Hey soul sister ! ft. Adriano

La lumière entrait pleinement dans la chambre lorsque j’avais ouvert les yeux ce matin là, nous avions encore une fois oublié de fermer les volets avant de nous coucher. Aucun bruit ne se laissait entendre dans la pièce, la télé avait du se mettre en mode veille après que l’on se soit endormi devant durant notre soirée film, moi qui n’avait pas prévu de m’endormir dans un autre lit que le mien s’était raté. Adriano semblait dormir encore, je ne sais pas je m’arrivais pas à voir son visage dans la position dans laquelle je me trouvais. J’étais actuellement sur lui, littéralement, pas seulement parce que je prenais toute la place dans le lit. J’avais sans doute du venir me coller à lui en dormant parce qu’on était vraiment emboité, même nos jambes s’entremêlaient l’une dans l’autre. Ma tête était posée sur son torse nu, vers son épaule. Sans doute avais-je du préféré cet oreiller à celui que j’avais emmené. Je ne sais pas, je dormais mais toujours est-il que son bras entourait mes épaules et me gardait contre lui. Je devinais aussi que son menton devait être contre mon visage. Mais comment diable avions nous fini ainsi. Je ne me posais même plus de question et je ne m’inquiétais pas pour ça, pas plus non plus pour le fait que nous soyons tout deux en sous-vêtements. Il n’y avait rien d’ambigu là-dedans, ce genre de situation s’était monnaie courante. Je frottais alors mes yeux sans vraiment me bouger de cette position, avec la main auparavant posé sur son torse poing fermé. Je sentais alors du mouvement, sans doute devait-il se réveiller lui aussi, j’avais peut-être dû de le déranger. Je m’étais alors reculé légèrement décollant nos peaux l’une de l’autre pour lui jeter un regard ainsi qu’un sourire. « Salut ! » Je n’étais pas forcément du matin mais vu que c’était le week-end et que nous venions de faire une bonne grasse mâtinée tous les deux. Je lui laissais le temps de se réveiller tranquillement, me mettant droit dans le lit mais gardant seulement ma tête posée sur son épaule. « Bien dormi ? » Je baillais sans bouger, je n’avais pas le courage de quitter ce lit ni ces couvertues. C’est comme ce genre de matin où l’on se réveille dans la position parfaite, sans un pan de couverture qui vous gêne, sans avoir trop chaud ni trop froid, sans avoir soif ou faim. Une journée à resté au lit ça je vous dis. « Oh j’ai tellement pas envie de sortir de ce lit » disais-je en râlant presque, me repositionnant encore plus sur lui, un peu pour le taquiner, un peu parce que mine de rien il est confortable le petit. Sa copine avait de la chance… J’pense qu’il m’en fallait une aussi mais on s’en fou. Je plaçais mes deux bras autour de son ventre et je fermais les yeux lui faisant comprendre que j’allais me rendormir de façon encore plus envahissante qu’au réveil. J’avais pas envie de sortir, je crois que j’avais rien à faire aujourd’hui en plus. Lui par contre je n’en savais rien. La semaine je devais déjà gérer qu’il n’oublie rien et qu’il aille bien là où il devait aller alors le week-end c’était repos pour moi. J’étais un super co-époux mais pas ce matin. C’était tranquille et sans prise de tête. La chaleur de son corps faisait office de bouillotte et sa respiration avec quelque chose d’apaisant. Je pense vraiment que si on n’avait pas été si ami, les gens auraient pu se faire de fausses idées, heureusement ils savent qu’on est juste amis. C’est évident, enfin seulement pour moi mais personne ne peut comprendre avant d’avoir trouvé son âme-sœur amicale, son co-époux. C’est un mode de vie difficile à adopter mais dont on ne veut plus se séparer.

