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| Oh yeah we ruled the world (Azraël) | |
| | Sujet: Oh yeah we ruled the world (Azraël) Dim 29 Oct - 15:40 | |
| Azraël & Oliver Midnight I've got trouble sleeping Journée normale, pour une fois, pas trop de boulot, pas trop de complaintes. Juste des dossiers, des cafés empilés sur le bureau et des coups de téléphone, tout ça entre-coupé de pauses cigarettes sur le toit de l'immeuble. Un repas ? Non. Une pause à la maison ? Non plus. Tu n'as pas le temps pour ça, tu dois bosser, vous avez du retard un peu partout et l'arrivée des petits nouveaux n'aide pas pour le retard parce que vous devez les superviser sur des nouvelles affaires. Vous ne faites pas assez confiance pour les laisser en roue libre dès leur arrivée. Surtout toi, tu es trop anxieux, trop protecteur. Tu as été dans tes affaires difficiles, tu as supporté des scandales et tu ne veux pas recommencer. Tu passes tes mains sur ton visage frottant tes yeux qui sont lourds. Tu viens de voir ta secrétaire partir, ce qui veut dire qu'il est certainement dix-neuf heures passées. Cependant pas question pour toi de filer, tu as encore du boulot. Tu as des dossiers à relire, des défenses à préparer pour le lendemain. Pas question de continuer avec du retard et puis, tu ne dormiras sans doute pas ce soir de toute façon. Tu ne dors que très rarement et tes cauchemars, eux ils ne cessent pas. Ils sont un handicap pour ton travail et tu as beau essayer de les soigner, de prendre de quoi dormir, t'achever avant de fermer les yeux, rien ne fonctionne et tu refuses catégoriquement d'en parler. Tu salues tes collègues qui partent et tu vois les lampes dans les couloirs s'éteindre, tu as apparemment le seul ce soir à rester bosser. Mais ce n'est pas rare de croiser d'autres collègues, notamment ceux en couple qui ne veulent pas rentrer à la maison juste pour bosser ou se faire simplement déranger. Au final, souvent vous avez l'avenir, parfois la vie de quelqu'un entre vos mains et vous êtes payés une petite fortune pour les sauver ces personnes qui font appel à vous. Innocentes, ou pas.
Parfois tu en arrives à te demander si l'éthique est importante pour vous, tu connais des avocats qui connaissent leur client coupable et qui pourtant pour des sommes souvent astronomiques les sauvent. Là, pour ton affaire, c'est une femme, une cadre dans une agence immobilière qui porte plainte contre un collègue qui a volé un contrat et ce contrat en plus de lui être destiné portait bien son nom mais c'est bien plus compliqué que ça. Les closes du contrat sont inimaginables et dans son agence, il y a aussi d'autres règles et le patron veut que l'affaire soit réglée en deux jours afin de savoir lequel des deux concernés il doit virer. Ça donne une petite pression en plus. Tu bosses bien sous la pression et ça, même si tu râles énormément. Surtout après, lorsque tu dois rejeter la pression et que tu n'as rien pour le faire sinon être en colère.
Tes yeux brûlent toujours autant, tu as l'impression que ton écriture ne ressemble plus à rien. C'est mécanique, immonde et dégueulasse. Tu passes tes deux mains sur ton visage que tu frottes vigoureusement et tu clignes à de nombreuses reprises pour focaliser ta vie sur la pendule à ta droite et elle indique que minuit arrive à grand pas. Tu fais rouler ta chaise en arrière jusqu'à ce qu'elle tape la commode. Tu t'étends doucement et tu quittes ton bureau, paquet de clopes en main, l'air exténué et ton téléphone contre l'oreille. Tu appelles ton partenaire sur l'affaire pour lui dire que tu as éventuellement une idée pour l'affaire, enfin, plutôt dire une solution. Tu grimpe dans l'ascenseur, tu remontes le col de ta chemise parce que tu as oublié ta veste pour te réchauffer. Tu vas devoir faire vite pour cette clope, même pas le temps d'en profiter. Tu fumes en deux minutes chrono avant de redescendre et de te dire qu'une cigarette électronique, ça serait sympa surtout que tu pourrais fumer dans ton bureau sans que personne ne vienne te dire quoi que ce soit. Hop, dans l'ascenseur et direction ton bureau, mais tu remarques que tu n'es plus le seul, la salle de conférence au milieu de l'étage est ouverte et de la lumière émane. Tu vas cependant te faire un café à la machine avant d'y aller. Tu pousses la porte pour tomber sur une jeune femme de dos. « Excusez-moi, vous êtes ? » Tu hausses un sourcil intrigué, qui viendrait dans les bureaux à cette heure-là ?
