Les journées semblaient longues et pourtant, pour moi elle ne passait pas à une vitesse folle. J'avais l'impression qu'il n'y avait par contre, pas assez d'heures dans vingt-quatre heures pour que j'aie à faire tout ce que j'avais à faire. Je croulais sous les appels, si je me permettais de travailler les weekend, je n'aurais plus de vie, mais j'avais autre chose à faire. Je devais trouver la trace de ma soeur, elle était là quelque part. Sur une autre facette, il y avait Naïm qui me demandait du temps. J'avais cette chance soudaine, un revirement de situation. Ma vie prenait un autre tournant. Malgré le manque de ma soeur, j'avais l'impression que quelque chose de bien m'arrivait enfin. J'avais peut-être fait le pire choix de ma vie il y a cinq ans, mais aujourd'hui je pouvais avoir la chance d'adopter un enfant. Quitte à n'avoir personne dans ma vie, aucun homme depuis que j'avais quitté Barton. Dans mon lit, oui, j'en avais connu plusieurs, je n'aime pas rester seul, mais personne ne touchera à mon coeur, du moins pas pour l'instant. J'ai eut assez de mal dans ma vie, je ne laisserai rien ni personne empoisonner ma vie. Depuis ma sortie de désintoxication, les choses étaient si différentes, je me sentais mieux dans ma peau. Avec tout ce que je m'étais mise sur le dos, j'étais toujours debout, après tout ce que j'avais vécu, je luttais toujours aussi fort. Je ne m'arrêterais à rien, pas même à une gomme sous ma chaussure, j'étais dans ma lancé, dans ma monté, je retrouvais le contrôle de ma vie, de ma tête et de mon coeur. J'avais un nouveau boulot depuis quatre ans, j'avais une pile de dossier sur mon bureau, puisque j'aimais me garder occuper. Je prenais un dossier à la fois, mais conseillait sur d'autre. Le dossier sur lequel j'étais depuis deux semaines semblait si simple au départ, mais ce n'est pas le cas. C'était un frère et une soeur, seize et huit ans. L'aîné semblait intéressé personne, mais la petite princesse souriante, tout le monde se l'arrachait. Le seul problème, c'était qu'il était impossible de les séparé. Désir des défunts parents. Je passais mes journées au téléphone à faire des appels pour le plus vieux.. Il approchait les dix-sept ans, il avait fini ses études principales. Plus la liste de mes appels descendait, plus c'était difficile de croire que je réussiras. Je restais jusqu'à très tard le soir, tout ce que je voulais c'était qu'il puisse rester avec sa soeur. Depuis le début du dossier, ils vivent un sans l'autre et je reçois souvent des appels venant du gentil couple qui s'occupait de la jeune Clara. Elle se réveillait en pleine nuit et n'arrêtait pas de pleurer jusqu'à ce qu'elle se rendorme. Cette histoire me brisait le coeur. Je m'étais séparé de mes soeurs et aujourd'hui je vous à quel point j'ai eut tord. Voir ce déchirement entre eux me rendait étrangement plus forte. Je voulais trouver une solution. Si je le pouvais, je m'ouvrirais une maison et j'accueillerais les cas chez moi, mais je suis dans l'incapacité pour le moment. Inapte sûrement... Il était passé dix-neuf heures trente lorsque j'avais quitté le bureau. J'étais fatiguée, épuisée, tout ce que je voulais, c'était de rentrer chez moi. J'avais prit la peine d'enfiler ma veste et un foulard à quadriller. Depuis toute petite, j'étais amoureuse de ce design. Depuis quelques temps, je préférais marcher plutôt que prendre ma voiture. Oui, c'était tout de même une bonne distance, mais c'était mieux pour mon esprit que je prenne un bon bol d'air frais après le travail. Je marchais naturellement la tête basse à réfléchir, je n'aimais pas m'attirer