Amaya & Isaiah ✻ early in the morning

Amaya & Isaiah

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Early In The Morning

La cata ! D’une manière ou d’une autre, il vous est impossible de faire votre lavage chez vous ! Que ce soit une panne ou un problème avec votre laveuse, pas le choix c’est dans une buanderie que vous devrez faire votre lavage ! Que vous y soyez accoutumé ou non, l’endroit est plutôt désert en ce matin. La radio joue des vieux hits des années 70’, quelques machines tournent déjà sans pour autant qu’il y ait quelqu’un pour les surveillés. L’endroit est étouffant avec la chaleur qu’il fait dehors, mais lorsqu’il faut, il faut ! Bien vite vous réalisez qu’en fait vous n’êtes pas seul ! Surpris sur le vif d’une action inattendu, un mouvement de danse ou un léger chant, dans tous les cas on vous a remarqué ! Difficile de passer incognito maintenant !

@Amaya Nakamura & @Isaiah E. Navarro

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Je ne sais pas ce qu’Alison à trafiquer dans le lave-linge, mais il est complètement bousiller. D’ordinaire, c’est moi qui fait la lessive chez nous. Je lui demande si elle a du linge à lavé et elle me passe le tout. Ça ne me dérange vraiment pas de le faire, au moins, je sais que c’est bien fait et surtout, que c’est fait. Parce que, si je dois attendre que ma colocataire le face, on n’a pas fini d’attendre ! Mais voilà, j’ai été malade, rien de grave, je vous rassure, mais du coup, je n’ai pas pu m’en occuper. Allez savoir pourquoi, elle a voulu s’en charger. J’imagine qu’une fringue qu’elle voulait absolument mettre, se trouvait dans le bac de linges sale. Quoiqu’il en soit, elle a non seulement bousillé ses vêtements ; et les miens par la même occasion ; m’a accusé d’être tombé malade exprès ; si si je vous jure ; et s’est débrouillé on ne sait comment pour flinguer la machine à lavé. Résultat, aujourd’hui, je suis contrainte de me rendre à la laverie pour faire la lessive, parce que je n’ai plus rien à me mettre et que le réparateur ne pourra pas venir avant la fin de la semaine. Je suis encore fiévreuse, mais je me sens quand même mieux. Je pousse la porte du commerce, apparemment, il n’y a personne. Putain, ce qu’il fait chaud ! C’est épouvantable. Le propriétaire ne connait pas la climatisation, ou alors, elle est en panne, comme ma machine. Je souris en écoutant le vieux standard des années soixante-dix qui passe à la radio. J’ai toujours aimé ce genre de musique. Je lance une première machine, puis, comme je suis incapable de rester assise à attendre, je me surprends à pousser la chansonnette, que je ponctue de quelques pas de danse. Je ne sais pas chanter. Je le sais. D’ailleurs, je ne chante pas, je cris. C’est horrible. D’autant plus que je n’en ai même pas conscience. Je ne sais pas danser non plus, j’ai autant de grâce qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Mais, qu’on le veuille ou non, ça fait passé le temps. Mais, bien vite, une ombre dans le fond du magasin me laisse penser que je ne suis pas aussi seule que je l’avais cru et je m’arrête aussitôt, morte de honte.

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Early in the morning

When the sun is just rising

« Et en conclusion, vous allez pouvoir passer quand ? » Une réponse floue sans aucune certitude, d’une personne qui n’en savait rien, me faisant rouler les yeux, soupirer discrètement, lâcher prise, raccrocher. Ce n’était pas un drame, et je me sentais pris au dépourvu et surtout, profondément embêté. Je devais recevoir ma nouvelle machine à laver aujourd’hui, puisque celle que j’avais précédemment, celle achetée à un ami qui en avait une qui datait, venait de me lâcher. Mais on m’avait appelé pour dire que la livraison était retardée, jusqu’à une date indéterminée, incapable de me donner ne serait-ce qu’une approximation. Et même si j’avais suffisamment de vêtements pour tenir le coup en temps normal, là, j’avais prévu partir en week-end prochainement, et j’avais besoin de vêtements propres, ce qui venait rendre la situation un peu plus problématique, à un tel point que je ne pouvais pas prendre le risque d’attendre plus longtemps. N’ayant pas tant d’autre choix, je me résignai au fait de me rendre à la buanderie automatique, celle où j’étais allé quelques fois, lorsque le gymnase de l’école était devenu mon refuge, ma demeure. Attrapant les vêtements à laver, tant ceux de Johan que les miens, je les mis dans un sac de sport, puis je pris la route en direction de la buanderie. Quand j’arrivai dans ces lieux aux airs un peu louches, je me rendis compte bien rapidement que je n’étais pas seul, même si l’endroit était loin d’être bondé. En fait, il n’y avait qu’une seule personne, en pleine forme, alors qu’il était bien tôt le matin. Enfin, pour la normale des gens, en tout cas. Un peu perturbé, je m’arrêtai peu après l’entrée, faisant sursauter la personne, une jeune femme, qui s’était juste laissée emporter par la musique aux goûts douteux en attendant sa lessive. Souriant doucement, voyant qu’il n’y avait pas de mal, qu’il valait mieux que j’en rigole doucement plutôt que de commencer à me renfrogner, je ne fis que dire: « Entraînant, n’est-ce pas ? », d’un sourire en coin, essayant de détendre un peu l’atmosphère en cherchant une machine libre pour commencer ce que j’avais à faire.

