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| OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough | |
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| Sujet: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Mer 15 Nov - 13:33 | |
| Azraël & Oliver That's why you always call me cause you're scared to be loved Le week-end est passé avec une vitesse phénoménale. Tu n'avais clairement pas eu une minute à toi. Tu avais dû faire les courses avec tes sœurs, et le dimanche, tu avais dû aller voir ta mère. Comme d'habitude. Tu n'avais même pas eu le temps de regarder ton téléphone, et puis de toutes façons, tu savais qu'il ne t'avait pas envoyé de messages, il n'avait pas ton numéro. Ca ne servait à rien que ton regard rive bien trop rapidement sur l'écran, il ne t'aurait pas envoyer de messages de toutes façons. Tu ne sais pas comment il a prit le fait que tu avais fui si rapidement l'autre jour mais ce n'était pas vraiment ta faute, tu avais dû partir sinon, tu risquais simplement de ne pas survivre à une attaque de sœurs enragées. Elles t'ont bien évidemment demander où est-ce que tu avais dormi, pourquoi tu avais une nouvelle chemise, pourquoi c'était une chemise de garçon, pleins de questions. Tu avais réussi à esquiver, à dire que tu t'étais retrouvé dans un guet-apens et que tu ne pouvais refuser. Parce qu'elles t'en voulait un peu d'avoir annulé la soirée pizza/friends. Mais elles t'avait remercié de leur avoir fait tout de même livrer les pizzas. Mais quoi qu'il en soit, ce matin, tu n'avais pas vraiment envie d'aller bosser. Tu aurais préféré dormir jusque onze heures, rattraper les heures de sommeil perdues à jamais. Quand tu regardes ton armoire, tu souris en voyant la chemise qui trône sur la chaise de ta chambre, mais tu te décides tout de même à enfiler une jupe et un chemisier, des talons et puis, tu remontes tes cheveux en une queue de cheval. Tu n'as pas envie de faire d'efforts aujourd'hui, même si tu devrais peut-être. Ou pas, tu n'en sais rien.
Quand tu te diriges jusqu'au bureau, tu as le cœur qui se compresse plus d'une fois, l'ascenseur, tu aimerais qu'il mette plus de temps à arriver mais non, il est réglé comme sur du papier à musique. Tu déglutis quand les portes s'ouvre et tu souris à l'un des juniors qui est à la machine à café pendant que ton regard le cherche, désespérément. Arrête Azraël. Tu déglutis et tu t'approches de ton bureau, avant d'être interpellé par un autre junior « On sort ce soir, on va boire un verre, tu suis ? Bon par contre, je ne sais plus l'heure.» Tu hausses alors les épaules, tu ne sais pas vraiment si tu peux. Tu ne sais pas vraiment si tu dois parce que tu as ce dossier qui n'attend que toi. Tu lui souris alors avant de rétorquer tandis qu'il pose sa main sur ton épaule « Ca marche, redis moi l'heure tout à l'heure. » Oui parce qu'il ne se souvient plus et cela ne t'étonne pas vraiment. Il est un peu à l'ouest ce type quand il s'y met. Puis tu le vois et tu n'oses même pas le regarder en face, comme si tu n'avais pas le droit de le faire. Tu t'humidifies les lèvres et comme chaque junior qui le respecte et qui veut lui cirer les bottes, tu lui dis bonjour avec ce petit sourire en coin dont seul toi a le secret. Puis tu vois Sophie qui débarque et te donne un dossier sur lequel tu dois travailler, tu t'y mets alors de suite et comme tu te plonges dans le travail, tu ne vois pas le temps passer. Il n'y a que quand tu ressens vraiment l'envie d'aller fumer une cigarette que tu te lèves, enfile ton manteau et ton écharpe avant de t'enfoncer dans l'ascenseur, suivi par Oliver et par Tom qui se rappelle finalement de l'heure « Ce soir ! 19 h ! Au Iron Horse. » Tu lèves alors un pouce et tu ne peux engager de conversation avec Oliver puisque Tom reste collé à tes baskets, te demandant si tu as une cigarette et finalement, vous vous retrouvez tout les deux au rez-de-chaussée pour fumer cette cigarette qui a un drôle de goût, puisqu'il n'est pas là. Puis dix-huit heures trente arrive enfin, tu n'as même pas eu le temps de passer dans son bureau pour savoir comment il allait, tu n'as même pas eu le temps de discuter avec lui ne serait-ce que cinq minutes pour parler de boulot ou même de l'autre soir. Ce n'est pas plus mal quand tu y penses. Au moins, personne ne pourrait parler. Vous vous mettez alors en route vers le bar et puis tu te mets tout de suite dans l'ambiance, tu es à l'aise avec tes collègues, et tu commandes de suite une bière. Tom se rapproche de toi et tu lui souris, sa main sur ta taille ne te gêne pas et il est même encouragé par une junior dont tu as oublié le prénom. Ce soir, vous ne parlez de boulot mais vous parlez de vos vies, la plupart des autres juniors sont avec quelqu'un, il y a même quelqu'un qui vient d'annoncer qu'il est fiancé avec la femme de sa vie, tu ricanes un peu et quand Tom annonce qu'il est célibataire, vous avez le droit à une réflexion. Tu lèves les yeux au ciel puis tu entends vaguement de loin quelque chose qui ne te plait pas des masses. « Il paraît que le grand boss est divorcé. Sa femme serait partie. Moi je quitterais pas un gars comme ça. Je ne sais pas si c'est son âge mais il me fait pas mal d'effet. » Tu restes dans tes pensées, ton regard fixant ta bière que tu vides d'une traite avant de te lever « C'est ma tournée qui veut quoi ? Et Shirley, je pense qu'il ne faut pas écouter les ragots et puis à mon avis, il doit avoir plus d'une nana qui lui court après. » La main de Tom toujours sur ta taille, tu te défais de son emprise en lui embrassant sur la joue et quand tu te tournes, tu le vois. Oliver et les chefs. Ton cœur s'accélère et tu baisses ta tête, mais tu sais qu'il t'a vu. Tu t'approches alors du bar et commande toutes les boissons. Tu as mal au cœur. Tu as envie de le voir mais tu sais que ce ne sera pas possible maintenant. Alors tu l'évites mais tu vois Shirley qui l'a bien vu et son regard te dégoûte. Elle fait signe au groupe des puissants du bureau et tu espères qu'il ne viendra pas. Mais quand tu retournes à la table avec les boissons, ils sont là, à la table juste à côté. Et le bras de Tom sur ton épaule devient bizarrement plus lourd. Non. Tu les laisses alors dans leur conversation, boit une gorgée de ta bière et prétexte un coup de chaud pour pouvoir sortir. Pourquoi est-ce qu'ils sont là ? Pourquoi ce bar spécialement ? Ca ne pouvait pas être simple. Non. Toujours plus de complications. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Mer 15 Nov - 14:55 | |
