Le cœur chavirant (Niklaus)

Journée shopping terminée. Les filles et toi vous vous embarquez dans une aventure pour vous trouver les derniers petits tee-shirts à la mode et pas seulement. Si tes amies ont trouvé des jupes, toi, tu t’es dégotée une robe et une combi short. Peut-être dans l’espoir d’avoir un rendez-vous avec ton chorégraphe. Tu rêves surement trop, sans doute qu’il n’y aura jamais rien entre vous. Juste une relation purement professionnelle et c’est peut-être mieux ainsi. Il a ce côté qui t’effraie un peu et qui t’empêche de faire le premier pas, celui qui pourrait changer beaucoup de choses. Tu aimerais que ça devient plus sérieux entre vous, qu’il se passe quelque chose mais tu sens qu’il n’est pas intéressé, qu’il n’est là que pour entrainer les petites minettes comme toi.
Alors que tu es dans tes pensées, tes copines t’arrêtent devant une boutique de lingerie. Tu les vois venir et tu leur fais comprendre que tu ne veux pas rentrer là dedans. C’est vraiment gênant pour toi ! Elles ne vont tout de même pas choisir tes sous-vêtements pour toi et pourtant… Elles te poussent à l’intérieur de la boutique et tu les regardes défiler te montrant plusieurs types de lingeries. Des fois, tu te sens rougir, mal à l’aise et ne t’imaginant pas du tout porter cela. Puis elles se mettent d’accord pour que tu essaies les quelques articles qu’elles ont choisis. Tu t’empresses donc de le faire, espérant pouvoir mettre fin rapidement à tout ce cirque. En fin de compte, tu te retrouves avec un ensemble en dentelle noire et l’autre bleu nuit. Heureusement que tu ne vis plus avec ton grand frère, ce dernier se serait posé des questions sinon !
Chargées de sacs, vous décidez d’aller prendre un gouter au Starbuck. Vous vous reposerez les pieds et continuerez à papoter sur les dernières conquêtes de tes amies. Toi, tu n’es pas. Aucune et c’est mieux ainsi. Le seul homme qui te plait est inaccessible, surement en couple alors, tu ne veux pas te lancer dans un amour à sans unique : tu essaies de l’oublier. Chose qui ne sera pas simple. Tu viens de rentrer dans le café et tu le repères rapidement à une table. Il est beau avec ses tatouages et son regard sombre. Tu te mords légèrement la lèvre et espères qu’il ne t’a pas remarqué. Du moins, tu l’espérais jusqu’à l’une de tes copines lance à haute voix "Maë !! C’est pas ton chorégraphe, là-bas ?!" Génial… Tu voulais passer inaperçue. Tu jettes un regard noir à ton amie alors que cette dernière te fait remarquer tes joues rouges. Super ! Il fallait ça en plus ! Tu fonces vers une table à l’opposé de celle de Niklaus, cachant ton sac où est écrit le nom de la boutique de lingerie. Il n’a pas besoin de savoir que tu as fait des emplettes dans ce genre de magasin. Tu prends place et te voilà à dévisager le jeune homme. Le cœur qui tambourine, l’amour qui résonne.  

Quand tu découvres Klaus dans le café, les battements de ton cœur s’accélèrent. Etat anormal. Les mains qui deviennent moites, l’envie de te cacher. Les filles n’ont pas été discrètes et tu aurais aimé ne pas te faire remarquer surtout avec les sacs de fringues que tu tiens dans les mains. Tu aurais voulu le regarder de loin, admirant ses gestes et t’imaginant son corps sur le tien. Mais non, tu vas devoir discuter avec le tatoué. Il a deviné que tes amies parlaient de lui. A vrai dire quand tu te retrouves dans une salle de danse avec lui, tu sais de quoi parler avec le beau brun, vous ne converser que de danse et des pas apprendre. Avec son délire de perfection, il n’y a que le mot recommence qui s’échappe de sa bouche. Et au fond de toi, des fois, tu aimerais poser la tienne sur ses lèvres pour le faire taire. Des folies qui disparaissent rapidement, te raisonnant. Tu te convaincs que tu n’es pas une fille pour lui, tu n’es qu’une petite vierge sans expérience et surement qu’il aime les femmes qui savent quoi faire de leur corps.
