Dessine moi un mouton ! ♠ Zachary

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Zachary & Savannah

Dessine moi un mouton !

Soupirant, je frottais mes yeux encore endormis et me levai pour aller préparer le petit déjeuner de ma fille. Je sais qu’elle aurait aimé se débrouiller seule et de partir sans avoir à ce que je sois sur son dos, mais je ne pouvais pas m’en empêcher, je me devais d’aller à ses côtés le matin pour qu’elle commence parfaitement sa journée. Mais je m’étais couchée tard la veille, en repensant encore au jour où j’avais vu Levi dans son état de drogué et cela m’avait fait mal au cœur pour tout dire et je ne cessais de me repasser cette scène dans ma tête. Je me levais et passais mes chaussons à mes pieds avant d’aller réveiller ma princesse, Haley, je ne lui avais pas dit que j’avais vu son père ainsi. Je ne savais même pas si un jour elle le verrait comme ça mais je ne lui souhaitai vraiment pas, je ne voulais pas qu’elle soit déçue par lui. Ayant déposé un baiser sur son front pour la lever, j’allais dans la cuisine pour lui préparer ses céréales avec son lait, en voyant le salon, je me doutais que Derreck dormait encore. Je n’allais sûrement pas tellement le croiser aujourd’hui, et pourtant j’avais bien besoin de lui parler, je ne pouvais plus garder ça pour moi. Je me mordis l’intérieure de la joue et c’est avec un grand sourire que j’accueillis dans mes bras Haley qui venait pour un câlin. C’était rare ces moments-là, si bien que j’en profitai un maximum. « Tu veux que je vienne te chercher ce soir ? » Vu le temps qui s’annonçait, je ne pense pas qu’elle me dirait oui et quand je vis sa tête, je lui fis un grand sourire et haussais les épaules. « Si jamais tu changes d’avis, tu m’appelles. » Je la laissais manger seule, puis allais dans la salle de bain pour me préparer, pas question que je reste à ne rien faire par ce temps magnifique, j’allais sortir pour dessiner et peut être peindre. Je ne savais pas encore. J’enfilais un t-shirt ample blanc ainsi qu’un jean foncé puis mis des sandalettes. Voilà ma tenue de dessinatrice sur mon temps perdu. Je sortis de la salle de bain en faisant ma queue de cheval et découvris qu’Haley était déjà partie choisir sa tenue pour aujourd’hui en laissant sa table, comme à son habitude, en bordel. Elle tenait bien de son « oncle » Derrick. Ronchonnant, je m’activais à ranger le tout car je comptais bien partir en même temps qu’elle et en profiter au maximum. Une fois terminée, je me retournai et vis l’heure. « Haley ! Tu vas être en retard ! » Ni une, ni deux, elle sortit de sa chambre avec son chignon décoiffé et en train de sautiller pour finir de lacer ses converses noires. J’attrapais ma sacoche à dessin puis fermai la porte derrière nous, pour descendre en bas de l’immeuble. Quand Haley fut dans le bus, je partis de mon côté direction le parc. Je savais que je risquais de tomber sur le fameux Zachary Walker que je voyais depuis maintenant quelque temps. On avait une passion en commun et c’était le dessin puis il était aussi très agréable comme personne, je pouvais discuter avec lui sans me soucier de dire un truc de déplacé. C’était le silence que l’on recherchait en dessinant mais j’avais pris pour habitude de me rendre à cet endroit le même jour depuis maintenant quelques semaines pour le recroiser. J’y allais avec le sourire et même s’il était tôt, je comptais bien rester pendant un bon moment. J’avais besoin de laisser aller mon imagination et de m’enfermer en quelque sorte dans mon monde. Je marchais en prenant mon temps et me vidant déjà la tête, il n’était pas question que ma conversation avec Levi revienne me pourrir l’esprit, j’y pensais déjà assez et je revenais toujours au même point : je ne savais pas quoi faire. L’aider ou ne pas l’aider ? Je soupirais déjà en y repensant et secouais la tête pour ne pas me pourrir la journée, j’aurais tout le temps de prendre une décision plus tard. Une fois arrivée à mon endroit préféré, je changeais d’angle, ayant comme vu une maman et sa fille en train de s’amuser ensemble près du lac, sortant mon carnet et mon fusain car en ce moment je travaillais au fusain, je me mis à dessiner les contours avec un sourire aux lèvres, pieds sous mes genoux, je me plongeais dans mon dessin quand j’entendis des pas à mes côtés et je souris en reconnaissant la démarche de Zach. « Mais dis donc, tu ne manques plus un seul de nos rendez-vous ! » Je relevais la tête pour croiser le regard de Zach et applatis mon dessin sur la pelouse, attendant qu’il s’installe à son tour. « Comment ça va depuis la dernière fois ? » Je repris mon dessin et terminai un trait qui me paraissait non terminé. Puis le reposant, je guettais les mouvements de la mère et de l’enfant avant de me remettre en tailleur. « Je suis contente de te voir aujourd’hui ! » Et c’était bien vrai, j’allais pouvoir me changer les idées et partager ma passion avec lui.

