I miss you + Phoenix [HOT]

Il était difficile de croire qu’il y  a un petit quart d’heure de cela, nous ne nous adressions même pas la parole et que maintenant, j’étais sur lui, il était sous moi, encerclé par une couette qui exacerbait notre intimité à son maximum. Rien ne pouvait nous séparer mais nous étions séparés du monde et c’était parfait ainsi. Et chacun de nos mouvements, de nos gestes m’électrisait au plus au moins, qu’il s’agisse d’une jambe qui bouge réellement, de son torse qui glisse contre le mien lorsqu’il bouge un droit, de cette chaleur qui rendait nos contacts dix fois plus intense. L’orage grondait mais maintenant j’étais sur lui et nous n’y  faisions plus réellement attention, et comme si son objectif était réussi et qu’il était satisfait, son tonnerre grondait moins fort et son intensité se calme contrairement à la notre qui ne faisait que croitre. Mon sang bouillonnait en moi et je devais presque finir par transpirer si ça continuait ainsi sans compter que lui sans s’en rendre compte me donnait chaud. C’était un crime d’agir tellement sensuellement tout innocemment. J’avais envie de bondir à nouveau sur ses lèvres et de l’embrasser, de lui retirer son stupide boxer et de pouvoir avoir accès à cette dernière zone à laquelle je n’avais pas accès. J’avais tout fait pour me convaincre que je ne ressentais pas de l’amour mais mon corps agissait par instinct aidé par Phoenix. Ses mains avaient parcouru mes hanches me faisant frissonner tandis que mon bassin se frottait au sien de façon plus constante et plus régulière. Je ne m’en rendais même plus compte, j’agissais à l’instinct et ils me dictaient chacun de mes mouvements. « Alors je te protégerais toujours » S’il ne lui fallait que moi, alors je serais toujours là pour assurer cette tâche, parce que c’était mon rôle. Comme pour joindre le geste à la parole, je m’étais redressé pour embrasser son front, comme un adulte le ferait à un enfant, sauf qu’il ne l’était pas, il était un homme que je désirais ardemment et donc je luttais contre moi pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Je m’étais replacé gardant mon visage tellement proche de lui que le peu de lumière qui filtrait me permettait de voir son visage, je parvenais à situer ses yeux, son nez, ses lèvres que je désirais tellement. « Si seulement… » répondais-je à son souhait, notre souhait de rester dans cette pièce pour toujours. Je sentais mon boxer devenir de plus en plus étroit et je sentais qu’il se passait la même chose dans le sien, ce contact n’était pas rompu et je ne comptais pas le faire. J’avais bien senti qu’il avait serré ses cuisses mais j’étais directement sur lui et ça n’y changeait rien, mon au contraire, je laissais toujours cette pression exercé par mon poids ce faire, pour qu’il sente l’effet qu’il avait sur mon corps sans que je n’ai à faire quoi que ce soit. C’est alors que j’avais senti ses mains venir se posé sur mes fesses, pas de la même façon que d’habitude comme nous nous faisons une étreinte ou que l’on se taquine, là je le ressentais différemment, encore plus lorsqu’il passa ses mains sous le tissu, ce qui me provoqua une accélération de la respiration. Il m’avouait se sentir bizarre et au fond de moi je me sentais satisfait. Mes mains caressaient toujours ses hanches jusqu’à ce que l’une d’elle ne se détache pour venir se poser contre sa cuisse sur laquelle je laissais glisser le bout de mes doigts, descendant au maximum de la longue de mon bras et remontant jusqu’à l’extrémité de son boxer côté jambe laissant passer le bout de mes doigt à l’intérieur, puis je redescendais et recommençait ce même geste. Mes doigts ne devait être qu’à quelques millimètres de son entre-jambe sans qu’il ne dérive, sachant parfaitement que c’était une zone érogène sans compter que pour cela, je m’étais relevé rompant légèrement le contact de nos peaux, pour donner encore plus envie à Phoenix de retrouver ces contacts. Je me penchais légèrement pour faire plusieurs baisers sur son torse avant de relever mon visage maintenant en décaler du sien. « Tu es brulant Phoenix… »