Le beau brun s’approche de toi et tu en fais tomber le seul sac qu’il n’aurait pas du voir. Tes joues deviennent rouges, bien trop rouge et tu te doutes qu’il l’a remarqué. Il te fait une petite réflexion sur la lingerie et tu te mords la lèvre, ne sachant pas trop quoi répondre sur l’instant. De plus tes copines te laissent un peu dans la merde. Elles viennent de se trouver une table et tu te retrouves seule face à ton chorégraphe. Tu joues nerveusement avec tes doigts avant de te baisser pour ramasser le sac qui vient de tomber. Tu te demandes alors si le jeune homme t’imagine porter le fameux ensemble rouge. Toi, tu te vois les enfiler pour qu’il te les retire rapidement. "Je… C’est pas moi qui ai choisi…" Plongeant ton regard dans le sien, voulant être un peu joueuse, tu rajoutes "Pourquoi..? Ils te plaisent..?" Petit sourire dans le coin des lèvres qui apparaît, envie de connaitre rapidement sa réponse. Peut-être qu’ainsi, tu sauras ce qu’il pense de toi et commencer une relation plus intime…
Une de tes amies vient alors te retrouver pour te murmurer de boire ton chocolat en compagnie de l’homme qui se trouve en face de toi. Tu souris un peu plus encore et tu hoches la tête. Les filles ont rapidement compris qu’il pouvait se passer quelque chose entre Klaus et toi. On va se mettre à une table ? demandes-tu alors au garçon. Ca sera plus simple pour discuter, vous attirerez moins les regards. Tu lui indiques alors une table un peu plus à l’écart des autres et tu te prends place sur la chaise. "Tu as l’air fatigué…" dis-tu, devenant un peu inquiète. Tu aimerais tant pouvoir faire plus que lui dire cela, lui dire que tu es là pour lui.

Retrouver ton chorégraphe au Starbuck de la ville est surement quelque chose d’inhabituel mais parler de sous-vêtements avec lui l’est encore plus ! Vraiment, tu te retrouves dans une situation bien étrange mais tu as voulu lancer la partie, alors c’est à toi de jouer maintenant. Sauf que te voilà, un petit perdue, à vrai, tu n’as jamais fait cela avant. Jouer dangereusement avec un garçon pour le draguer, tu ne l’as jamais fait. Et même si tu te sens un peu novice en la matière, tu y prends gout, trouvant que le jeune homme aime bien aussi ce genre de situation. Tu te mords un peu la lèvre alors que tu le dévores du regard. Il est beau avec ses tatouages qui dépassent de son col. Tu t’imagines les dessins qu’il peut avoir, voulant les découvrir, les toucher.
Son visage se durcit un peu quand il apprend que tu n’as pas choisi tes sous-vêtements. Génial, il va te prendre pour une gamine qui ne sait pas s’habiller et qui est obligée de demander conseil à ses copines. Tu passes ta main dans tes cheveux. "C’est une longue histoire… Elles disent que je suis trop coincée et donc elles m’ont embarquée dans cette boutique…" Tu te racles un peu la gorge et continues "Et puis, tu sais, entre filles, on aime bien se faire des défilés un peu à la Victoria Secret, et aujourd’hui, c’était moi l’ange… " Tu te mets à rougir une nouvelle fois, espérant un jour pouvoir défiler devant lui avec de la lingerie fine. Tu ris un peu en l’entendant espérer voir les sous-vêtements sur toi. Il rajoute avec ça, un clin d’œil et tu fonds. Tu craques totalement pour le garçon. Continuant dans ce petit jeu de drague, tu réponds, un petit peu séductrice "Peut-être qu’un jour, tu y auras droit… Ou alors, tu rentres par maladresse dans ma loge alors que je me change !" Tu te retiens de rire, imaginant la scène trop gênante s’il venait un jour à rentrer par mégarde dans la loge. Tu as déjà vu ça dans des films et la fin est toujours croustillante. Peut-être qu’un jour, ça t’arrivera !