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Je n’avais pas pour habitude de me laisser aller de la sorte, surtout dans un endroit ou il pourrait y avoir du monde. Généralement, quand je me laissais aller, c’était parce que j’étais soumise à un stress immense et l’on ne peut pas dire que laver son linge sale dans une buanderie de quartier soit stressant, bien au contraire. Mais, j’aimais la musique des années soixante-dix. Je dirais même plus, j’adorais ce genre de musique. Là, il s’agissait d’une chanson du groupe Abba et je m’étais, malgré moi, laisser aller à chanter, alors qu’il était tôt et que je ne chantais pas très juste. Mais qu’importe, j’étais seule, alors je ne risquais pas de me taper une affiche. Ce que je croyais. Car, alors que j’en profitais pour me mettre à danser, décidément de très bonne humeur ce matin, j’aperçu un homme, et je m’arrêtais net, morte de honte. Par chance, il ne s’en offusqua pas et trouva même ça plutôt drôle. J’esquissais un sourire tout de même un peu gêné, alors qu’il y alla de son petit commentaire. « Oui, j’adore cette chanson ! » répondis-je, d’une petite voix fluette. J’étais de bonne humeur, mais tout de même un peu fatiguée et surtout, je me sentais idiote. D’une part pour avoir laisser entrevoir à un inconnu mes médiocres dispositions pour la danse et le chant, mais aussi pour ma tenue, pas franchement de premier choix. Je portais un vieux legging et un t-shirt trois fois trop grand, autrement dit, ma tenue du dimanche, ce que, les femmes stylées se plaisent à appeler, une tenue d’intérieur. Je jetais un œil à la machine que j’avais utilisé et me rendit bêtement compte que je n’avais pas lancé le cycle. Discrètement, alors que le jeune homme cherchait une machine libre ; il avait l’embarras du choix ; j’appuyais sur le bouton afin de lancer le lavage. Une chance que j’avais tout le temps devant moi.

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Early in the morning

When the sun is just rising

La demoiselle parut quelque peu intimidée d’avoir été remarquée par ma personne, s’excusant en disant qu’elle aimait bien cette chanson. À ces mots, je me contentai de simplement acquiescer avec un petit sourire, supposant que je ne pouvais pas tant ajouter grand-chose. Par ce sourire, je faisais savoir mon amusement pour la situation, mais je n’allais pas jusqu’à me moquer de la demoiselle. Jamais je ne serais capable de faire une chose pareille, ce serait malpoli de ma part. Je ne cherchai pas à m’en mêler davantage non plus, voulant laisser la jeune femme vaquer à ses occupations, et moi aux miennes. Pensant que ce serait suffisant pour conclure le petit incident, si je pouvais l’appeler ainsi, je lui dis, d’un ton poli: « Vous pouvez continuer si vous le souhaitez », montrant ainsi que je n’allais pas l’embêter, mais je n’allais pas commencer à danser à mon tour. Je n’étais pas un danseur exquis, sauf quand il était question de jeux qui impliquaient des mouvements au rythme de la musique, et encore là, je suivais plus les mouvements que la musique à proprement parler. Sur ces mots, je me rendis finalement à une machine disponible - parmi les nombreuses qui étaient libres en fait - puis j’y déposai les vêtements que je souhaitais laver. Réglant les paramètres comme je le souhaitais, je la mis ensuite en marche, et parce qu’il y avait peu à faire pendant ce temps, je décidai de sortir mon téléphone portable, le consultant, sans vraiment me rendre compte qu’au passage, appuyé contre une machine qui n’était pas en fonction, j’étais en train de commencer à fredonner de mon côté, seul dans ma bulle, dans le bruit régulier et un peu embêtant des machines et de la musique désuète.