les regards. Je regardais parfois mon portable, mes courriels. J'attendais, j'en sais rien. Des réponses, des informations. Ce fut pendant un de ces énièmes réflexes que je reçu cet appel. « Sheila Brooks... » Je hochais graduellement la tête en écoutant ce qu'on me disait. J'avais soudainement prit de l'assurance, je marchais la tête haute sur un pas plus rapide. Puis le silence tombe. « Tu me prends pour qui? Ou plutôt tu me prends pour quoi ! Tu es vraiment en train de me demander d'abandonner ce dossier que c'est une cause perdu ? Tu ne me connais pas. Ces deux là mérite d'être ensemble, pourquoi faut-il toujours penser au bien-être des adultes sans penser à celui des enfants ? Tu m'expliques. » J'ai la main qui s'agite dans tous les sens pendant que je lui hurle dessus. Je grogne même par moment. Je ne regarde pas où je marche. « Ce n'est pas parce qu'il est à un an d'être majeur qu'il doit être séparé de sa soeur ! » Je sens une dénivellation sous mes pieds, mais je continue de marcher, je suis prise dans mon élan. Je ne sais pas que je suis sur la rue, je ne m'en rend tout simplement pas compte, tout comme le camion qui avance rapidement dans ma direction. Les phares m'agressent les yeux. Je lève la tête et reste figé sur place. Mon portable tombe au sol, mon sang se glace.
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Sujet: Re: Back up again (Kelvla) Sam 18 Mar - 20:11
Sheila & Kelvin
Back up again !
Je quittais l’appartement en sifflottant, l’air était frais et je remontais mon blouson jusqu’en haut. J’avais besoin de prendre l’air et de marcher, j’avais laissé le chien à l’appartement. Je savais que Trent traînait dans le coin et je ne voulais pas qu’il arrive malheur à Percy. Pour Solora je ne savais pas trop quoi pensé, je la trouvais différente ces derniers temps et je ne savais pas si c’était positif ou négatif. Du coup, pour éviter de lui demander et de me prendre la tête car elle ne voudra pas m’en parler, je préférais prendre le large. C’était toujours comme ça avec elle, enfin je m’étais habitué mais ça me rongeait le sang parfois de la voir agir ainsi, comme si je n’étais qu’un moins que rien ne faisant que son boulot alors que je faisais tellement plus. Percy voyait, voilà pouruqoi je ne voulais qu’il ne lui arrive rien pendant mon absence, je savais que Mizie se méfierait des étrangers et protégerait Percy. Je partais presque tranquille, tout en ayant vérifié si l’autre fou ne rodait pas par là. Je décidai d’aller chercher un café, c’était une fin de soirée plutôt belle mais froide alors il fallait que je me réchauffe, comptant faire le tour du parc après, je devais avoir les esprits clairs et surtout être en forme. Je me dirigeais vers le premier café de la rue où la boisson n’était pas mauvaise et commandais un grand expresso corsé. Regardant autour de moi, quelques personnes se parlaient en tête à tête d’autres étaient seuls, comme moi. Je donnais un pourboire à la serveuse puis sortis, portant le gobelet à mes lèvres et buvant la première gorgée qui me réchauffa entièrement. J’adore ce café, enfin je préfère le mien mais je ne dis jamais non à un café. Je me remets à marcher, tout en faisant attention où je mets les pieds pour ceux qui viennent vers moi, je n’aimerai pas tâcher ma veste avec du café à cause d’un piéton. Alors que j’esquive une personne, je vois une jeune femme s’engager sur la chausser alors qu’un camion arrive. « Hey ! » Je crie et fais un signe de ma main avant de lâcher mon gobelet, merde alors ! Cette nana est tellement concentrée dans son blabla qu’elle ne voit pas qu’elle