Hazel & Teddy + Please don't tell me that it's too late for me to love you

Au vu de comment j’avais été distant avec ma femme auparavant, je ne lui en aurais pas voulu si elle n’avait pas accepté que je lui prenne la main. Mais au contraire, elle le fit, et elle en fit même encore plus, déposant une douce caresse, subtile, mais tant réconfortante, bien que ce fut minime comparativement à ce qu’elle fit par après, c’est-à-dire de venir se blottir contre moi. Surpris dans un premier temps, je ne sus que faire, jusqu’à ce que je me décide à refermer les bras autour d’elle, la serrant contre moi. Me délectant, je fermai même les yeux, humant son parfum, ses cheveux, retrouvant sa douceur, tout d’elle qui, malgré tout ce temps, n’avait pas changé. Je me surpris même à trembler un peu pour voir à quel point retrouver ma maison, mon épouse, me bouleversait, mais d’une bonne façon, si je pouvais le dire ainsi. Tout cela ne me permit pas de lui répondre par des mots, mais je serrai un peu plus mon étreinte sur elle, pour lui faire savoir qu’elle m’avait manquée aussi, à un point qui ne pouvait se décrire par des mots. Et pour reprendre ma contenance, trouver du courage, lui faire savoir aussi bien que possible, j’aurais aimé que l’étreinte dure plus longtemps, mais je ne pouvais pas non plus retarder éternellement le moment où j’allais revoir mon fils. Un moment que j’avais attendu si longtemps et que pourtant, alors que c’était sur le point d’arriver, me rendait terriblement nerveux. Inspirant profondément, je n’arrivai pas à prononcer un mot lorsqu’Hazel me demanda si j’étais prêt. Je me contentai de simplement hocher la tête pour lui dire que oui, je l’étais. Enfin, je ne savais pas si j’étais vraiment d’attaque, si tout allait bien se passer, mais je n’avais pas envie de me rétracter, tourner les talons, un truc du genre. J’avais vraiment envie de voir mon fils, voir comment il avait grandi, même si évidemment, je craignais qu’il ne sache pas qui j’étais. Je ne pourrais pas lui en vouloir, mais j’appréhendais le tout, et je n’eus même pas dans la tête de demander à Hazel quoi que ce soit. Inspirant profondément, je franchis les quelques pas me séparant du salon, me séparant de notre fils. Je restai quand même à une distance raisonnable, n’osant pas être trop près, n’osant pas prendre trop d’espace. Puis, nerveux, je finis par lâcher un petit:  « Fr… Freddie… ? » Aurais-je dû l’appeler par son nom complet ? Je ne savais pas trop, c’était toujours ainsi que je l’avais appelé, que j’avais entendu ma femme l’appeler… L’avais-je dit assez fort ? Allait-il me porter attention ? Tendu, aussi tendu que lorsque j’étais à l’extérieur, devant la maison, j’attendis de voir sa réaction, n’osant plus regarder ailleurs qu’en sa direction, serrant un peu plus la main d’Hazel, par réflexe, par besoin de sentir qu’elle était toujours là, avec moi.