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Je me sentais nouille d’avoir été prise sur le fait. Non pas que ce que je faisais été répréhensible, mais parce que j’étais mauvaise chanteuse. D’ailleurs, à bien y réfléchir, j’étais tellement mauvaise chanteuse, qu’après réflexion, ça devrait être punie par la loi. Le jeune homme qui m’avait rejoint dans la laverie m’indiqua que je pouvais continuer sans faire attention à lui, mais je n’en avais plus envie. Une fois découverte, me tortiller au rythme de la musique n’avait plus grand intérêt pour moi, aussi, je me contentais d’un haussement d’épaules, qu’il ne remarqua peut-être pas car il s’occupa presque aussitôt de mettre son linge dans l’une des machines disponibles. La vie est faite de petites rencontres aléatoires, de brun de conversations qui se termine aussi rapidement qu’elles ont commencés. Mais il est vrai que je ne suis pas vraiment du genre à raconter ma vie aux inconnus sauf en cas de grand états de stress. Mais, vu qu’aujourd’hui, je suis simplement de corvée de machine, on ne peut pas dire que je sois stresser. J’entends vaguement le jeune homme fredonner alors que je fais les cent pas dans la laverie. Je m’ennuie. J’aurais dû prendre mon téléphone portable. Pas pour consulter mes emails ; quand je suis en congé j’oublie le boulot ; mais j’aurais pu passer le temps en partageant des conneries sur Facebook ou en jouant à Animal Crossing. Sans rire, j’étais dingue de ce jeu, avec ces petits animaux trop mignons. Mais, j’oubliais vite mes pensées lorsque je remarquais que quelque chose clochait. De l’eau sortait de la machine dans laquelle j’avais mis mon linge. « Merde, j’ai vraiment la poisse ! » que je dis alors, plus pour moi que pour le jeune homme. D’ailleurs, il n’avait sans doute pas remarqué que l’eau lui frôlait les pieds. Je me dirigeais vers la machine, cherchant comment l’arrêter.

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When the sun is just rising

Au vu de l’âge, de l’expérience qui lui donnait un caractère presqu’archaïque, la machine que je venais de lancer, comme plusieurs ici, faisait un bruit un peu infernal, un bruit que je n’aurais clairement pas su supporter si j’avais eu un tel appareil dans ma demeure mais qui, en ce moment, pour une fois, était supportable. Enfin, je m’assurais qu’il soit supportable, en finissant de me convaincre que c’était un mal nécessaire, que c’était pour la bonne cause. Je laissais donc passer mes inconforts, surtout que bien rapidement, je pus estimer que j’avais de la chance, comparativement à la demoiselle qui dansait qui, maintenant, ne dansait plus vraiment, ou bien, qui dansait autrement, ne s’amusant pas au rythme de la musique - que nous n’entendions presque plus d’ailleurs - mais se dandinant pour ne pas être touchée par l’eau qui était en train de s’écouler de la machine qu’elle avait choisie, encore plus désuète que la mienne, ayant une réaction similaire à celle dont j’allais sous peu me débarrasser à l’appartement. Et justement, puisque c’était du vécu, je ne me gênai pas pour me précipiter, histoire d’appuyer sur le bouton, tirer le couvercle pour l’arrêter. J’y parvins, difficilement, à un tel point que j’étais glissé sur l’eau qui s’était étalée au sol, chutant violemment par terre, si bien que je ne retins pas le juron qui sortit de ma bouche. Heureusement, ce n’était que le choc, et je me ressaisis rapidement de celui-ci, oubliant ma douleur, incapable de déterminer où j’avais pu me heurter, regardant la jeune femme, demandant: « Ça va… ? », peu certain que ce soit la question à poser, mais c’était pourtant la seule qui m’était venue à l’esprit à ce moment précis.

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Je ne sais pas pourquoi, mais dans les laveries, il est rare de trouver des machines qui soient neuves. Il faut toujours qu’elles soient désuètes, voir complètement pourries. Après, tant que le linge que l’on vient laver ici ressort propre comme un sou neuf, ce n’est pas vraiment un problème. Je sais faire abstraction du bruit ; avec ma colocataire on ne peut pas dire que j’ai vraiment le choix ; mais dans le cas précis, les machines ne font pas seulement un boucan d’enfer, elles ont aussi des fuites. Du moins, celle que j’ai choisie en a. Évidemment, lorsque je me rends compte de ce « problème », je n’ai pas la présence d’esprit d’appuyer sur le seul bouton qui pourra éteindre la machine. J’ai l’habitude pourtant, mais il faut croire que ce n’est pas vraiment suffisant. Par chance, je ne suis pas toute seule et après une belle chute, le jeune homme qui m’a vu me ridiculiser sur un tube des années soixante-dix, a la bonne idée d’éteindre la machine. Il me demande ensuite si ça va. « Moi oui, mais la machine … je veux dire … et vous ça va ? » que je demande. Parce que c’était quand même une sacrée chute, il aurait pu se péter quelque chose. Ma mère est tombée une fois comme ça, elle s’est cassé le coccyx. Je puis vous dire qu’elle a dégusté. Je n’ai plus qu’à récupérer mon linge et à la mettre dans une autre machine, en espérant que cette fois, je n’en choisisse pas une qui soit complètement bousiller. Mais, en attendant, il serait de bon ton de nettoyer l’eau sur le sol avant qu’il n’y est un accident. Quelqu’un pourrait avoir moins de « chance » que ce jeune homme et bel et bien se casser quelque chose.