va se faire écraser. Les femmes ! J’accélère le pas, essayant de calculer quand est-ce qu’elle pourrait se faire percuter mais j’arrive à lui tirer le bras in extremis. La tirant sur le trottoir, elle vient se coller contre moi puis je la sépare pour la regarder et l’observer. « Ca va ? Vous n’avez rien ? Enfin je pense que votre téléphone est mort mais à part ça ? » Je jette un œil sur le portable en mille morceaux et pense pendant un quart de seconde que ça aurait pu être elle. Cependant, je m’attarde sur son visage et j’ouvre grand la bouche. Ce n’est pas possible, ce n’est pas elle. Je me recule et me passe une main dans les cheveux. « Sheila ? » Oui je pose la question comme un con mais je dois savoir, je veux savoir si c’est bien elle. Je ne pensais jamais la revoir, je pensais à elle mais pas au point de la revoir un jour, c’est inespéré. Je soupire et rigole avant de faire le geste que j’aurais fait un million de fois avec elle avant qu’elle ne parte, je la prends dans mes bras. Je la serre contre moi, ressentant sa présence et son odeur aussi. Elle m’avait tant manqué, je ne m’en étais pas rendu compte jusqu’à présent mais elle m’avait manqué. La mort de ma femme n’avait fait qu’accroître ce sentiment mais je le cachais car je n’étais pas comme ça. Je la relâche et me remets de mes émotions avant de prendre à nouveau la parole. « Que… Je ne pensais pas te revoir un jour. » J’étais sincère, je n’avais jamais cru au fait qu’elle était partie du jour au lendemain, mais si cependant maintenant, elle était devant moi, bien réelle et en chair et en os ! Je mets mes mains dans mes poches et attends une réaction de sa part, plongeant mon regard dans le sien, je me souviens de tant choses à présent que je me ressens revivre. La voir me fait revivre des choses mais ça me fait aussi dire qu’elle a toujours été présente dans ma vie même si elle n’était pas là et ne répondait pas à mes appels. Là, tout de suite, maintenant, je pouvais enfin lui reparler.
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Sujet: Re: Back up again (Kelvla) Dim 19 Mar - 2:32
Back up again Sheila Brooks && Kelvin Forrest
Une. Deux. Trois. Quatre. Les lumières se comptaient par paire. J'étais tétanisé par la peur, je le voyais approcher à une trop grande vitesse. J'aurais aimé bougé, si seulement j'arrivais à simplement bouger le petit doigt. Je sentais tous les fibres de mon corps se tendre, se crisper. J'étais là figée les bras le long du corps, les jambes tremblantes sous cette pression soudaine. Dans ma vie, je n'ai jamais été aussi effrayé de la mort qu'à ce moment. Il y a cinq ans j'y pensais, je me disais que j'allais mourir et même que ce serait mieux ainsi que je rende l'âme. À ce moment, j'étais détruite, démolie, je n'attendais plus rien pour sortir de cet enfer, mais il y a eut Rhett. Peu importe le caractère de merde qu'il pourrait avoir avec moi, il m'a sauvé la vie et je lui dois tout ce que j'ai aujourd'hui. Aujourd'hui tout avait changé, je craignais la mort trop tôt. J'avais une vie, une vie bien à moi, je ne gardais aucun homme dans ma vie, dans mon lit ou encore dans mon coeur. Je préférais rester seule au lieu de m'encombrer de quelqu'un qui me briserait le coeur à nouveau, qui me briserait tout simplement. Tout ce que je voulais c'était un enfant, quitte à enfanter, adopté était mon choix premier. Je n'ai personne dans ma vie et ce n'est pas vrai que j'allais pousser un homme à me donner sa semence. C'est drôlement dit, mais c'est la réalité. Tout ce que je voyais en voyant le camion c'était Naïm qui allait resté dans les rouages