| Azraël & Oliver Why do you hurt me like that? Est-ce que le week-end doit vraiment être le moment du repos ? Parce que ce week-end ce n'était pas le cas pour toi qui d'habitude prend le dimanche pour vraiment dormir et du coup, te reposer. Mais après le départ d'Azraël de ton appartement, tu as été bosser et tu as été accueilli par ton collègue Paul, qui t'a gentiment donné un billet d'avion pour LA et une conférence dimanche matin. Tu n'as pas réellement eu le choix, pour une fois, Paul avait de bons arguments, sa sœur aînée que tu connais est gravement malade et apparemment a eu une rechute, du coup, Paul a préféré se libérer pour lui rendre visite et lui apporter tout son soutien. Tu as un cœur oui, bien caché. Tu as donc été là-bas, pour une conférence à laquelle tu as du participer tout en sachant que tu as tout étudié dans l'avion, enfin l'avion, le jet de Paul. Oui, il ne se refuse rien. Il voit toujours les choses en grand. Bref, tu as dû serrer des mains, discuter de tout et de rien, faire bonne figure, comme toujours. Tu es un as pour ça et ça, surtout si ta tête est ailleurs, parce que c'est le cas. Tu n'es pas réellement toi-même, tu as perdu dans tes pensées, toutes dirigées vers ta jeune junior que tu as abandonné pour le week-end. Tu n'as même pas son numéro de téléphone portable pour lui donner des nouvelles. Tu es obligé d'attendre le lundi. Avec de la chance tu as réussi à trouver le sommeil dans le jet sans réellement te faire avoir par les cauchemars, tu as surtout demander à être arrivé le matin et non pas le soir, du coup, plus simple pour trouver le sommeil. Tu arrives dans les bureaux lundi avec ton sac de voyage sur l'épaule, des lunettes de soleil au bout du nez et le plaisir d'annoncer à Paul que tu as décroché un nouveau contrat de grande envergure. Évidemment, tu es à l'heure, mais pas ton ami, Sophie par contre est là pour t’accueillir, tu en profites pour discuter tranquillement avec elle dans le bureau de Paul, attendant que celui-ci débarque. Elle t'explique qu'elle a décroché une nouvelle affaire et te demande si tu veux toujours qu'elle prenne Azraël sous son aile et tu hoches positivement la tête. Tu n'as rien toi pour le moment, si ce n'est du travail administratif. Ce n'est pas intéressant pour elle de te regarder lire, approuver ou corriger des contrats. Mais ça ne va pas durer, tu commences à réellement avoir envie de retourner au palais de justice défendre un client. Sophie te comprend, ça la fait rire de te voir rager dans ton coin à propos de ton manque de temps à défendre. Tu ne sais pas ce que tu feras sans elle au cabinet, surtout lorsque Paul n'est pas là parce que ce n'est pas avec Smith ou Laurens que tu vas faire ami ami. Sophie a su te cerner, mais elle a un talent avec ça, elle comprend immédiatement les gens et d'ailleurs, elle ne te manque de te de dire que tu as l'air ailleurs, presque préoccupé. Tu ne dis rien, tu te contentes de sourire alors que Paul entre en fanfare dans la bureau, sa sœur va donc mieux.
La journée est correcte, tu passes la plupart de ton temps avec Paul, vous avez pas mal de sujets à aborder et ça se passe plutôt bien. Tu finis quand même par sortir de son bureau ne serait-ce que pour un café et une clope. C'est ce que tu fais, tu avances en baillant vers l'ascenseur, clope et café en main. Tu souris, elle est là. Malheureusement, pas seule, du coup, ton sourire se fait la mâle rapidement. Tu restes dans le fond de l'ascenseur, dos à la paroi, sans dire un mot. Mais tu es obligé de les écouter, enfin, lui qui lui donne une heure et une adresse pour sans doute sortir ce soir. Tu ne relèves rien, tu fais ce que tu as à faire sans lui adresser un regard, ce n'est pas contre elle, mais ce type est là, pas question de vous griller. Tu t’éclipses rapidement, retournant dans ton bureau, récupérant un peu de retard, quelque coups de téléphone à passer et puis, tu te retrouves face à Sophie et Paul. Ce soir, on sort, voilà les mots de Sophie et tu n'as pas le temps de refuser, tu reçois ton manteau en plein visage. Ce n'est pas comme si tu avais prévu de faire quelque chose d'autre de toute façon. Tu les suis, moins enthousiastes qu'eux à sortir puisqu'apparemment, vous rejoignez des collègues dans ce fameux bar et soudainement, ton cœur se sert, tu vois le nom du bar sur un néon qui clignote. C'est là où se trouve Azraël. Tu te maudis d'avoir accepté mais physiquement, tu ne montres rien, tu suis tes amis dans le bar, toujours ton sac sur ton épaule. Vous vous installez au bar dans un premier temps, pour commander des boissons, vin blanc, whisky, cocktail vodka et bières. C'est là que vous devez vous installez une table et là que tu vois la table des juniors. Les lèvres de ce type sur la joue d'Azraël. Tu aurais eu un verre un main, tu l'aurais brisé sous la force de ta colère. Tu es dégoûté. Littéralement dégoûté. Ton visage se fige, marqué par la colère et puis, tu tournes les yeux. Tu t'installes à la table sous le regard interrogateur et inquiet de Sophie, elle ouvre la bouche, s’apprêtant te parler. « Non. » Dis-tu, autoritaire. Elle baisse les yeux regardant son verre de vin et tu t'en veux de lui parler comme ça, tu décides alors de sortir après avoir bu ton verre cul sec sous les applaudissements de Paul avant que celui-ci n'aille se poser à côté de sa junior. Tu prends une clope que tu allumes rageusement dehors. Tu es dos à la porte, tu fermes les yeux, tu n'as pas le droit d'être en colère, tu n'as pas le droit de ressentir tout ça, putain, qu’est-ce que ça fait mal. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Mer 15 Nov - 19:54 | |
