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 Come on, let's be psychos together || Summer

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MessageSujet: Come on, let's be psychos together || Summer   Come on, let's be psychos together || Summer EmptyDim 27 Nov - 23:27

Des examens. Encore et toujours, des examens. Des IRM à n'en plus finir, des prises de sang inombrables, des radios et même, pour couronner le tout, une densométrie osseuse. Le genre d'examen qu'on fait aux grands mères quand il y a une suspiscions d'ostéoporose. Et tout ça pourquoi ? Parce que je me sentais un peu patraque toute la semaine dernière et que avant hier j'étais à deux doigs du malaise ? Mais mes parents n'ont-ils pas compris que c'était juste parce que j'ai commencé mon premier stage à l'hôpital ? Que j'ai besoin d'un peu de temps pour me mettre dans le bain et m'habituer au rythme ? Non. Eux, il ne voit qu'une chose : Cancer. Je me sens mal ? Cancer. Je suis un peu plus pâle que d'habitude ? Cancer. Je trébuche sur mes chaussures ? OMG CANCER IS BACK ! Ils sont traumatisé, je crois. Plus que moi-même. C'est donc pour ça que mon père m'a conduit aux urgences hier dans l'après midi, persuadé, comme souvent, que je faisais une rechute. Si j'ai accepté et que je ne me suis pas rebellé contre cette idée, c'était juste pour les rassurer. Je l'aurais senti, moi, si c'était pire qu'une simple fatigue passagère.  

Et c'est donc comme ça que je me retrouve aujourd'hui, en début d'après midi, presque 24h plus tard, dans cette chambre, sur ce lit. Allongé sur le matelas, jambes croisées, mes doigts tapotent mon ventre et je soupire pour la sans doute centième fois en une heure. Je suis en attente de mon ennième prise de sang et j'en ai marre. Je m'ennuie. Et plus je m'ennuie, plus je pense. Plus je pense, plus mon cerveau se persuade que finalement c'est quand même bien plus grave qu'un simple petit malaise. Et ça me fait chier, ça me fait flipper.

Mais au final, on toque à la porte et celle-ci s'ouvre sur Summer. ENFIN ! Elle a été la première au courant du fait que je sois ici, mais elle n'a put passé que la veille. Elle n'a pas put resté longtemps, parce qu'une infirmière l'a viré en lui disant que j'avais besoin de repos. Moi, j'avais juste besoin de la présence de ma meilleure amie, mais je dois avoué que hier j'étais vraiment faible. Je tenais limite sur mes jambes. Mon hémoglobine montrait des taux très bas. Assez bas pour affolé ma mère et le reste de ma famille ainsi que les médecins. Et au final, c'était du à quoi ? Au 10 prises de sang qu'ils m'ont fait hier. C'était beaucoup trop, pas étonnant que j'étais anémié à ce point. Internes de merde. Enfin, dans tous les cas, Summer m'a promis de rester avec moi aujourd'hui et de passer l'après midi ici. Même si elle déteste l'hôpital autant que moi, elle prend sur elle pour moi et je lui en serais sans doute éternellement reconnaissant.

Lorsque je vois, donc, sa tête apparaître à la porte, je me redresse rapidement.  « Winter finally came !» m'exclamais-je en me levant d'un bond. Ignorant le vertige qui me prends, je me dirige vers la jeune femme  « Tu viens voir ton junkie de pote ?» demandais-je en lui montrant mes bras. Les creux de mes coudes sont tout troués car les veines étaient de moins en moins trouvables. « 10 prises de sangs en une après midi et une soirée, avant hier. Qui dis mieux ?» m'exclamais-je avant de rigoler doucement  «Pas étonnant que je me sentais tellement faiblard hier, toute la journée » reprenais-je avec une moue de réflexion avant d'hausser les épaules  « tant pis hein !» j'offre un large sourire à ma meilleure amie puis me détourne et me dirige vers mon lit pour attraper mon gilet  « bon, on fait quoi sinon ? On va dire bonjour aux enfants ? On va emmerder un peu les infirmiers ? On sors dans le parc ? On se prends un café ?» je passe à côté de la jeune femme  «Dans tous les cas on sort d'ici, j'en peux plus de cette chambre » dis-je en sortant, sans laisser le choix à Summer.
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MessageSujet: Re: Come on, let's be psychos together || Summer   Come on, let's be psychos together || Summer EmptyLun 28 Nov - 0:23

