Zara&Jordan ▬ Let's have fun under the sun

Cela faisait maintenant cinq ans que Zara et moi étions mari et femme. Cinq ans passés à ses cotés suite à notre mariage. Malgré les hauts et les bas, même très bas, nous étions toujours ensemble, probablement plus forts que jamais. Bien sur, notre nouvelle vie de famille ne nous avait pas permis d’avoir beaucoup de moments intimes, mais personnellement, je ne changerais ça pour rien au monde, bien que je pensais qu’un tel anniversaire méritait d’être souligné. La veille, nous étions donc allés déposer Jaden, notre fils, chez ma soeur. Le laisser pour une semaine allait clairement me briser le coeur, mais heureusement, la technologie nous permettrait de le voir et lui parler. Puis, nous nous étions rendus à l’aéroport, direction les Bahamas. Comme prévu, nous étions arrivés tard dans la soirée, pris possession de notre luxueuse chambre, dans l’espoir d’attaquer la journée en beauté le lendemain. Alors que le soleil était plutôt haut dans le ciel, sans que la matinée ne soit terminée toutefois, je me réveillai particulièrement reposé. Sentant mon épouse remuer à mes cotés, je décidai de me tourner légèrement, déposant quelques baisers sur son épaule pour la réveiller en douceur, impatient de voir ce que ce petit voyage allait nous réserver.

Cinq ans de mariage. Nous sommes encore là. Pourtant, nous revenons de loin, très loin. Il y a encore quelques mois, avant que je ne tombe enceinte de notre fils. Notre couple était au plus bas. Depuis, nous avons réussit à nous retrouver. Jaden me manque déjà, pourtant je sais très bien qu’il est entre de bonne main. Puis, cela nous fera du bien de nous retrouver rien que lui et moi. Les Bahamas ! Une destination de rêves. La veille nous sommes arrivés tard et je dois bien avouer que je n’ai pas mis beaucoup de temps avant de sombrer des bras de morflé. Pour finalement les quittés en douceur… Ma peau frissonne lorsque je sens les lèvres de mon mari se déposer sur mon épaule. Un petit sourire aux lèvres, j’lui murmure doucement sans pour autant ouvrir les yeux : « Tu peux recommencer ? J’suis pas sure d’être bien réveiller ? » Finit par ouvrir les yeux avec difficulté avec la lumière du jours qui vient m’ébouillir. Je tourne mon visage vers lui avec un tendre sourire puis entièrement avant de venir capturer ses lèvres. « Tu as bien dormi ? » Demandai-je tendrement en posant ma main sur son visage.

Mes lèvres contre la peau de mon épouse, je rigolai doucement à son commentaire, ne me faisant certainement pas prier pour lui donner de nouveaux baisers, remontant lentement jusqu’à son cou, m’arrêtant que lorsque mes lèvres rencontrèrent les siennes pour échanger un baiser plus long, tendre, de quoi rendre une matinée parfaite. J’eus bien du mal à me détacher de mon épouse, même si je n’eus pas le choix, à la fois pour reprendre mon souffle, puis lui laisser la parole, le temps d’une petite question. La réponse n'étant pas bien complexe, je ne tardai pas à lui répondre:  « Très bien, et toi ? » Attendant sa réponse, je bougeai quelque peu, de quoi pouvoir mieux la regarder, l’admirer plutôt. Comme ça, sans se soucier de quoi que ce soit, sans la pression de devoir aller travailler, de se lever pour s'occuper de notre fils, elle était belle, magnifique. Lorsque l'occasion me fut donnée pour reprendre la parole, je lui demandai:  « On commande notre petit-déjeuner à la chambre ? » Pour le manger au lit, ou sur la terrasse, qu’importe. Ce que je savais, c'était que j'avais envie de passer plus de temps seul avec ma femme, avant de nous tirer de ce cocon d’intimité, même si je savais que cette journée s’annonçait plus que prometteuse.