C’était vraiment agréable de se réveiller normalement sans téléphone qui sonne pour indiquer à Adriano qu’il doit aller en cours ou toutes autres alarmes se mettant entre nous. C’était encore plus agréable de se réveiller après une bonne nuit dans le lit de votre ami, âme-sœur, co-époux. Je savais même pas comment on pouvait réellement s’appeler alors on s’inventait des noms de relation. Co-époux c’était bien, un vrai petit couple de marié sans l’amour et le sexe. D’autant plus qu’Adriano m’avait permis de me sortir du cycle infernal de la rue, c’était agréable d’avoir un endroit ou dormir, être au chaud et quelqu’un avec qui parler. Je n’avais plus connu ça depuis la mort de mes parents. Ca me gênait un peu parfois parce que je n’avais pas le moindre revenue et que je me sentais comme un squatteur mais c’était Adriano, je savais qu’il ne me jugerait jamais pour ça. De toute façon j’hésitais de plus en plus à aller voir les autorités pour me déclarer comme vivant mais c’est une autre paire de manche. Pour le moment je profitais simplement des bras d’Adriano dans lesquels j’avais dû venir me coller sans m’en rendre compte en dormant. Je n’avais même pas été gêné, il n’y avait pour ainsi dire aucune gêne entre nous, c’est comme si nous avions toujours vécu ensemble, chacun connaissait les pensées de l’autre, ses petites habitudes, ses gouts. On aurait pu être le couple parfait mais on ne l’était pas, lui avait sa copine et moi j’avais Chelsea. Enfin je n’étais pas en couple avec Chelsea mais elle me plaisait bien et ceci est une autre histoire. J’avais l’impression d’avoir été la cause du réveil d’Adriano mais pour une fois pas de pression, on avait largement le temps. Je l’avais salué le sourire aux lèvres toujours sur son épaule bien que légèrement décollé, j’avais toutefois senti ses bras se resserer autour de moi m’étreignant chaleureusement avant qu’une de ses mains ne viennent caresser mes cheveux. C’était agréable ces petits gestes doux de bons matins, ça mettait de bonne humeur. Tous le monde devrait trouver son co-époux ou sa co-épouse, son âme sœur qui pense à tout à votre place et qui vous étreint de bon matin, avec qui la proximité ne pose aucun problème car il n’y a pas une once de gène. Ce qui était étrange parce qu’avec les autres, je n’arrivais pas à être comme ça, j’étais gêné dès que quelqu’un était dévêtu et je ne me déshabillais jamais devant un autre pourtant avec Adri c’est différent, je m’en fiche, j’ai parfois l’impression que nous sommes la même âme dans deux corps différents. « Très bien, j’ai eu un super oreiller chauffant toute la nuit » Je souriais avant de me plaindre de ne pas vouloir bouger tout en me replacant bien contre lui voir presque sur lui, faisant comme à mon habitude abstraction du manque de vêtement et d’autres détails totalement insignifiant à mes yeux. « T’as pas promis à Talya ou Katia, bref je sais plus son nom que t’allais manger avec elle à midi ? T’es pas en avance. » Je levais les yeux au ciel l’étraignant un peu plus fort avant de m’asseoir à côté de lui pour m’étirer. Je devais aller voir des amis dans l’après-midi mais rien de bien urgent, simplement de quoi me passer la journée. « Tant que j’peux te garder pour le jour du dimanche moi ça me va » Je riais, le poussant à se lever bien malgré lui. Il n’était pas motivé et je n’avais pas forcément envie qu’il aille voir sa copine, mais si c’est pour qu’elle passe la journée à l’harceler, autant qu’il se sacrifie un peu. « Je prend la douche en premier. » Concluais-je en provocation en sachant bien qu’il était en retard. C’était un peu volontaire je devais l’avouer, il fallait bien que je mette mon petit grain de sel pour qu’il ne soit pas à l’heure à son rendez-vous avec sa girl. En un rien dedans j’avais quitté le lit, me dandinant devant lui pour plaisanter avant de rejoindre la salle de bain. J’espérais qu’il préparerait le petit déjeuner en attendant. J’avais rapidement retiré le peu de vêtement qu’il me restait pour rentrer dans la douche et me détendre sous l’eau. Ca faisait du bien et ça réveillait surtout, je ne m’attendais simplement pas à le voir débarquer juste après même si j’aurais dû m’en douter.