Sachant que jusqu’à maintenant Teddy avait été relativement distant avec moi, je ne savais pas bien s’il prendrait bien le fait que je sois venir me blottir dans ses bras. Quel bonheur et quel bien être j’ai pu ressentir quand j’ai senti ses bras se refermer autour de moi. Il me prenait enfin dans ses bras et me serrait contre lui. J’avais attendu ce moment depuis si longtemps que je me demandais si je n’étais pas en plein rêve et si je n’allais me réveiller dans peu de temps et ressentir une énorme déception en comprenant que tout ce que je vivais n’étais qu’un rêve et malheureusement pas la réalité. C’est pourquoi je profitais de cet instant au maximum afin de ne pas être trop déçue si ce dernier se révélait faux. Alors que je lui annonçais qu’il m’avait tant manqué, je ne reçus aucune réponse. Pour autant, je ne le pris pas mal car j’ai senti qu’à ce moment-là il avait resserré notre étreinte, et ce ne fut pas pour me déplaire, loin de là. Et même si j’aurai volontiers aimé que cette étreinte ne s’arrête jamais, ou du moins pas maintenant, il fallait pourtant qu’elle prenne fin. J’avais retrouvé mon mari, enfin, mais notre fils avait aussi droit à son instant de bonheur, en retrouvant son père. Je devais avouer que j’étais un peu jalouse de cette situation, je ne pouvais pas nier que j’aurai bien voulu garder mon mari uniquement pour moi bien plus longtemps. Cependant, je savais que Teddy était de retour pour de bon, du moins c’était ce que j’espérais et je ne doutais donc pas du fait que j’aurai tout le temps que je voulais pour rester avec lui ensuite. Il était prêt à retrouver son fils, il me l’avait fait comprendre par un simple hochement de tête lorsque je lui avais posé la question. Je le sentais stressé, nerveux, cela se voyait qu’il était tendu et je le comprenais tout à fait, son silence face à la situation me prouvait cette angoisse qui le hantait. Je restais en retrait lorsque je vis Teddy franchir le pas de la porte du salon. Finalement, j’avais l’étrange sensation d’être aussi angoissée que lui. Puisqu’il m’avait indiqué un peu plus tôt qu’il ne voulait pas que je le laisse complètement seul avec Freddie, qu’il avait besoin de moi, je le suivais tranquillement sans pour autant dire quoi que ce soit afin de le laisser aller à son rythme et le laisser vivre ce moment où il retrouverait son fils et Freddie son  père. Alors que mon époux prononçais nerveusement le prénom de notre fils, je posais délicatement ma main sur son épaule en guise de soutient. Je me doutais bien que cela ne changerait pas grand-chose à l’état de Teddy mais je voulais qu’il sache que j’étais là, que je ne le laisserai pas seul, jamais. Je restais figée, attendant de voir la réaction de Freddie. Il était évident qu’il allait reconnaître son père, physiquement Teddy n’avait pas tant changé que ça et donc avec les photos que Freddie avait pu voir de son père, la reconnaissance serait évidente, toutefois c’était sa réaction que j’attendais. Freddie réclamait souvent son père, et je lui expliquais qu’il ne pouvait pas être là car il était au travail mais je lui disais chaque fois qu’il allait bien même si en réalité je n’en savais rien. Mais pendant toutes ces années, j’avais nourris ce lien père-fils avec Freddie afin qu’il ne pense pas que son père l’avait abandonné ou quelque chose comme ça, et aujourd’hui je ne regrettais rien avec le retour de Teddy. Freddie se détourna de ce qu’il faisait pour regarder dans la direction d’où venait l’appel. Un moment, il resta figé et ne dis rien en gardant les yeux écarquillés. J’étais anxieuse, j’avais peur de la suite quand finalement je vis notre fils se levé doucement puis resté fixe un instant avant de courir vers Teddy pour lui sauter dans les bras en commençant à pleurer et en criant « Papa… ? » A ce moment-là, je sentis les larmes me monter aux yeux, ce n’était pas de la tristesse mais de l’émotion, du bonheur. Comme Freddie courrait vers son père, je lâchais la main de Teddy afin qu’il puisse le réceptionner. Tant bien que mal, je parvins à aligner quelques mots pour Freddie. « Oui mon cœur, c’est papa. »