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J’activais le pas, pressé enfin arrivé. J’avais vraiment hâte de voir Thomas, enfin j’avais surtout hâte de le voir plus longtemps de la veille. Il faut dire que cette infirmière n’avait pas vraiment eu de tact. La manière qu’elle avait utilisée pour me faire déguerpir était bien loin de ce qu’on pourrait qualifier de sympathique. D’ailleurs, je crois que ça m’avait un peu vexée au début puis avec le recul ça m’avait finalement fait sourire. Mes lèvres s’étiraient en y repensant. Les autres devaient sans doute me prendre pour une idiote à sourire bêtement, comme ça, sans raison apparente, mais dans le fond je m’en fichais pas mal. Mes pas semblaient rapides sans que je ne m’en rende réellement compte. Je croisais le regard de cette idiote d’infirmière qui m’avait flanquée à la porte hier. Je lui adressais mon sourire le plus radieux devant sa mine fatiguée et agacée. J’ai finalement tourné mon regard vers l’autre côté du couloir, contente de mon comportement un peu enfantin. Devant la porte de mon ami, que dis-je mon meilleur ami, je posais ma main sur la poignée, prenant bien le temps d’ouvrir la porte pour laisser un maximum de suspens. Lorsque mon regard croisait celui de Thomas, un large sourire s’affichait sur mes lèvres. Je posais, malgré mon sac à main un peu encombrant mes poings sur mes hanches bombant le torse un peu comme superman. « Tu m’attendais ? », lançais-je avec un regard malicieux. Je reprenais une posture naturelle lorsqu’il me tendait ses bras pour me montrer les innombrables trous laissé par les prises de sang. Je fis la grimace, haussant les sourcils au passage. « T’aurais pu en laisser un peu pour les autres. », ajoutais-je à sa remarque avec humour. « Ceci dit, j’avoue qu’ils t’ont pas raté, regarde moi ça. », lançais-je en attrapant son avant-bras avec douceur. Je passais mon doigt sur ses multiples trous en cours de cicatrisation. Je relevais les yeux vers lui, c’était un regard de compassion, affectueux et doux, je me voulais rassurante. Ca n’avait pas vraiment l’air de le déranger plus que cela, il avait l’air d’aller bien et dans le fond ça me rassurait plutôt pas mal. Je devais admettre que je tenais beaucoup à Thomas, le fait qu’on connaisse les mêmes fragilités n’arrangeait en rien mes inquiétudes quand quelque chose n’allait pas chez lui. Parce que oui, même si je me montrais le plus joviale possible j’étais inquiète. Mais je ne savais que trop bien ce que ça faisait d’avoir des gens affolés autour de soi au moindre éternuement un peu étrange. Alors je me contentais de lui sourire et de rester optimiste. Le temps de me perdre dans mes pensées qu’il était déjà dehors, une vraie pile électrique. Je levais les yeux au ciel avant de lever mes mains comme on le fait quand on est un peu perdu. J’inspirais finalement un grand coup avant de sortir à mon tour de la chambre fermant au passage la porte de derrière moi. « Thomas, attends-moi au moins. », lançais-je alors qu’il avait déjà une bonne dizaine de pas d’avance. « On va encore dire que c’est de ma faute si t’es fatigué après. », lui adressais-je une fois à sa hauteur. Comme j’en avais l’habitude, j’ai passé mon bras sous le sien comme le fond des fois les couples où les ados qui se pensent inséparables. Je ne savais pas vraiment pour quelles raisons mais c’était devenu naturelle, c’était rassurant pour moi l’avoir à proximité de moi me faisait juste me sentir bien. Sans doute pour cette raison qu’il était mon meilleur ami. « Bon je te propose déjà d’aller faire un tour à la cafétéria. Si déjà on doit rester dans cet endroit qui me file la chair de poule, j’exige d’avoir mon cacao chaud pour me donner le courage nécessaire à cette épreuve. Puis comme ça on pourra prendre quelques chocolats pour les enfants, ça leur fera plaisir. », proposais-je en levant le regard vers son visage histoire de voir sa réaction …

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MessageSujet: Re: Come on, let's be psychos together || Summer   Come on, let's be psychos together || Summer EmptyLun 28 Nov - 16:19

Lorsque je vois Summer qui passe sa petit tête brune à travers l'ouverture de la porte, mon cœur fait un bon de joie. Ni une ni deux je me lève d'un bond. Trop rapide sans doute à en juger le vertige qui me prends, mais peu importe. Je l'ignore totalement et me dirige vers Summer qui bombe le torse et prends une pose de superman en demandant si on l'attendait. J'éclate de rire en la prenant dans mes bras.  «On a tous besoin d'un super héro dans ton genre ma petite ! » dis-je en me reculant et lui ébouriffant les cheveux.

Je lui montre ensuite mes bras et plus précisément les creux de mes coudes en lui expliquant pourquoi je me considère comme un junkie. Summer, après un trait d'humour, prends un bras dans sa main et passe les doigts de l'autre main sur ma peau. Un geste plein de tendresse, au delà de la réalité. Je croise son regard, répond tendrement à son sourire. Je l'observe, soutiens son regard, me plonge dans ses pupilles bleues. Et, alors qu'en moins commence à grandir cette envie de l'embrasser, je me détache rapidement et nous fait revenir à la réalité en demandant vivement ce qu'on va pouvoir faire.

Sans lui laisser le temps de répondre quoique ce soit, je passe à côté d'elle et sort de la chambre. Une fois dans le couloir, je soupire de soulagement et fait quelques pas, rigolant à nouveau lorsque Summer me rejoint en se plaignant qu'ils diront que si je suis crevé c'est à cause d'elle. Je ralentis le pas, le temps qu'elle me rejoigne, puis pose mon regard sur elle tout en avançant.

Elle veut un chocolat chaud. Et on profitera d'être dans la cafétéria pour prendre des chocolats pour les enfants.  «Magnifique programme ! » m'exclamais-je  « ça fait longtemps que je les ai plus vu, ces gamins» souriais-je. C'était une habitude qu'on avait, avec Summer. Quand on était à l'hôpital, pour passer les journées, nous allions rendre visites aux enfants du service pédiatrie. Au final, nous y étions tellement souvent que les infirmières du services étaient contentes de nous voir. C'est un peu grâce à nous que le séjour des petits étaient moins dur eux, mais aussi pour les parents.

 «Comment elle t'as viré Anita hier » m'indignais-je avec une pointe d'amusement  «Cette truie elle-... » je suis coupé dans mon élan car j'évite de justesse une collision frontale avec l'infirmière de qui je parlais. Vu le regard qu'elle me lance, je suppose qu'elle m'a entendu. Mais je ne me laisse pas débiner et lui offre mon sourire de gamin innocent  « Bonjour Anita !» m'exclamais-je  « Belle journée hein, pour commencer son service» continuais-je en passant à côté d'elle.  « Thomas ? Où est-ce que tu-...»  «Bon courage ! À atout à l'heure » dis-je avec un signe de la main vers l'infirmière.  «THOMAS ! Reste ici, faut que tu prennes ton traitement » dit-elle en nous rattrapant. Je lance un coup d’œil vers Summer, croise son regard et sans un mot nous nous comprenons.