Combien de temps s’était écoulé depuis que Phoenix était venu me retrouver dans mon lit ? Je ne saurais le dire, j’avais à présent l’impression d’être hors de l’espace et du temps, qu’il n’y avait plus rien d’autres sur cette terre que lui et moi. Plus d’autres hommes, plus d’autres femmes, plus de Carter, plus d’ex-femme m’empêchant de voir mon fils, plus de chirurgie. Nous étions seulement tous les deux, allongés dans ce lit, nos corps chauds serrés l’un contre l’autre à nous protéger de cet orage qui l’effrayait tant. Il n’y avait plus aucune distance entre nous, plus aucun espace personnelle, plus rien. Chaque partie de mon corps touchaient une partie du sien et j’en cherchais toujours plus, ce qui n’était pas possible en restant dans les limites. Et je ne voulais pas les dépasser pour ne pas jeter un nouveau froid entre lui et moi, parce que même si je ressentais une attirance tellement incontrôlable à son égard, il était avant tout mon meilleur ami et mon plus grand soutien dans ce monde, un pilier dont je ne me sentais pas prêt à me passer. Pourtant j’agissais sans m’en rendre compte, je me frottais à la lui, mon bassin se frottait au sien, nos boxers nous séparaient encore mais ils ne m’empêchaient en rien de savourer ce moment, de sentir son membre de se durcir presque en même temps que le mien ce que je ne cachais pas. Je voulais qu’il comprenne dans quel état j’étais, qu’il continue aussi ses avances, qu’il ait envie de moi comme j’avais envie de lui. Pourquoi son corps réagirait il de la sorte s’il n’en avait pas envie. Le tout était maintenant que sa tête l’accepte aussi. Phoenix était en tout cas d’accord avec moi, il ne voulait jamais quitter cet endroit ni me détacher de mon corps. Je souriais, je pensais tellement pareil et je m’amusais du double sens qu’il donnait à sa phrase sans le comprendre. « Si tu savais... » avais-je prononcé au creux de son oreille, continuant de frotter mon corps contre le sien, sentant ses mains venir caresser tendrement mes fesses. Il s’aventurait sur un terrain dangereux mais je ne le repoussais pas au contraire, j’en profitais totalement avant qu’il ne remonte ses mains le long de mon dos jusqu’à ma nuques, effleurant à nouveau mes lèvres de ses doigts tout en restant proche. D’une main, je posais mes doigts sur la paume de celle effleurant mes lèvres pour la caresser. Son soupire me donnait chaud, encore plus que je ne l’étais déjà. A chaque fois que je pensais que ça ne serais pas possible, Phoenix me prouvait le contraire. Il faut dire que n’y étais pas pour rien. Mes doigts après avoir caressé sa cuisse c’était glissé dans son vêtement non loin de son membre et était remonté jusqu’à son pli de l’aine en riant lorsqu’il couinait. Laissant ma main se loger là où elle était, approchant dangereusement l’un de mes doigts de son pubis, j’avais embrassé son torse en lui faisant remarquer qu’il était brulant. Il se justifiait en disant qu’il n’en pouvait plus, son corps était en feu. « Le mien aussi » Je continuais d’embrasser son torse, descendant même jusqu’à ses abdominaux avant de remonter, le laissant accrocher ses bras autour de mon cou. Il me demandait de l’aide et je savais comment l’aider mais je craignais qu’il ne l’accepte pas. Timidement, l’un de mes doigts était maintenant en contact avec son membre et le caressait à peine du bout de ce doigt, peu à peu, me rapprochant plus. « Laisse-moi t’aider… » J’embrassais son cou en même temps que ma main empoignant maintenant son anatomie, n’osant pas le regarder de peur qu’il ne me repousse encore. Pourtant en sentant cette partie de son corps encore plus chaude que les autres, palpiter entre mes doigts, je savais que c’était ce que je voulais et que lui aussi le voulait au fond de lui.

Il était trop tard, faire machine arrière n’était plus possible, faire machine arrière n’était plus permis. Je ne sais pas ce qui avait tant changé entre nous pour que le moindre contact finissent par se transformer ainsi, en étreinte si sensuelle, que le moindre touché nous électrise et nous lancé dans une chaleur insupportable. Mais c’était ainsi et il n’était plus possible de s’arrêter, pas une deuxième fois, je crois honnêtement que je ne le supporterais pas et j’allais finir par pensé que Phoenix se jouait de moi, alors que je savais pourtant qu’il était incapable d’une telle chose. Et il ne semblait pas le vouloir, l’état de son boxer était probablement dans le même état que le mien, trop serré, prêt à exploser et pour un homme, ça en disait beaucoup sur son état de pensé. Ma peau était aux aguets, le moindre contact me faisait frissonner, presque sursauter tant c’était intense. J’avais l’impression de redécouvrir ma première fois, de redécouvrir toutes ces sensations que l’on a auparavant jamais connu. Tout était clair maintenant, je ne pouvais pas le nier, je ne pouvais pas me convaincre du contraire, je désirais Phoenix tellement ardemment. Et au fond, je mettais tout en œuvre pour obtenir ce que je désirais, je ne profitais pas de Phoenix, lui aussi le désirait mais ne voulait pas se l’avouer, la preuve était que mes doigts caressaient son aine sans qu’il ne me repousse et bien au contraire, il semblait apprécier cela pour mon plus grand plaisir. Nous brisions sans doute toutes nos règles mais c’était tellement magique. Même si cette chaleur qui m’envahissait devenait presque insupportable, elle contenait tous ce que nous gardions en nous et je sentais qu’il fallait tout délivrer. Je lui avais avoué à mon tour être brulant et il m’avait répondu qu’il le sentait quand je le caressais, ce qui au fond me fit sourire. Sans doute parce que j’étais heureux de voir que Phoenix réalisait et ne se contentait pas de me laisser faire à contrecœur. Ca ne semblait même pas le déranger. Finalement, j’avais pris mon courage à deux mains, enfin dans une main et ce n’était pas réellement mon courage que j’avais attrapé, et j’avais été glissé au creux de ma paume son anatomie, chaude, au garde-à-vous comme si elle m’attendait depuis un moment maintenant. Je ne repoussais pas ses bras, au contraire j’étais heureux de voir qu’il m’enlaçait encore et qu’il ne faisait pas marche arrière même si le fait qu’il écarte ses cuisses m’avaient mis sur la bonne voix. Et ses mots, ces mots me firent plaisir. Il me laissait faire, il me faisait confiance. Hors pour faire partir cette tension et cette chaleur, il n’y avait pas trente six solutions. « Fermes tes yeux et laisses toi faire » J’avais alors baissé son boxer jusqu’à ses cuisses avant de réempoigner son membres délicatement, en faisant de léger va et viens. Tout en agitant mon bras délicatement, j’étais revenu jusqu’à son visage sur lequel j’avais fait frôlé mes lèvres aux siennes pour qu’il en ressente encore plus de sensations. Puis mes baisers descendirent, son cou, son torse sur lequel je m’attardais, puis ses abdominaux jusqu’à arriver vers son bassin. Inspirant profondément, c’est moi maintenant qui hésitais à aller plus loin. J’étais maintenant installé sur ses cuisses, mes mains en train de lui procurer du plaisir sans savoir si je devais aller plus loin ou non. Ne serait-ce pas trop pour lui ?