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| | | | Sujet: Re: Oh yeah we ruled the world (Azraël) Dim 29 Oct - 18:13 | |
| Ça se creuse dans ta poitrine Azrael, au fur et à mesure que la boule qui a prit place dans ton estomac s’immisce, grossit, grandit. Aujourd’hui c’est ton premier jour et tu te sens bizarre. Tu te sens un peu étrange, comme si tu n’étais pas à ta place alors que c’est tout le contraire. Tu sais que tu la mérites ta place. Ton père te l’a dit il avait vu que tu deviendrais une brillante avocate, que tu aurais un bel avenir. Mais parfois tu aimerais revenir à la peinture, aux dessins, à la création mais tu n’y arriveras plus. Ou du moins ça ne sera plus professionnel comme ça a pu l’être. Non, ce sera normal, comme ça juste pour le plaisir de créer. Tu as déjà couvert de noir des toiles, affiche tes démons sur tes toiles blanches. Mais quand on te demande de plancher sur un dossier aussi épais qu’un annuaire, tu souris et tu l’attrapes, répondant par la positive. Tu ne peux que dire oui de toutes façons, et puis ça te fera un bon entraînement. Tu lis alors le dossier, tes yeux parcourent les pages et les pages et tu te mets à noter les failles dans ton carnet, ton esprit se concentrant sur les noms, les dates, les lieux. Tu cherches les rapports d’autopsie, les différentes dates, les couleurs prennent place sur la feuille et les codes que tu as l’habitude de mettre aussi. Du vert, du bleu. Quand tes yeux commencent à te piquer, tu clignes un peu et tu te tournes pour voir la machine à café qui semblent t’appeler, tu mets alors l’argent dans la machine, récupère la boisson chaude et prend une pause de cinq minutes pour pouvoir répondre à un texto alarmant de tes sœurs qui te demandent ce que tu fais, si tu es vivante, si ton patron ne t’as pas mangé. En même temps, il est tard et tu les comprend, tu aurais certainement la même réaction. Tu leurs répond que tu as mangé un sandwich et que tu finis un dossier avant de rentrer mais que tu risques de rentrer particulièrement tard alors il faudrait mieux qu’elles commencent à regarder Friends sans toi. Quand tu replonges dans ton dossier, mettant ton téléphone sur la fonction ne pas déranger, tu soupires un peu. Tu n’arrives pas à t’y remettre mais voilà, il le faut. Tu es tellement à fond que tu n’entends pas la porte et tu sursautes quand tu entends la voix d’un homme, tu te retournes alors et ferme le dossier violemment, tu ne sais pas ce que tu pourrais cacher. Ton regard se pose alors sur l’homme et tu tentes de balbutier « Je... je suis Azrael. Chapman. Je suis une des Juniors qui est arrivé ce matin. » Tu lui tend alors la main en souriant et la retire parce que tu ne sais pas si c’est bien poli de faire ça « Je suis désolée, je ne pensais pas qu’il y avait quelqu’un encore à cette heure et je ne pensais pas travailler depuis si longtemps. J’ai presque fini ce que j’avais à faire. Je vais bientôt partir. » Tu ne sais pas pourquoi tu parles autant, il risque de te prendre pour une dégénérée. Mais tu ne peux t’empêcher de le détailler un peu et ton cœur se compresse un peu. Un peu trop. |
| | | | Sujet: Re: Oh yeah we ruled the world (Azraël) Dim 29 Oct - 18:41 | |
| Azraël & Oliver Midnight I've got trouble sleeping Tu ne manques pas de noter le mouvement de surprise de la jeune femme. Tu hausses un sourcil, intéressé par sa réponse à venir. Tu apprécies cependant de voir que tu n'es pas le seul à faire des heures supplémentaires. Cependant, sa réponse, elle te ramène sur terre, c'est une nouvelle, celle qui risque de travailler avec toi. Tu soupires doucement mais tu es quelque peu déstabilisé par son comportement. D'habitude, vous avez affaire à des requins, pas des femmes ou des hommes qui balbutient devant le patron. Avoir une place dans votre cabinet, c'est presque un honneur chaque jour, vous recevez des lettres de jeunes avocats sortant des longues études de droit qui veulent entrer chez vous. Tu plissent les sourcils, si elle est ici, c'est qu'elle a sans doute quelque chose que les autres n'ont pas, du coup, tu es intéressé, tu as envie d'en savoir plus. De toute façon, ici, après la première semaine vous savez qui va rester et qui va partir. Les plus faibles ne font jamais long feu parce que vous êtes des connard, vous ne prenez que les meilleurs et ou ceux qui ont un talent particulier. Vous avez une partenaire qui s'occupe de toutes les affaires d'entreprises qui n'a jamais eu des notes extraordinaires à l'université et qui n'a jamais fait mouche dans les autres cabinets, mais ici, elle est au sommet de sa gloire, certes, elle n'est pas particulièrement polie, mais quand elle bosse, c'est pire qu'un requin, elle est intenable. Sa verve est aussi aiguisée qu'un sabre. Même toi, tu ne lui arrives pas à la cheville et pourtant, tu as ta petite réputation aussi. « Oliver Deirdre, votre patron, enchanté. » Dis-tu simplement, elle doit savoir qui tu es, ce n'est pas comme si ton nom était porté par le cabinet ou que ta photo avec l'autre partenaire soit à la sortie de l'ascenseur. Vous avez du faire un sacré coup de com pour récupérer des gros clients, tu as de la chance de ne jamais avoir eu de problèmes et tu touches du bois. Vous ne pouvez pas vous permettre de faire le moindre faux pas. « Attendez, Chapman ? » Tu connais ce nom, tu n'arrives pas bien à mettre le doigt dessus, mais ce n'est pas un nom qui t'est inconnu et tu sais que c'est lié au travail. Et tu finis par trouver. « Vous êtes de la famille de cet avocat ?... » Tu n'as pas le prénom, tu n'arrives pas à le trouver, après tout, vous n’arrêtiez pas de l'appeler Chapman, vous avez du mal avec les prénoms de toute façon.
Tu prends une longue gorgée de ton café et c'est là qu'elle tend sa main pour ta la serrer et tu n'as même pas le temps de lui tendre la tienne qu'elle la retire immédiatement. Tu dois vraiment la chambouler si elle ne sait pas trop comment se comporter. « Vous allez prendre l'habitude de croiser des avocats à cette heure-là. » Surtout toi... « Et ne vous excusez pas, nous avons l'autorisation d'occuper les locaux les nuits durant la semaine, mais gardez à l'idée que ce n'est pas possible de vendredi à dimanche. » De toute façon, quelqu'un vient vérifier tous les soirs après vingt heures si quelqu'un est encore là et puis, en bas, il y a un vigile. Tu en profites pour lui expliquer deux trois règles, des petites astuces éventuellement, ça va dépendre ce que ton cerveau endormi arrive à se remémorer. « Vous avez déjà été assigné à un partenaire ou pas ? » Tu es un peu à la ramasse, faut dire que c matin, tu étais obnubilé par ton travail, tu n'as vu personne et si elle est une junior et qu'elle est arrivée ce matin, la réunion a eu lieu et ils ont tous leur premier cas. Tu bois une nouvelles et dernière gorgée de ton café, tu plies la tasse entre tes mains et tu la jettes du premier coup dans la poubelle d'un air plutôt fier. « Vous êtes restée pour travailler sur quelle affaire ? » Demandes-tu curieusement, tu voudrais bien savoir quel affaire est-ce que ton partenaire lui a donné et puis tu pourrais l'aider, apparemment, c'est la seule du groupe à prendre les choses au sérieux puisqu tous les autres sont certainement dans un bar pour se féliciter d'avoir passé la première journée, compréhensif mais inutile.