Je lui fais un clin d’œil, le signal de départ et nous nous élançons en courant dans le couloir. Je slalome souplement entre les infirmières, les patients et les visiteurs alors qu'Anita nous hurle de nous arrêter. Summer fini tout de même par me devancer et ouvre la porte qui donne sur les escaliers. Nous dévalons un étage avant que je ne sois obliger de m'arrêter. La respiration courte et sifflante, j'ai beaucoup de mal à reprendre mon souffle. Pencher en avant, je tente de calmer les battements de mon cœur et de repousser la panique d'être entrain de suffoquer.

Je fini par réussir à reprendre une profonde inspiration puis me redresse et pouffe de rire lorsque mon regard se pose à nouveau sur Summer  «Wow, j'suis vraiment devenue une merde en endurance » dis-je entre deux inspirations  « ça m'étonnerait pas que mon asthme soit revenu » soufflais-je. Pendant longtemps ce même asthme m'avait laissé tranquille, mais il est vrai que ces derniers temps je suis de plus en plus facilement essoufflé. Enfin, ça doit sûrement être dû au fait que je n'ai toujours pas repris une activité physique digne de ce nom.  «ça va aller, t'inquiète pas » reprenais-je en me redressant totalement avant de désigner les escaliers  «On y retourne ? Avant qu'Anita ne nous retrouve » je rigole de bon cœur et commence à descendre à nouveau, plus lentement maintenant.
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MessageSujet: Re: Come on, let's be psychos together || Summer   Come on, let's be psychos together || Summer EmptyLun 28 Nov - 23:19

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A son sourire et son visage détendu, je pouvais déjà dire avec certitude que ma proposition lui convenait. Sa remarque vint très vite me conforter dans mon idée, un sourire satisfait étirait mes lèvres tandis que je resserrais un peu mon étreinte. Bras dessus et bras dessous, nous avancions dans le couloir. Thomas me rappelait la délicatesse avec laquelle je m’étais faite mettre dehors la veille. J’ai fais les gros yeux, la dite infirmière nous arrivait droit dessus, et visiblement elle n’était pas vraiment de meilleure humeur qu’hier. Bien entendu, mon ami n’a pas pu s’empêcher une petite remarque bien piquante. Je pinçais mes lèvres entre elles avant de tourner la tête vers le bras à Thomas, déposant ma tête contre celui-ci pour masquer comme je le pouvais mon sourire amusé par la situation. J’ai bien vite repris mon sérieux en sentant le regard de mon ami se poser sur moi. Je savais déjà à quoi il pensait, à peine son bras quittait le mien que déjà j’accélérais le pas. Bien évidemment, Anita n’était absolument pas d’accord avec le fait de voir Thomas ailleurs que dans son lit et elle ne manquait pas de nous le faire savoir mais dans le fond, on s’en fichait pas mal. Ce n’était pas la première fois qu’on désobéissait au corps médicale et ce ne serait sans doute pas la dernière. Ma respiration s’accélérait et mon cœur battait de plus en plus vite, plus vite encore que quand mes yeux se perdaient dans ceux de Thomas. J’avais couru aussi vite qu’il m’était possible de le faire. Je ne voulais pas que cette harpie d’infirmière ne nous rattrape et qu’elle nous empêche encore une fois de passer un peu de temps ensemble. Nous avons fait une pose dans la cage d’escalier, essoufflé, je posais mes mains sur mes genoux avant de me redresser pour regarder Thomas. Je devais bien admettre qu’il venait de faire un gros effort pour un jeune homme qui avait donné au moins cinq litres de sang depuis hier. Sa remarque me fit sourire, il avait toujours ce don de m’extirper un sourire dans toute les circonstances. J’ai soufflé un bon coup avant de passer ma main sur mon ventre, un réflexe idiot mais que je ne contrôlais absolument pas. « Devenu ? T’as toujours été mauvais McCoy. », lançais-je avec un sourire entre deux essoufflements. Lorsque je le défiais comme ça, j’aimais bien l’appeler par son nom, ça rendait le tout plus réaliste, un peu comme dans ces films pour ados où les personnages rivaux n’utilisent jamais leur prénom. « Si tu tiens à ce qu’on passe l’après-midi ensemble je pense que c’est une idée. », répondais-je en haussant les épaules avant de reprendre notre chemin d’un pas bien plus lent. J’avais largement eu le temps de reprendre mon souffle, même si mes jambes flageolaient encore un peu. Nous n’avions pas mis très longtemps à rejoindre la cafétéria, nous connaissions le chemin par cœur pour l’avoir fait des centaines de fois. « Regarde ceux-là ils sont trop mignons. », lançais-je en attrapant un paquet de chocolat en forme d’animaux en tout genre. Il faut dire que j’avais une certaine adoration pour les animaux qui m’animait. A chaque fois que je voyais une bestiole, je ne pouvais pas m’empêcher de fondre comme neige au soleil. Mes yeux s’écarquillaient, dans le fond, les cheveux noirs monté en queue de cheval et les épaules carrées d’Anita me faisaient grimacer. « Attention, Cruella à dix heures. », lançais-je à mon ami. Le paquet de chocolats à la main, je me suis empressé d’attraper le bras de Thomas pour l’entrainer avec moi derrière le présentoir. Accroupie comme deux enfants qui joueraient à cache-cache, je regardais du coin de l’œil où se trouvait la méchante infirmière. « Allez vient, on va passer de l’autre côté, je la vois plus. », adressais-je à Thomas d’une voix basse. Mon plan était parfait, mais c’était sans compter sur le type de service aujourd’hui qui, au vu de son regard lourd d’accusation n’avait rien mais alors rien ne comprit au plan. Je me suis arrêté, les joues rougis par la gêne. Les bras croisés sous sa poitrine lui donnaient un air autoritaire. Il parlait de vol, d’explication et de … Oh, je venais de comprendre. Ce type était persuadé que nous avions dans l’idée de voler les chocolats. Son visage m’était totalement inconnu, sans doute un nouveau dans le coin, un étudiant qui avait besoin d’argent pour payer ses études où dieu sait quelle autre situation. « Non, attendez c’est pas ce que vous .. », commençais-je avant qu’il ne me coupe d’un ton froid et sévère. Au fond de moi je sentais la colère monter peu à peu, j’avais vraiment horreur qu’on me coupe la parole. Pire, j’avais horreur qu’on me prenne pour une voleuse …