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Jamais tu ne t'ais sentis particulièrement à l'aise parmi les autres. Tous ces gens qui se pavanent, ça ne t'as jamais intéressée. T'as l'impression de ne pas être né à la bonne époque. D'être totalement en décalage avec les autres personnes de ton époque. Tu n'as jamais eu les mêmes centre d'intérêt que tes camarades. À l'époque des nouvelles technologies, ton truc à toi ce sont les dessins, la peinture. La photographie aussi un peu. Mais ton gros coup de coeur ça restera toujours le dessin. Petit, tu as pris des cours de dessins. T'as toujours été assez doué. Malheureusement, ça fait des années que t'as pas pratiqué. Des années que tu n'as pas ressortis des pinceaux, des crayons. Ça te manque. Mais le dessin, la peinture, ça reste une passion. Tu ne pourras jamais en faire ton métier. Vivre de sa passion est une chance en soi, certes. Mais jamais tu ne pourras en vivre. Tu as déjà un métier. Un job que tu aimes. Tu te sens bien. Tu es épanouie dans ton travail. Aider les autres, tu aimes ça. Avec le dessin aussi tu aides les autres. Tu t'aides déjà toi-même. Dessiner te fait du bien. Ça t'appaise. En rangeant ton appartement, tu as retrouvé des vieux cartons à dessins, tes pinceaux, tes crayons. Tu as retrouvés de vieux dessins aussi. Les premiers que tu as réalisés. Depuis quelques jours, tu as repris le dessin. Lors de tes jours de repos surtout. Ils sont assez rares en ce moment. Mais aujourd'hui, tu ne travailles pas. Tu en as profiter pour faire une grasse matinée. Onze heures. Tu ouvres les yeux. Pas de soleil aujourd'hui. Pas de pluie non plus. C'est une jolie journée d'automne qui s'annonce. Tu aimes tellement cette saison. Les couleurs, les senteurs, l'ambiance. Les fêtes de fin d'année qui se préparent. Les arbres qui perdent leurs feuillent. Tu aimes l'automne. Aujourd'hui, tu as décidé de sortir. De profiter des jolies journées d'automne comme aujourd'hui. Pour le petit-déjeuner, tu te prépares simplement un bol de céréales. Depuis quelques mois déjà, tu cesses de manger des conneries. Tu fais attention à ce que tu manges. Privilégiant les aliments bio de plus en plus. Dans ton métier, c'est super important d'avoir une bonne forme physique. Alors pas question de se goinfrer de cacahètes, de bonbons ou de chocolats. Bon, ça arrive parfois. Mais pas tous les jours. Après avoir mangé, tu files prendre une douche. Une douche le soir et une autre le matin. C'est indispensable pour toi. Devant ta penderie, t'attrapes un jean troué aux genoux et un pull-over d'automne. Ni trop chaud, ni trop froid. Tu attrapes tes affaires de dessins, ton portefeuille et ton téléphone.

Après quelques minutes de marche, tu arrives au parc. T'aimes bien venir ici. C'est calme, reposant. Surtout depuis que les enfants ont repris le chemin de l'école. Il est quinze heures. L'école n'est pas terminée. Tu profites donc d'un moment de calme pour venir dessiner. Assise sur un banc, tu aperçois une silhouette. Tu la connais bien. Tu l'as déjà croisé quelques fois auparavant. Une amie ? On peut dire ça oui. Une amie avec qui tu partages la passion pour le dessin, la peinture. Tu la rejoins en souriant. "Bonjour !!" Adresses-tu à la jeune femme. "Ah bah que veux-tu ! Jprofite de mes jours de repos pour te voir, jusqu'à ce que tu en ai marre de moi." Réponds-tu en plaisantant. Ou pas. Il se peut qu'un jour elle en ai marre de toi. Tu t'installes sur l'herbe elle te demande comment ça va. Tu installes tes petites affaires et souris à la demoiselle. "Oh bah ça va écoute. Journée de repos tranquille. Jme suis levé y'a à peu près quatre heures. Et toi ? Je vais finir par croire que tu passes tes journées ici !" Réponds-tu en rigolant. C'est faux bien évidemment mais vu que vous vous retrouvez tout le temps dans le parc. Ça te fait plaisir ce qu'elle vient de te dire. Tu n'as pas beaucoup d'amis. Mais ça te va très bien comme ça. Tu fais ta petite vie tranquillement. Tu avances dans le sens que tu souhaites. Ce qui veulent te suivre, tant mieux. Et ceux qui ne souhaitent pas te suivre, bah tant pis pour eux. "Moi aussi je suis content. Alors tu as dessiné quoi aujourd'hui ?"