| Tu apprécies Tom. Tu ne peux pas dire que tu le détestes, que sa présence te débecte au point que tu ne puisses plus le voir en peinture. Non, tu l’apprécies réellement mais il n’est pas Oliver. Puis quand bien meme tu pourrais envisager quelque chose avec lui, tu n’en aurais pas envie parce qu’il est le genre de type a collectionner les demoiselles et tu ne veux pas être une proie de plus sur ton tableau de chasse. C’est d’ailleurs pour cela que tu as déjà refusé d’aller chez lui vu que tu savais qu’il n’allait y avoir que lui et toi. Alors merci mais non merci. Puis tes pensées sont occupées par Oliver, Oliver et sa façon de sourire, ce baiser que vous avez échangés et surtout le fait qu’il ne t’a pas donné de nouvelles. Tu ne sais pas comment le prendre. Il aurait bien pu obtenir ton numéro d’une façon ou d’une autre. Mais non, il ne l’a pas fait et de toutes manières tu aurais trouvé ça étrange. Mais tu aurais apprécié tu en es sûre. Tu es persuadée qu’il a les mots qu’il faut pour te donner envie de lui répondre. Pour lui donner envie de le revoir encore et encore. Il n’a pas besoin de faire grand chose de toutes façons. Tu veux le revoir avec message ou sans message. Tu veux le revoir et apprendre à le connaître. T’es foutue Azrael, tu le sais. T’es foutue, il t’a touché. Toi, ton cœur d’artichaut et ton âme un peu fleur bleue. Vous avez été touchés en plein dans le 1000. Quand Tom pose sa main sur ton épaule, tu embrasses sa joue pour lui montrer en quelques sortes qu’il n’y aura rien de plus. Tu n’aurais pas du, tu regrettes quand tu croises son regard. Puis c’est son baiser qui te revient en mémoire, c’est les mots de Shirley à l’encontre d’Oliver, le fait qu’elle le trouve canon. Tu as envie d’exploser, de lui dire que ce n’est pas possible, que c’est avec toi qu’il aura une aventure, une histoire peut-être. Que c’est toi qu’il rendra heureuse, pas elle. Que ce n’est pas avec elle qu’il se réveillera le matin parfois, mais avec toi. Mais tu ne dis rien, tu es submergée par toutes les emotions qui t’accaparent, la colère, la tristesse, la honte. L’envie de te blottir contre lui alors qu’il est à quelques mètres de toi, le regard mauvais. Tu as l’impression que tu as brisé quelque chose. Tu soupires et quand tu t’enfuis, tu ne veux pas que l’on te suive.
Puis, la porte s’ouvre. Tu aimerais que ce soit quelqu’un lambda, mais c’est lui, tu es à quelques mètres du bar, tes mains dans tes poches trifouillant le paquet de cigarettes. Tu en sors une de ton paquet et tu t’approches timidement de lui « Vous auriez du feu ? » Pourquoi tu le vouvoies ? Vous êtes tout les deux. Tu t’humidifies les lèvres et tu fermes les yeux un instant quand il te tend le briquet, tu allumes cette cigarette et tu tires dessus silencieusement. Tu te tournes alors vers lui, gardant tes distances parce que tu sais qu’ils peuvent sortir d’un instant à l’autre. « Ce n’est pas ce que tu crois... » Tu peux deviner qu’il est en colère. Tu sens ton cœur qui se contracte, ton estomac qui ne demande qu’à se retourner. Est-ce que tu vas t’en sortir sans te mettre à pleurer ? « Il ne se passera rien entre Tom et moi. » Tu fermes les yeux un instant et quand tu vois qu’il ne te repond pas, tu tires sur ta cigarette nerveusement. « Dis quelque chose Oli... s’il te plaît... » Hait moi si tu le désires mais ne le fait pas trop fort. Ne m’en veux pas si je fais tout de travers, j’ai le cœur qui s’retourne rien qu’à penser à toi. J’ai l’impression que je me perds quand t’es trop loin. Et ce week-end c’était quoi ? Ce silence ? Tout ce que tu voulais dire reste coincé, la, au fond de y’a gorge. Et tu as juste envie de rentrer. Parce que tu sais que tu t’enfonces. Mais tu ne peux t’empêcher d’attendre, attendre ta mise à mort. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Mer 15 Nov - 21:03 | |
| Azraël & Oliver Why do you hurt me like that? Tu as besoin d'air, u veux fumer, tu ne fais pas attention à qui est avec toi, les gens discutent, ils rient, ils vivent leur vie et toi, tu te sens atrocement mal. Tu es pris d'une douleur que tu ne pensais plus avoir à connaître. Tu as jaloux, évidemment, mais en même temps, elle n'a pas de comptes à te rendre. Vous n'êtes pas un couple. Vous auriez pu avec un peu de patience. Tu pensais que c'était possible, mais là... Elle préfère taper à tous les râteliers, compréhensif vu à quel point elle est belle, elle doit faire tourner toutes les têtes, pas simplement la tienne. Tu es très bête Oliver. Évidemment qu'une femme comme elle ne veut pas réellement d'un homme comme toi. Elle est jeune, elle a l'avenir devant elle et pas juste toi, elle a des expériences à vivre, toi, tu n'as rien à proposer. Tu tires avec force sur ta cigarette jusqu'à t'en brûler le bout des doigts. La fumée s'échappe de tes narines, ta bouche reste close, surtout lorsqu'elle, pourquoi elle, elle te demande ton briquet. Azraël te vouvoie, rendant les choses encore plus compliquée et tu le lui tends sans un mot, sans un regard. Tu pourrais tout lui pardonner si tu la regardais. Tu l'entends, enfin non, tu l'écoutes se justifier sur son comportement et pourtant tu ne lui en demandes rien. Tu ne sais absolument pas quoi lui répondre, tu es bouleversé par ses mots qui viennent immédiatement trouver une place au fond de ton cœur parce que tu la sais sincère. Tu ne peux pas ne être certain, mais tu as envie de la croire, de te dire qu'elle ne joue pas avec toi, mais une partie de toi, la cynique, elle se moque bien de ton romantisme et de ses paroles. Cette partie, elle te hurle de lui tourner le dos, de ne jamais plus lui parler et de l'envoyer avec un nouvel avocat, loin de toi. Tu as cette envie de te protéger et puis, de la protéger aussi et tu es complètement perdu. « Lui ne te regarde pas comme si il n'allait rien se passer entre vous. » Dis-tu amèrement entre tes dents avant de tirer avec force sur ta cigarette. Tu n'arrives toujours pas à la regarder et même lorsque tu entreprends de le faire, Sophie vient faire son apparition dehors, elle t'interroge du regard en se mettant en face de vous deux. « Si vous vous êtes éclipsés tous les deux pour parler boulot, je te botte le cul Oliver parce que je sais que ça ne peut que venir de toi. » Dit-elle joyeusement avant de s'allumer une cigarette à son tour. Tu hausses un sourcil, tu avais oublié qu'elle fumait. « Ne me regarde pas comme ça, tu as déjà oublié que je ne fumais qu'en soirée. Toi qui pourtant est si prompt à trouver tous les détails et à ne pas les oublier. » Sophie alterne entre toi et Azraël avant de plonger son regard dans le tien et littéralement te fusiller du regard. Comme si elle comprenait. « Je rentre. Je vous laisse. » Lances-tu simplement, laissant les deux femmes tous les deux. Sophie reste bouche bée devant ton comportement.