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| | | | Sujet: Re: Oh yeah we ruled the world (Azraël) Dim 29 Oct - 20:06 | |
| Tu es un peu trop stressée, tes soeurs t'ont dit pourtant, que tu étais la meilleure, que tu ne devrais pas t'en faire, qu'il t'adorerait tous et que tu leurs donnera de la satisfaction. Mais est-ce que tu y arriveras vraiment? Tu te dis que tes chances s'amenuisent quand tu ne sais pas te comporter devant ton patron -enfin tu te doutes que c'est lui, vu qu'il est affiché un peu partout sur les murs-. Tu te dis que t'es foutue, que dans une semaine tu es virée, mais pourtant, tu as vraiment envie d'avoir ce job. Tu as vraiment envie de continuer de travailler dans ce cabinet, où tu auras réussi à te faire une place sans avoir eu besoin de ton paternel. Tu en as vraiment envie et pourtant tu as l'impression de briser peu à peu tes espoirs, déjà bien chancelants. « Je pense que je m'en serais douté » que tu oses répondre d'une petite voix amusée, un fin sourire en coin se dressant sur tes lèvres. C'est bien pour cela que tu as peur de la suite, de ce qu'il pourrait te dire s'il prend mal les choses, mais il ne semble pas le faire, ce qui te rassure un peu. Puis vient la question que tu redoutes tout le temps, soit ça passe, soit ça casse. La plupart du temps quand les gens mettent en relation ton nom et le visage de ton père, soit ils fuient, soit ils restent. « Oui, c'est mon père. » A quoi bon mentir, peut-être que ça aggraverait ton cas. « Mais ce n'est pas lui qui m'envoie ici. » Tu préfères prévenir, on ne sait jamais. Après tout, peut-être qu'il pourrait penser que tu es pistonnée. Tu ne sais même pas si c'est lui qui a choisi les juniors, tu ne sais même pas s'il a eu son mot à dire. Après tout, tu ne sais pas grand chose de ce cabinet à part que c'est l'un des plus réputés de la ville, que les avocats ont la particularité d'être considéré comme des requins dans le milieu et que tu pourras forcément trouver du boulot ici ou ailleurs avec leur nom sur ton curriculum vitae. Ce qui te fait une raison de plus d'être impliquée et de ne pas tout faire merder.
Enfin, ta capacité à comprendre les gens est limitée et tu le sais Azraël, tu le sais malheureusement et tu enchaines les gaffes sur le moment, tu ne comprends pas ce que les gens te veulent, si c'est du bien ou du mal. Alors pourquoi est-ce que tu retires ta main alors que tu ne sais même pas s'il aurait voulu la serrer ? Parce que tu te serais sentie bien bête, la main tendue et le vent monumental que tu te serais prit. Oui, tu te serais sentie stupide, plus stupide que tu ne penses que tu l'es quand tu repenses à tout les moments où tu pensais que tu étais bête et que le stress était inutile. « Je pense que si je travaille bien la semaine, je m'accorderais du repos le vendredi, samedi et dimanche. Ou alors, je prendrais soin de ne pas finir trop tard, ou alors, finir trop tard mais depuis le bureau de mon appartement. » Et tes soeurs auront envie de te tuer parce qu'elles n'aiment pas vraiment que tu ramènes des dossiers à la maison, elles te disent toujours que tu travailles trop. Mais tant pis, tu le feras sûrement plus d'une fois. Ton coeur arrête de se compresser un peu quand il te parle, sa voix t'apaise et tu lui souris en coin. « Oui, je suis assignée à maître Smith Et il paraît que c'est un requin dans le métier aussi, alors bon. Tu n'es pas mal tombé et tu es assez heureuse. Après tout, s'il peut t'apprendre beaucoup de choses ça ne peut que t'être bénéfique. Quand il balance le gobelet de café, tu le regardes qui atterrit dans la poubelle et tu as presque envie de dire un magnifique trois points comme tu aurais l'habitude de le faire avec tes soeurs mais tu te retiens. Tu te contentes juste de l'écouter et de te rendre compte que sa voix a vraiment un effet d'apaisement sur ta personne. « Sur l'homicide de la demoiselle qui a eu lieu la semaine dernière. J'ai répertorié tout les appels passés par notre client, les appels à la victime, j'ai aussi retracer l'emploi du temps. J'ai presque fini de regrouper toutes les pièces qui pourront nous servir à sa défense. » Tu es minutieuse dans ton travail, et tu sais que beaucoup de personnes te félicite de cela. Tu t'autorises à le détailler un peu dans la pénombre, et tu trouves que le silence est perturbant. Tu tentes alors « Et vous, vous restez souvent aussi tard au bureau ? Enfin... je veux dire, en pleine nuit comme ça ? » Tu ne trouves pas tes mots et tu soupires tant tu as l'impression d'être rouillée. « Vous avez besoin d'être sur votre dossier ? » |
| | | | Sujet: Re: Oh yeah we ruled the world (Azraël) Dim 29 Oct - 20:36 | |
| Azraël & Oliver Midnight I've got trouble sleeping Sa réponse te fait sourire, c'est vrai que tu es un peu con. Elle n'est pas bête après tout, mais il commence à se faire tard et ce n'est pas avec les deux heures de sommeil de la nuit dernière que tu vas réussir à faire des remarques pertinentes. Tu peux y arriver, il ne faut pas le croire, mais tu réagis très bien à l'adrénaline. Si un client venait à arriver en panique là, tu serais certainement le plus apte à l'aider. « Votre père, d'accord. » Donc le père n'est pas le seul avocat de la famille et si elle est aussi douée que son père, son arrivée ici sera plus que bénéfique cependant, tu ne vas pas te fier au nom. Un nom, c'est une réputation, mais une réputation, on peut la détruire en un clin d’œil. Ce n'est pas le cas du travail et c'est plus que posé en avant dans votre cabinet. Ce n'est pas pour rien que des avocats décident de rester la nuit bosser et ça sans se faire payer. Tout le monde n'a pas une absence de vie sociale comme toi, mais bon. « Je doute bien, vous ne seriez pas là si il vous avait envoyé. » Tu souris en coin, tu as envie d'aller lire son CV maintenant, tu devrais lire tous les autres aussi d'ailleurs mais surtout le sien. « Vous devriez oui, le repos vous allez en avoir besoin quand vous allez vous rendre compte de ce qu'on demande ici. » Le dépassement de soi, vous allez jouer avec les nerfs de tout le monde. Vous poussez durement les gens dans leurs derniers retranchements au début, mais vous prévenez, elle a dû avoir le speech ce matin, celui que tu donnes d'habitude mais tu étais trop occupé. Et ça t’énerve doucement parce que tu te rends compte que tu as loupé pas mal de choses. « Maitre Smith... » Et voilà ce qui t'énerve en plus, Smith a toujours les meilleurs et évidemment il a eu le choix libre puisque tu n'étais pas là. Les absents ont toujours tord. « Si vous ne voulez pas de Smith, prévenez-moi. » Tu dis ça comme ça en haussant les épaules, mais tu te proposes et tu sais qu'ils seraient nombreux à vouloir bosser avec toi, parce que tu es le patron, enfin, vous êtes deux patrons mais ça fonctionne quand même. Tu lui proposes implicitement de te choisir toi au lui de Smith et si il rage, il aura affaire à toi. Est-ce que c'est de l'abus de pouvoir, peut-être, peut-être pas. Enfin, elle est libre de choisir qui elle veut.
