It is a pack + Lukyan & Johan

Maintenant les deux garçons étaient lié, sans doute pour un long moment parce que Lukyan, lui il était entier, il était sincère et il ne faisait jamais de promesse qu'il ne pouvait pas tenir. Et ce gosse il l'appréciait, il lui fendait tellement le cœur ainsi blessé, alors qu'il essayait de retirer le sang séché. Il avait senti la colère monter à nouveau en lui lorsqu'il avait lui même observé les dégats sur le corps de Johan. L'espace d'un instant il s'était imaginé les frapper un par un jusqu'à leur en briser aussi, des côtes. Parce que Lukyan sous ses airs de héros pouvaient être très méchant lorsque l'on touchait à une personne qu'il appréciait. S'il les avait eut sous la main, c'est exactement ce qu'il aurait fait mais il ne pouvait pas laisser le jeune garçon tout seul pas dans cet état.

Il ne voyait pas d'autres alternative que l'hôpital, pas avec une ou plusieurs côtes blessés. Il ne pouvait pas le laisser ainsi. Déjà la douleur deviendrait invivable, chaque mouvement de son thorax lors d'une inspiration allait le tordre en deux sans compter les complications possible. Lukyan ne trouverait pas le sommeil s'il le laissait ainsi. Alors il cherchait une solution en voyant que l'allemand avait catégoriquement refusé. Il n'en avait trouvé qu'une, une qu'il n'aurait jamais pensé envisager. Mais pour Johan, il était prêt à aller contre ses principes. Son père respectait l'indépendance de Lukyan ainsi que sa débrouillardise, ainsi, si Lukyan venait à lui demander ce genre de service, il ne lui refuserait pas. Mais encore fallait-il que le petit blond accepte. Le russe est prêt à tout, même à contrer la loi. Il se disait que Johan devait trainer derrière lui des chaines parfois trop lourdes à porter. Mais il ne demandait rien et il ne le ferait sans doute pas. Bien entendu, jamais il ne cacherait avoir une certaine interrogation vis à vis de toute cette brume entourant la vie de son jeune ami, mais il ne lui forcerait pas la main. Si l'allemand devait lui parler, ça serait de lui-même et de sa propre volonté, pas en s'étant fait forcer la main.

Lukyan finalement avait téléphoné à son père, lui expliquant très brièvement la situation. Son père était un homme d'affaire très occupé, mais il prenait toujours le temps d'écouter Lukyan qui ne le dérangeait que rarement pour rien. Prenant très au sérieux la requête de son fils, il lui promit d'appeler l'hôpital dans la seconde qui suit, autorisant son fils à emmener son jeune camarade à l'hôpital. Lukyan avait dû lui mentir un peu, lui disant que tout comme Kjostel il s'agissait d'un ami avec une couverture maladie trop faible. Et monsieur Droski comprenait, parce qu'il était parti de rien dans un pays où la vie ne laisse aucune chance aux pauvres. Lukyan heureux, prévenait Johan qu'il allait pouvoir y aller. Et il ne le quitterait pas et l'aiderait même autant qu'il en aurait besoin quitte à la raccompagner et le chercher chez lui, lui porter son sac ou tant d'autres services.

Ça y est, il n'y avait plus aucun obstacle, il allait allé à l'hôpital, se faire soigner, sans doute y rester quelques jours en observation. Il ne restait plus qu'à espérer qu'avec son train de vie, les médecins ne découvrent pas d'autre chose qui le contraindrait à rester plus longtemps que prévu enfermé dans cette structure médicale entre quatre murs blanc. Les paroles de Lukyan résonnaient dans son esprit. Il ne risquait rien. Il pouvait lui faire confiance et c'est ainsi qu'il se laissa porter par sa nouvelle amitié, espérant qu'il ne se mettait dans une position délicate une énième fois.