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MessageSujet: Re: Come on, let's be psychos together || Summer   Come on, let's be psychos together || Summer EmptyMar 29 Nov - 0:12

Je grimace et affiche moue de douleur lorsque Summer me dit que j'ai toujours été mauvais.  «Arrête, j'ai déjà assez mal comme ça » me plaignais-je avant de me redresser.  « Et je n'ai pas toujours été mauvais. Qui s'est qui te battait au ping pong, hein ? » je rigole doucement et continue de reprendre mon souffle avant de déclarer que nous devrions peut-être descendre vers la cafétéria. Mon amie accepte sans plus hésiter et nous descendons les dernières marches.

Le chemin vers la cafétéria nous est bien connu à tous les deux tant nous l'avons emprunté lorsque nous nous ennuyions. Une fois dans le petit kiosk dans lequel nous trouvons toujours notre bonheur, Summer se jette presque littéralement sur un paquet de chocolat en forme d'animaux. Je roule théâtralement des yeux et secoue la tête  « Mais ouais … un jour tu vas voir je vais transformer Minou en chocolat, tu vas encore plus l'aimer» Minou, c'est le nom de notre chat. Lorsque Summer est revenue à l'appartement avec elle il y a deux semaines, j'ai tout de suite eu le coup de foudre pour ce petit chat trop mignon. Nous l'avons appelé Minou juste le temps de trouver un nom, et au final, c'est resté.

Occupé à observer les autres cochonneries en vente, j'entends finalement Summer me dire que 'cruela est à 10h'. Je me tourne puis me baisse vivement lorsque mon regard se pose sur l'arrière du crâne d'Anita. Je laisse ma meilleure amie attraper mon poignet et me guider vers l'autre côté. L'excitation et l'adrénaline de la partie de cache cache me permet de totalement oublier pourquoi je suis ici, dans cet endroit, à la base. Je glousse doucement, essayant de retenir un rire, lorsque Summer s'immobilise brusquement.

J'ai un mouvement de recule, ayant peur que nous venons de foncer droit sur Anita. Mais au final, ce n'est que le concierge. Mr. Johnson. Un gentil monsieur, aigris et très peu enclins à la rigolade, mais je l'aime bien quand même. Sauf que aujourd'hui il semble être de mèche avec Anita et ça ne me fait pas rire. Il s'en prends même a Summer la traitant de voleuse. Je soupire et ma place devant ma meilleure amie.

 «Écoute Robert » le coupais-je dans son élan  « On n'allait pas voler ces chocolats. Franchement, tu nous prends pour qui ?» je soutiens son regard qui se fait de plus en plus dur  «Tu nous connais Robert on- » je me recule lorsqu'il se penche vers moi  « Les caisses sont par là, vous savez ça ?» il fronce les sourcils  « Ou est-ce que votre maladie t'as ramolli le cerveau aussi ?» j'écarquille les yeux et ouvre la bouche, n'en croyant pas mes oreilles. J'ai beaucoup d'humour, et je suis le premier à rigoler du cancer, mais Robert, lui, il donne l'impression de vraiment le penser.  «Tu devrais arrêter de sniffer l'eau de javel. C'est pas bon pour tes neurones » grognais-je en me tournant vers Summer  « Allez vient, on y va» je lui attrape le poignet et retourne vers le kiosk  « Mccoy, mauvais chemin !» je lève la main au-dessus de mon épaule et lui fait un fuck  « Retourne avec tes balais, c'est la seule compagnie que tu peux avoir de toute manière » lui lançais avant de disparaître avec Summer à la caisse.

 « Maikilécon» soufflais-je plus pour moi qu'autre chose en secouant la tête avant de soupirer  « Bon, un chocolat chaud pour toi, c'est ça ?» demandais-je. J'attends la confirmation de mon ami et souris à la caissière  « Un chocolat chaud donc et un café liégeois.» Mon regard sur pose sur les biscuits que Summer tiens en main  « Et ces biscuits encore » la caissière regarde le paquet, puis me dévisage puis sourit doucement  « Pédiatrie ?» demande-t-elle simplement.  « Yep, exact» elle regarde discrètement autour d'elle, puis secoue la tête l  «Cadeau de la maison » murmure-t-elle avec un clin d’œil. Mon sourire s'élargit brusquement et je me tourne vers Summer, l'air triomphant sur le visage.