Bien que je fusse conscient de la présence de celle-ci, ce fut à peine si je sentis la main de mon épouse se poser sur mon épaule tellement j'étais stressé, trop occupé à fixer mon fils, guetter sa réaction. Bien sûr, je ne sus faire autrement que de m'attarder sur ses traits. Inutile de mentionner; c'était bouleversant, bouleversant de voir ce petit garçon qui avait les traits de sa mère, quelques-uns des miens, un parfait mélange, encore plus beau que j’avais pu l’imaginer dans ces moments désespérés Mais lui, savait-il qu’il était mon fils ? À quel point Hazel lui avait parlé de moi ? Je n’avais pas su lui demander, et maintenant que tout se concrétisait, évidemment que j’avais peur. Et en le voyant ainsi, aussi immobile que je l’étais, aussi incrédule que je l’étais, je ne savais pas ce que cela voulait dire. Lorsqu’il se leva, je me tendis, craignant que quelque chose ne tourne pas rond, qu’il cherche à prendre la fuite. Mais il ne s’enfuit pas. Ses petits pas rapides se dirigèrent vers moi en pleurant, prononçant ce mot, ces quatre lettres que je n’avais jamais su entendre, à défaut d’avoir été là quand il avait prononcé ses premiers mots. À l’entendre, mes genoux flanchèrent, juste à temps pour ouvrir les bras à sa hauteur et le laisser se frapper contre mon torse. Puis, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, je l’entourai de mes bras et je le stressai contre moi, fort. Pas de quoi l’écraser, mais de quoi lui faire sentir que trop souvent, j’avais attendu ce moment, que trop longtemps, j’avais désespérément voulu le prendre dans mes bras ainsi. Et lorsque j’entendis les mots d’Hazel, venant confirmer à notre fils que c’était moi, comprenant qu’elle lui avait parlé de qui j’étais, d’une façon désormais on ne peut plus claire, ce fut trop; des larmes silencieuses vinrent couler sur mes joues, me faisant vivre des émotions que je ne croyais plus vivre, un bonheur que je pensais inatteignable. D’une voix brisée, de façon à peine audible, je dis : « Je ne te laisserai plus jamais… Tu m’as tant manqué… » J’avais parlé sans réfléchir. Je ne savais pas si Hazel allait me laisser le voir souvent, mais là, tout de suite, je ressentais le besoin de lui dire que j’allais nulle part. Et cette promesse, indirectement, je la faisais aussi à ma femme. Et comme si je voulais être certain qu’elle l’avait compris, je tournai la tête légèrement en sa direction, attendant une réaction.

J'étais très émue de pouvoir assister aux retrouvailles de mon mari et de mon fils, notre fils, le fruit de notre amour. Cet amour qui de mon côté était toujours intact depuis toutes ces années. Ces années que j'avais passé à attendre son retour avec espoir. L'espoir fait vivre comme on dit, et bien dans mon cas j'avais eu r aison d'espérer car mon mari était de retour. Je sentis les larmes me monter aux yeux lorsque je vis Teddy serrer Freddie dans ses bras. Je savais combien Freddie avait attendu ce moment. J'avais tout fait pour qu'il ne perde jamais espoir que ce moment arrive un jour. Il était évident que ce n'était pas simple pour lui, à l'école, il était le petit garçon qui n'avait pas de père. J'avais toujours refusé qu'il croit cela, il avait un père, et même si à ce moment-là je n'étais pas en mesure de lui dire où il était, je savais au fond de moi qu'il était toujours là, quelque part. La tension dans le salon était palpable, tout le monde était anxieux de savoir comment les retrouvailles allaient se passer. Mais finalement, en voyant que Freddie avait sauté dans les bras de son père, toute la tension s'était relâché, et j'avais pu apercevoir les quelques larmes coulant sur les joues de Teddy. Sachant très bien qu'il n'était pas du genre à aimer montrer ses sentiments et ses émotions, je restais en retrait, le laissant profiter de ce moment qu'il partageait avec Freddie et pour le laisser reprendre ses esprits. Peu après, il avait prononcé quelques mots, très doucement. Mais le silence qu'il y avait à ce moment-là m'avait permis de comprendre ce qu'il avait dit. Je ne savais pas si je devais entendre ou pas mais je compris que si quand il tourna la tête vers moi, voir si j'allais dire ou faire quelque chose. Il m'avait tout autant manqué, et je n'avais pas l'intention qu'il disparaisse à nouveau maintenant, c'était hors de question. Je me dirigeais alors vers lui et passais une main autour de son cou en posant ma tête contre la sienne. « Sache que tu m'as manqué toi aussi... Et quant à moi, je ne te laisserai plus jamais partir... Nous ne te laisserons plus jamais partir ! » Nous étions à nouveau une famille, enfin réunie, pour de bon. « Tu restes avec nous, n'est-ce pas ? Enfin je veux dire, tu reviens à la maison ? » Je me reculais un peu afin de le regarder dans les yeux attendant une réponse de sa part.  