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Dessine moi un mouton !

Cela faisait un moment que je croisais Zach, c’était devenu comme un rituel de la semaine de se voir. Pas forcément pour parler mais pour partager une passion commune qui était le dessin et moi la peinture de temps en temps. J’étais curieuse de voir ce qu’il faisait et surtout ça nous permettait de partager et de discuter de telles ou telles choses qui pouvaient être importantes. Bref, j’appréciai ces moments passés avec lui et c’est pour cela qu’il ne me surprit pas quand il arriva, j’étais même ravie de savoir que je ne serais pas seule encore. Levant la tête en souriant, je lui répondis en hochant la tête. « Tu as bien raison d’en profiter en même temps. » Je retournai mon visage vers la mère et l’enfant et continuai un trait que je venais d’arrêter avant de rajouter quelques détails que j’avais oublié. J’étais trop concentrée que je ne faillis pas entendre la suite de la conversation, il fallait vraiment que j’apprenne à poser mon fusain quand on me parlait ou quand je discutais avec quelqu’un. Car là, limite, je pouvais devenir malpolie, même si pour Zachary ça n’avait pas trop d’importance, parfois je ne me rendais pas compte que je me renfermais dans mon monde, au grand damne de la compagnie que je pouvais avoir. « En effet, tu profites de ton jour de repos. Dommage que tu ne te lèves pas plus tôt pour en profiter encore plus ! Et si je pouvais passer mes journées ici, ça serait avec plaisir. Mais non, je suis en repos aussi. » Je haussais les épaules en souriant et soupirais. Oui, si je ne travaillais pas au tribunal, c’était certain que je passerai mon temps au parc en train de dessiner mille et une choses. On trouvait toujours quelque chose à dessiner ou peindre, puis j’avais des modèles et je pouvais leur demander de poser dans le parc. Le plus souvent restait Haley, elle ne le savait pas mais je redessinais ses dessins en peinture pour le lui offrir à un moment propice, je lui réservais une surprise et j’espérais que ça lui plairait. Je penchai mon dessin près de Zach et le regardai en souriant. « Alors tu en penses quoi, c’est la mère et l’enfant qui sont en face de moi. Ils sont adorables. » Inconsciemment je m’imaginais facilement avec Haley quand elle était plus jeune et quand je l’emmenai se promener histoire de profiter des beaux jours. Et il ne manquait qu’à ce cliché, le père qui rejoint sa petite famille pour avoir un magnifique tableau, mais il ne viendra pas car il fait autre chose… Je secouai la tête pour revenir à la réalité car je me perdais, j’étais en train de faire notre tableau de famille enfin celui de Haley et moi sans Levi, jamais on a passé une journée à trois et jamais on a eu de photos de famille. Soupirant, j’affaissais les épaules et repris mon dessin pour terminer les plus gros traits pour ensuite passer au plus fins. « Et toi ? Tu comptes dessiner quoi aujourd’hui ? » Je lui lançais un regard en coin tout en souriant pour garder un œil à la fois sur ma petite famille et mon dessin, je serais tellement dégoutée de rater quelque chose. Je ne supportai pas qu’un dessin soit gâché ou mal réussi. « Et le boulot, ça va ? » Je ne m’étais jamais penchée plus loin que le boulot et le dessin avec Zachary. En fait, ni lui ni moi avions eu l’idée de pousser notre sorte d’amitié ou de connaissance. Pourquoi ? Peut-être parce que seul le dessin faisait le lien et qu’on n’avait pas forcément besoin de plus. Généralement c’était les questions banales que l’on se posait et cela nous suffisait largement. Cependant, je voulais être un peu plus curieuse aujourd’hui car je pense qu’on pouvait se le permettre mais si jamais il ne voulait pas répondre à une question, je n’allais pas insister. « Dis-moi, tu fais quoi au juste ? Car soit je ne m’en souviens pas, soit tu me dis travailler mais tu ne m’as jamais dit d’en quoi. » Je me grattais le sommet du crâne en arquant un sourcil et essayant de me souvenir ce qu’il faisait dans la vie. Non, je ne m’en souvenais pas du tout et même s’il me l’avait dit, je crois que j’aurais retenu, je retiens toujours les informations capitales sur les gens, ça peut toujours servir. Oui, je vivais assez de procès pour savoir qu’il faut connaître au moins un minimum de choses sur les personnes qui vous entourent afin de répondre correctement aux avocats qui vous posent les questions. Bref, c’était devenu comme un défaut professionnel mais qui pouvait s’avérer très utile.

