me demandait cela. Puis, supposant que cela était susceptible de l’aider, qu’elle ne me poserait pas une telle question si cela n’avait pas quelque chose de pratique, surtout dans une telle situation, je réfléchis aussi rapidement que je pus, pour finalement dire, d’un air un peu idiot qui était pour moi, sommes toutes très normal: « Hum… J’ai certainement un paquet de M&M’s ou des bonbons qui traînent dans le coffre à gants… » Bon d’accord, c’était loin d’être l’idéal, mais parce que je ne prenais pas le thé avec les dames de la haute tous les jours, je n’avais certainement pas des cubes de sucre ou quelque chose du genre avec moi. Et puis, si cela n’était pas suffisant, sur la route, si nécessaire, j’allais m’arrêter dans une supérette pour prendre des sachets de sucre et les lui donner, parce que clairement, la dernière chose que je voulais, c’était la revoir chuter de nouveau. Malheureusement, je ne pus vérifier le tout immédiatement, puisque tandis que nous étions encore et toujours en train de franchir les quelques mètres nous séparant encore de la voiture, Joyce reprit la parole, en venant à me poser une question pour laquelle je dus faire un effort pour en trouver le sens. Voulait-elle que je reste avec elle ici, ou bien une fois chez elle ? Ne m’osant pas à lui demander et ne sachant que répondre pour ne pas provoquer un malaise, je laissai un passai un silence si long qu’au final, nous parvînmes à la voiture, et ma priorité devint de l’installer afin qu’elle ne tombe pas encore une fois. Visiblement, Joyce interpréta cela comme étant un refus de ma part, au vu de ce qu’elle dit par la suite. Complètement pris au dépourvu, légèrement fâché contre ma personne de ne pas avoir su réagir plus rapidement, je secouai la tête, puis une fois qu’elle fut installée dans le véhicule, je regardai dans le coffre à gants pour voir si effectivement, il y avait quelque chose contenant du sucre. Ce fut avec soulagement que je trouvai un sachet de bonbons au chocolat qui n’avait pas encore été ouvert. Rapidement, je l’ouvris, histoire de lui éviter cet effort, et je lui tendis en lui disant maladroitement: « Tiens, j’espère que ça fera l’affaire…. » Puis, sans attendre plus longtemps, je contournai le véhicule pour m’installer du côté conducteur, en profitant pour souffler un bon coup, histoire de me ressaisir, parce que clairement, ce n’était pas mon genre de perdre mon sang-froid de la sorte. Était-ce le drame qui venait de se tramer sous mes yeux qui me rendait ainsi ? Le sentiment d’urgence, de ne pas vouloir faire d’erreur, quoi que ce soit du genre ? Je ne savais pas trop, mais ce que je savais, c’est qu’il faudrait certainement que je me rachète d’une façon ou d’une autre, au moment opportun. Et ce moment, il arriva très rapidement, soit dès que je me posai sur le siège conducteur, avant de remettre la clé dans le contact. Évidemment, ce ne fut pas de la façon la plus délicate qui soit, puisque plutôt que de simplement parler doucement, je dus limite m’interposer, interrompre les propos de la jeune femme pour lui dire: « Hey, je refuse que tu parles de la sorte, c’est compris ? » Je n’avais pas été autoritaire, mais disons que j’avais adopté un ton plus ferme qu’à mon habitude, ce que je n’avais jamais fait depuis que je connaissais Joyce. Ne voulant pas l’effrayer non plus, puisque c’était la dernière chose dont elle avait besoin, et moi aussi, je pris un moment pour me radoucir, et j’ajoutai: « Tu n’es pas une bonne à rien, bien loin de là… Et tu n’as rien gâché… » En effet, j’étais sur le point de me rendre chez moi, m’installer devant la télévision et voilà tout. Enfin, il était évident que j’aurais voulu que les choses se passent autrement, mais quoiqu’il en soit, elle n’avait rien gâché du tout. Puis, pour terminer, je finis par lui dire ce qui me brûlait les lèvres depuis un moment maintenant, soit: « Et je resterai avec toi le temps qu’il faudra, ne t’en fais pas… » De toute façon, si jamais je venais à partir sans m’assurer qu’elle allait mieux par la suite, pour sûr, je ne serais pas à l’aise. Pourquoi ? Parce qu’au fond, malgré ses réserves, j’avais appris à la connaître et l’apprécier, au-delà de ses capacités d’être une bonne réceptionniste, et clairement, je ne me voyais pas la laisser tomber, elle n’avait rien fait pour mériter un tel sort. Bien décidé à rester campé sur cette idée, je n’attendis pas plus longtemps pour mettre définitivement mon camion en marche, prenant ensuite la route même si je ne savais pas où j’allais précisément pour le moment.