Tu l'écoute attentivement parler de l'affaire que tu as vu en diagonale lorsque le dossier a été posé sur le bureau de Smith. Tu passes ta main sous ton menton. « C'est l'affaire ou la voisine accuse notre client ? N'oubliez surtout pas le dossier du fils de cette gentille voisine, il y a quelque chose qui cloche avec. » Oui, en diagonale, mais très sérieusement. Vous avez discuté pendant deux heures avec ton partenaire sur cette affaire avant de la donner à Smith, vous avez parié de l'argent dessus, toi parce que tu penses que le fils a poussé la mère à faire un faux témoignage pour gagner de l'argent et lui payer sa drogue et ton collègue pense que c'est la compagne du fils qui tire les ficelles de cette affaire. Vous avez pariez 200$ chacun. « Je veux bien être tenu au courant de cette affaire. » Dis-tu avec un sourire en coin, tu pourrais presque te frotter les mains, tu es persuadé que tu as raison. Tu passes ta main dans tes cheveux avant de répondre à sa dernière question. 'Non, je n'ai simplement plus de vie sociale, ma compagne m'a quitté, je bosse tout le temps et je risque d'y laisser ma peau à ce rythme là.' Tu penses fort, mais à la place de dire tout ça, tu préfères, comme toujours te la jouer vague et puis pourquoi est-ce que tu te confierais à cette jeune femme, décidément tu es trop fatigué. « De temps en temps oui, en ce moment je suis en train de récupérer le retard d'un collègue en vacances qui a un client avec de gros problèmes. » Tu hausses les épaules, comme si 'était normal alors que non. Ce n'est pas réellement ton rôle de t'occuper de tout ça, mais tu es trop perfectionniste et tu as une sainte horreur du retard. Tu ne pouvais pas prendre le risque non plus de perdre un client et ça, même si ton collègue sera certainement là dans quelques heures. Tu lui mâches le boulot. « Oui et non, je travaille sans doute mieux ici que chez moi et puis, la nuit, c'est calme, le téléphone ne passe pas son temps à sonner, personne ne pose de questions inutiles... » Tu ne dis pas ça contre elle, évidemment, mais tu es frac dans ce que tu dis et puis, tu ne dormirais pas. Tu n'as pas besoin de ça, mais tu as besoin de café et en parlant de ça... « Est-ce que je peux vous offrir un café ? » Et tu te rappelles qu'elle t'a dit qu'elle allait partir bientôt. « Enfin non, c'est pas grave, je ne vais pas vous retenir plus longtemps. » Tu souris et tu secoues la tête de gauche à droite, désolé.
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| | | | Sujet: Re: Oh yeah we ruled the world (Azraël) Dim 29 Oct - 22:34 | |
| Bon, il ne semble pas te fuir et tu es plutôt heureuse pour le coup. Parce que tu te demandes ce que cela aurait été s'il avait mal prit le fait que ton père soit l'un des avocats les plus réputés de la côte ouest. Peut-être qu'il aurait pu te dire de partir, d'aller faire ton boulot dans son cabinet ou tu ne sais quoi encore. Mais non, il ne dit rien de plus que d'accord et ton esprit lui est déjà passé à autre chose. Il est déjà sur le week-end que tu prévois avec tes soeurs et au fait que si tu as du boulot, il ne se fera pas. Du repos ? Tu ne connais pas. Le repos ce n'est pas vraiment pour toi. Tu as toujours dit que tu te reposeras quand tu seras morte. Bon, tu ne le dis pas devant ta mère, parce qu'elle n'aime pas vraiment que tu plaisantes avec la mort, mais au moins, tu sais que tu ne reposeras jamais vraiment « J'ai déjà eu un avant-goût à la réunion de ce matin, et se serait mentir que de dire que je n'ai pas hâte. » Tu as hâte et tu penses que tes nuits sans sommeil, tes nuits à gamberger sont le résultat d'une excitation un peu trop grande, d'une envie un peu trop importante de faire tes preuves dans le monde impitoyable du droit. Tu ne sais pas s'il aime ou non son collègue quand il semble réfléchir mais quand il te fait sa proposition, on aurait pu voir les étoiles qui se rallumaient dans tes yeux quand il te propose d'être sa junior. « Oui je le veux ! Enfin... je serais honorée de travailler avec vous. C'est ça que je voulais dire. Si ça n'embête pas maître Smith... évidemment. » Oui, parce que tu ne veux pas importuner l'un ou l'autre. Tu te dis que c'est peut-être une mauvaise idée d'accepter de travailler avec lui, mais après tout, si tu avais postulé dans ce cabinet c'était dans ce but précis, alors qu'il t'autorises à travailler avec lui était une occasion que tu ne pouvais pas manquer.