Grâce à tes amies, tu te retrouves tranquille avec Klaus. L’homme te rend fébrile alors que tu t’installes en face de lui. Tu lui fais remarquer la fatigue qui peut se lire sur son visage mais l’homme tatoué n’a pas l’air d’humeur à en parler. Peut-être qu’il ne se sent pas assez proche pour se dévoiler. Tu hausses les épaules lâchant un léger "Je vois…" en guise de réponse. Autant ne pas s’attarder sur le sujet, créant ainsi un malaise entre vous. D’ailleurs, le chorégraphe s’empresse de revenir sur le sujet précédent et si ton cœur s’était calmé, il bat de nouveau la chamade. "Si je te les montre maintenant, il n’y  aura plus la surprise de les découvrir une fois sur moi…" que tu lances, avec toujours ce petit sourire. Tu t’amuses vraiment à le mener par le bout du nez. Tu voudrais savoir jusqu’où il peut aller. Tu trempes tes lèvres dans ton chocolat encore trop chaud et tu passes ensuite ta langue sur tes lèvres, petit geste surement trop sensuel mais tant pis. Ca te plait de le rendre accro à toi et tes mimiques. Tu murmures alors doucement "Ils sont faits de dentelle, si tu veux tout savoir…" Tu te mords la lèvre, un peu excitée par ce jeu de séduction.

Son regard noir posé sur toi te rend dingue, sa voix grave te fait frémir. Tu imagines ses mains qui te touchent, qui te découvrent. Tu inspires, cherchant à oublier cette image. Tu ne peux pas penser une seule seconde à aller plus loin avec lui. Et pourtant si, tu y penses, tu en as envie. Tu ne te sens juste pas prête à franchir le pas. Tu fais semblant de t’y connaitre alors que tu ne sais rien en vrai. T’es une novice, une gamine à qu’il faut tout apprendre. Et Klaus ? S’il apprend cela, est-ce qu’il fuira ? Tu hésites un peu, te disant d’un coup qu’il n’est pas fait pour toi, qu’il ne doit pas aimer les incapables. Tu joues un peu avec tes cheveux alors que tu regardes la carte des boissons. Tu ne sais pas trop quoi prendre et le regard de Klaus te déstabilise tellement que tu n’arrives pas à te décider. A la place, vous en venez à parler de sous-vêtements. Enfin… De ta lingerie, celle que tu as achetée aujourd’hui. Tu lui expliques pourquoi tu t’es retrouvée avec ce sac entre les mains et sa remarque te fait rougir comme une pivoine. Il aurait aimé voir ce défilé. Bon dieu ! Tu n’oses même pas imaginer la situation dans laquelle vous vous seriez retrouvés.
Te voir en sous-vêtements, il en a vraiment envie tout compte fait. Et ça te gêne un peu, pas vraiment habituée à ce genre de drague. Il sait ce qu’il veut et il te le fait bien comprendre. Sauf que dans le fond, tu aimerais bien qu’il rentre dans ta loge mais pas seulement pour te regarder en sous-vêtements. S’offrir à lui, peut-être un jour, tu y arriveras. Il te faut juste un peu d’amour et pour l’instant, tu ne le ressens pas chez ton interlocuteur. Tu as peur qu’il soit juste un profiteur. Ton cœur bat la chamade et tu souris, un peu séductrice. "Attention, peut-être que tu ne seras pas reçu aimablement !" Tu lui lances, toi aussi, un clin d’œil comme il a pu le faire quelques minutes avant. Tu aimes jouer avec ses nerfs, le faire miroiter. Envie qu’il soit totalement accro à toi. Tu lui offres un sourire alors que tu regardes de nouveau la carte. "Tu as envie de boire quelque chose ?" que tu demandes pour essayer de calmer cette tension qu’il y a entre vous. Sauf que ça ne fonctionne pas, tu es bien trop obnubilée par son corps d’athlète, son regard, sa bouche. Tu aimerais pouvoir toucher. Et quand il te demande s’il pourra un jour te voir les porter, tu fonds encore plus. Sauf qu’il va devoir se battre pour t’admirer en petite tenue. Tu n’es pas une fille facile et tu souhaites bien lui faire comprendre. "Hum…. Quand tu l’auras mérité ! Je ne me dévoile pas comme ça !" Encore un sourire qui s’étire sur tes lèvres, bien amusée par la situation.