de la société jusqu'à ses dix-huit ans, qu'il allait sûrement se retrouvé dans la rue. Je ne voulais pas mourir maintenant, je ne devais pas mourir maintenant. J'avais trop de chose à régler, à vivre pour que ma vie s'arrête là. Une chaude sensation s'empara de mon bras. J'ai sentit mon corps être tiré vers ma provenance. J'ai senti mon tronc bouger d'abord puis ma tête et ensuite mes jambes. Mes yeux aussi rond que des billes, je sens le vent se frotter contre le visage. Je vois mes cheveux frôler le camion. L'instant suivant, mon corps se plaquait contre un inconnu. Je ne voyais pas très bien, c'était embrouillé, je ne réalisais pas que j'étais en larme. Les émotions de la situation précédente me submergeait encore. Je m'étais accroché un instant à à la veste de ce dernier jusqu'à ce qu'il me lâche. Je suis resté fixe sur un café étalé au sol. Comme s'il avait été abandonné en vitesse. Détaché du gobelet, il se perdait à travers les sillons du trottoir, ce liquide brunâtre toujours brûlant et fumant. Une voix me viens à l'oreille. Je ne sais pas si j'ai vu son visage, tout ce que je sais, c'est que je lui faisais face. J'ai fixé cette silhouette flou devant moi, j'entendais ses mots en écho. Je venais de frôler la mort, une mort complètement stupide à bien y penser. « Je... Oui, je crois. » Je me suis tournée vers la rue, vers où je me trouvais. Je vois les vestige de mon portable, une pause de boulot j'imagine. Le karma sûrement. J'essaie de reprendre mon sang froid et un faible sourire, complètement faux, s'affiche. Je glisse une main tremblante dans mes cheveux poussant une mèche derrière mon oreille. « Ce sera une pause du boulot. » Je me tourne vers lui et affiche un sourire de gêne - moi qui ne l'ai jamais été par le passé. Je lève les yeux vers lui et agite mes paupières avec rapidité pour retrouver la vue, je devais toujours être en larmes, sans vraiment que je ne m'en rende compte. Je reste perplexe, bouche-bée à le regarder. Il connaissait mon nom. Mon coeur s'est emballé sans que je ne comprenne. On aurait dit que mon sang bouillait dans mes veines. Il prit un temps avant que l'information se rende à mon cerveau. Mon corps se fige à nouveau. Je me mit à le fixer. Ses bras s'enroule autour de moi et cette chaleur soudaine ramène l'information à son point final. Cette fois les larmes m'étaient plus que vraies et présente. Mes bras se ramène rapidement contre son dos et mes doigts empoignent sa veste. Je ferme les yeux, son odeur me vient aux narines. « Kelvin... » J'eus ce bien fou qui m'a empli le coeur. J'eus ce frisson à l'esprit. Après toutes ces années sans lui, il fallait que je tombe sur lui à ce moment d'inattention. Je n'avais pas envie qu'il me lâche, je n'avais pas envie qu'il parte, j'avais peur qu'il disparaisse après cette étreinte. Le sentant se reculer, je n'ai pas le choix, je me défais avec lenteur et lève mes yeux embués vers lui. J'eus un sourire soudain, éclatant, plus que je n'ai jamais eut par le passé. J'avais l'impression de retrouver quelque chose qui me manquait. Un troue au coeur venait d'être comblé. « Oh mon dieu. » Je temps le bras et le touche à nouveau et un petit rire nerveux me prend. Il était bien là, c'était bien lui. Je ne me rends pas compte que je tremble de partout et que l'adrénaline me garde sur mes jambes. « Tu... Oh mon dieu... Kelvin... Tu... » Un autre rire nerveux me prend et mes jambes m'abandonnent, l'adrénaline a quitté le port.
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Sujet: Re: Back up again (Kelvla) Lun 10 Avr - 17:54
Sheila & Kelvin
Back up again !
