Cuite ou grossesse, telle est la question. → Rayna

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Putain de cuite. Ce n’est pas sa première cuite, ni sa première gueule de bois mais celle-là elle a du mal à passer, ou c’est le contraire, ça dépend des points de vue. La veille, Devin a un peu trop forcée sur la téquila. Et sur la vodka, et sur… non en fait il ne vaut mieux pas énumérer tout ce qu’elle a bu, elle a déjà suffisamment envie de vomir comme ça. Elle tient pourtant bien l’alcool mais là, son mal de crane et son envie de dégueuler c’est costaud. Elle sait que sa mère bosse, alors autant en profiter. Si elle sait rentrer discrètement pour ne pas se faire remarquer ce n’est pas pour autant que c’est une tâche easy. Puis faut quand même avouer que pour arriver à rentrer sans faire de bruit et surtout sans se faire choper par sa mère qui est agent de fbi, faut vraiment avec désaouler et pas avoir bu au point de se mettre la tête à l’envers. Là c’était bon, elle n’était pas en très grand état quand un pote la ramener devant chez elle au petit matin mais au moins c’était le signe qu’elle avait bien fait la fête cette nuit. Bon fête ne veut pas forcément dire alcool, c’est ce qu’on dit, surtout quand on est même pas en âge légal de boire mais bon, Devin fait souvent la fête et souvent c’est avec des personnes plus âgées donc forcément, elle ne va pas regarder tout le monde se bourrer pendant qu’elle s’éclate au jus de fruit. Elle conduit même pas donc à la limite elle pourrait être Sam mais même pas. Enfin qu’importe, inutile de faire la moindre supposition puisqu’elle boit à chaque fois qu’elle sort, plus ou moins beaucoup et là, elle n’est vraiment pas bien. Outre le fait que ça se voit qu’elle a fait la fête toute la nuit, elle a envie de vomir depuis quelques temps et c’est un exploit qu’elle ait su se retenir jusqu’à chez elle. Elle était pourtant dans sa chambre quand l’envie la prit alors elle courra jusqu’aux toilettes les plus proches, manqua de tomber une ou deux fois avant de finalement arrivé à destination. Quand elle finit sa soirée la tête dans la cuvette, elle dit sans doute comme tout le monde, que ça sera la dernière fois en sachant très bien que c’est faux. Entre deux vomissements, elle entendit la porte de l’entrée claquer. Elle qui se croyait seule, c’est louper. « C’est qui ? » Cria-t-elle avant de finalement être prise d’un nouveau vomissement. Fichu verre de trop. Elle est prise la main dans le sac, que ce soit sa mère ou bien son frère qui vient faire elle ne sait quoi ici, dans tous les cas elle va devoir se justifier. Si elle est une grande fêtarde, devant sa famille elle reste quand même la même ado fan de patinage artistique qui a de bonnes notes. Elle est cette fille seulement elle est aussi cette fille qui adore faire la fête, les garçons, le sexe et jouer avec le feu. Elle n’entendit pas de réponse mais plutôt la porte de l’entrée s’ouvrir. « Maman c’est toi ? » Demande-t-elle finalement avec une petite voix, non pas par peur d’être engueulée mais parce que sa situation ne lui permet pas de parler autrement.

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Cuite ou grossesse, telle est la question.