Ce genre de petit réveil matinale, je ne pourrais jamais m’en passer. Un petit sourire accroché aux lèvres lorsque je sens celle de mon époux se balader contre ma peau. Les lèvres de Jordan termine leur destination contre les miennes alors que mes mains se font un peu baladeuse sur son torse. J’crois que j’ai juste envie de rester dans se lit avec lui. « Très bien aussi. » En même temps, la nuit a été vraiment calme. Jordan vient à bouger un peu, j’me tourne vers lui. Le soleil vient illuminé la peau de cet homme dont je suis toujours aussi amoureuse. J’me pince la lèvre inférieur avant de lui répondre. « Et si, on attendait un peu pour appeler le room service ? » A ce moment, j’ai autre chose en tête. Une petite pulsion à assouvir dans l’espace de ses bras. Mon corps s’approche du sien à nouveau, je dépose mes lèvres dans son cou, pour finalement les descendre doucement sur son torse. L’envie de profiter au maximum de notre petit voyage en amoureux. Voyage que nous avons bien mérité. Et même si j’ai décider de rester dans se lit avec mon époux.. Nous avons tout notre temps devant nous. Pas besoin de courir partout ou même de faire attention à ce que l’on ne réveille pas notre fils. Je remonte doucement pour rejoindre l’espace de ses lèvres. Je lui murmure doucement un : « Je t’aime. » avant de prendre possession de sa bouche.

Je n'étais pas en train de mourir de faim. Par conséquent, le fait d’attendre un peu pour avoir notre petit-déjeuner ne me dérangeait pas du tout, bien au contraire. En fait, je serais bien idiot de refuser d’attendre au vu de l'état d'esprit dans lequel ma femme semblait être, avec ses petites caresses et ses baisers de plus en plus insistants. Ils n’étaient pas insistants d’une mauvaise façon, bien loin de là. Ceux-ci me faisaient frémir, m’arrachant un sourire, me donnant envie de profiter de ce lit encore un peu. Ou plusieurs minutes, je m'en moquais, puisque nous n'avions pas d'emploi du temps. Nous étions en vacances, nous n'avions aucun devoir qui nous attendait en ces lieux. Par conséquent, je laissai Zara faire ce qu’elle voulait de moi, j'étais à sa merci, et je n'étais pas mal dans cette position. Pour tout dire, je ne me souvenais pas de la dernière fois que nous nous étions permis tant de liberté et d’insouciance, bien avant que Jaden arrive dans nos vies. Inutile de mentionner que j’étais bien déterminé à en profiter. Prolongeant le baiser que mon épouse m’offrit, j’entourai sa taille de mon bras, nous bougeant dans le lit de sorte à ce que je me retrouve allongé sur le dos et elle, au-dessus de ma personne. L'admirant pendant un instant, un sourire niais aux lèvres, je finis par lui répondre:  « Je t'aime aussi… » en laissant mes mains glisser sur ses hanches, puis dans son dos, prenant mon temps pour la découvrir, la redécouvrir.

Un petit séjour en amoureux pour notre anniversaire de mariage. Donc, quoi de mieux que commencer la matinée avec un petit moment très câlin avec Jordan ? Après tout, depuis la naissance de notre fils, nous n’avons pas vraiment eus l’occasion de profiter un maximum de nos petits moments intimes. Je me laisse aller, j’sais que je n’ai pas besoin de convaincre mon mari. Mais.. J’ai envie de jouer un peu, de le chercher un peu, de le faire languir. Rapidement, je me retrouve sur lui, déposant mes contre les siennes. Un sourire aux lèvres lorsque j’entends Jordan me dire qu’il m’aime aussi. Les mains de mon époux viennent se poser sur mes hanches pour finalement parcourir mon dos. Tandis que moi, mes lèvres passent délicatement sur sa joue pour finir par se déposer dans le creux de son cou. On prends notre temps et c’est loin d’être désagréable. J’me relève un peu pour ôter le simple haut que je porte pour dormir. Seul bout de tissus qui me sépare de son corps. J’laisse tomber le morceau de tissus sur le sol, déposant mes mains sur son torse. J’le regard un petit moment avec un sourire taquin sur les lèvres : « J’trouve que tu as pris un peu de brioche, mon cher et tendre mari ! » Je touche son ventre a ce moment, même si c’est totalement faux. J’ai juste envie de l’embêter un peu.

