Jensen avait besoin de prendre un verre, il avait eu rendez-vous chez le psy quelques heures plus tôt mais comme à son habitude depuis deux semaines, il n'avait pas ouvert la bouche. Le blond ne dormait plus que quelques heures par nuit, il faisait des cauchemars insoutenables et tout se mélangeait... L'Irak, l'Iran, le 11 septembre... tous ces évènements marquants dans sa vie et chaque fois la mort rodait dans ces songes. Il était traumatisé, mais refusait de sortir de son mutisme. Il sorti de son appartement et ferma à clé, et se mit en route. Jensen mit doucement sa capuche comme pour se fermer au monde extérieur. La soirée était fraiche, Jay était perdu dans ses pensées quand il tomba nez à nez avec Adela. Il se souvenait très bien de cette belle demoiselle, elle l'avait accompagné sur le chemin de la guérison et il devait avouer qu'il ne la trouvait pas dégueulasse. Il eut un sourire.
- Oh quelle surprise... Bonsoir Adela... J'allais prendre un verre est ce que... ça te dit de m'accompagner ?
Il la savait marié et il respectait ça, mais il lui devait beaucoup et lui offrir un verre était le moins qu'il puisse faire. Le blond eut un léger sourire et fut heureux qu'elle accepte, il l'accompagna alors dans la rue. Bien sûr les rues n'étaient pas forcément sûres pour une jeune et belle femme, mais il était là pour la protéger quoi qu'il arrive.
- Comment ça va ?
Il retira doucement sa capuche, il faisait un peu moins bizarre comme ça. Soudain, il entendit une remarque assez désobligeante à l'égard de la jeune femme et c'est ce qui déclencha la fureur de Jensen. Il s'approcha du mec en question et l'empoigna violemment, il commença à le frapper au visage et dans les cotes pour vraiment le mettre à terre. Il sorti le couteau qu'il avait toujours sur lui et menaça le mec qui venait d'insulté Adela puis le menaça avec.
- Si tu portes plaintes et que tu te n’excuses pas auprès de la dame, je te retrouverais et je te planterais...
Il sentait la colère en lui, et il avait dépassé les bornes mais c'était bien plus fort que lui. Il lâcha le mec et le laissa partir en courant, il sentait toujours l'adrénaline en lui et rangea le couteau mais il était impossible d'arrêter les tremblements qui le secouait.