Cependant alors que l'adolescent accompagnait le blondinet jusqu'à la sortie, celui-ci s'arrêta devant les grilles du lycée, informant le russe qu'il devait savoir quelque chose. Qu'allait-il lui révéler ? Le brun prenait la demande de son camarade très au sérieux et tout en s'arrêtant, il l'observait. « Je t'écoute ? » Lukyan se sentait prêt à tout entendre, vraiment mais il redoutait un peu des révélations que pouvait lui faire le plus jeune. Il s'attendait à la fois à tout et à rien. Toutefois il lisait très clairement l'inquiétude sur le visage de son camarade. Se montrant une nouvelle fois étonnament protecteur et proche du surdoué, il lui levait le menton de son index pour poser ses yeux sombres dans les siens. « Tu peux tout de me dire, ça restera entre nous. Tu as ma parole ! » Beaucoup de promesse en une journée, mais aucune qu'il ne pensait pouvoir tenir.

Lorsqu'il avait perdu sa mère, Johan s'était très rapidement renfermé sur lui-même. Dans les foyers qu'il avait fréquenté c'était souvent la loi du plus fort, même si au niveau de l'administration ils n'en ont jamais eu conscience. Évidemment en voyant sa frêle silhouette, il n'avait aucune chance de survivre dans cette jungle. Puis ensuite, il a été placé en famille d'accueil, là encore, il ne se sentait tout bonnement pas à sa place. Les enfants n'appréciaient pas spécialement d'un nouveau venu et c'est lui qui, de son propre chef fuguait pour ne pas attirer de problèmes. L'amitié, c'est quelque chose qu'il n'a jamais connu, qu'il ne s'est jamais autorisé à connaître. Il a toujours fait parti des gamins qu'on aime bien taquiner, ou même se moquer, mais jamais il n'avait eu de véritables amis, sur qui il pouvait s'appuyer quand il en avait réellement besoin. Et aujourd'hui, il avait ce sentiment que Lukyan était son ami, que lui, il ne le laisserait pas tomber. Et ce dernier avait tout mis en oeuvre pour le lui montrer. Est-ce qu'il allait être capable pour une fois de ne pas tout foutre en l'air ? De ne pas tout gâcher comme il sait si bien le faire ? Le temps lui donnera les réponses nécessaires.

En attendant, il regarde son ami passer un coup de fil à son père pour lui expliquer la situation. C'est au même moment que Johan se rend compte que Lukyan est obligé de mentir à son père pour le protéger. Et c'est là qu'il s'en veut. Il refuse que quelqu'un d'autre ai à mentir sur son sujet. Lui passe son temps à mentir, à jouer avec le feu sans pleinement s'en rendre compte. Et maintenant, ça lui coûte énormément de devoir baisser les barrières, retirer le masque et montrer qui est véritablement derrière celui-ci. Mais trop, c'était fait, ils pouvaient maintenant se rendre à l'hôpital.

Quelque chose troublait encore l'adolescent. Il devait avouer la vérité à Lukyan, c'était maintenant ou jamais. Parce que si on lui posait la moindre question à l'hôpital, il devait être en mesure de répondre. Johan devait donc lui fournir les réponses aux questions qu'il n'avait jamais osé lui poser par simple politesse. Il lui devait bien ça après ce qui venait de se passer aujourd'hui dans la cour, ainsi que toutes les promesses que lui avait fait son ami. C'était à son tour d'honorer leur amitié en se confiant à lui.

Ils se trouvaient devant les grilles de l'établissement, Johan avait parlé trop vite et maintenant il ne pouvait plus faire marche arrière. Il devait expliquer à Lukyan sa situation, mais il refusait qu'il s'inquiète pour lui ou même qu'il use une nouvelle fois de ses privilèges pour lui. Paniqué à l'idée de retirer son masque, il resta quelques instants immobile et muet, jusqu'à ce que le plus grand lui prenne le menton et lui promit une nouvelle fois qu'il ne craignait rien.