Je ne pensais pas la voir ici, en fait, je ne pensais pas la revoir un jour. J’étais sous le choc, jamais je n’aurais pensé revoir Sheila, jamais je n’aurais pensé revoir son visage, ses yeux, sentir son parfum, pouvoir la tenir contre moi. Ce que j’avais fait en la sauvant pour ne pas qu’elle se fasse écraser par ce camion. J’en rigolais aussi tellement j’étais heureux de pouvoir la revoir. Pour moi, lorsqu’elle était partie, jamais je n’aurais de ses nouvelles enfin je n’en ai jamais eu ça c’était clair mais je ne pensais pas la revoir un jour et ici, à Washington qui n’était pas une petite ville. Je l’avais serré dans mes bras, ressentant ce contact qui m’avait manqué. Je n’avais pas ce genre de rapprochement avec les femmes depuis la mort de ma défunte femme, mais là, c’était Sheila et Sheila ça avait été un bout de ma vie, celle à qui j’aurais dû demander d’être mon témoin au lieu de lui balancer que je partais en école de police. Pensant à cela, je ressens comme un pincement au cœur et je décide de la libérer de mon emprise. Mais la voir, devant moi je ne le réalisais pas. Je me passais une main sur le visage et à voir ses yeux, apparemment je n’étais pas le seul à qui ça faisait un choc. « Oui, c’est moi. » Quel con, bien sûr qu’elle le savait tout comme je savais qu’elle s’appelait Sheila. Qu’est-ce que je peux être con. Mais je n’étais vraiment pas préparé à la revoir, ici, maintenant, dans cette ruelle en plein soir. J’attrape sa main et la serre fort, appréciant ce contact qui nous unit à nouveau et de pouvoir l’avoir près de moi. Je l’écoute, et surtout, j’essaie de déchiffrer ce qu’elle me dit avant de la voir s’étaler sur le sol, la rattrapant avant que sa tête ne heurte le sol. Merde, si j’avais su que c’était comme ça qu’elle réagirait je n’aurais pas fait toutes ces embrassades. Je lui tapote les joues avant de l’appeler. « Sheila, ohoh, réveille toi ! » Je soupire et la soulève comme une plume avant de regarder où je mets les pieds pour éviter de bousiller mes chaussures à cause du café. Le truc est qu’avec un corps dans les bras dans une rue, on pouvait croire que je lui avais fait n’importe quoi, donc j’espérais vraiment qu’elle revienne à elle prochainement. Je la secoue toujours un peu et continue de lui parler, avançant dans une autre ruelle. « Il va falloir que tu me dises au moins où tu habites pour que je puisse t’y emmener. » Je ne pouvais pas la ramener à l’appartement, Solora poserait trop de questions et je n’étais pas prêt à affronter son jugement sur ce que j’avais pu faire à cette pauvre femme. Ou bien pourquoi j’en ramenais une. Bref, non, je préférais éviter cela puis j’avais besoin de voir Sheila seule à seul afin de savoir pourquoi elle était partie, pourquoi elle m’avait abandonné alors qu’elle faisait partie intégrante de ma vie. Avalant ma salive et remontant un peu la jeune femme contre moi, je m’arrêtais près d’un café et regardais à l’intérieur, non, je ne pouvais pas m’y risquer pour l’instant. Si bien que j’appelais un taxi. Si elle habitait loin ça allait être plus rapide, sinon ça nous mettrait toujours à l’abri. Je m’arrêtais près d’un banc et m’y asseyais en soufflant voyant de la buée s’échapper de ma bouche tellement le froid se faisait mordant en cette fin de soirée. Je regardais son visage et soupirais. Cette fille était tellement un tout que la revoir là me rappelait des souvenirs que j’avais enfoui au plus profond de moi pour ne pas souffrir. J’avais fait de même avec ma femme, même si je continuais de batailler pour trouver les coupables. Je n’étais plus très loin, je le savais mais j’étais distrait ces derniers temps que je n’avançais plus dans mon enquête personnelle. « Bon, c’est quand tu veux la Belle au bois dormant… » J’étais déjà en train de chercher une excuse à dire au conducteur du taxi pour expliquer le fait qu’elle était évanouie, je ne pensais pas que ça lui ferait un tel choc. Voyant notre taxi arriver, je me lève, et la soulève ouvrant la portière comme je le pouvais avant de la déposer sur la banquette arrière. « Soirée difficile… » Je grimace en regardant le conducteur et m’assois à côté de la brunette m’assurant qu’elle allait bien tout de même. J’étais extrêmement calme et je devais avouer que c’était rare car bien des fois j’aurais pu perdre mon sang froid surtout si ça avait été Percy, mais là j’étais certain qu’elle allait reprendre conscience dans peu de temps.