Le pauvre semblait vraiment avoir du mal à s’éveiller, peut-être qu’il avait dû s’endormir après moi. C’est possible vu que je m’étais endormi devant le film hier. Peut-être que j’étais venu le coller avant même qu’il s’endorme. J’étais un véritable pot de glue, heureusement qu’il n’était pas du genre à me virer du lit dès que je m’approchais un peu trop. Sinon je finirais bien souvent jeté par terre, mon oreiller à la main. Et puis, le réveil un week-end est toujours difficile en général pour tout le monde. Un peu moins pour moi, j’avais vécu dans la rue depuis si longtemps que les réveils en sursaut, à l’aube ou encore en pleine nuit m’avait habitué. Je ne pouvais cependant nié m’habituer à avoir un lit, mon propre lit même si j’avais tendance à finir plus souvent dans celui d’Adriano. J’aimais sa compagnie, j’aimais l’avoir prêt de moi aussi, je ne l’avouerais jamais mais je me sentais plus rassuré. Je n’avais pas peur du noir mais il était mon pilier me rappelant que tout n’allait pas m’être retiré aussi vite que cela m’avait été offert. Parce que j’étais heureux ici, avec lui. Et aussi étrange que cela puisse paraitre étant donné que je n’avais pas de sentiment pour lui, c’était que j’étais bien sur son épaule, je me sentais enfin en sécurité, plus que dans mon immeuble abandonné. Je souriais lorsqu’il me disait que l’oreiller me réchaufferait quand je le voulais, après que j’ai parlé de son torse comme d’un super oreiller chauffant. J’avais posé ma main sur l’un de ses pectoraux pour tapoter dessus. « Mais j’espère bien. » Je crois que bon nombre de filles aimeraient sans doute être à ma place dont sa copine. Mais non c’est moi qui étais là, allongé sur lui dans son lit. Il s’était redressé peu après moi, après que j’ai décidé de me redresser un peu à contre cœur. Je faisais le désintéressé mais j’aimais tellement cette complicité, nos petits moment rien que tous les deux, notre amitié si intime. Vraiment, on ne le dira jamais assez, inexplicable. Il fallait bien bouger après tout, je n’appréciais pas sa petite amie sans intérêt mais il allait avoir des ennuis s’il n’allait pas à son rendez-vous et c’était mon devoir de co-époux de lui éviter ça. « Pourquoi ? » Je n’avais pas vraiment de raisons de retenir le prénom d’une fille sans intérêt que je ne supportais pas. Et elle tombait mal avec moi, car je ne pliais pas à ses désirs et je n’hésitais pas à m’opposer à elle. C’était arrivé la fois où je l’avais rencontré et ça pouvait encore arriver. « Hey » avais-je faussement râlé lorsqu’il m’avait claqué les fesses après que je me sois relevé, en vrai ça me faisait plutôt marrer. « Oui Talya j’ai compris » Je tirais la langue après l’avoir provoqué. De toute façon même s’il me rabâchait le prénom de sa copine, je savais qu’il ne rentrerait pas. Ce n’était pas volontaire mais je n’y mettais pas non plus du mien. J’étais finalement partie à la douche, ne tardant pas à justement y entrer. J’allais prendre mon temps c’était certain et il n’allait pas me revoir avant un petit quart d’heure si je ne trainais pas trop. Surtout si ça pouvait le mettre un peu en retard, car s’il lui dit que c’est parce que j’ai trainé sous la douche, ça ne fera que l’enragé sans qu’elle ne puisse rien faire. J’étais bien conscient qu’il fallait bien partager mon âme sœur avec une fille comme il aura surement à le faire avec le temps, mais elle ? Juste non. J’avais laissé l’eau coulé sur mon visage puis le long de mon corps. J’avais passé une main dans mes cheveux, gardant le visage levé profitant simplement de l’eau sur mon corps totalement nu. Je ne m’étais pas attendu à le voir débarqué nu comme un ver mais je n’avais finalement pas été étonné. Le terme du je prends la douche en premier lui était inconnu mais ça ne me dérangeait pas vraiment. Ce qui était étonnant vu ma pudeur habituelle mais c’est Adriano. « Tu fais bien, je peux annuler cette après-midi aussi si tu veux qu’on reste ensemble. » Je souriais, continuant de profiter de l’eau comme si de rien n’était, comme si je n’avais pas une autre personne à seulement quelques centimètre avec moi dans une cabine de douche. J’avais souri lorsqu’il m’avait ébouriffé les cheveux, attrapant à mon tour le gel douche pour m’en verser dans la main après avoir coupé le jet d’eau. « Tourne toi » J’avais attendu qu’il s’exécute puis je lui avais lavé le dos pour lui simplifier la tâche, naturellement, assez rapidement, c’était tellement banale pour moi. On était une équipe opérationnelle après tout. « Et voilà » avais-je conclu lui tapant à mon tour légèrement les fesses en vengeance à ce qu’il m’avait fait auparavant, commençant à me savonner les cheveux en premier avant de poursuivre en me lavant le corps. Je m’étais ensuite mit à râler faussement contre lui, parce que j’aimais bien râler pour de semblant et le taquiner. « Je pensais au moins qu’en co-époux parfait, tu aurais préparé le petit déjeuner. Quelle déception »