" - Depuis que je suis arrivée ici, je.. Je n'ai aucune famille.. Ma mère est morte quand j'avais cinq ans, et je n'ai pas de père.. Enfin.. Si je suis ici c'est parce que j'aimerai le retrouver. Mais.. Je n'ai pas de maison.. Le soir en quittant le lycée, mon seul objectif est de trouver à manger et un endroit où dormir.. Je n'ai aucune assurance, aucune couverture maladie rien.. C'est pour ça que je refusais d'aller à l'hôpital.."

En lui confiant cela, il ne s'attendait pas vraiment à avoir le coeur plus léger, mais au final, ça permettait surtout d'enlever une bonne partie des zones d'ombre que Lukyan avait dû affronter en se retenant de poser toutes ces questions. Qu'allait-il advenir maintenant ? Il allait éprouver de la pitié pour lui ? Il allait essayer de l'aider en lui donnant de l'argent ? Johan n'avait jamais accepté d'aide auparavant, il s'était toujours débrouillé seul au cours de sa vie, et même si ça ne l'avait pas forcément mené à quelque chose de correct, il avait fait ses propres choix et ses propres erreurs, qui lui coûtaient beaucoup aujourd'hui.

" - Je ne veux pas que ça change quoique chose Lukyan.. Je voulais juste t'éclairer avec toutes ces questions que tu n'oses pas poser. Maintenant tu connais la vérité, enfin du moins la version raccourcie."

Et pour le moment, il estimait qu'elle était suffisante pour ce qu'ils s'apprêtaient à faire.

Depuis son plus jeune âge, Johan a dû apprendre à se battre contre la vie à ses dépends. Il y avait personnes qui avaient cette chance de ne jamais manquer de rien, d'avoir une vie toute rangée, malheureusement, l'allemand n'en faisait pas parti, loin de là même. Après le décès de sa mère, il avait pensé que tout allait s'arranger, que ce n'était qu'une question de temps, mais il s'était trompé sur toute la ligne. Il n'avait pas estimé à quel point ce serait dur chaque jour de se lever sans savoir ce qui allait se passer, de ne jamais dormir sur ses deux oreilles de peur qu'on vienne s'en prendre à lui, mais tout cela, c'était son quotidien, mais il ne cherchait aucunement la pitié des gens et encore moins leur aide. Enfin si, au fond il aimerait tellement qu'on l'aide, qu'on puisse le soulager de tout ce qu'il porte sur ses épaules, mais demander de l'aide est encore trop compliqué pour le jeune adolescent. Jusqu'ici, il s'est toujours débrouillé seul, sans amis, sans famille, et aujourd'hui, il n'a aucune idée de ce qu'est censé faire un ami. Il vient de le découvrir avec Lukyan.

Il savait que le jeune sportif était prêt à beaucoup pour lui, il avait entendu ses propos, pourtant, il ne comprenait toujours pas pourquoi il était prêt à tout cela pour lui. Johan était persuadé de ne pas être une bonne personne et encore de mériter cette aide et cette attention qu'il attirait. Mais il ne dit rien, parce qu'au fond, il en avait besoin. Il vivait toujours dans la peur, l'allemand n'était jamais serein, ses yeux parcouraient toujours à 360° pour s'assurer qu'un danger n'était pas sur le point de le menacer, et s'il avait pu choisir sa vie à la naissance, il est clair qu'il n'aurait pas opté pour celle-ci, bien trop épuisante malgré son jeune âge.

Alors que son ami avait fait le nécessaire auprès de son père pour qu'il soit accepté à l'hôpital sans se soucier de quoique ce soit, c'est cet instant que Johan choisit de lui révéler la vérité sur lui. Bien évidemment, il avait volontairement omis certains détails, mais il en savait déjà beaucoup plus que n'importe qui autour de lui, et surtout, au sein de cet établissement. C'était la première personne à qui il se confiait et ça lui avait fait du bien, même s'il sentait toujours ce même poids peser sur ses épaules. Il aurait presque eu envie de rire quand Lukyan le regarda fixement en se demandant comment il pouvait faire, mais c'est sûr qu'ils étaient l'opposé l'un de l'autre, et ça, ils ne pourraient pas le changer.