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| | | | Sujet: Re: Le masque tombe [Feat. Tommy S. Grayson] Lun 3 Avr - 23:44 | |
| C'est vrai que la question de Joyce n'était pas très explicite. Elle aurait pu lui expliquer que c'était pour faire remonter le sucre dans son sang et par conséquent, éviter un nouveau malaise. Mais tout se mélangeait dans sa tête et pour elle, ça semblait être logique de demander une telle chose. Normalement elle avait toujours un petit gâteau ou autre dans son sac, mais elle n'avait plus rien, alors elle implorait un peu Tommy pour savoir s'il n'en avait pas en réserve. Ce qui, dans la négative ne serait pas dramatique, elle n'était pas non plus à plusieurs heures de route de chez elle.
Une fois qui l'eût installé à la place passager, le jeune homme se mit à fouiller dans la boîte à gants afin de trouver un éventuel paquet de bonbons. Après quelques secondes de lutte, il en sortit un, avec un petit air victorieux. Joyce ne s'était pas privé pour le regarder les quelques secondes où ce dernier cherchait ce qu'elle lui avait demandé. Beaucoup de choses lui passaient dans la tête, mais toutes ses pensées dérivaient soudainement vers son fils, encore et toujours.
" - Merci.. C'est parfait Tommy.." fit-elle avec l'envie de le remercier en le gratifiant d'un baiser sur la joue mais elle se ravisa et le laissa faire le tour de la voiture.
Elle ne cessait de se demander comment elle lui expliquerait ce qui s'était passé ce soir lorsqu'il lui poserait la question. Parce qu'elle savait que tôt ou tard ça allait arriver, elle s'y était préparé mais, elle ne savait pas quoi lui répondre. Peut-être que la vérité suffirait après tout, peut-être qu'il serait en mesure de comprendre la peine qu'elle ressent en elle.
Lorsque Tommy s'installa au volant de son véhicule, la jeune femme se dénigrait une fois de plus sous ses yeux, et il ne la laissa pas faire et s'imposa. Les yeux de la suédoise se mirent soudain à s'écarquillés avant de briller discrètement. Sans qu'il le sache, les paroles qu'il venait d'avoir avaient touché la belle blonde en plein coeur. Ce n'était pas tous les jours qu'elle recevait ce type de compliment, ou même des compliments tout court. On avait passé son tour à la critiquer, à la rabaisser, à la dénigrer, alors forcément elle n'avait plus aucune confiance en elle, et cet homme qui était auprès d'elle ne lui arrivait clairement pas à la cheville, il n'avait rien à faire avec une fille dans son genre, ils n'étaient pas du même monde voilà tout. Et au fond, si elle essayait de le repousser, c'est parce qu'elle avait peur.
Elle reposa son regard sur lui lorsqu'il la complimenta, la rassura et lui dit qu'il n'avait pas vraiment de plans pour la soirée, ou du moins, c'est ce qu'il voulait lui faire croire. Elle hésita, puis lui adressa un sourire timide. Celui-ci se renforca quand elle entendit qu'il resterai auprès d'elle aussi longtemps qu'elle en aurait besoin. Si ça ne tenait qu'à elle, elle le garderai toute la nuit, peut-être qu'elle serait apaisé et que pour une fois, elle dormirait sans avoir peur d'être réveillée en sursaut par ses cauchemars. Tout en reposant son regard sur les ruelles qui défilaient, elle murmura un merci au conducteur avant de se rendre compte qu'il ne savait sans doute pas où elle habitait.
" - J'habite à Anacostia, au 31 je sais pas si tu connais.."