Je payes les deux boissons et tend un gobelet à mon amie avant de sortir de la cafétéria et prendre à gauche  « Y a encore des gens censé sur cette planète» dis-je en soufflant sur mon café.
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MessageSujet: Re: Come on, let's be psychos together || Summer   Come on, let's be psychos together || Summer EmptyMar 29 Nov - 22:25

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Mes sourcils se fronçaient et mes yeux bleus le fusillaient sur place. « Laisse Minou en dehors de nos histoires de chocolat tu veux. Elle n’a pas besoin de ça pour être mignonne. », lançais-je la mine faussement bougonne. Evidemment, je le faisais exprès, je voulais simplement chamailler un peu mon ami. Mes yeux s’étaient arrondit à la vue d’Anita au loin et mon plan pour passer inaperçu avait viré à la catastrophe. Je me mordais l’intérieur des joues. J’avais beau avoir une personnalité très optimiste j’avais certaine limite et malheureusement le fait de me faire traiter de voleuse était l’une d’elle. J’avais sans doute des défauts, comme chacun d’entre nous mais je n’étais sans doute pas une voleuse. Je sentais mes poings se serrer de colère et mon sang ne faisait d’un tour. Mes sourcils se fronçaient pour de vrai cette fois, j’allais me mettre très en colère mais Thomas passait devant moi pour s’interposer dans cette joute verbale qui n’avait pas encore commencé. Je m’étais finalement contenté de prendre sur moi, voyant très bien que Thomas gérait la situation comme personne. Mes poings ne se desserraient pas et ce qui allait suivre ne me calmerait sans doute pas. Je n’en revenais pas, j’avais du mal entendre, ce type était le plus grand débile que j’ai croisé dans ma vie. De quel droit se permettait-il de parler de la maladie de Thomas, que dis-je de notre maladie comme ça ? Mon regard aussi expressif soit-il, l’avait littéralement assassiné un million de fois au minimum. Je ne sais pas si mon ami l’avait senti mais j’étais vraiment à deux doigts de craquer et de lui cracher ma haine au visage. Il aurait sans doute même prit pour les choses qui me pesaient et dont il n’était pas coupable. La main du beau ténébreux se posait sur ma peau froide. C’était magique, c’était apaisant, comme s’il dégageait quelque chose rien qu’avec ses mains. Thomas m’entraînait avec lui vers la sortie, je posé ma seconde main sur son bras comme pour ressentir d’avantage cette sensation d’apaisement, de sérénité. « Laisse tomber, c’est un pauvre type. », lançais-je à mon ami pour répondre à sa remarque. « On dit des femmes mal baisées mais sans déconner un mec c’est encore pire. Va falloir qui se détende le vieux. », j’avais parlé assez fort pour qu’il m’entende. Même si mes joues restaient rouges de colère, j’avais repris peu à peu mon calme grâce à la présence de mon ami. Je levais les yeux vers la serveuse, qui tentait de dissimuler un sourire amusée par la scène. Visiblement elle ne semblait pas plus l’apprécier que nous. Je haussais les épaules comme pour lui dire « pas vrai ? » en souriant légèrement. Finalement, les chocolats nous avaient été offerts, j’ai adressé un radieux sourire à la jeune femme qui nous avait servi en prenant mon cacao. « Merci. », me contentais-je de lancer avant de me tourner vers le type de tout à l’heure avec un regard assombri par la colère continuant ensuite ma route. « Non mais sincèrement, tu l’as vu avec son regard accusateur. J’ai horreur de ça. Tu me connais Thomas, je suis vraiment très calme mais ça, ce genre de comportement, j’ai tellement horreur de ça. Je crois que j’aurais pu lui lâcher Minou au visage. », lui adressais-je un peu pour vider mon sac mais aussi pour dédramatiser un peu le tout. Certains diront que j’en fais des tonnes, mais je détestais vraiment les fausses accusations. Bref, nous avions continué notre chemin, ne prêtant même plus attention à Anita qui avait littéralement disparu de notre champ de vision. Nous avons finalement été voir les enfants, qui, bien évidemment nous accueillis avec plaisir. Certains ont même sauté sur Thomas à peine avait-il mit un pied dans le couloir. J’ai souris, les voir vifs et éveillés me faisait tellement de bien. Pour avoir passé une partie de mon adolescence ici, je savais à quel point ça faisait du bien de recevoir la visite de certaines personnes. « Salut, on vous a apporter plein de bonnes choses. Mais je ne donnerais un chocolat qu’à celui qui me fera le plus gros des câlins ! », lançais-je avec le sourire avant de tendre mes bras pour accueillir la bande de petite tête blonde qui se prenait au jeu. Après un câlin collectif qui faisait un bien fou au moral, je fis une moue hésitante. « Hm, difficile de choisir .. Va falloir trouver un autre moyen de vous départager … », dis-je en haussant les épaules avant de rire de bon cœur.

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MessageSujet: Re: Come on, let's be psychos together || Summer   Come on, let's be psychos together || Summer EmptyJeu 15 Déc - 23:50

Je sais que Summer déteste qu'on la prenne de haut. Il en va de même pour moi et c'est bien pour cette raison que j'ai pris la liberté de répondre à cet homme. Je n'a pas mâché mes mots mais je suis rester dans l'humour. Nous finissons par partir et fort heureusement la caissière est gentille, elle. Je descends un peu en pression, alors que Summer a du mal à se calmer. Elle me rire lorsqu'elle me dit que ce mec est sans doute mal baisé pour réagir de la sorte.  « Tu as bien raison » souriais-je  « Laissons-le dans sa frustration» dis-je, amusé. Mais au lieu de se calmer, Summer continue de monter en pression, disant qu'elle est en général quelqu'un de très calme mais que là , non c'est juste pas possible. Je soupire doucement et l'attrape par les épaules pour qu'elle s'arrête  «Je sais Summer, mais calme toi maintenant, ok ? Ça ne sert à rien de s'énerver contre ce pauvre type » je rigole doucement  « Et laisse Minou en dehors de tout ça !»