« Le fils ? C'était mon prochain point. Je penserais à vous en listant les choses alors. Et je vous tiendrais au courant. » Ta phrase est un peu bizarre mais tout cela est pour dire que tu garderas à l'idée que c'est lui qui t'a dit de creuser dans ce sens là, pas quelqu'un d'autre. C'est lui qui t'auras mis sur cette piste. Tu aurais presque envie de t'y mettre maintenant, d'attaquer le point du fils, mais ton cerveau commence à fatiguer et ça se traduit par des clignements d'yeux incessants et le fait que tu passes ton temps à faire craquer ta nuque. Tu as quand même l'impression que tu es un peu trop intrusive dans son entourage, dans sa vie, quand tu lui poses des questions qu'il pourrait prendre comme personnelles. Mais ce n'est pas de ta faute, il n'avait pas à venir là. Et puis, c'est toujours mieux de connaître ses collègues non ? Enfin, dans ce cas précis, c'est mieux de connaitre le grand patron. « C'est toujours mieux de travailler dans le calme, quand j'ai envie de travailler et être dans le calme, je m'enferme à clé et je laisse mon téléphone en silencieux, et je décroche le fixe pour qu'il ne sonne pas. Vous devriez essayer. Tu lui souris en faisant craquer une nouvelle fois ta nuque. Pour une fois que tu veux travailler tard, il faut que ton corps ne suive pas. Mais tu ne comptes pas partir de sitôt. Quand il te propose un café, tes yeux s'illuminent une fois encore et un sourire franc et sincère habite alors tes lèvres « Je ne dirais jamais non à un café. Et puis, je ne suis plus à cinq minutes près. » Ce n'était pas ce que tu disais trente secondes plus tôt mais tant pis. Alors que tu le regardes aller à la machine à café, tu reprends ton dossier pour tenter de te concentrer ne serait-ce que le temps que la boisson chaude coule mais tu n'as pas le temps de dire quoique ce soit qu'il est déjà revenu. Tes doigts frôlent les siens et tu sens une gêne qui te parcours et que tu ne comprends pas vraiment. Tu souffles alors sur la boisson chaude en le détaillant discrètement avant d'en boire une gorgée « Merci au fait. De m'avoir engagé dans votre cabinet. » Est-ce qu'il y était pour quelque chose ? Tu n'en savais rien. Finalement la tentation était trop grande et tu t'installais en face du dossier et tu reprends ta lecture, reculant doucement la chaise avec ton pied, avec automatisme pour qu'il s'installe. Tes yeux parcourt, les couleurs reviennent et tu te concentres un peu. Tu retournes dans ta bulle avant de sourire et d'émettre un espèce de petit cri de joie « Tu avais raison ! Le fils a passé pleins de coups de fils à un même numéro, et bizarrement, un virement est apparu sur le compte bancaire de la mère. Peu de temps après que les appels aient cessés. Et une somme assez conséquentes, la moitié si je ne me trompe pas est apparu sur le compte bancaire du fils quelques jours encore après. » Tu le regardes en souriant, lui tendant le papier avant de te rendre compte que tu l'avais tutoyé « Vous aviez raison. Pardon. » |
| | | | Sujet: Re: Oh yeah we ruled the world (Azraël) Dim 29 Oct - 23:14 | |
| Azraël & Oliver Midnight I've got trouble sleeping La réunion de pression comme vous avez l'habitude de l'appeler. Votre but est clairement de faire peur, aussi de préparer psychologiquement à ce monde que souvent ces jeunes ne connaissent pas ou justement croient connaître. La réalité est difficile, elle fait mal lorsqu'elle frappe de plein fois et quand le jeune avocat tout droit sorti de l'université se retrouve avec un dossier de quatre-vingt-dix-neuf pages et de deux jour pour préparer une défense, ça fait mal. Même pour toi au début, tu as eu mal. Même si tu as été un gros bosseur, tu l'es encore, mais tes premiers jours ont été un calvaire pour ton corps qui encore aujourd'hui subit tes nuits sans fermer tes yeux. C'est désormais une habitude, tu ne dors que par nécessité parce qu'il est évident que tu ne peux pas passer tes nuits toutes la semaine sans fermer l’œil. Souvent le dimanche, sauf urgences, tu es injoignable. Tu passes ta journée dans ton lit à récupérer. C'est certainement pour ça que le lundi tu es d'une humeur exécrable. « J'aime entendre ça, généralement, on met beaucoup de pression lors de la première réunion afin de voir, de sonder qui est capable d'aller plus loin. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé ce matin mais je suis vraiment ravi d'entendre que vous avez hâte, ça fait plaisir. » Et tu dis ça sincèrement, vous avez besoin de nouveaux juniors, les derniers que vous avez eu n'étaient pas des flèches et si ils étaient bons, ils ont été débauché pour une plus grosse somme d'argent. Vous payez bien, enfin, pas pour les premières années, mais après, quand le poste est officiel, vous savez comment appâter les bons avocats. Actuellement à la tête du cabinet, vous êtes tous des « amis » si on peut appeler ça comme ça, mais enfin vous vous connaissez très bien et votre complicité est ahurissante, surtout sur les bancs du palais de justice. Tu lâches un léger rire, est-ce que tu apprécies ton collègue évidemment, mais ce que tu préfères, c'est avoir les meilleurs autour de toi et puis, il pourra se venger plus tard si l'envie lui en vient. Tu souris en coin, le regard animé d'une lueur incivique. « Il sera un peu en colère, mais il comprendra, c'est un grand garçon, néanmoins, je vous laissez boucler cette affaire à ses côtés afin de ne pas ruiner le début de son travail, vous viendrez avec moi après le procès si vous allez jusque là. » Oui parce que cette affaire aussi longue dans les recherches soit-elle, si ils vont au procès, c'est une victoire assurée et ça n'a pas réellement d'importance, ils vont littéralement écraser la partie adversaire. Smith n'est pas connu pour sa délicatesse, au contraire. C'est un avocat assez bourru de la vieille époque, très perfectionniste et qui a un faible pour les affaires liées à la famille, un vrai sentimental. C'est un homme bien, mais il est plus proche de la porte de sortie qu'autre chose. Vous n'allez pas le virer non, il a des liens avec des clients dont vous avez besoin et il le sait, cependant, ils ait pertinemment que partir d'ici signera automatiquement la fin de sa carrière. Vous avez un bon compromis avec.