Pour toute personne ayant grandi dans la ville, ce quartier était symptomatique des personnes pauvres, voire carrément dans la misère. C'est sûr que c'était l'opposé de là où elle travaillait toute la journée, mais elle avait un toit c'était déjà une bonne chose, même si l'appartement était minuscule, il y avait l'eau et le chauffage, de quoi vivre malgré l'insalubrité qui pouvait y avoir. C'est tout ce qu'elle pouvait se payer de toute manière. |
| | | A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept MY BOOK COVER▹ posts : 1187 ▹ credits : spf (avatar) ▹ tumblr (gifs) ▹ avatar : Chris Hemsworth ▹ pseudo : Mayiie ▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin) ▹ Teddy (R. Reynolds) ▹ Micah (N. Jonas) ▹ Noah (D. O'Brien) ▹ Carson (K. McGrath) ▹ Jordan (S. Amell)▹ age : Thirty-six y.o. ▹ 30.10.82 ▹ activité rp : Athena ▹ Kacey
| Sujet: Re: Le masque tombe [Feat. Tommy S. Grayson] Mar 4 Avr - 0:55 | |
| Joyce & Tommy Le masque tombe Mes propos parurent suffisants pour empêcher Joyce d’ajouter quoi que ce soit qui était susceptible de provoquer une série d’argumentations dont ni elle ni moi avions besoin. Je ne dis pas que j’étais totalement satisfait qu’elle se soit tue, mais disons que je préférais cela qu’à l’entendre dire qu’elle était une mauvaise personne, ce genre de chose. Pour être franc, même si jamais je ne m’étais permis de lui dire clairement, cela me chicotait, et m’inquiétait en quelques sortes, de l’entendre parler ainsi, et encore plus compte tenu que ce n’était pas la première fois qu’elle se plaçait en posture inférieure à ma personne, à quiconque qui l’entourait dans l’immeuble j’en avais l’impression. Elle l’avait fait lors de son premier jour de travail, ce que j’avais pu comprendre, compte tenu que parfois, l’insertion dans un nouveau milieu de travail n’était pas facile. Avant aujourd’hui, ce n’était que par remarques subtiles qu’elle l’avait fait, d’où la raison pour laquelle je n’avais jamais vraiment pu le soulever à proprement parler, sauf que là, ici, je ne me serais pas vu faire autrement que de lui faire comprendre que ce n’était pas un malaise qui allait changer ma perception de sa personne ou l’aide que j’étais prêt à lui apporter. Était-ce malsain d’affecter une relation entre un patron et une employée de la sorte ? Certains penseraient que si, c’était sûr et certain, je pourrais limite mettre des noms et visages sur ce type de personne capable d’avoir une telle ligne de pensée. Cependant, ce que ces personnes avaient en commun à mes yeux, c’était qu’elles faisaient partie de ces gens que je n’aimais pas, qui m’avaient appris à détester le monde des affaires. C’était ce genre de personnes dont je tentais de m’éloigner, par rapport à qui j’avais pris l’habitude de faire la sourde oreille quand venait le temps de gérer l’entreprise, mon entreprise. Personnellement, je préférais une approche plus humaine, et j’avais été clair sur cela dès le premier jour avec Joyce, et ce n’était pas ici et maintenant que ça changerait. Évidemment, le climat n’était pas comme celui que nous connaissions au dernier étage de l’immeuble, mais il n’y avait aucune différence sur ma perception ou l’avis que je pouvais avoir par rapport à elle. Toutefois, conscient que la situation ne s’y prêtait pas, je choisis, une fois qu’elle m’eut indiqué son adresse, de simplement lui répondre: « Je devrais être capable de trouver. » avant de finalement garder le silence pour me concentrer sur la route. Étais-je parfaitement à l’aise dans le cas présent ? Certainement pas. Au contraire, je n’aimais pas ne pas parler, mais que pourrais-je lui dire ? Lui parler de tout et n’importe quoi ? Lui demander si c’était fréquent qu’elle ait ce genre de malaise ? Ni l’une, ni l’autre de ces options n’était vraiment possible dans ma tête. Et puis, ce n’était pas comme si je n’avais pas une excuse de ne rien dire; compte tenu que jamais je