J’avais eu terriblement de mal à retourner vers ma famille avant aujourd’hui, parce que j'avais honte de ce que j’étais devenu, parce que je sentais que je ne pouvais pas me présenter devant eux sans le sou, après une longue absence. Et maintenant, je regrettais presque de ne pas l’avoir fait avant, me rendant compte que toutes mes craintes n’étaient pas fondées. Ces craintes que mon fils ne saurait pas qui j’étais, que ma femme ne saurait pas m’accueillir de nouveau, que je ne saurais plus jamais profiter de sa douce étreinte, de son doux parfum qui m'avait tant manqué, tout ça était faux, je m’en rendais compte, ce qui rendait le moment encore plus touchant et émouvant. Ne voulant pas que celui-ci prenne fin, je n'osai pas bouger lorsque mon épouse s’approcha, passant son bras autour de mon cou. Je voulais en profiter, comme la dernière fois, bien que là, j'étais en train de me faire une promesse, à savoir que plus jamais je ne pourrais laisser ma famille en quelconque circonstance. Enfin, jamais je ne saurais être bien loin d’eux, pas plus loin que mon appartement actuel ou mon lieu de travail. Les voyages à l’extérieur seul, c'était chose du passé, parce qu’encore là, mon lieu de résidence d’en ce moment me semblait bien loin. Évidemment que j’aimerais revenir dans cette maison qui m'avait toujours offert un énorme réconfort, mais ce n'était pas à moi de décider, et je n’osais pas le demander. Mais comme si ma femme avait lu dans mes pensées, elle me le demanda. Enfin, dans un premier temps, je ne le compris pas tant, répondant qu’à sa première question par un: « Oui, je ne vais nulle part. » Je captai que par après qu'elle m'avait proposé de revenir à la maison. Comme si je n’y croyais pas, je la regardai, un peu surpris, puis je regardai Freddie, qui ne chercha même pas à quitter mes bras, rien de tout cela. Étonné, mais profondément touché, c'était comme si je ne parvenais pas vraiment à y croire. Reprenant contenance, je finis par dire:  « Rien ne me ferait plus plaisir... Mais... Tu es certaine… ? » Je n'étais pas venu ici aujourd’hui pour m’imposer. En fait, je ne pensais même pas la retrouver ainsi, persuadé qu'elle aurait refait sa vie ou quelque chose comme ça. Du coup, je ne lui en voudrais pas si au final, elle avait besoin de distance et jugeait préférable d'attendre un peu, bien que de mon coté, je ne saurais clairement pas demander mieux que de revenir vivre dans ma maison, avec ma famille.