Comment en étions nous arriver là en si peu de temps, comment étions nous passé d’inconnu dans la rue à de véritables âme-sœurs. Tout n’était partie que d’un simple tour de magie et aujourd’hui, nous vivions ensemble dans ce superbe appartement, nous dormions ensemble et nous prenions même nos douches ensemble. En si peu de temps Adriano c’était fait une place incroyable dans mon cœur, il n’était pas mon meilleur ami, il était tellement plus. Co-époux était le terme que nous employons pour mélanger colocataire et époux, c’est ce qui nous rapprochait le plus de la vérité et ce qui était le plus beau c’est que nous n’avions pas besoin de nous enfermer dans cette bulle d’amitié dans laquelle nous rejetions tous le monde, il avait à côté de ça sa vie et j’avais la mienne. J’avais juste besoin le soir de savoir quand il rentrait qu’il viendrait dans ma chambre me parler de sa journée, de son histoire d’amour avec Talya, de ses amis tout comme je faisais pareil. En quelques mois, nous avions crée ce lien parfait, si naturel, sans la moindre ambiguité formant des barrières dans toutes les amitiés normales. Ce n’est pas parce qu’un soir il sera trop fatigué que je m’inquiéterais, pas parce qu’un soir il aura un geste affectueux envers moi que je me poserais de question. Et c’est ces bases solides sans questionnement sordide qui faisait ce lien si fusionnel entre nous. Pour cela que nous pouvions être dans la même douche sans même que je m’offusque qu’il entre sans frapper, que je me gêne de le voir dénuder, que je sois troubler qu’il soit si proche de moi. C’était normal. Normal qu’en voyant qu’il avait commencé à se savonner, je lui dise de se tourner pour que je lui lave le dos. Bien sûr il aurait pu le faire lui-même mais j’aimais lui faciliter la tâche du mieux que je le pouvais. Il n’avait pas bronché et m’avait laissé faire, mais je savais que je ne pourrais pas agir ainsi avec quelqu’un d’autre c’était Adriano. « Ca ne me dérange pas, je peux toujours les voir demain ou un autre jour. » Mes amis comprendraient parfaitement, ce n’était qu’une balade sortie entre pote et pas un rendez-vous amoureux où je devais aller moi. De toute façon s’il restait, j’en ferais autant. Avec ses cours c’était dur de trouver du temps à passer ensemble autrement que quelques heures par soir comprenant bien souvent ces devoirs et des appels incessant de Talya. Lorsqu’il m’avait dit que c’était à mon tour, je ne m’attendais pas à ce qu’il décide de s’attaquer à mes cheveux ce qui me fait plutôt sourire. Je le laissais faire, qui n’aimait pas se faire laver le crâne, ça avait un côté détente. « Tu m’as prit pour le père noël ? » avais-je faussement râlé en voyant la barbe de mousse qu’il me faisait. De la barbe pour ainsi dire, je n’en avais pas vraiment. J’avais trois poils qui se battaient en duel et une barbe pas très fourni même quand je tentais de la laisser pousser. J’avais ensuite râlé en disant espéré qu’il prépare le petit déjeuner. En réalité ça m’était égale mais il fallait bien que je reste Austin, tout ne doit pas être simplement parfait avec moi, Adriano devait s’en douter. J’avais levé les yeux au ciel en le voyant faire une petite comédie en retour. « T’as de la chance d’avoir des doigts de fée ou j’aurais sans doute demandé le co-divorce. » Je souriais satisfait lorsqu’il était venu embrasser ma joue en guise de pardon. Il comptait se faire pardonner en plus, mais c’était parfait. Une fois qu’il eu fini de s’occuper de ma tignasse et de mon dos, je posais un regard accusateur avant de reprendre du gel douche dans la paume de ma main et de l’écraser sur sa tête sans mettre trop de force pour commencer à l’étaler. « Faut qu’on soit à égalité, je n’aime pas rester sur une défaite. » S’il me faisait les cheveux avec alors il aurait le droit aussi à son shampoing. Je ne perdais jamais à ce genre de jeu là. Mais c’était surtout de la plaisanterie, l’occasion d’avoir des gestes d’attention tout en s’amusant. Je les lui frottais jusque ce que la mousse prenne le dessus avant de m’amuser à les mettre en arrière. « Et voilà, l’entretien de la belle chevelure de monsieur est terminé » disais-je fier de moi, reculant du seul pas possible pour mettre un peu de distance et voir le résultat de mon chef d’œuvre.