Devin &
Rayna

Je devais bosser, mais j’y ai songé pendant quelques temps maintenant. Demande à changer de coéquipier. Je pouvais plus bosser avec Aislann. Merde ce n’était pas possible, alors autant faire une demande et je savais que ma demande passerait plutôt bien dans les locaux, j’étais là depuis un moment. Alors, ce matin, j’avais décidé d’y aller pour faire la demande .Les raisons évoqués n’étaient pas les vrais, je n’allais pas dire que j’avais couché avec lui, qu’il avait découvert que j’étais mariée et mère de trois gosses. Non j’avais juste dit que ça ne collait pas et qu’on ne faisait pas forcément de bon boulot ensemble. Alors, je savais qu’il allait sans doute être mis au placard, donc dans son bureau pour la paperasse pendant quelques temps, mais tant pis, je n’avais pas envie de devoir marcher sur des coquilles d’œuf et de ne pas faire mon boulot comme je le devais. C’est mon job, mon quatrième gosse, alors de la merde. Je n’avais pas pris énormément de temps pour parler avec le chef, il avait compris et j’avais même décidé de prendre ma journée à la dernière minute, pas d’affaire pour moi, puis il avait compris. J’allais passer un peu de temps à la maison et surtout avec devin. Car dernièrement j’avais entendu des choses, mais je ne me fiais jamais aux dires des jeunes, car parfois c’était n’importe quoi. Apparemment ma fille pourrait être enceinte, du moins aux dires de certaines personnes. J’espère que non, mais j’espère encore plus que ma fille aurait osé me le dire et tout. Mes enfants le savent, leur père comme moi somme ouvert, mais parfois ça ne suffit pas, surtout que dernièrement avec le fait d’avoir envoyé Jonas ailleurs ça n’avait pas trop aidé. J’avais pris la peine de passer à la boulangerie pour prendre de quoi manger et surtout discuter facilement, elle n’avait pas court, c’était une période de vacance, heureusement. Il était tôt, elle devrait être encore au lit, mais tant pis, je rentre chez moi ouvrant la porte une première fois, mais le temps que je dise bonjour à la voisine qui sortait, cette dernière se claqua. « Merde ! » Que j’avais lâché en levant les yeux au ciel, avant d’ouvrir à nouveau cette dernière, je rentrais posait toutes mes affaires à l’endroit adéquat jusqu’à entendre la voix de Devin se faire entendre, mais ce qui suis me laissa une boule au ventre. Elle était en train de vomir, j’ouvris la porte de la salle une fois devant sans frapper. De la merde. « Tu fais quoi là ? » Que je lui demandais, les yeux rivés sur sa tête étant presque posé sur la cuvette. « La nausée ? » Comment ça je rentre directement dans le tas, pas vrai je pose juste une question.
LUCKYRED

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Cuite ou grossesse, telle est la question.

Devin &
Rayna

Rappelez-lui la prochaine fois de ne pas boire autant ? Elle se le dit à chaque gueule de bois mais elle semble oublier quand vient le temps de faire la fête. LA preuve, hier elle a tellement bu qu’elle en est malade le matin-même. Elle entend du bruit, sans doute sa mère. Elle ne veut pas que sa mère la voit dans cette situation mais bon, c’est trop tard pour ça. Heureusement elle est de moins en moins bourrée mais l’envie de vomir est bien là. « Tu pourrais frapper ! » Ralle-t-il en lui tournant le dos. Vaut mieux pas qu’elle soit la tête qu’elle a. Elle reste dans cette position alors que sa mère lui pose des questions. Elle n’a même pas en tête de les écouter, ses pensées sont trop embrouillées pour ça et elle a mal de tête affreux. « J’ai dû manger un truc pas frais hier ! » Elle a trop abusé de la boisson, ce sont des choses qui arrivent même si techniquement elle n’est pas en âge de boire. Devin part du principe qu’il y a quand même beaucoup plus grave dans la vie. Mais bon, même si sa mère doit se douter qu’elle fait la fête et ne se contente pas de boire du jus de pomme quand elle sort, c’est autre chose que d’avouer qu’elle s’est mis la tête à l’envers la veille alors qu’elle n’était pas censée sortir. C’est une façon comme une autre de dire un mensonge qui passera mal. Comment pourrait-elle imaginer que son mensonge pouvait être double tranchant car il n’y a pas que la gueule de bois qui peut justifier son état ? Finalement, elle se lève, tire la cuvette mais au final doit s’accroupir de nouveau pour une nouvelle tournée. Chouette, devant sa mère, c’est vraiment très agréable. « Désolée » dit-elle finalement car ce n’est pas vraiment le truc qu’on aime faire en public même si sa mère et qu’elle lui a changé la couche pendant des mois et s’est toujours occupée d’elle quand elle était malade. Mais bon maintenant qu’elle est grande… Elle ne sait pas si elle va mieux mais elle en a l’impression. Sans doute a-t-elle tout dégurgité même si vu tout l’alcool qu’elle a bu hier, ce n’est pas le cas. Enfin, elle se lève avec le peu de dignité qui lui reste au moment présent pour sortir, passer devant sa mère et aller dans la salle de bain pour se laver les dents et faire disparaitre ainsi le gout horrible. Elle n’adresse pas un regard à sa mère, elle sait très bien qu’elle va lui faire une réflexion et elle n’aime pas la décevoir. C’est comme si elle attendait que la punition ou surtout la réflexion tombe. « Je pensais que tu travaillerais aujourd’hui ! » Comme pratiquement tous les jours de la semaine. Si ça l’aide à être libre, à faire la fête et faire dans l’ensemble ce qu’elle souhaite, faut dire qu’elle lui en veut parfois de ne pas être souvent à la maison et de prendre souvent l’avion pour des missions où elle ne peut même pas l’appeler.
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j'ai hooonte