Au départ, je n’étais pas certaine que ma requête lui expliquant que je ne le laisserai plus jamais partir lui ferait comprendre que je souhaitais qu’il revienne à la maison, et tout de suite. A mon avis, il avait passé beaucoup trop de temps loin de notre chez nous, cette maison que nous avions achetée ensemble, où nous voulions voir grandir nos enfants. Cette maison était la notre et il y avait tout à fait sa place, et je souhaitais qu’il reprenne sa place au sein de notre foyer. Quand je lui soumettais la question qui était en réalité une proposition et quelque chose dont j’avais vraiment envie, de savoir s’il allait revenir à la maison et ce dès maintenant, il parut étonné. Sur le moment, cela m’avait inquiété, j’avais peur qu’il refuse. Nous avions été séparés tellement longtemps, j’avais chaque jour espéré son retour, maintenant qu’il était là, que j’avais l’assurance qu’il était en vie, il m’était inconcevable qu’il reparte. Teddy, l’homme de ma vie, celui que j’avais épousé, pour le meilleur et pour le pire, je désirai profondément qu’il rentre à la maison, pour de bon. Alors oui, cela serait peut-être un peu compliqué au début, je ne savais pas ce qu’il avait vécu pendant toute la durée de son absence, mais j’étais prête à faire des efforts, pour lui, pour nous, pour Freddie. Et puis, il était aussi probable que je m’inquiète pour rien. Peut-être allait-il revenir à la maison et nous allions reprendre nos vies comme si de rien n’était, je l’espérais mais seul l’avenir saurait nous dire si le retour de Teddy serait facile à vivre ou pas. Je hochais la tête à sa question en guise de réponse. En réalité, le fait qu’il me dise que rien ne pourrait lui faire plus plaisir que de revenir vivre avec nous m’avait profondément émue, si bien que je sentais les larmes me monter aux yeux. Je n’aurais pas pu espérer meilleures retrouvailles avec mon époux, j’étais ravie, tout s’était bien passé, même avec Freddie, car même si je n’avais pas osé l’avouer, cela m’avait toujours angoissé. « Plus que certaine… Tu es ici chez toi. Et rien ne me ferait plus plaisir que de te voir à nouveau dans notre maison. » J’esquissais un petit sourire et posant ma main sur sa joue je tentais d’approcher mon visage du sien pour poser mes lèvres sur les siennes. « Je t’aime. 

Je n’aurais pas pu demander mieux. Alors que j’étais venu ici sans aucune attente, simplement pour voir si Hazel était toujours dans cette maison, comment elle allait, persuadé qu’elle était passée à autre chose, qu’elle avait trouvé une autre personne pour la rendre heureuse. Et voilà que je la retrouvais, que j’avais retrouvé mon fils, et qu’on m’offrait de vivre avec eux, de retrouver cette vie de famille de laquelle j'avais été privé pendant tout ce temps, que je ne méritais probablement plus. Je ne pouvais pas me le cacher; l’éventualité me faisait peur. J’avais peur parce que je craignais ne pas être à la hauteur, de ne plus arriver à rendre Hazel heureuse comme j’avais promis que j'allais le faire lorsque nous nous étions mariés il y a quelques années de cela. Une chose était certaine, c'était que je ferais mon mieux, que je n’allais pas me buter au fait que je ne savais plus ce que cela voulait dire, être un bon mari, être un bon père de famille. J’allais essayer parce que je les aimais, parce que je ne me voyais pas passer du temps loin d’eux, plus maintenant, plus alors que mon épouse m’invitait à rester dans cette maison qui était la notre, qui était la mienne aussi. Ne sachant que lui dire dans un premier temps, je lui fis un petit sourire, touché. Puis, avant que je puisse reprendre la parole, Hazel tint des propos encore plus touchants. Il fallut même que je reprenne contenance pour répondre à son baiser, et encore là, je ne sus pas le faire comme je l'aurais voulu. Mais je me repris comme je pus, bien rapidement, lui répondant du fond du coeur:  « Je t'aime aussi… » D'instinct, je me retournai vers Freddie, puis je lui dis:  « Toi aussi, mon grand… » J’aurais voulu l’embrasser sur la joue, passer ma main sur ses cheveux, mais je n’osai pas, pas tout de suite, je ne voulais pas le brusquer, et me brusquer par la même occasion. Regardant ensuite Hazel de nouveau, je demandai:  « J’irai chercher mes affaires plus tard… Ça te va ? » Ou c’était trop rapide ? Personnellement, j'avais si peu d’attache à mon studio actuel que je n'aurais pas de mal à le quitter maintenant. Après, je ne voulais pas que ce soit trop, je ne voulais pas m’imposer directement, bien que j’étais impatient, anxieux, mais surtout heureux.