J’avais l’impression d’être un petit garçon de quatre ans avec qui l’ont fait croire qu’il a une barbe avec de la mousse. Mais au fond ça me faisait bien rire même si je faisais semblant d’être vexé. Il me connaissait assez pour savoir quand j’étais énervé et quand je ne l’étais pas et là je ne l’étais pas. Je ne pouvais même pas vraiment être énervé contre lui, il était tellement important dans ma vie que je ne tiendrais pas deux minutes en le boudant, et puis ça serait risible que je fasse la tête bloqué tout nu dans une douche. Il se moquait de mon manque de barbe en plus le bougre ? Finalement, il se décidait à me l’envoler de lui-même avant que je n’attrape la mousse moi-même pour lui étaler sur son visage. C’est pas parce que son physique était plus impressionnant que le mien que je n’essaierai pas de défendre mon honneur. Sa réponse me toucha une nouvelle fois dans mon égo ? Comment ça le père noel et plus viril que moi. « J’suis très viril. » Je faisais vraiment semblant de bouder, seulement je sursautais légèrement lorsqu’il avait posé son index sur mon ventre. Chatouilleux moi ? C’est vrai que je n’étais pas très gros, j’avais un très léger bedon mais j’étais loin d’avoir une couche de graisse sur moi. Faut dire, que vivre à la rue, ça aide pas forcément à grossir. « J’suis viril quand même, un vrai mec. » Je faisais exprès d’être buté sur ce petit détail pour l’amener à se dépatouiller pour se défendre en faisant semblant de bouder. J’aimais bien ça, ça me faisait rire de le faire galérer un petit peu. Puis le sujet avait dérivé sur le petit déjeuner, alors que je l’avais menacé de demander le divorce s’il n’avait pas eu d’aussi bon doigt de fée. Il pouvait faire rêvé quelqu’un rien qu’en lui lavant les cheveux. Je vous jure, magique. Sa réaction m’amusait, et je m’amusais à l’embêter même si je ne m’étais pas entendu à recevoir un câlin. Je n’étais absolument pas gêné par nos tenue d’Adam le moins du monde, même si sentir absolument tout de son corps contre moi aurait pu mettre un malaise mais j’avais l’impression de le connaitre depuis tout petit, comme si nous avions prit nos bains ensemble, même si ça avait été le cas récemment, aucune gêne aucune pudeur et que de l’amusement. Je tapotais dans son dos de manière réconfortante, alors qu’il venait de déposer un baiser sur mon front puis qu’il colle son nez au mien. « Tu as gagné, je ne pourrais pas me passer de toi de toute façon. » Je posais ma tête contre son torse musclé, pour ne plus qu’il ne boude plus. J’utilisais mes charmes pour qu’il cesse de bouder, j’étais maléfique. Pour me faire pardonné et par souci d’équité je me décidais à mon tour à lui laver les cheveux, après qu’il ait daigné ce baisser. Bon j’aurais plus le faire en levant les bras, mais c’était plus pratique s’il était à ma hauteur. Notre différence de corpulence était ridicule pour moi. « Ri pas de ma taille de nain. » Je fronçais les sourcils, en le voyant s’amuser avant de sourire lorsqu’il me disait de me faire plaisir car j’aimais tripoter sa tignasse. « Peut-être… » Lorsque j’avais fini je me reculais du seul pas possible pour qu’il puisse se redresser et se mettre sous le jet d’eau. Je souriais lorsqu’il me disait que j’étais un amour avant qu’il n’embrasse ma joue savonneuse. Il me faisait même une petite déclaration et qu’il allait me faire des pancakes. Et la grosse bouffe en moi eut immédiatement le sourire aux lèvres. Moi, on pouvait clairement m’acheter avec de la nourriture. « Oh oui !! » Je me jetais littéralement dans ses bras, entourant mes bras autour de son cou plus haut que le mien, l’embrassant sur la joue à mon tour. Après quelques secondes, je rallumais le jet d’eau en l’observant avant de le taquiner à nouveau, parce que notre relation ne serait rien sans un soupçon de chien et chat. « Bon tu fini de te laver où je dois le faire moi-même. » Je croisais mes bras le reluquant, lui faisant remarquer que son corps n’allait pas se laver tout seul. Parce que je ne peux pas sortir de la douche vu que monsieur est juste devant la sortie. Et puis au fond je n’avais pas envie, la douche à deux c’est tellement mieux.