« Faites donc. » Tu sais qu'elle viendra te voir pour te parler du fils, tu sais que tu as raison et que tu vas gagner 200$, ça te fera un bon repas à commander un soir ou tu rentreras à peu près à une heure raisonnable. En parlant d'être raisonnable la voilà qui t'explique ce qu'elle fait pour bosser chez elle et du coup, ce que tu devrais faire mais malheureusement, tu ne peux pas couper ton téléphone comme ça, tes responsabilités font que tu dois constamment être libre afin de répondre à ton téléphone si on a besoin de toi. C'était quelque chose qui énervait ton ex-femme parce que tu répondais tout le temps à ton téléphone et ça, vraiment tout le temps, vous n'aviez guère de temps intime tous les deux. Bref, pas question de penser à ça à nouveau. « Malheureusement ce n'est pas aussi simple que ça. » Tu souris avec tendresse à la jeune femme, tu es étrangement calme ce soir, certainement que la fatigue joue énormément parce que jamais ô grand jamais tu ne sourirais comme ça en pleine journée, les gens pourraient croire que tu as un cœur. « Parfait alors, ne bougez pas, je vais vous chercher un café. » Tu t’éclipses de la salle de réunion pour rejoindre la machine à café, tu y insères une pièce pour la première tasse en plastique, tu la prends et à nouveau, tu commandes un café. Tu poses les deux sur la tête tale à côté afin de prendre du sucre et une petite cuillère, tu ne sais pas si elle le prend avec ou sans sucre. Du coup, tu rapportes tout dans la salle. Tu lui tends sa tasse, tu déposes le reste sur la table et toi, tu gardes ton café noir entre tes doigts, observant la fumée s'en échapper. Tu lui offres un léger sourire, les yeux rivés sur ta tasse à l'entente de ses mots. Tu tires doucement la chaise vers toi et tu glisses dessus, mon dieu, tu es tellement heureux d'avoir augmenté le budget pour des meilleures chaises. « Je vous en prie, mais je n'y suis pour rien. Je n'ai pas lu votre dossier, ni été à votre entretient, vous devriez vous remercier vous-même pour vos compétences et votre travail. » Alors oui, si elle est là, c'est grâce à elle-même et non pas un membre du staff. Tu fermes doucement les yeux, juste pour les reposer face à la lumière qui n'est pas aussi confortable que tu voudrais le croire et sans tes lunettes de lecture, tu n'as pas réellement la force de lutter cependant, tu les ouvres rapidement suite à ses paroles. Elle est clairement en train de bosser en face de toi. Tu te mets à rire, largement amusé par son comportement et par le choix de ses mots. « Ne vous inquiétez pas. » Tu ne vas pas la gronder, surtout pas maintenant, tu es de bonne humeur, calme et apaisé, tu pourrais presque dormir en sa compagnie, tu ne comprends pas pourquoi d'ailleurs. « Ça arrive à tout le monde. » Ajoutes-tu en t’enfonçant dans le siège. « Et j'ai souvent raison, vous allez rapidement le voir. » Tu te vantes, un peu, pourquoi pas ?
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| | | | Sujet: Re: Oh yeah we ruled the world (Azraël) Lun 30 Oct - 15:58 | |
| « En espérant que je ne sois pas la seule à bosser. Ce qu'il faut comprendre ici c'est que tu avais peur de tomber dans une équipe de bras cassé, un qui travaille, les autres qui regardent en se tournant les pouces. Tu ne le supporterais sûrement pas. Tu as toujours eu l'habitude de faire les bons choix, à savoir, tombé dans des groupes qui travaillait toujours. Et tu ne supporterais sûrement pas de tomber dans un groupe de moins que rien maintenant alors que tu viens d'entrer dans le monde du travail. Mais ce dont tu es sûre au moins à quatre-vingt dix pour cents c'est que ce cabinet n'est pas un cabinet de plouc et qu'il n'y a pas des gens qui ne savent pas ce qu'ils veulent faire de leur vie qui sont tombés ici. Non, les gens qui vont sûrement travailler avec toi, avec vous, sont des gens qui savent ce qu'ils veulent, devenir avocat c'est leur envie première, tout comme c'est la tienne. Tu ne changeras plus d'avis, la peinture est désormais ralliée au second plan et le droit est devenu une partie intégrante de ta vie. Tu es presque honorée qu'il te demande si tu veux bien travailler avec lui et qu'il s'arrangera avec son collègue pour que tu prennes place à ses côtés. Tu ne sais pas pourquoi mais ton coeur se chamboule un peu quand il te le propose, que tu dis oui et qu'il te dit qu'il n'y aura sûrement pas de problèmes. Tu ne veux pas mettre de sentiments sur ce qui t'habite, mais tu es certaine que ce n'est pas des plus normales, ton coeur ne devrait pas se comprimer autant, tu ne devrais pas avoir autant envie d'être après le procès pour pouvoir travailler avec lui. Non, tu dois restée concentrée et c'est ce que tu vas faire habilement comme à ton habitude « Mais nous irons au procès. » Tu n'es pas peu fière de dire ça, cependant, tu as juste un peu peur de te brûler les ailes et de t'avancer un peu trop vite, mais tu verras bien.