"Dis… On oublie la boisson et on s’en va ?" Le starbuck, c’est sympa mais tu as envie d’être un peu seule avec Klaus. Et tes copines t’empêchent vraiment de l’être. Tu souhaiterais être plus proche du jeune homme et dans ce café, tu n’y arrives pas, bien trop épiée de tous les côtés. Une fois que vous êtes dehors, tu hésites à lui prendre la main, tu n’oses pas lui poser des questions sur le comportement qu’il a eu dans le café. Est-ce que tu lui plais vraiment ? Tu déglutis un peu et murmures alors qu’il n’y a personne dans la rue à ce moment là "Est-ce que je t’attire..?" Le cœur qui bat la chamade, la peur au ventre. S’il te dit que non, tout s’effondrera.

Tu dévores l’homme tatoué rien qu’avec le regard. Tu essaies de lire dans ses yeux ce qu’il peut bien penser de toi, ce qu’il aimerait faire de toi. Ton esprit qui s’image un tas de trucs alors que tes copines piaillent un peu plus loin. Tu sais très bien qu’elles vous épient, qu’elles souhaitent un rapprochement entre Klaus et toi mais si cela doit se faire, il n’y aura que vous et personne d’autre. Le regard des gens peut te renfermer sur toi-même, tu n’aimes pas le jugement. "Nous verrons cela…" que tu réponds, sourire en coin. Il n’a pas tords, jamais, tu n’arriverais à l’engueuler s’il venait à rentrer dans ta loge. Tu l’accueillerais surement avec un grand sourire. Ne souhaitant pas d’autre boisson, il décline ta proposition en souriant, et tu décides de ne pas commander. Tu ne souhaites pas passer plus de temps dans ce café, tu veux juste profiter de ton chorégraphe. Regardant les traits de son visage, ses mimiques et buvant ses paroles, tu fais de grand yeux à sa répliques. Il… Il souhaite toucher… Tu imagines d’un coup ses mains sur ton corps, admirant la lingerie que tu portes. Tu aimerais tant que cela arrive un jour. Tu joues avec tes doigts, ne sachant pas trop quoi répondre avant de finalement murmurer "Peut-être un jour…" Oui, peut-être que tu te laisseras apprivoiser.
Envie de quitter ce café pour mieux aspirer à un rapprochement intime, tu lui proposes de sortir. Cela empêchera aussi tes copines d’espionner votre conversation. Clairement, elles ne doivent pas en rater une miette depuis tout à l’heure. Et rapidement, tu te retrouves dans la rue, accompagnée du danseur. Quelques pas te suffisent pour prendre ton courage à deux mains et lui poser la question fatidique. La peur au ventre qui se dissipe rapidement quand t’entraines contre un mur. Les yeux levés vers lui, le souffle court, le cœur qui bat trop fort. Coincée entre son corps et le mur, le rouge aux joues, tu tentes tant bien que mal de te calmer mais tu n’y arrives pas. Ses mains dans tes cheveux ne t’aident pas vraiment et ses lèvres qui viennent se coller aux tiennes te font perdre la raison. Tu fais tomber ton sac de fringues et entoures sa taille de tes bras. Le mot est faible… Qu’est ce que cela peut bien pouvoir dire pour lui ? Il ressent bien plus, c’est cela ? Il cherche à se mettre en couple avec toi ? Pourtant, tu as le sentiment que ce n’est pas pour lui les relations sérieuses. Tu te mords un peu la lèvre et souffles doucement "Ca ne me dit pas ce que tu veux, Klaus… On s’attire mutuellement mais… Je sais pas ce que tu recherches…" Parce que toi, tu aimerais bien plus, tu voudrais tenter quelque chose avec lui mais s’il ne souhaite que t’avoir dans son lit, il risque d’être déçu… Tu enfouis ton visage contre son torse, profitant de son odeur. Tu te caches un peu, t’as l’impression qu’il va deviner tes véritables sentiments. Mais c’est peut-être le moment de se dévoiler. "Embrasse-moi encore…" Tu as maintenant du mal à te défaire de cette attraction qu’il a sur toi.