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When the sun is just rising

Aux prises avec une forte dose d’adrénaline dû à l’urgence de la situation et tout ce qui avait pu se passer, je songeais à peine à ma personne. En fait, je n’y songeais pas du tout. Maintenant la machine arrêtée, peu susceptible de faire d’autres dommages, je pensais surtout au bien-être de la demoiselle, qui s’était trouvée aux prises avec la machine, qui pourrait être trempée, avoir du mal avec quelque chose, être juste sous le choc. Bref, je ne pensais pas à moi, et l’idée ne me vint même pas à l’esprit, tant et aussi longtemps qu’elle ne me le rappela pas, me demandant comment j’allais. Plus encore, je ne songeai même pas à penser à comment je me sentais vraiment. D’orgueil, je répondis directement: « Ça va. J’ai juste glissé c’est… » Et en parlant, je voulus tenter de me relever, comme si je voulais lui prouver, et aussi prouver à moi-même, que tout allait bien, mais en fait, ça n’allait pas bien, pas aussi bien que je le voudrais en tout cas. Le bruit sourd qui s’échappa de ma bouche quand je tentai de me tenir debout et de mettre du poids sur mes pieds vint me trahir, trahir le fait qu’en fait, j’avais mal. Aussi bien que je le pouvais dans la situation présente, je m’accrochai à la machine - intacte la plus près - soulevant légèrement mon pied de terre, essayant d’analyser au travers de tout ça ce qui se passait avec moi. Heureusement, je n’étais pas tant inconnu à ce genre de blessures, dû à une chute un peu trop brutale. Rapidement, je pus donc supposer: « Je crois que je me suis fait une entorse… » Je tentai encore de poser mon pied au sol, pas tant à faire dans le cas présent. J’espérais au moins que ce n’était pas plus grave que ça, autrement, ce serait une horreur à supporter, et l’entreprise d’électroménagers allait en entendre parler, c’était certain.

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Je n’avais pas glissé, ce qui était bien surprenant compte tenu de mes deux pieds gauches. Mes chaussures étaient un peu mouillées, mais pour une fois, j’avais eu le bon réflexe, en sautant en arrière. Comme quoi, il pouvait m’arriver de faire preuve d’intelligence quand je m’en donnais les moyens ! C’est pourquoi, lorsque l’homme qui était avec moi dans la laverie, se cassa la figure à cause de l’eau, mon premier réflexe ; enfin presque ; fut de lui demander comment il allait. Après tout, il était tomber de tout son poids. Et pour m’être casser la figure de la sorte sur une plaque de verglas il y a de ça quelques années, je savais combien ça pouvait faire mal. Il m’indiqua en me disant que ce n’était rien, qu’il avait juste glissé. Se faisant, j’avais donc attrapé un balais serpillère en piteux état pour éponger la flaque avant que quelqu’un d’autre ne se casse la figure, mais je m’arrêtais net en entendant le grognement de douleur qu’il laissa échapper. Ainsi, il n’avait pas seulement « juste glisser », il y avait autre chose. Je lâchais aussitôt le balai, qui tomba sur le sol dans un « ploc », mais je ne m’en souciai guerre. Je m’approchais du jeune homme, qui s’était appuyé tant bien que mal sur une machine à lavé. Il parla de la possibilité d’une entorse ; ce que je m’étais fait ce fameux hiver ; alors j’eu une grimace. Ça ne faisait pas du bien et surtout, c’était handicapant dans la vie de tous les jours, mais, d’une certaine façon, ça restait préférable à une fracture, même, si ça n’en était pas moins douloureux. « Euh … » commençais-je, ne sachant pas trop comment agir. J’avisais un tabouret, que je m’empressais d’aller chercher. Je passais la main dessus, afin d’en chasser la poussière. « Vous devriez vous assoir, je vais appeler les secours ! » que je dis, tentant de paraitre rassurée et rassurante. C’est que je ne pouvais malheureusement pas le conduire aux urgences, je ne conduisais pas.

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