« Tout peut être simple si on s'en donne la peine. » Tu ne sais pas ce qu'il te prend d'avoir autant de confiance en toi, mais tu sais que tu ne supportes pas vraiment les gens qui pourraient se tuer au travail. Tu aimes ton travail, tu te tuerais à la tâche aussi, mais tu sais faire la part des choses. Peut-être que parce qu'il est directeur d'un cabinet d'avocat ce n'est pas la même chose, mais tu es sûre qu'il pourrait trouver une solution. « Vous pouvez toujours inclure des numéros urgents, ceux qui faut qu'ils sonnent et les autres en silencieux. » Est-ce que tu veux avoir raison ? Oui. Mais tu calmes tes ardeurs quand il te propose un café. Tu pourrais passer ta vie à boire du café pour te maintenir éveillé, il n'y a que quand tu veux vraiment dormir, quand le sommeil te parait indispensable que tu n'en bois pas excessivement. Mais là, tu n'es pas prête à abandonner ce dossier. C'est ton premier jour et tu fais déjà des heures supplémentaires, ce qui pourrait traduire ton envie de bien faire et ton implication pour le métier, mais tu ne fais pas ça pour la gloire, simplement pour l'envie de bien faire et de ne pas perdre ce cas au tribunal. Quand il revient avec ta boisson chaude, tu pourras l'embrasser pour le remercier tellement tu en avais besoin mais tu te contentes du minimum syndical avant de le remercier et ses mots te font sourire un peu plus encore. Toujours plus. Le sourire est automatique ce soir, cela faisait bien longtemps que cela ne t'était pas arrivé. « Peut-être alors. » Tu as toujours douté de toi et une fois n'est pas coutume, tu ne te vantes pas de tes compétences, tu as tout apprit dans tes cours, dans les livres et à l'université, ce n'était pas inné chez toi, tu n'es pas née avec le code pénal dans les mains, fort heureusement pour toi. Tu te sens rougir quand finalement tu trouves la réponses à toutes tes questions et que tu le tutoies. Ce n'est pas dans tes habitudes de faire cela, et surtout pas face à ton patron que tu viens de voir pour la première fois de la journée il y a cinq minutes. Heureusement pour toi, il ne semble pas t'en tenir rigueur et tu te détends un peu en reprenant une gorgée de ta boisson chaude. Est-ce parce que c'est la nuit que tout te semble si simple ? Est-ce que le mythe qui dit que la nuit les murs tombent est vrai ? Tu ne sais pas, mais tu ne te sens plus du tout stressée. Tu te permets même de rigoler quand il dit qu'il a souvent raison, tu hausses alors un peu les sourcils avant de répliquer « Ah oui? Et bien on est deux, j'espère qu'un jour je ne serais pas forcée de travailler contre vous. Parce que ça risque d'être une audience explosive. » Et tu ris encore une fois avant de continuer « Il va falloir que vous mettiez de l'eau dans votre vin si jamais un jour j'ai raison et que vous vous en rendez compte, vous le savez ça ? » Tu le regardes alors avec malice en refermant le dossier. « Je pense que je peux finir tout cela demain, il n'y a plus que quelques finalités à apporter et nous serons bon. » Tu devrais peut-être partir mais tu n'en as pas envie. « Vous ne devriez pas rentrés chez vous ? » Tu ne te rends pas tout de suite compte que ta question peut paraître indiscrète mais elle l'est. Est-ce que cela veut dire que tu lui demandes si quelqu'un l'attend ? Après tout, tu ne sais pas grand chose de lui. « Vous devez être attendu.. Pardon. Pardon. Je suis trop indiscrète. » Comme d'habitude. |
| | | | Sujet: Re: Oh yeah we ruled the world (Azraël) Lun 30 Oct - 17:59 | |
| Azraël & Oliver Midnight I've got trouble sleeping La seule à bosser ? Tu souris largement, tu ris même, est-ce qu'elle se rend compte de l'endroit où elle se trouve ? Est-ce qu'elle a conscience des tests que vous faites passer à tous les juniors avant qu'ils n'entrent ici. Vous ne prenez pas n'importe qui, vous n'avez pas les moyens de jouer avec des idiots alors non, elle ne sera pas la seule à bosser. Et même si elle pense qu'elle va bosser plus que certains, elle ne pourra pas arriver à la cheville des partenaires. Elle est tout en bas de la chaîne alimentaire, c'est un larbin comme ton collègue à l'habitude de les appeler. Elle va se taper tous les travaux de recherche tout ça pour regarder un autre avocat gagner une affaire avec son travail. Tu sais à quel point c'est frustrant. Les remerciements sont font de plus en plus rares et vous êtes du genre à entrer dans une colère noire si il manque ne serait-ce qu'un détail, parce qu'au bout d'un certain temps, vous ne vérifiez plus le travail, du coup, l'erreur, elle sera à 100% sur leurs épaules et tu en connais qui n'ont jamais supporté les coups de gueule. « Croyez-moi vous n'allez jamais être la seule à bosser et ne soyez pas si certaine de ça pour le procès. » Tu n'en dis pas plus, elle en discutera avec Smith, après tout, elle ne bosse pas pour toi et ce n'est pas ton affaire, même si tu as l'occasion de la regarder en diagonale et de trouver des pistes, tu n'as pas ton mot à dire. Et en parlant de mots, tu ne relèves pas ces derniers mots au sujet des numéros, de mettre en silencieux, sérieusement, c'est prise de tête, tu préfères bosser ici, point barre. Chez toi, c'est pour dormir et surtout faire croire que tu as effectivement un vrai appartement parce que tu préférerais vivre dans les bureaux. Il n'y a personne chez toi. Tu n'as plus de famille. Tu n'as pas d'amis. Bref, il est temps d'aller chercher un café et de revenir lui apporter. Tu as le temps de te dire que tu commences sérieusement à ressentir la fatigue. Cette semaine n'a pas été évidente et elle n'est pas encore terminé, vous êtes simplement mercredi. Rares sont les fois ou tu veux déjà t’octroyer un peu de repos. Tu déposes sa tasse sur la table, elle travaille à nouveau et toi, tu te perds dans la contemplation de la fumée qui émane de ton café. « Vous n'avez pas été embauché pour douter de vos compétences, les autres juniors ne feront qu'une bouche de vous si vous commencez à douter. » Tu hausses les épaules, cette jeune femme redouble d’intérêt pour toi parce qu'elle a absolument voulu montrer qu'elle avait raison et lorsque tu en viens à la flatter sur ses compétences, tu en tires un simple peut-être ? C'est intriguant. Tu sens que lorsque tu vas travailler avec, tu vas en apprendre des choses et ça ne va pas être que dans un sens. Tu prends une gorgée de ton café qui brûle doucement ta gorge, tu adores cette sensation. Le goût du café, même venant de cette machine est tout simplement divin. Tu préfères celui que tu achètes le matin avant de venir, mais tu te plais bien avec ce que vous avez ici.