Je lui souris et commence à monter à nouveau les escaliers pour arriver dans le service pédiatrie. Là, c'est Summer qui se fait assaillir directement par les enfants. Elle les attire, ces gamins. En vrai, j'en reconnais beaucoup, des petits patients qui sont là depuis plusieurs mois déjà et qui risque de l'être encore pour longtemps. Mais je décide de ne as y penser. De toute manières, les enfants délaisse rapidement Summer pour me prendre à mon tour dans les bras. Je m’accroupis, tape dans la main des plus grands et prends les plus petits dans mes bras. Il en faut peu pour que j'oublie tout ce qui s'est passé avant.

Je me redresse lorsque Summer annonce qu'il faudra trouver un moyen de les départager pour savoir qui reçoit le chocolat. Je lui souris puis désigne la salle des infirmières  « Je reviens, je vais déjà annoncer notre venue et on verra ce qu'on peu faire, ok ?» je passe à côté d'elle en lui offrant un sourire, effleurant en même temps sans trop le vouloir -quoique ….?- sa hanche gauche. Je me dirige vers la salle de repos des soignants. Il m’accueillent les bras ouverts, disant que je leur avais manquer, mais me demande quand même ce que je fous ici. Je leur explique tout, autant les raisons de mon hospitalisation que pourquoi je suis ici, dans ce service. C'est avec entrain qu'elles acceptent que nous nous occupions des enfant pendant une heure, avant le repas de ce soir.

Je ressors après quelques minutes me dirige vers Summer  «Voilà, avec ma fidèle acolyte que voici » je pose une main sur l'épaule de ma meilleure amie  « Nous allons faire un jeu. Pour ça, on va se mettre dans la salle là-bas, ok ?» dis-je en désignant la salle de jeu. Les 6 enfants, je les ais compté, se dirigent sagement vers ladite salle. Je referme la porte derrière nous puis attrape un coussin et m'installe à même le sol.  « Vous connaissez le jeu du facteur ?» demandais-je, après que chacun ait suivi mon exemple.  « Non ?» j'arque un sourcil  « bon ben, ma Summer-chérie va vous expliquer les règles. » je lance un regard faussement innocent vers la jeune femme  « Tu connais le jeu, hein ?»
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MessageSujet: Re: Come on, let's be psychos together || Summer   Come on, let's be psychos together || Summer EmptyDim 18 Déc - 2:15

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Le simple fait que ses mains se posaient sur mes épaules me procurait une sensation d’apaisement. C’est d’ailleurs dans ces moments-là, précisément, que je comprenais son choix de projet professionnel. Alors évidemment, j’ignorais si je ressentais cela en raison de notre amitié de longue date et l’attachement que cela représentait ou s’il était tout simplement magicien. Enfin, toujours est-il qu’il arrivait à me canaliser. Sa remarque me fit sourire, je lui donnais un très léger coup de poing dans l’épaule, pas pour lui faire mal mais simplement pour le chamailler un peu. « Copieur. », me contentais-je de lâcher à la manière d’une gamine de trois ans. Je savais qu’il ne lui fallait pas plus pour me comprendre, après tous on vivait ensemble depuis quelques temps maintenant et ce n’était pas pour rien. Nous avions fini par rejoindre notre destination sans plus d’encombre : la pédiatrie. Après un câlin collectif en guise de bonjour, mon compagnon de presque toujours me laissait planter-là avec les quelques enfants présents. Lorsqu’il était passé à côté de moi, Thomas avait frôlé du dos de sa main l’une de mes hanches. Un frisson traversait mon corps à la seconde près où son corps et le mien était entrée en contact. Mes yeux se sont écarquillés, surprise par la soudaineté de la chose. Mon regard se tournait vers lui tandis que mes joues déjà rosé par mon blush rougissaient davantage. De son côté, Thomas avait continué sa route sans même prêter attention à ce qui venait de se passé. Visiblement ce geste me chamboulait bien plus que lui. Mais finalement, je me reconcentrais vite sur les enfants qui eux n’avaient pas nécessairement manqué ma réaction et mes joues encore bien rouge au vu de leur regard lourd de sens. Je me suis donc lancée dans les traditionnelles questions qu’on pose aux enfants « comment ça va ? », « qu’est-ce que vous avez de sympas ces derniers temps ? » ou encore « vous avez appris des trucs ? ». Et bien évidemment je m’extasiais à chacune de leur réponse avec exagération histoire de donner encore plus d’importance à tout ce qu’il me racontait. Mais Thomas vint mettre fin à nos conversation philosophique bien rapidement et mes jambes l’en remerciait puisque je quittais la position accroupi pour enfin me remettre droite. Sa main se pose sur mon épaule et un nouveau frisson travers mon corps, je commençais à vraiment me sentir mal, j’avais un vrai problème avec Thomas aujourd’hui visiblement. Je crois que je tentais intérieurement de m’expliquer à moi-même pourquoi mon corps réagissait ainsi à chacun de ses gestes à mon égard, ce n’était pourtant pas les premiers et encore moins les plus affectueux que l’on ait échangé. Pendant ce court mais intense débat avec moi-même, je dois admettre que je n’avais pas vraiment fait attention à ce que disait mon ami. Je l’avais bêtement et un peu par instinct suivi sans trop prêter attention à ce qui se passait autour de moi. Ce n’est qu’une fois que je me suis retrouvée seule debout comme une idiote que j’ai saisi le mot « facteur » en cours de route. Leur rond parfaitement dessiné ne me laissait guère de place pour m’installer. Je suis donc resté là, debout, un peu plus attentive à ce que Thomas leur racontait. « On est d’accord les enfants, il me prend pour une idiote là ? », demandais-je en observant les enfants pour fuir ce regard si adorable qu’il me lançait présentement. J’ai souris, passant à autre chose pour m’éviter un nouveau far tandis que les enfants n’osaient pas trop me répondre entre le rire et l’envie de me répondre d’un oui quasi-collectif. « Le facteur, c’est moi. », lançais-je en commençais à marcher en suivant la ronde. « Et mon colis, … », continuais-je en marchand toujours autour d’eux. « C’est ce gilet ! », ajoutais-je en attrapant celui qui traînait sur le porte manteau à l’entré. « Alors vous allez fermer les yeux et répéter après moi. », continuais-je oubliant complètement tout ce qui avait pu me travailler quelques minutes avant. « J’ai dit les yeux fermés McCoy, triche pas. », lançais-je plus pour l’embêter qu’autre chose. « Le facteur n’est pas passé, il passera demain matin. Lundi. Mardi. Mercredi. », chantonnais-je avec les enfants qui répétaient en chœur. Continuant d’avancer, j’ai déposé le paquet de mouchoir derrière l’un des enfants, une petite fille qui s’était installée à côté de Thomas. Elle m’avait parue un peu timide lors de notre arrivée. « Jeudi. Vendredi. Samedi. Dimanche. », continuais-je de chantonné avec les enfants en avançant autour de la ronde. « Maintenant vous allez ouvrir vos yeux et celui qui trouvera le gilet derrière lui va se lever pour courir le plus vite possible pour m’attraper. », terminais-je à peine d’expliquer quand la jeune demoiselle se levait déjà pour me courir après. Evidemment, je n’ai fait que de grand pas pour finalement m’asseoir à côté de mon ami après deux tours de rondes. « Tout le monde a compris ? », demandais-je pour les entendre me répondre un oui franc et direct. « Bien, alors c’est à ton tour ma jolie, tu le mets derrière qui tu veux. », lui dis-je avec un sourire rassurant. Nous avons fermé les yeux et j’ai passé ma main dans mes cheveux pour les repousser vers l’arrière. Dans ce mouvement devenu quasi-naturel, j’ai bien senti que j’avais fouetté une partie du corps de Thomas, j’ignorais laquelle mais je l’avais sentie. J’ai pincé mes lèvres entre elles, avant de porter ma main à ma bouche confuse. Sans même ouvrir les yeux, j’ai cherché son genou pour y déposer ma main. Visiblement, j’avais mal visé, c’était bien trop mou pour être son genou, je devais avoir atterri au niveau de sa cuisse. Enfin, j’y étais presque quoi. « Désolée chaton, je t’ai pas fait mal au moins ? », soufflais-je discrètement à mon ami tandis que les enfants continuais de chanter …