n’avais vraiment fréquenté ce quartier de la ville, sauf pour sortir une fois ou deux, il me fallut me concentrer plus qu’à l’habitude pour effectuer le bon trajet. N’étant pas complètement perdu non plus, je ne sus faire taire mes pensées comme quoi peut-être j’aurais dû la ramener chez moi, dans un endroit pas mal plus rassurant, mais jugeant cela inapproprié, je n’en fis rien. De plus, quelques minutes plus tard, je trouvai finalement l’adresse, puis je garai le véhicule tout en affirmant à la jeune femme: « Nous sommes arrivés, enfin, je suppose. » Subtilement, je jetai un oeil au bâtiment, trop peu confiant que celui-ci soit vraiment de qualité, mais histoire de ne pas blesser Joyce, je ne dis rien à ce sujet, préférant lui demander, pour être sûr: « Tu as besoin d’aide pour sortir ? », parce que je ne voulais certainement pas la voir se rétamer par terre dès qu’elle aurait ouvert la portière. |
| | | | Sujet: Re: Le masque tombe [Feat. Tommy S. Grayson] Mar 4 Avr - 7:15 | |
| Pendant tout le trajet, la jeune femme tout comme son patron gardaient le silence. Mais ce n'était pas le genre de silence pesant, quoique, elle aurait préféré discuter avec Tommy, même si c'était des sujets peu intéressants. Mais finalement, aucun des deux n'avaient pris la parole, autant l'homme était concentré sur sa route tandis que la blonde, était perdue dans le paysage extérieur. Tout cela lui semblait presque irréel, avoir le jeune homme auprès d'elle qui s'était inquiété pour elle, elle l'avait ressentie lorsqu'il s'était agenouillé près d'elle. Pendant ce court instant, elle avait eu l'impression d'être aimée à sa juste valeur. Comme un homme peut aimer une femme.
Voilà d'où venait sa crainte et le fait qu'elle ne cesse de se rabaisser. C'est de cette manière qu'elle avait grandi, dans le manque de confiance en elle, et les événements de son passé ne l'avaient pas aidé à acquérir la confiance nécessaire pour aller de l'avant. Une chose que l'on ne pouvait pas lui enlever, c'est qu'elle s'était toujours battue, même si plus d'une fois elle avait baissé les bras, elle avait réussie.
Au fur et à mesure que les rues défilaient, les personnes dans les rues changeaient, on passaient des magasins chics de vêtements à de vulgaires petites échoppes qui ne cassaient pas trois pattes à un canard. L'environnement aussi changeait. De beaux immeubles luisants laissaient désormais place à des petits appartements, la plupart tagués et délabrés. Et oui, c'est là-dedans que vivait la suédoise, avec tout ces jeunes qui ne faisaient rien de leur vie et qui, devaient vendre toute sorte de substances illégales pour avoir des nouveaux fonds et les ramener à leurs parents qui ne demandaient jamais d'où l'argent provenait, tant qu'ils en ramenaient.
Même si le beau brun ne dit rien, le simple ton de sa voix suffit à lui faire comprendre qu'il méprisait l'endroit où vivait sa secrétaire. Enfin, peut-être pas elle directement, mais du moins, le quartier dans lequel elle vivait. Il est vrai que ça devait le changer de son quartier où tout brille, ici la seule chose qui brille, c'est les couteaux que peuvent sortir les jeunes qui se baladent dans la rue si on les regarde de travers. Tournant sa tête vers lui, elle lui adressa un sourire gêné, mais assumant l'endroit où elle vivait, elle n'avait pas le choix de toute manière.
" - Oui.. C'est bien là.."
Elle l'observait attentivement, et elle vit quelque chose changer dans son regard, comme si soudain, il la reconsidérait, et qu'il remettait en doute tout ce qu'elle avait ou lui prouver jusqu'à maintenant. Elle avait tout simplement l'impression qu'il allait l'abandonner ici même.
" - Ça devrait aller." dit-elle en sortant doucement de la voiture.
Jusqu'au moment où elle se sentit trop faible pour marcher seule, elle se maintient alors à la portière espérant que la force de Tommy pourrait l'aider à gravir les étages jusqu'à chez elle.