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Cuite ou grossesse, telle est la question.

Devin &
Rayna

Quand il s’agit de mes enfants, je réagis vivement quand j’ai peur ou que je m’inquiète pour eux. Je n’y peux rien, je suis ainsi, je suis une maman poule, qui a pourtant à boulot. Oui, les deux sont compatible, oui ça fait que j’ai deux travailles en réalité, mais cela me convient. Parfaitement même. Car, j’aurais pu voyager encore et encore avec mon boulot, mais je fais fait attention à mes enfants, maintenant peut être que je me permets d’accepter un peu plus de missions, non pas que je veuille me mettre en danger. Mais j’ai soif d’adrénaline, et pour ça il me faut des missions autres qu’ici. Alors, maintenant Jonas, Devin et Simon sont plus vieux, plus âgés, en âge de prendre soin d’eux. Enfin, peut-être pas encore ma fille, ma plus jeune, mon bébé, pas plus que les deux autres, mais c’est la seule fille que j’ai. Et elle est comme moi, pas forcément un compliment en soit, m’enfin. Entendre ma puce vomir, j’imagine tout sauf la bonne chose, j’imagine le pire, quoi qu’avoir un enfant ce n’est pas grave, mais elle est jeune, trop jeune. « Non, tu es pas bien, alors je suis là ! » Je fronce les sourcils. Oui, j’aurais pu frapper, mais non je ne le ferais pas et j’ai mes raisons. Je suis persuadée que les rumeurs de grossesse sont sur ma petite puce, qu’elle est enceinte. Je m’en fiche qu’elle prenne son pied, tout comme pour Jonas, alors lui il le faisait parfaitement et Simon qui lui est plus discret à mon goût, même un peu trop. Bref. Je veux qu’elle me parle, qu’elle m’en parle, mais je sais qu’il va falloir que je bataille pour avoir des aveux, la merde en somme. Il me faut savoir si c’est vrai, alors je m’interroge, mais je l’interroge elle, mais elle n’a pas l’air réceptif, sauf avec la cuvette. « Donc la nausée ? » Que je répète. Parle-moi, parle-moi. Que je me chantonne à moi-même dans ma tête. Pitié. Merde, ça m’énerve de toujours devoir me débattre avec elle pour avoir des révélations. Elle finit par tirer la chasse pensant avoir fini, je m’accroupis à ses côtés pour tenir ses cheveux. « Ce n’est rien ma puce, c’est naturelle je veux juste savoir ce qui t’arrive ! » Que je dis d’une voix plutôt douce pour le coup, tout en pinçant mes lèvres. Pas de réponse, elle m’ignore tout bonnement, sérieusement, elle est ingrate. Je suis là pour elle, j’ai changé son cul de nourrisson et j’ai aussi porté son corps et surtout déformé le mien pour l’avoir. Reste calme. Je souffle et la suis, tant qu’à faire, je vais jouer les chieuses jusqu’au bout. « Non y a eu un changement d’emploi du temps, j’ai presque l’impression de gêner dans ma propre maison ! » Lâchais-je vainement. Me plaçant devant elle je la regarde. « Tu le sais que tu peux me parler, il se passe quoi ? Pourquoi tu as la nausée ? » Que je demande en plongeant mes prunelles dans les siennes. « Et ne t’avise pas de changer de sujet, d’accord ! » Elle est prévenu, je veux bien être gentille, mais hors de question d’être ignoré pendant dix ans non plus !
LUCKYRED

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