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MessageSujet: Re: Come on, let's be psychos together || Summer   Come on, let's be psychos together || Summer EmptyDim 18 Déc - 11:42

Contrairement à ce que je laisse paraître, non. Le fait d'avoir effleuré la hanche de mon amie ne me laisse pas indifférent. A peine mes doigts ont-ils touchés le tissus de son pantalon, qu'un long frisson est remonté le long de mon bras puis à parcouru mon échine. C'est...bizarre. Bizarre, mais plus agréable que je ne l'imaginais. Et pourtant, je n'ai pas le droit. Je n'ai pas le droit de ressentir quelque chose de ce genre. Pas avec Summer. Enfin, je parviens à mettre toutes ces pensées de côté lorsque j'atteins la salle de repos des infirmières avec lesquelles je discute un peu. Nous nous mettons d'accord que Summer et moi pouvons nous occuper des enfants pendant une ou deux heures. Pas plus. Je les remercie chaleureusement puis sors et me dirige vers ma meilleure amie qui a gardé les enfants. Avec eux, nous nous dirigeons vers la salle de jeu et nous nous installons.

Summer s'adonne à expliquer les règles du jeu du facteur, ne perdant pas une seconde pour me charrier. Elle pose son gilet derrière une fille assise à mes côtés. Celle-ci commence à courir mais ne parvient pas à la rattraper. Je me retrouve donc assit à côté de ma meilleure amie. Nous échangeons un sourire puis fermons les yeux et commençons à chanter lorsque je sens ses cheveux me fouetter le visage. Je soupire doucement mais ne réagit que lorsque sa main vient se poser brusquement sur le haut de ma cuisse proche de l'entre jambe. Je sursaute et ouvre un œil que je dirige vers mon amie  « Mais ça va pas ?» murmurais-je, amusé  «Pas devant les enfants » continuais-je très doucement en lui prenant la main pour la poser sur mon genoux.

 «Thomas, faut fermer les yeux ! » qu’hurlé la fille qui joue la factrice. Je lève une main en signe d'innocence et excuse puis baisse la tête et ferme les yeux, recommençant à chanter. Pendant tout ce temps, ma droite, elle, reste posée sur celle de Summer. Je ne m'en aperçois que lorsqu'il est temps pour nous de vérifier qui a eu droit au colis.