" - Je suis désolée Tommy.." fit-elle presque sanglotante.
Elle se sentait extrêmement coupable de tout ce qui venait de se passer, et encore plus que le jeune homme sacrifie sa soirée et ses projets pour s'occuper d'elle. |
| | | A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept MY BOOK COVER▹ posts : 1187 ▹ credits : spf (avatar) ▹ tumblr (gifs) ▹ avatar : Chris Hemsworth ▹ pseudo : Mayiie ▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin) ▹ Teddy (R. Reynolds) ▹ Micah (N. Jonas) ▹ Noah (D. O'Brien) ▹ Carson (K. McGrath) ▹ Jordan (S. Amell)▹ age : Thirty-six y.o. ▹ 30.10.82 ▹ activité rp : Athena ▹ Kacey
| Sujet: Re: Le masque tombe [Feat. Tommy S. Grayson] Mar 4 Avr - 15:23 | |
| Joyce & Tommy Le masque tombe Au moment où Joyce me confirma que c’était bel et bien dans cet immeuble quelque peu délabré qu’elle habitait, il me fallut faire un effort surhumain pour ne pas soupirer ou bien lui poser une question que j’aurais été susceptible de regretter par la suite. Non pas parce que je voulais l’insulter sur son choix de domicile, parce que même si j’en savais très peu sur sa situation, j’en connaissais suffisamment pour savoir que ça ne devait pas être simple tous les jours la concernant. Ce soupir, je l’aurais surtout poussé parce que pour être franc, cela ne me faisait pas plaisir de voir dans quelle demeure elle vivait, et d’une certaine façon, je culpabilisais, parce que je me doutais bien qu’à moins qu’elle ait un attachement quelconque à cet endroit que je ne connaissais pas, elle ne bougeait pas d’ici parce que son salaire ne lui permettait pas. Mais que pouvais-je faire ? Lui suggérer une augmentation - qui serait amplement méritée - serait probablement déplacé, aussi rapidement après les faits. Gardant toutefois l’idée dans un coin de ma tête, je préférai à ce moment lui demander autre chose de plus urgent, à savoir si elle serait en mesure de marcher jusqu’à son logement. Dans un premier temps, elle m’assura que oui, ce à quoi je répondis avec un hochement de tête pour montrer que j’avais accusé réception de l’information, mais au besoin, je ne tardai pas à sortir du véhicule pour le contourner et aller à sa rencontre. Dans le pire des cas, ce ne serait que gentleman de ma part d’être non loin plutôt que de la regarder s’extirper de ma voiture. Rapidement, je me congratulai d’avoir pris cette décision, puisque juste après que Joyce soit sortie de la voiture, elle sembla flancher de nouveau, ce qui fit en sorte que par réflexe, je m’approchai, présent juste à temps pour l’entendre sangloter ses excuses qui n’avaient pas lieu d’être. Cependant, cette fois-ci, je ne sus le lui reprocher de quelconque façon, puisqu’au vu de ce visage désemparé qu’elle tirait, son état et tout ce qui venait avec, je sentis mon coeur se briser un peu, n’aimant clairement pas la voir dans une telle condition. Puis, n’écoutant que mon instinct, oubliant la rationalité, toutes les conséquences que ce que mes gestes pourraient engendrer par la suite, je passai un bras derrière son dos, puis je me penchai pour en passer un second sous ses genoux afin de la soulever et la garder contre moi tandis que je refermais la portière de la voiture à l’aide de mon pied. Sur ce, j’entrai dans le bâtiment, toujours en gardant Joyce dans mes bras, puis je cherchai du regard la porte qui devait être la sienne. Heureusement, celle-ci n’était pas trop loin, ce qui fit en sorte que je ne tardai pas à me trouver devant, puis dire à la jeune femme: « Ça y est, tu es chez toi. » Compte tenu du fait que je n’avais pas la clé, je pouvais donc difficilement l’ouvrir à sa place, alors je n’eus pas d’autre choix - à mon avis - que de la déposer par terre, sans toutefois trop m’éloigner, histoire d’être non loin en cas de besoin. |
| | | | Sujet: Re: Le masque tombe [Feat. Tommy S. Grayson] | |
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