En venant glisser mes doigts sur sa peau ainsi, j’étais en train de la redécouvrir lentement, et je réalisais que c’était un plaisir que j’avais sous-estimé pendant un temps. Parce que bien que nous avions eu l’occasion de nous retrouver dans des situations plus intimes après la naissance de notre fils, jamais je n’avais eu l’impression de prendre mon temps comme j’étais en train de le faire en ce moment. Puis, pour me combler encore plus, ma chère et tendre épouse vint à retirer le vêtement qu’elle portait, me laissant la découvrir encore plus. Sans réfléchir, de simple instinct, je la regardai le temps que je pus le faire, admiratif, réalisant que je la trouvais probablement plus belle que jamais à cet instant précis. Sans m’en rendre compte, j’eus un sourire doux, voire même un peu niais au visage. Toutefois, celui-ci disparut bien rapidement pour faire place à un air faussement offusqué suite au commentaire de Zara. Faussement parce que même si c’était vrai, ça ne m’aurait pas tant complexé, puisque ce n’était pas mon genre, et parce qu’au vu de tout ce qui s’était passé, ça n’aurait pas été étonnant à mon avis. Mais là, j’avais envie de plaisanter un peu, donc je ne fis que répondre:  « Madame Oakley, je vous exige de retirer ces paroles. » Toujours dans la plaisanterie, je commençai à passer mes mains sur ses flancs, venant la chatouiller gentiment de sorte à la faire craquer tandis que moi, je me retenais de sourire, bien que là, tout de suite, c’était fort difficile.

Personne pour nous déranger. Que ce soit nos proches ou nos boulots, car oui même si je suis en congés maternité, l’hopital ne se prive pas. Nous sommes coupés du monde pendant quelques jours. Nous pouvons prendre notre temps. Et je laisse aussi un peu la place à la taquinerie. La réaction de Jordan me fait rire, même si j’ose les épaules en voyant son air faussement offusqué. Visiblement, Jordan est dans le même état d’esprit que moi. Il a envie de s’amuser un peu. Lorsqu’il me demande de retirer ce que j’ai dit, j’fais un signe négatif de la tête. « Nope ! » Confirmai-je à l’oral. Parcontre, je ne me suis pas attendu à la séance de chatouille. Pour le coup, il m’a eu ! Je ris sous ses petites chatouilles, je finis par céder à l’attente de mon époux ! « Okey, okey ! C’est bon, je retire ce que je viens de dire. Donc tu peux arrêter ta petite torture ! » Même si elle est loin d’être désagréable. Je finis par me retirer de sur lui pour me mettre allongé à ses côtés. J’fais une petite moue boudeuse avant de lui dire sur le ton de la plaisanterie : « Tu connais beaucoup trop mes points faible mon cher et tendre époux ! » J’lui tire la langue.

Je m’en moquais bien qu’elle retire ses paroles ou pas. J’avais juste envie de la taquiner, la toucher, profiter du moment présent. Parce que bien que j’adorais notre fils, j’étais conscient que celui-ci pouvait nous interrompre à tout moment, et ce serait de même à notre retour de vacances, alors autant profiter de ce moment pour faire ce qui nous échappait au quotidien, se retrouver, prendre du temps pour nous. Mais si ça ne marchait pas de la chatouiller, alors tant pis. Mais au final, ç’eut un certain succès; Zara se laissa tomber sur le coté, me demandant d’arrêter, passant un commentaire qui me fit probablement plus plaisir qu’elle ne pouvait l’imaginer; avec cet éloignement qui était venu nous miner pendant un bon moment, il me faisait du bien de voir que nous avions cette complicité qui nous avait unis dans un premier temps. Riant doucement, je me redressai pour, à mon tour, me positionner au-dessus d'elle, en faisant attention à ne pas l’écraser, évidemment.  « Ils font partie de ton charme, ma chère femme. » Sur ces mots, je la regardai encore un petit moment, un air admiratif, amoureux au visage, puis je me penchai pour l’embrasser encore, ne me lassant pas. Ensuite, je penchai mon visage pour atteindre son cou une nouvelle fois, y déposant des baisers longs, mais doux, laissant nos corps se rapprocher de nouveau.