Je retire ma main pour applaudir et encourager les deux enfants qui se poursuivent avant de rigoler de bon cœur lorsque la petite parvient à s'asseoir. Le jeu continue encore pendant de longues minutes jusqu'à ce qu'un des enfants ne décident de me donner le colis à moi. Évidemment, je fais genre je suis très lent pour le laisser gagner. Ce n'était pas totalement faux étant donné que la position assise n'a pas été très bénéfique pour mon dos et ma jambe gauche qui mettent un peu de temps avant de se délier. Je profite du fais que je sois obligé de marcher pour faire quelques mouvements en plus puis, discrètement, je pose le gilet derrière Summer et continue tranquillement mon tour de cercle. Lorsqu'elle découvre le colis derrière elle et qu'elle se lève, je la fixe et la défie du regard, un sourire narquois sur les lèvres. La course poursuite, elle, va être marrante, je le sens.
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MessageSujet: Re: Come on, let's be psychos together || Summer   Come on, let's be psychos together || Summer EmptyLun 19 Déc - 0:29

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Les yeux clos, j’ai tourné la tête légèrement sur le côté comme si je voulais le voir. En fait, je ne comprenais pas pourquoi il me disait ça. Je venais de m’excusez puis surtout je ne venais pas de lui mettre un coup de tête non plus, juste mes cheveux en plein visage. Joueuse jusqu’au bout, je n’ai pas ouvert les yeux, telle la grande enfant que j’étais. La suite de sa phrase me fit encore plus m’interroger, mais de quoi diable parlait-il ? J’étais resté là, la tête tournée dans sa direction, les yeux clos. Puis, j’ai senti sa main glisser sur la mienne. Sa peau effleurait la mienne et mon estomac se mettait à me faire ressentir de petit papillon à l’intérieur. Je pinçais mes lèvres entre elles, le fait d’avoir les yeux fermés décuplait les sensations. J’ai tourné la tête, pour la baisser légèrement comme si j’étais gênée. Je l’ai senti diriger ma main plus en avant de sa jambe. Je crois que c’est à cet instant que j’ai réalisé, à la durée du chemin de nos mains, que j’avais vraiment mal visé. Mes sourcils se sont relevés à cette idée, mais je n’ai pas pour autant ouvert les yeux. D’ailleurs, je crois avoir relevé la tête dans un petit sursaut lorsque la jeune demoiselle a demandé à Thomas de fermer les yeux. Puis, un sourire c’est dessiné sur mes lèvres. « Je vous avait dit qu’il trichait. », lançais-je pour le taquiner davantage. Nos mains étaient toujours liées l’une à l’autre et mes papillons dans le ventre étaient devenu supportables. Je crois avoir mis quelques secondes avant d’ouvrir les yeux, peut-être que je n’avais simplement pas envie de perdre cette sensation mais le jeu le voulait et nous étions là pour les enfants alors je me suis résignée à ouvrir les yeux. Nos mains se sont séparées et nos regards se sont croisés un court instant. Finalement, le jeu à continuer jusqu’à ce que le tour de Thomas ne vienne. Et, comme je m’y attendais, parce que j’aurais sans doute fait la même chose, c’est derrière moi que le gilet est tombé. J’ai pincé mes lèvres entre elles avant de me lever frottant l’arrière de mon pantalon par réflexe. Oui, par réflexe parce que si vous saviez le nombre d’après-midi que j’ai passé à trainer par terre avec Thomas ou Jade, c’était devenu une habitude à chaque levé du sol à ma hauteur. Son regard me défiait, j’ai ris, de bon cœur. « T’es sérieux ? », lançais-je avec un sourire amusée aux lèvres. « T’as eu du mal à semer Cruela et tu crois pouvoir t’asseoir avant que je ne t’attrape ? », ajoutais-je devant les enfants qui ne comprenais pas l’allusion que je venais de faire. J’avais commencé à marcher, vers Thomas, sans le quitter du regard, j’ai commencé à accélérer un peu jusqu’à courir derrière lui. Les enfants tapaient dans leurs mains comme avait pu le faire mon ami pour eux. Par logique, c’est son nom qu’il scandait ce qui me fit sourire davantage. Thomas était hospitalisé ici pour une raison et n’était pas au top de sa forme alors je ne pouvais que gagner. Nous avions fait plusieurs fois le tour avec nos grandes jambes d’adulte. J’ai accéléré le pas, j’en avais assez de jouer, finissons-en, il n’avait de toute façon aucune chance d’y arriver vu son état. Imaginez mon étonnement quand lui aussi à agrandi ses pas pour mieux me semer. Je crois avoir encore un peu plus accélérer, je n’avais pas envie de lui laisser la victoire facile mais quand j’ai tendu mon bras pour l’attraper, ma maladresse m’a jouer un tour. J’ai attrapé son haut, avant que mes pieds ne s’emmêle entre eux ou que je ne marche sur mon lacet je ne savais pas trop enfin toujours est-il que je suis tombé, entrainant Thomas dans ma chute. J’ai bien senti que ma cheville avait craquée, et le bruit de nos deux corps de mammouth qui s’effondraient au sol n’était pas passé inaperçu. J’avais fermé les yeux comme si cela pouvait rendre la chute plus douce. Je ne sais pas comment je me suis débrouillée mais je me suis retrouvé recouvrant la moitié du corps de Thomas devant une troupe d’enfant hilare. J’ai d’abord redressé la tête pour voir mon ami et m’assurer qu’il allait bien. Le voyant bouger j’ai reposé ma tête sur lui avant de rire. « Je t’avais dit que tu n’y arriverais pas. », lançais-je presque fière de moi. En revanche ce que je n’avais pas pris en compte c’est que nous étions tombé pile à l’endroit où Thomas aurait dû s’asseoir pour l’emporter. Une infirmière qui passait par-là ayant vu le résultat de notre beau vol plané, passait la tête par la porte pour nous demander si tout allait bien. Je me suis contenté de levé le bras en l’air puis le pouce en signe d’acquiescement ..

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