« Peut-être que dans quelques années, nous allons nous affronter, enfin, pas si vous restez travailler avec nous. Gardez-vos ardeurs pour le présent, laissez l'avenir arriver en prenant son temps, ne pressez pas les choses. » Tu notes qu'elle a beaucoup d'entrain, mais elle veut peut-être aller un peut trop vite. « Nous ne sommes pas encore là, vous allez certainement faire beaucoup plus d'erreurs de jugement que moi et nous ne sommes pas sur le même niveau actuellement. Mon collègue vous répondrai certainement avec un regard noir et un sourire moqueur que les juniors sont des sous-merdes, et donc les seniors ont toujours raison. » Tu hausses les épaules, tu es un peu plus sur la réserve à ce niveau là, sauf lorsque tu es en colère et elle a de la chance, tu es bizarrement de bonne humeur. Confortablement installé dans ta chaise, avec un bon café et en bonne compagnie. Tu hoches doucement la tête de haut en bas lorsqu'elle te dit qu'elle terminera demain, du bon travail, vite fait bien fait, en espérant que Smith apprécie ses méthodes à elle. Enfin, il n'aura pas à le faire pendant bien longtemps puisque tu viens de t'octroyer la jeune femme afin qu'elle travaille avec et surtout pour toi. « Chez moi ? Pas ce soir. » Tu feras certainement un aller retour vers 7h du matin afin que tu puisses prendre une douche et te changer. Tu as encore du boulot, pas grand chose, mais tu vas certainement dormir ici. « Et vous ? » Si elle décide d'être indiscrète alors tu vas l'être aussi, pourquoi est-ce que tu serais le seul à répondre. « Non, personne à la maison. » Tu finis par le dire, l'avouer dans un haussement d'épaules, un soupire presque, mais tu n'es pas triste non, enfin pas pour toi, éventuellement pour elle, ton ex, mais c'est tout. Enfin, tu te doutes qu'elle doit déjà être avec quelqu'un.
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| | | | Sujet: Re: Oh yeah we ruled the world (Azraël) Lun 30 Oct - 23:08 | |
| Peut-être que tu ne devrait pas être si rude, si mauvaise envers tes collègues parce que de toutes façons, tu sais qu'au vu des entretiens que tu as passé, ce cabinet ne recrutait certainement pas des personnes qui avaient des palmiers dans la main. Non tu savais qu'ils avaient sûrement recruté des bosseurs mais tu avais tout de même des appréhensions, sûrement infondées comme d'habitude. « Je parais certaine pour le moment, mais je suis sûre que ce sera le contraire quand il arrivera. » Et tu sais que personne ne pourra calmer le stress qui te prendra quand ça sera le cas. Tu sais que tu vas encore passer des nuits blanches à bosser comme une folle sur ce dossier, tu sais que tu vas encore paniquer plus d'une fois, revérifier des dizaines et des dizaines de fois si elle a les bons papiers, si elle n'a pas manqué une information importante. « Sachez que je ne montre jamais mes faiblesses. Et tu lui souris encore, tu lui souris toujours. Non, tu n'as jamais montré tes faiblesses, après tout, ta relation t'a marqué et tu te sous-estimais bien trop, mais tu arborais cette façade qui impressionnait les gens alors ce n'est pas tes collègues qui verront le pire en toi. Certainement pas, pas cet échappatoire. Personne ne te le prendra.
« Je ne pense pas que vous êtes comme votre collègue. » Du moins, tu l'espères très fort. Tu te sens à l'aise avec lui, tu n'as pas vraiment envie que tout se casse la gueule d'un coup parce que de l'homme qui lui offre un café, il devient un bourreau de travail qui n'adresse que des regards hautains. Puis tu ne sais pas ce qu'il te prend, tu deviens plus intrusive. Ce n'est pas dans tes habitudes, mais peut-être que tu veux apprendre à le connaître pour le mettre plus à l'aise encore. Sûrement. « Oh... d'accord très bien. » Tu es un peu étonné qu'il ne rentre pas chez lui, mais peut-être qu'il a vraiment du retard dans ses dossiers. Et il t'impressionne encore un peu plus. C'est dingu comme quelqu'un peut-être aussi impliqué que toi. « J'ai mes soeurs qui m'attendent. » Tu hausses simplement les épaules avant de lui sourire « Oh des fois c'est pas plus mal. » C'est bizarre comme phrase, mais au moins, s'il n'y a personne chez lui, il n'y a personne de déçue. Tu jettes alors un coup d'oei à ton téléphone qui était en silencieux et tu te rends compte que tu as six appels manqué de Vicky et trois de Moira. Trois messages que tu te décides à lire. Elles veulent prévenir la police. Bon. Tu leur répond que tu rentres, ue tu étais avec ton patron et que ton uber que tu as commandé rapidement arrive das trois minutes. Ce qui fait que dans quinze minutes, vingt tout au max tu seras chez toi.. Tu regroupes alors tes affaires et tu te lèves avant de t'excuser « En parlant de mes soeurs, je vais devoir y aller si vous ne voulez pas avoir une ribambelle de flics devant l'immeuble. Je vous tiens au courant pour le fils. Et merci pour le café. Désolée d'avoir été intrusive. Ce n'était pas mon but. » Tu lui serres alors la main cette fois avant de t'enfoncer dans l'ascenseur, le coeur retourné, les pensées embrouillées et un état de plénitude, que tu as bien du mal à comprendre.
FIN DU RP |
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