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Savannah, tu l'as connus il y a quelques semaines. Vous étiez ici, tous les deux. Vous vous trouviez au parc. Dessinant chacun de votre côté. C'est rare de voir une personne d'une vingtaine d'années dessiner dans un parc. La plupart des jeunes aujourd'hui préfèrent être sur leurs smartphones ou sur les réseaux sociaux. Poster tout et n'importe quoi. Ton téléphone, il ne te sert qu'à appeler ou envoyer des messages. C'est tout. Cune ou deux applications pour jouer et tuer le temps dans les transports en communs. Mais c'est tout. Rien de superflus. Tu ne la connais pas vraiment Savannah. Tu sais simplement qu'elle aime bien venir ici, au parc. Qu'elle aime se poser sur l'herbe et dessiner. Tu connais son prénom mais pas son âge. T'as jamais été doué pour donner un âge aux autres. Mais pour Savannah tu lui donnerais la trentaine. Pas très loin de toi en fait. Tu viens donc te poser sur l'herbe aux côtés de la jeune femme. Elle sourit. Elle semble ravie de te voir. Toi aussi, tu l'es. Tu souris à ton tour. Un léger sourire en coin. Savannah te parle rapidement. Elle est hyper concentrée sur son dessin. C'est ça que tu aimes bien chez la demoiselle. Elle est concentrée dans le dessin. Passionnée aussi. Ça se voit, ça se ressent dans ses croquis. "Ouais je sais.. Il faudrait pourtant que je me lève plus tôt.. J'aime bien venir au parc aussi. Surtout à cette heure-là, la plupart des enfants sont encore à l'école. C'est calme, ça fait du bien !" Expliques-tu à la jeune femme. Comme si tu avais besoin de te justifier. Avec ton métier, tu travailles parfois de nuit. C'est le cas en ce moment. En travaillant la nuit, tu termines à sept ou huit heures du matin. Tu te couches quand les autres se lèvent en fait. Tu as une vie légèrement décalé. Mais ça ne te dérange pas. Tu aimes être décalé. Tu aimes être différent des personnes qui t'entourent. Ne pas ressembler à tout le monde, c'est ça que tu aimes. Et c'est ce que tu essais de faire surtout. Travailler n'a rien d'amusant. Mais bon, il le faut bien. Il faut bien payer les factures. Remplir le réfrigérateur. S'occuper et entretenir l'appartement. Même si ce n'est pas le tien. Il faut bien le faire. C'est ça être adulte. C'est être responsable. Perdus dans tes pensées, la voix de Savannah te ramène au monde réel. Elle te montre le résultat de son dessin. Tu le regardes un instant puis les deux modèles qu'elle a utilisée pour le faire. "Très ressemblant. Jsuis certaine que tu pourrais facilement vivre avec tes dessins. Ils sont beaux et puis, jsais pas, on sent que t'es passionné par ça. C'est ce que je ressens dans tes dessins." Toi aussi tu l'es mais tu n'as plus autant de temps pour dessiner qu'à l'époque. Tu t'offres tout de même une journée par semaine pour dessiner. Des fois, t'aimes dessiner ta soeur en train de lire un bouquin ou de danser. D'ailleurs, tu sors une feuille de croquis de ton carton à dessin. "Tiens ! J'avais un peu de temps dimanche et même s'il pleuvait comme vache qui pisse dehors, j'ai pu dessiner ma soeur en train de danser. Tu en penses quoi ?" Tu donnes le dessin à la jeune femme. Tu stresses un peu de recevoir son verdict. Pendant qu'elle admire ta dernière oeuvre, tu prends une feuille blanche et un crayon de bois. Tu regardes autour de toi pour trouver un truc à dessiner. En automne, il y a tellement de trucs à voir, à admirer. Et à dessiner aussi. "Le petite tas de feuilles mortes là. C'est tout simple mais bon.." Tu poses ton crayon sur ta feuille de dessin encore vierge et donne les premiers coups de crayons. Tu es aussi concentré que la demoiselle tout à l'heure. "Le boulot ? Bah ça va pas mal. Jsuis de nuit en ce moment c'est pour ça que je dors assez tard la journée. Je sauve des vies, je fais le bien autour de moi." Très joueur, tu essais de la faire deviner ton métier. Tu souris en continuant de dessiner le tas de feuilles mortes à quelques mètres de toi. T'es assez près pour voir un maximum de détail. "Jsuis pompier. Ça se voit pas aux muscles ?" Dis-tu fièrement en bombant le torse, comme pour te vanter. Tu te mets à rire. Tu reprends rapidement ton sérieux et continue de dessiner.

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