Johan avait toujours été du genre solitaire, ce n'est pas les quelques personnes qu'il a pu rencontrer dans la rue à qui il aurait pu se confier, mais l'aide que lui proposait Lukyan était plus que la bienvenue, cependant, quelque chose en lui lui disait de la refuser. Était-ce de la fierté ? De l'ego surdimensionné ? Il ne pensait pas être comme ça, mais accepter les mains tendues c'était comme reconnaître ses faiblesses, et c'est de ça dont il avait le plus peur au final. Mais, il se promit qu'à l'avenir, il essayerait de ne pas hésiter et de demander de l'aide à son ami. Pour ce qui est de dormir, il fallait encore qu'il y réfléchisse. Ça lui permettrait peut-être d'avoir une vraie nuit de sommeil, de se savoir en sécurité sans risque que les flics débarquent ou même qu'un groupe de toxico s'en prennent à lui.

" - Tout ça est tout nouveau pour moi tu sais je.. Je n'ai jamais été habitué à demander de l'aide, parce que dès mon plus jeune âge j'ai dû apprendre à me débrouiller seul.. Et quand je demandais de l'aide, on se moquait du petit gamin chétif qui n'était pas capable de se débrouiller par ses propres moyens.. Alors depuis, il n'y a pas grand chose qui a changé, je suis toujours un gamin chétif, mais j'ai dû apprendre à me battre contre la vie à mes dépends.. Mais je te promets d'y réfléchir.."

C'était déjà une bonne chose, il avait promis d'y réfléchir, mais le simple fait de s'immiscer chez quelqu'un le faisait se sentir mal à l'aise. Lukyan avait une famille, pourquoi Johan s'y inviterait ? Il n'en faisait pas parti et ne méritait pas le bonheur d'être avec des parents aimants et une attention toute particulière. Il est était persuadé parce qu'il avait vécu dans ces conditions les dernières années qui s'étaient écoulées.

" - Je ne veux pas devenir un boulet pour toi, tu sais très bien qu'une fois que je serai sur pieds, la vie reprendra comme avant.. Toi d'un côté avec tes amis et moi avec pour seule compagnie ma solitude. Je suis voué à être seul Lukyan, je ne suis pas aussi fort que tu le dis, c'est simplement que je n'ai pas eu le choix, c'était ça ou la morgue.."

Il aurait très bien pu se laisser mourir après le décès de sa mère, et c'est ce qu'il a fait les premiers jours d'ailleurs, même si cela n'a jamais été assimilé à une tentative de suicide, c'en était plus ou moins une.

En arrivant à Washington, Johan avait dû rapidement trouver des repères, ce n'est pas pour autant qu'il les avait trouvé. Il avait erré dans les rues avant de devoir venir tous les jours dans ce lycée. Au début, il avait subit quelques moqueries dû notamment à sa silhouette chétive mais également parce qu'il était le plus jeune étudiant de l'établissement, alors forcément, entre la jalousie et le reste, c'était une proie facile. Et ça, les autres étudiants l'avaient bien compris et avaient fait de lui un bouc-émissaire. Puis, il avait rencontré Lukyan. Les choses avaient été différentes avec lui, même si Johan n'avait pas forcément agit de manière differente, mais il appréciait la présence de ce jeune homme. Et aujourd'hui, il avait compris qu'avoir un ami, c'était avoir quelqu'un sur qui on pouvait compter. C'est peut-être pour cette raison aussi qu'il avait laissé tomber quelques barrières, pour ne pas dire toute.