Tu files à l'intérieur et tu vas t'installer auprès de Paul qui t'a commandé un nouveau verre, il te demande, malgré tout le bruit autour de vous comment tu te sens parce qu'il a l'impression que ça ne va pas. Il te propose de te faire visiter des endroits avec de belles demoiselles pour t'occuper plus tard, mais tu refuses catégoriquement, ce n'est pas ton genre et même sous la colère de ce qu'il s'est passé avec Azraël, tu ne serais pas capable de faire une chose pareille. Il hausse les épaules et s'en va au comptoir pour te reprendre un whisky, un double cette fois, sec, comme tu les aimes. Il te dit que toutes tes commandes seront offertes par la maison avec un grand sourire avant de fuir à nouveau avec sa belle demoiselle qui lui fait de l’œil depuis que tu es rentré. Pendant ce temps, Sophie termine sa clope en face d'Azraël. « Donc c'est toi qui le met dans tous ses états, c'est nouveau venant d'Oliver, il n'est pas du genre à sortir avec ses collègues. » Elle sourit en coin avant d'ajouter quelques mots. « Ne joue pas avec lui, il se met en colère rapidement et si il a mal, crois-moi, il ne sera pas le seul à se mettre en colère. » Elle hausse les sourcils avant de rentrer, après avoir posé amicalement sa main sur son épaule. Sophie n'est pas contre l'idée que tu sois avec quelqu'un, mais elle est protectrice, elle te connaît bien. Elle revient dans le bar et se pose à côté de toi, prenant son verre de vin proche d'elle avec un sourire qui ne la quitte pas. « Je me demandais pourquoi tu avais demandé à l'avoir proche de toi. » Tu lui jettes un regard noir et elle se met à rire avant de te donner un coup d'épaule. « Je mets ma main à couper qu'elle est dingue de toi. Comme tous les femmes qui sont venues dans ton bureau certes, mais... Ouvre les yeux Oliver. Ne la laisse pas filer si tu daignes enfin prendre en considération ton propre bonheur non lié à ton travail. » Tu n'en reviens pas, elle te donne des conseils et surtout, son approbation pour avoir une relation sérieuse avec ta junior. Tu ne dis plus rien, tu t'enfonces dans ta chaise. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Mer 15 Nov - 23:39 | |
| Tu es au pied du mur, tu ne le comprends pas. Enfin si, tu le comprends, tu sais ce que ça fait. Le mal qui ronge, l’envie de tout casser, la jalousie qui s’immisce sous les pores, manquant de tout creuser sur son passage. Mais tu ne veux pas qu’il ressente cela. Tu n’es pas le genre de fille à aller voir ailleurs. À aller coucher à droite à gauche, tu aimerais parfois. Tu aimerais ressentir du plaisir avec un inconnu, lui dire que tu te barres au petit matin comme ça. Mais non, tu n’es pas de ce genre là toi. Toi, il faut que tu aies confiance, que tu ne sois pas manipulée par un type qui n’en a que faire de toi, qui souhaite uniquement te mettre dans ton lit. Tu ne supportes pas ce silence, tu as envie de le secouer pour lui dire que t’es sincère et que merde, t’as besoin de lui même si tu ne le montres pas. T’as besoin de lui, même si tu sais qu’il faut que vous soyez discrets au bureau. Tu as besoin de lui parce que pour la première fois depuis longtemps, tu t’es sentie bien et en sécurité dans ses bras l’autre nuit. Même s’il n’y a rien eu, tu étais bien, apaisée. Tu le hais sur le moment quand il ne répond rien. « Je sais encore dire non. » Quand le silence prend place une fois encore et quand Sophie sort, tu as envie de t’énerver mais à la place, tu lèves les yeux au ciel pour montrer ton agacement. Mais tu ne peux t’empêcher de sourire quand elle commence à râler et tu la reconnais bien sur le coup, cependant, tu ne réponds rien. Tu n’as pas le cœur à lui répondre. Tu as juste le cœur à fuir, loin, trop loin. Tu aimerais rentrer mais ils ne comprendraient pas. Tu tires alors sur ta cigarette et quand il rentre, tu aimerais rentrer aussi mais tu ne veux pas laisser Sophie toute seule alors tu reportes ton regard sur elle et ce qu’elle te dit, tu en restes bouche bée. Elle sait vraiment tout. « Loin de moi l’idée de jouer avec lui. Et je ne comptais pas le mettre dans un état pareil. Je n’ai rien fait pour le mettre en colère. Je ne suis pas du genre à aller voir à droite à gauche. Mais il ne le comprend pas. Mais tant pis. » Non tu n’as pas la force de te battre. S’il comprend, tant mieux. S’il ne comprend pas. Tant pis. Tu restes alors à l’extérieur apres que Sophie soit rentrée. Tes pensées sont plus tortueuses les unes que les autres. Quelques minutes après, tu rentres à l’intérieur, arborant ce sourire qui ne connaît que toi. Ce sourire que tu arbores quand tu n’as que ça à faire. Quand le coeur n’y es pas, quand l’envie de sourire s’est barré mais que t’es obligé.
Tu les vois qui discute et tu regardes tout le monde, ton cœur n’y es pas. Tu te demandes ce que tu fous la, tu te rappelles les mots de Sophie et tu fermes les yeux un instant avant d’attendre au bar que le barman ne daigne prendre ta commande. Tu sens un bras sur ton épaule et tu aimerais que ce soit lui. Mais non. C’est Tom. Tu le regardes, lui sourit avant de rétorquer « laisse moi Tom s’il te plaît. Je n’ai pas envie. » Mais il insiste et tu dégages son bras avant d’être sauvée par Shirley qui est venue à ta rescousse. Tu la remercies, ton regard croise encore celui d’Oliver et tu saisis la bière que le barman te tend, ton regard plonge dans celui de l’avocat et tu t’humidifies les lèvres. Tu retournes t’assoir, prenant copieusement le soin d’éviter de te briser le coeur toi-même. Tu tentes d’entrer dans la discussion mais c’est impossible. Tu n’y arrives pas. T’as pas envie de faire semblant, surtout que tu commences à être relativement saoul et donc, tu ne supportes rien. Ton regard capte pour la deuxième fois en l’espace de cinq minutes le regarde d’Oliver. Tu lui fais comprendre que s’il veut discuter c’est maintenant. Pas demain, pas sur le toit de l’immeuble. Maintenant. Dans dix minutes quand tu auras décidé de reprendre tes affaires pour partir, il pourra tirer un trait sur toi. Et ce ne sera plus que professionnel. Tu sors alors une cigarette, ton briquet et tu rejoins l’extérieur, te décalant un maximum de l’entrée pour finir par te retrouver dans une voie qui ne mène à rien. Tu restes visible et tu attends. Tu attend deux minutes, trois. Quand ta cigarette se consume, tu fixe la cendre au bout qui ne demande qu’à s’échapper. Fuir. T’enfuir. Voilà ce que tu veux. Quand tu es à deux doigts de rentrer pour récupérer tes affaires, tu vois la porte qui s’ouvre et tu le vois qu’il sort. Tu le regardes alors et tu lèves une main pour qu’il te laisse parler. « il ne se passera jamais rien avec Tom, parce que ce n’est pas lui que j’ai envie de connaître. C’est toi. » tu serres les dents, écrasant ta cigarette. « Maintenant, je vais te laisser faire un choix. Soit tu me fais confiance, tu me crois quand je te dis que Tom et moi ça ne sera rien. Soit tu me laisses m’en aller. Tout cela ne restera que du professionnel. J’ai pas envie... j’ai pas envie de me dire que j’ai tout gâché. Je veux juste que tu sois heureux. Avec ou sans moi. J’ai juste envie de te connaître. » Tu lèves les yeux au ciel mais avec la nuit noire c’est difficile à voir. Mais t’as l’impression que tu viens de t’arracher le cœur pour lui jeter à ses pieds et cette sensation est étrange. Trop étrange.[/b] |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Jeu 16 Nov - 1:02 | |
| Azraël & Oliver Why do you hurt me like that? Le liquide ambré qui traverse ton corps commence à donner son effet estompé, tu as chaud. Tu te détends. Tu sens que ça te monte à la tête aussi. Tu ne bois pas souvent, de temps en temps un verre par-ci par là, souvent accompagné d'un repas, mais là, tu n'as rien avalé de la journée si ce n'est du café, tu es exténué du voyage du week-end et tu bois, trop vite, de l'alcool trop fort. Tu vas certainement regretter ça plus tard. Mais pour le moment, tu te sens mieux, plus apaisé, moins tendu. Tu as simplement envie de te vider la tête, de retirer cette envie de meurtre que tu as pour ce type qui ne fait que la coller. Tu le fusilles du regard, même si il ne te regarde pas et Sophie s'énerve, elle te râle dessus en te disant que tu dois faire attention, si tu ne veux pas avoir de problèmes. Tu sais qu'elle a raison, qu'elle peut vous protéger, mais ce type mérite une belle droite pour lui décoller son sourire narquois des lèvres, celui des hommes qui croient que toutes les femmes sont à leurs pieds. Il ne connaît rien aux femmes. Toi tu sais ce dont elles ont besoin, enfin, tu as l'impression. Tu avais même, avec ton ex, tu n'étais pas le plus présent des compagnons dès que tu as eu la chance d'ouvrir ton propre cabinet. Tu t'es focalisé sur le travail sans prendre en compte ton environnement et elle aussi, elle était occupée, tu l'as poussé à s'engager dans sa voie aussi. Vous vous êtes perdus en court de route et tu n'as pas cherché à sauvé le reste de votre relation, ton haussement d'épaules lui a donné la réponse qu'elle attendait pour reprendre sa vie en mains, sans toi. Tu sais que ça a été difficile pour elle, plus que pour toi, mais tu as souffert aussi de ton côté, quand tu rentres parfois le soir, tu t'attends à la voir sortir du salon en trombe avec une cuillère en mains pour te faire goûter une nouvelle recette. Elle n'est jamais là cependant. Tu te sens toujours mal, tu aurais voulu t'excuser pour tout le mal que tu lui as causé mais tu ne le feras pas. Tu ne peux pas reprendre contact avec elle, tant pis. Tu hausses les épaules, pour rien sur ta chaise, tu passes tes mains sur tes yeux et Sophie te fait une remarque sur ton état de fatigue. Tu souris et tu regardes autour de toi, tu croises alors le regard d'Azraël qui te fait comprendre sans mots que tu dois la rejoindre dehors. D'accord. Tu vas la rejoindre, mais tu dois dire au revoir avant. Tu te lèves de ta chaise, doucement pour ne pas accroître ton mal de crâne naissant malgré que tu te sens plus détendu. Tu salues tes collègues et tu attends sur Paul qu'il lâche sa compagne du soir pour quitter le bar avec quelques minutes de retard. Tu serres ton sac de voyage sur ton épaule et tu vois sa main, elle te fait signe de la rejoindre et tu le fais, en même temps que tu t'allumes négligemment une clope.
Tu l'écoutes attentivement parler, même si tu as bu quelques verres, tu as ta conscience, elle ne te quitte jamais, au contraire, lorsque tu bois, elle est exacerbée. Tu fronces les sourcils, tu retiens bien le nom de ce type, jamais tu ne vas le prendre avec toi sur une affaire, il peut bien aller se faire foutre. Tu prends plaisir à savoir que c'est toi qu'elle veut connaître et pas un autre, tu es rassuré. Tu souris avec tendresse et tu restes silencieux, cherchant les bons mots. « Je ne suis pas réellement quelqu'un d'intéressant parce que je ne parle pas de moi, tu pourras demander à qui tu veux, enfin, demande à Sophie, elle a l'air de t'apprécier énormément, personne ne sait qui je suis, ils ont simplement besoin de savoir que je travaille bien et que je donnerai toujours tout ce que j'ai. » Tu tires sur ta clope qui se sentait seule sans toi. « Je ne peux pas te promettre de me dévoiler, je peux essayer, mais je compte sur toi pour le faire à ma place, parle de toi, me dire ce que tu aimes, ce que tu penses de la vie, ce que tu comptes faire plus tard, ce que tu veux. » Tu fais des mouvements qui n'ont pas réellement de sens avec ta main qui porte ta cigarette. « Mais en attendant tout ça, on a le temps. » Oui, tu ne comptes pas t'enfuir, tu espères que c'est son cas aussi. « Tu veux rentrer avec moi ce soir, à l'appartement, juste, discuter, dormir, comme la dernière fois. » tu hausses les épaules avec un léger sourire en te rendant compte que ce n'est même pas réellement une question. Tu as envie de passer du temps avec elle, à la maison, loin de tout le monde, loin du bruit, tu as aussi envie de l'embrasser, de la garder contre toi, de t'endormir dans ses bras et d'espérer que tu ne vas pas faire de cauchemar afin de ne pas lui faire peur une seconde fois et qu'elle commence à agir comme ton ex l'a fait au début, avec toutes ces questions. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Ven 17 Nov - 15:48 | |
| Tu pourrais arracher ton cœur, le lui offrir comme ça, simplement. Ça serait sans doutes moins douloureux que de passer d’un moment tendre, toi contre lui en pleine nuit dans ses bras, à un moment où il ne te regarde même pas alors que vous n’êtes que tout les deux, la, dans cette rue où se mêlent la vie, la ou les gens flirtent. Tu préférerais de loin être ailleurs. Ça serait moins bizarre, ça ferait moins mal. T’as le cœur à vif, le cœur qui cogne dans ta poitrine, qui martèle ton esprit dérangé, ton esprit abîmé par les remords. Sophie te console un peu, te préviens surtout et tu te demandes si tu es bien pour lui. Parce que tu n’es pas du genre à faire souffrir toi Azrael, mais si tu le faisais sans le faire exprès ? Si tu le faisais souffrir alors que c’était la dernière de tes intentions ? Tu ne veux pas mais pourtant, ça grouille dans ton esprit. Et si tu n’étais pas pour lui ? Et si vous n’étiez pas si complémentaires que ça ? Tu ne sais pas, tu doutes. Puis, tu te dis que c’est sûrement que du vent, que peut-être il te courtises, que peut-être, il agit comme celui qui veut te connaître pour te faire plus de mal par la suite. Tu ne sais pas, tu es perdue. Même si Sophie te dit le contraire. Tu peines à la croire mais tu lui laisses le bénéfice du doute. Tu en as assez de les écouter, tu en as assez de te dire que demain, peut-être, il ne fera plus partie de ta vie. Dans dix minutes non plus. Tu es assez stressée quand tu y penses. Tu as l’impression de mettre ta vie a ses pieds. Encore plus quand tu déballes tout, absolument tout ce que tu veux lui dire -où presque-
Tu le détestes quand il reste silencieux. Tu le détestes quand les mots ne viennent pas. C’est insupportable parce que tu as l’impression d’être au bord d’un précipice et qu’il est la seule personne à pouvoir te sauver, soit il te lache, soit il te tire pour que tu reviennes sur la terre ferme. Quand il commence enfin à te parler, tu soupires presque de soulagement. Tu le regardes, la seule lumière des réverbères qui l’éclaire et tu t’approches un peu plus de lui. Quand il finit tout, tu tentes de rester calme. Tu tentes de le regarder, ne pas dire de bêtises, ne pas garder un trop long silence. « Je n’ai pas envie d’apprendre à te connaître de la bouche de Sophie. C’est tes mots que je veux entendre. Pas ceux de Sophie. » Tu te rapproches encore un peu de lui, regarde à droite à gauche s’il n’y a personne que tu connais et doucement, tu déposes ta main sur sa joue que tu caresses tendrement, le seul geste que tu t’autorises avant d’enfoncer ta main dans tes poches. « Mais on apprendra à se connaître je te le promet. » Est-ce que tu arriveras à tenir tes promesses ? Tu ne sais pas. Tu t’humidifies les lèvres avant de réfléchir à sa proposition. « Laisse moi juste deux minutes. » Tu rentres dans le bar, le laissant en plan avant de récupérer tes affaires, prétextant une migraine carabinée sous l’œil amusé mais bienveillant de Sophie. Tu ressors alors et tu t’approches d’Oliver qui a commencé à avancer. Ta main trouve doucement la sienne pour entrelacer vos doigts, et tu rétorques « Ils étaient à prendre une autre tournée. » Avant qu’il n’ose te dire quelque chose. Vous avancez lentement, doucement, c’est presque apaisant. « Je passe ma vie à lire des livres quand je n’étudie pas. J’avais une galerie d’art qui a coulé quand j’ai fait une dépression et que j’ai tenté de me suicider. J’aurais voulu devenir peintre. » Ce n’est peut-être pas la chose à dire mais au moins, tu ne lui cache rien. Tu n’oses pas le regarder de peur qu’il te juge et tu continues « J’ai un probleme psychologique avec les desserts, et je commence toujours par le dessert. » Tu souris, amusée et quand vous arrivez devant son immeuble, tes lèvres se déposent sur les siennes. Tu l’embrasses tendrement, ton cœur s’affole et tu entoures sa nuque de tes bras pendant que tu l’embrasses avec un peu plus de fièvre jusqu’à être interrompue par un voisin. Tu sens tes joues qui s’empourprent et tu le regardes en souriant timidement « Desolee... » |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Ven 17 Nov - 17:32 | |
| Azraël & Oliver Why do you hurt me like that? Heureusement que tu vas apprendre à la connaître, u as du mal à te dire que tu vas passer tes nuits avec une inconnue. Tu es de la vieille école, tu ne couches pas le premier soir, tu courtises, tu as des rendez-vous, tu prends ton temps et surtout tu vérifies que vous êtes bien tous les deux. Tu ne veux pas d'une histoire qui va commencer et se terminer deux mois plus tard. Tu as envie de faire quelque chose avec elle, mais d'un autre côté, tu as peur qu'elle soit trop jeune pour toi. Elle aura certainement envie de sortir, de s'amuser, de faire la fête, ce n'est pas réellement ton cas, toi, tu vis pour ton travail. Elle doit bien s'en douter vu tout le temps que tu passes au bureau. Tu souris en coin à ses quelques mots, tu restes sagement sur place, fumant ta cigarette sans un mot, réfléchissant à cette situation que te tombe dessus sans que tu ne puisses rien faire. Tu n'as pas l'habitude de perdre le contrôle comme ça de ta vie, même si tout va bien, ce n'est pas encore énorme, vous ne vivez pas tous les deux, vous n'êtes pas réellement engagés dans quelque chose, si ? Tu dois avouer que ça reste flou pour toi et le whisky que tu as bu ne t'aide pas réellement à réfléchir correctement. Tes pensées vont dans tous les sens, tu as définitivement besoin d'un bon café et d'un truc à grignoter si tu veux pouvoir remettre tes idées en place et enfin réfléchir. Tu bailles tranquillement, ta main devant ta bouche quand elle revient à tes côtés, avec ses affaires, signe que oui, elle va bien te suivre chez toi. Tu souris toujours, avec tendresse e tu te mets à marcher, gardant fermement ton sac de voyage sur ton épaule. Vous avez simplement quelques minutes pour rentrer, à nouveau, ton appartement est à la meilleure place possible. Tu marches avec elle à tes côtés entremêlant tes doigts aux siens en l'écoutant joyeusement parler, elle a définitivement plus de pêche que toi ce soir et ça ne te dérange absolument pas, au contraire, elle arrivera certainement à te tenir éveiller. En parlant de ça, tu ne risques pas d'oublier les mots qu'elle vient de prononcer comme si tout allait bien. Elle commençait si bien sa phrase et elle termine horriblement mal. Suicide ? Ton cerveau bute sur le mot. Tu as du mal à t'imaginer qu'une personne comme elle en soit arrivée là un jour et même pour une simple dépression. Il a du se passer quelque chose de grave dans sa vie et tu pinces tes lèvres, ne sachant pas si tu dois lui demander ou si au contraire, tu dois simplement digérer l’information comme ça sans rien dire. Tu es en mode automatique, tu bouges parce qu'elle bouge, si elle ne ferait rien, tu ne ferais rien et ça, jusqu'à ce que vous arriviez devant l'immeuble où se trouve ton appartement. Elle t'embrasse, ses bras autour de ta nuque, tu glisses les tiens dans le bas de son dos afin qu'elle ne perde pas son équilibre et tu réponds à son baiser jusqu'à ce qu'un voisin ne débarque en raclant la gorge, vous faire comprendre que vous êtes devants l'entrée. Tu baisses les yeux, désolé et tu lui tiens la porte à ce voisin pendant que vous entrez à votre tour. Tu n'as toujours pas prononcé le moindre mot et à vrai dire, tu ne sais pas quoi dire ni même comment.
Tu laisses le voisin prendre le premier ascenseur et tu appelles le second. Tu passes ta main libre sur ton visage. « Peintre tu disais ? » Demandes-tu simplement omettant de parler de tout le reste qui pourtant mérite d'être abordé dans une longue discussion, mais ce soir, tu as tout, absolument tout sauf apte de tenir une discussion sur des sujets comme ceux-là que tu connais que trop bien. Ton frère a eu des problèmes aussi et tu as dû t'occuper de lui parce que tu es persuadé que ses overdoses n'étaient pas des accidents mais bien des événements volontaires venant de lui pour attirer l'attention, demander de l'aide. Tu entres dans l'ascenseur avec elle et tu appuies sur le bouton de ton étage perdu dans tes pensées, tu fouilles dans ta poche en quête de tes clés que tu trouves rapidement, heureusement. « Tu veux qu'on commande quelque chose à manger pour ce soir ? » Voilà ta question alors que les portes s'ouvrent sur vous, tu la laisses sortir la première et tu la suis jusqu'à la porte de ton appartement que tu lui ouvres. Tu fermes derrière vous deux. « J'arrive, je dépose juste mes affaires dans la salle de bain. » Tu souris, désole et tu files à la salle de bain, mettre tes affaires dans le bac de linge sale, tu feras une machine demain. Tu as laissé ta veste de costume dans l'entrée avec ton manteau du coup, lorsque tu sors de la salle de bain, tu as simplement ta chemise blanche et une cravate. Tu t'es passé de l'eau sur le visage pour tenter de te réveiller et en parlant de ça. « Tu veux un café ? » Quelque soit sa réponse, tu vas t'en faire un. « Tu fais comme chez toi. » Tu ne veux pas qu'elle se sente awkward entre tes murs, même si ce n'est que la deuxième fois qu'elle vient ici.
Dernière édition par Oliver Deirdre le Jeu 23 Nov - 14:34, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Mer 22 Nov - 20:07 | |
| Au fond vous êtes quoi tout les deux ? Tu ne sais pas. Tu es un peu perdue. Tu réfléchis trop entre deux battement de ton cœur abîmé. Tu as l’impression que tout ne tourne pas rond chez toi. Pourquoi faut-il que tu aies envie de le connaître à ce point ? Pourquoi est-ce que tu as envie de le connaitre, de te lover contre lui trop souvent ? Pourquoi la nuit quand il n’est pas là -deux nuits quand on y pense- tu as du mal à trouver le sommeil alors qu’avec lui c’est simple ? Tu as l’impression que tu n’iras jamais bien maintenant quand il sera loin de toi. Tu te damnerais pour avoir ses lèvres contre les tiennes une nouvelle fois. Sentir tes mains contre son corps. Tu te prends des fois a imaginer qu’il est là, contre toi, que ses mains se posent contre ton corps et que tu en redemandes. Mais tu n’as pas le droit. C’est ton boss, mais cela ne t’empêche pas de vouloir passer du temps seul à seul avec lui. C’est d’ailleurs pour cela que tu acceptes d’aller dans son appartement. Vous serez bien mieux pour discuter que dans une ruelle sombre et malfamée, à la vue de ceux qui veulent bien vous voir, qui peuvent vous voir d’ailleurs. Tu ne veux pas prendre de risques inutiles. Tu ne veux pas te dire que tu as tout gâché. La migraine marche toujours. Et tu sais très bien que Shirley est victime de ses saloperies alors elle te comprendra et puis ce sera bien moins awkward après ce qu’il s’est passé avec Tom. Tu ne ressens rien pour lui, ne serait-ce que de l’affection, tu n’as pas envie de briser votre groupe en le faisant passer pour une personne malsaine. Il a trop bu c’est simplement ça. Tu ne sais si ce que tu dis est bien, tu ne sais pas si tu en dis assez mais tu ne veux rien lui cacher. Et à l’évocation de ta tentative de suicide tu le regardes mais il ne dit rien. Alors ça te rassures, il n’est pas apeuré. Votre moment tout les deux devant l’immeuble, tu aimerais le vivre souvent. Tout s’active dans ton intérieur quand vos lèvres se percutent. Connard de voisin qui vous interrompt. Tu aurais presque envie de grogner mais tu te retiens.
Ton cœur est affolé quand vous vous séparez et quand vous attendez l’ascenseur. “Oui je peins encore mais j’ai moins le temps.” Tu hausses les épaules, il doit certainement comprendre pourquoi, parce que tu te jettes à corps perdu dans le travail. Tu te demandes s’il a entendu la partie où tu disais avoir voulu te suicider. Mais il ne dit rien et tu n’as pas envie de remettre cela sur le tapis, s’il n’en a pas parlé c’est qu’il a une bonne raison, tu en es intimement persuadée. Tu te colles alors au paroi de l’ascenseur, ta main prête à activer le bouton d’alerte comme à son habitude. Et tu le suis quand il entre dans l’appartement, tu regardes autour de toi c’est comme la dernière fois, comme quand tu as fui l’autre matin, exactement comme dans ton souvenir. ” Pourquoi pas... Ca me permettra de desaouler.” Ton temps de réaction évoque que tu n’es pas dans ton état normal. Il a posé la question quelques longues secondes auparavant et tu réponds seulement. Oui Parce que tu as la tete qui tourne encore, ca ne paraît pas mais tu as pas mal bu quand même ce soir et tu ne tiens pas vraiment l’alcool. Tu déglutis quand il s’en va, regardant où tu peux t’échapper si jamais il y a un souci. Quand il revient, tu te rapproches de lui et tu aimerais lui dire que tu ne veux pas de café, que ta conscience complètement bourrée ne veut pas d’un café. Tu secoues alors négativement la tête et tu rétorques “Je veux bien un thé.” Tu le suis alors et quand tu vois qu’il se bat avec la bouilloire, tu te glisses à ses côtés, ta main prend la sienne et tu l’aides à l’ouvrir pour finir par mettre de l’eau dedans. Tu le regardes, et tu brises la distance qu’il y a entre vous pour l’embrasser, tu ne l’as jamais embrasser comme ça. A vrai dire tu n’as jamais embrassé quelqu’un de la sorte. Tes lèvres cherchent les siennes et tes mains déboutonnent doucement sa chemise. Tes lèvres devient alors de sa bouche pour venir lui murmurer ”Mais j’ai quelques petites idées pour avant le café...” Tu te demandes alors s’il ne va pas te prendre pour une fille facile. Tu t’en fiches un peu, ce que tu sais c’est que tu veux qu’il te fasse sienne, que tu ne partiras pas au petit matin -où si, parce qu’il faut bien que tu te changes- et que tu reviendras, parce qu’il a apposé sa marque tout contre ton cœur. Tu as envie de le connaître, de connaître ce qu’il pense, les raisons de ses cauchemars. Quand tu te recules, tes mains attaquent ton propre chemisier que tu laisses doucement glisser le long de ta peau. Tu es en train d’enclencher ta mise à mort Azrael, tu le sais, tu le sens, mais tu t’en fiches un peu tant que tu tombes avec lui.
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| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Jeu 23 Nov - 15:33 | |
| Azraël & Oliver Why do you hurt me like that? Te voilà focalisé sur le café, il faut que tu en boives un, le plus rapidement possible si tu ne veux pas passer ta soirée avec l'alcool qui te dirige. Si seulement tu avais fais un effort au lieu de boire aussi vite sans avoir mangé un morceau de la journée. Tu te négliges et tu ne fais plus attention à ce que ton corps quémande. Tu espères toujours, vainement, que le sommeil puisse te faire te sentir mieux, mais évidemment, ce n'est jamais le cas, tu es toujours tourmenté par tes cauchemars mais tu as l'habitude, elle la prendre aussi à force de venir, elle ne se rendra même plus compte que tu ne dors pas. Ça ira, c'est ce que tu te dis. Pas question d'en parler, tu t'en fais la promesse, de ne rien avouer, rien partager à ce sujet, ce sont tes problèmes que tu as enfuis en toi et que jamais tu ne vas dévoiler au grand jour. Même après des années de relation avec ton ex, jamais elle n'a su pour ta famille. Enfin, elle savait que tu avais coupé les ponts, mais rien dans les détails, ça lui suffisait. Tu espères, vous n'en avez jamais trop discuté au final puisque tu te fermais à toute discussion à ce sujet. Tout ça pour dire que c'est hors de question pour toi d'en parler, y penser, d'accord, le partager, jamais, c'est ton poids, ta douleur, pas celle des autres. Tu avances dans la cuisine, bercé par tes pensées qui ne sont guère les bonnes, elle est tes talons, après avoir accepté un café, elle a décidé de te suivre. Tu fouilles dans ton placard pour sortir des dosettes à café, mais elle revient sur sa décision pour s'aider à dessaouler, elle veut du thé. Du coup, tu laisses une dosette de côté et tu prends la bouilloire à la place, malheureusement, celle-ci, comme tu ne l'utilises pas des masses, refuse de coopérer afin que tu puisse l'ouvrir, fort heureusement, Azraël s'occupe de ça. Tu la remercies d'un sourire tendre alors que tu mets ne route la machine afin que tu puisses faire ton café, la bouilloire, remplie et maintenant branchée va faire elle-même son travail. Tu sortiras de quoi lui faire son thé après, oui, après parce qu'elle vient de s'attaquer à toi après quelques mots tout, sauf innocents. Ses mains se posent sur ta chemise alors que ses lèvres viennent littéralement dévorer les tiennes. Tu as la tête qui tourne et ce n'est pas dû à l'alcool, pas du tout. Tu prends du temps à réagir, répondre à son baiser, tellement qu ta chemise a déjà glissé sur le carrelage de la cuisine et qu’elle est déjà en train de retirer la sienne. Ça va trop vite, beaucoup trop vite à ton goût, tu n'as pas le contrôle, tu es guidé par ton désir qui assoit sa suprématie sur ta raison qui vient de se faire la malle. Tes mains viennent se poser sur les siennes, l'empêchant de terminer avec son chemisier, c'est toi qui le retire et qui le laisse tomber. Quant à elle tu la soulèves subitement, elle est aussi légère qu'une plume, tu attends qu'elle passe ses jambes autour de ta taille pour entreprendre le chemin vers ta chambre, malheureusement, tu n'arrives pas à destination, tu la colles contre le mur, à côté de la porte, lui offrant des baisers qui indiquent que ton ivresse n'est plus liée à l'alcool, mais simplement à elle.
Tu ne voulais pas, enfin, ce n'était pas dans tes plans ce soir, de lui faire l'amour, tu aimes attendre, prendre ton temps, mais apparemment, ce n'est pas son cas alors tu vas te plier à sa volonté. Tes lèvres ne quittent pas les siennes, ne serait-ce que pour prendre ta respiration, tes mains quant à elle, glissent le long de son corps, découvrant ses courbes cachées par le tissu qu'elle porte. Tu as envie d'elle, ce n'est pas le problème, mais lentement, mais sûrement, ta conscience fait un come back en toi, t'obligeant à calmer tes ardeurs. « Est-ce que... » Tu marques une légèrement pause, reprenant ton souffle, l'embrassant à nouveau. « Est-ce que tu es sure ? » Tu ne veux pas qu'elle se laisse absorber par l'alcool, tu refuses catégoriquement de faire l'amour pour le première foi avec elle si elle a trop bu, du coup, tu veux être certain de ce qu'elle veut elle, qu'elle ne regrette en aucun cas son choix. Tu lui laisses le temps de répondre, ton corps plaqué contre le sien, qui est coincé entre le mur et toi, à mi chemin vers ta chambre. Il est encore temps pour elle de faire marche arrière et évidemment que tu ne seras pas en colère ou bien triste, tu cherches simplement une confirmation. Tu l'embrasses dans le cou, doucement, calant ton visage contre sa peau que tu dévores de mille et uns baisers. Au final, tu te demandes si ta question ne t'est pas dirigée à toi-non plus. Tu sais que c'est maintenant ou jamais pour faire marcher arrière parce qu'après, tu en seras incapable. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough | |
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