Sur le chemin menant à l'extérieur de l'enceinte, Johan avait pris l'initiative de l'arrêter. C'était le moment que son ami sache la vérité sur lui. Parce qu'une part, il savait que même si Lukyan n'avait jamais posé de questions sur lui, sur ses démons, il en mourrait d'envie. Il lui devait bien ça. Alors il se livra à un long monologue concernant ses conditions de vie, mais au fond, s'il devait refaire les choses, il ne changerait rien, si cela lui permettait de retrouver son père. La réaction de Lukyan ne se fit pas attendre. Comme il le savait si bien, le jeune homme lui proposa son aide, pourtant il le fit en sachant l'état d'esprit dans lequel était le jeune Rieder. Accepter de l'aide avait toujours été quelque chose de compliqué pour lui, il était bien trop indépendant pour sacrifier cette dernière au profit d'une main tendue, du moins, c'est ce dont il était persuadé avant aujourd'hui. Peut-être qu'il pourrait accepter, une fois. Rien qu'une fois. Pour éviter cette rue malfamée. Pour dormir sur ses deux oreilles et ne pas craindre d'être réveillé par une descente de policiers.

Son ami avait raison, mais il fallait encore que ces paroles fassent le tour de son esprit et qu'il les assimile correctement. Il lui faudrait certainement un certain temps avant de comprendre le réel impact de tout ce qui venait d'être dit. Les propos de Lukyan étaient encore plus lourd de sens que les premiers qu'il avait prononcé. Johan avait toujours été seul, durant toutes ces années après le décès de sa mère, il avait été seul. Enfin pas réellement, il avait été en foyer, mais c'était la même chose que dans le lycée, il avait été rejeté et aujourd'hui, il n'arrive pas à se battre contre cette peur d'être rejeté s'il tente de se rapprocher de quelqu'un. Cependant, les paroles de son ami le touchaient en plein coeur. Alors Lukyan avait toujours eu envie qu'il vienne le voir ? Qu'est-ce qui l'avait empêché de le faire ? Parce qu'il avait peur d'être rejeté, puis, en voyant les personnes avec qui il traînait souvent, il savait qu'il ne collerait jamais ces personnes, parce qu'ils étaient trop différents. Lukyan faisait plutôt parti de ces personnes populaires, avec des amis par dizaine. Le jeune adolescent avait toujours eu l'impression qu'il était sûr de lui, peut-être un peu arrogant parfois, et il avait toujours eu peur de ne pas être à la hauteur de toutes les personnes qu'il fréquente en temps normal.

Abasourdi par les propos de son interlocuteur, il ne répondit rien. Il n'avait pas les mots tout simplement. Tout cela c'était vrai, il le savait mais il n'arrivait pas à se le mettre dans la tête. Peut-être que tout cela allait changer maintenant, mais en attendant le taxi venait d'arriver et ils se dirigeaient vers celui-ci pour rejoindre l'hôpital. Durant la totalité du trajet, Johan ne laissa pas un seul coup d'oeil en direction de Lukyan, bien trop occupé à observer le paysage et toutes les rues qui défilaient espérant pour que ça fasse redescendre cette peur qui grandissait au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient du lieu en question.

La voiture se gara sur le parking de l'hôpital, déposant les deux jeunes devant l'entrée. Son angoisse augmentait à mesure qu'ils s'étaient rapprochés de l'hôpital, mais maintenant, il ne pouvait plus le cacher, il était tout simplement terrorisé à l'idée d'entrer dans cet endroit stérile et aux murs plus blanc que blanc. Pourtant, quand le jeune homme posa sa main sur son épaule, il sentit la chaleur s'en dégager et ça lui donnait le courage d'affronter tout cela. Il n'était plus seul. Il devait se le mettre dans la tête.

" - Merci.." murmura-t-il avant de faire deux pas de plus pour passer les portes d'entrée et arriver à l'accueil pour annoncer la raison pour laquelle ils venaient.

Par crainte, et parce qu'il n'arrivait pas à parler, il laissait son ami expliquer la situation. Et c'est comme ça que la journée se termina pour le jeune Rieder. Aux urgences de l'hôpital.

HRP: