LUNA&LEVI ▬ Tell me that everything will be fine

Luna & Levi

Tell Me that everything will be fine

Quatorze heures quarante-cinq. Je regardai autour de moi, à la recherche d’une tête blonde, un visage boutonneux. Malheureusement, outre un enfant tenant la main de sa mère, un cornet de glace à la main, la moitié de la fameuse glace sur son visage parce que clairement, personne ne lui a appris à le manger correctement, pas grand-monde ne correspondait à ce portrait. En tout cas, personne qui ne pouvait être la personne que j’attendais d’ici quelques minutes, cette personne qui allait me remplacer derrière le stand et qui se verrait obligé de se balader dans le parc pendant quelques heures, très certainement pour se payer une nouvelle console de jeux vidéos, vu son jeune âge. Ce genre de pensée, clairement, ça ne m’aidait pas vraiment à me valoriser dans mon travail. Enfin, je ne cherchais pas une quelconque reconnaissance, mais disons que pour mon estime personnelle déjà profondément affectée à la base, ce n’était pas ce qui était le mieux. Pire encore, maintenant que je savais que j’allais au moins pouvoir me débarrasser de cette journée de travail sous peu, je me montrais impatient, j’en avais marre. Discrètement, je tapais du pied, j’avais envie de tourner en rond, plus encore, j’avais envie de tout laisser ça en plan et le laisser se démerder avec le tout. Mais je ne le fis pas, parce que ça me ferait certainement perdre mon boulot et actuellement, j’étais à un stade de vie où je n’avais pas nécessairement envie de me remettre à la recherche d’un autre emploi, parce que je savais qu’au fond, jamais je ne pourrais trouver mieux que ça, pas avec mes qualifications, pas la personne que j’étais. J’attendais donc, patiemment. Cette attente dura en tout vingt minutes alors que normalement, elle aurait dû en durer quinze. Au bout de ce délai, je vis finalement le boutonneux arriver, en courant, visiblement paniqué d’arriver en retard, me suppliant presque de ne rien dire à personne. Parce que je n’avais pas de temps à perdre avec cela, évidemment que je n’allais pas le balancer. Et puis, qui j’étais pour faire une chose pareille ? Il y a plein de choses qu’on pourrait me reprocher dans mon travail et pourtant, personne ne le faisait. Le faire en échange serait complètement ridicule, surtout pour un gamin qui, au fond, n’avait rien demandé. Finalement, cela signifierait aller voir le superviseur, ou du moins, l’appeler, et devoir lui parler, perdre mon temps, et je n’en avais vraiment, vraiment pas envie. Sans attendre plus longtemps donc, je lui donnai le nécessaire pour prendre son service, puis je n’attendis pas plus pour tourner les talons et m’éloigner, bien décidé à passer à autre chose dans ma journée. Premièrement, je n’attendis pas plus longtemps, sitôt que je fus assez loin de mon poste de travail pour ne pas susciter quelconque questionnement, je sortis de ma poche un joint que j’avais pu me procurer plus tôt dans la matinée. Je le coinçai entre mes lèvres, puis je l’allumai, me disant que ça pourrait m’aider pour passer au travers le reste de la journée jusqu’à ce que je rentre chez moi. Parce que cette fois-ci, je ne retournerais pas chez moi, pas immédiatement. Aujourd’hui, j’avais prévu de voir une de mes amies, Luna, et je n’avais pas envie de tout gâcher parce que je ne me supportais pas. Profitant du léger soulagement que la drogue me procurait, je continuai à le fumer, discrètement, tandis que je marchais en direction de l’endroit où nous nous étions donnés rendez-vous, prenant place sur un banc lorsque j’y fus, regardant autour histoire de voir si, comme le boutonneux de plus tôt, elle allait arriver sous peu.

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La jeune femme n’avait pas grand-chose à faire en ce jour parce qu’elle n’avait pas réellement de rendez-vous, bien qu’elle allât bientôt avoir un shooting dans l’après-midi, elle secoue doucement sa tête en mordant sa lèvre. Elle qui n’aimait personne en ce moment, elle n’avait pas envie du tout de bouger mais plutôt dans la journée celle-ci, avait reçu un message d’un de ses amis, enfin un des rares amis qu’elle a. Luna était plutôt discrète et ne supportait pas les hommes, surtout leur touchés, mise à part pour une seule fasse, elle remue doucement son nez sans qu’elle ne sache faire quelques choses. Elle devait bien attendre l’heure c’est pour ça qu’elle opta alors pour aller se faire un jacuzzi, un bon jacuzzi il n’y avait rien de mieux après tout pour qu’on puisse se détendre, les nerfs qui étaient souvent à vif pour la belle sulfureuse brune c’était parfait pour elle en tout cas qu’elle est autant de temps. Même si le rendez-vous était à quatorze heures, voir quinze heures mais ce n’était pas bien grave vu qu’elle avait souvent tendance à se faire désirer bien que cette fois ci, elle avait très clairement aucune envie d’être longue pour ce rendez-vous, pour rendre fou un homme, elle le faisait souvent mais elle connaissait suffisamment Levi pour savoir que la voir arrivée en retard ce n’était pas forcément la meilleure des choses à faire après tout. De plus elle-même comprendrais, parce qu’elle n’aimait pas ça et vu qu’elle explosait assez rapidement de fois ce n’était pas bien compliqué de la voir complètement furax sans aucune raison mais bon c’était du Luna tout craché. Elle qui faisait croire qu’elle n’avait pas de cœur depuis la mort de Julio, elle ne supportait pas de s’attacher à quelqu’un, non c’était pas possible et encore elle parlait encore moins du traumatisme subit de voir l’homme qu’on aimait se faire tirer dessus alors qu’on sait très bien qu’en plus de ça, c’était de sa faute et non de la sienne mais c’était lui qui avait tout pris, c’était très douloureux mais malheureusement c’était le cas et c’était particulièrement triste. Elle n’arrivait à parler de ce moment qui lui avait été particulièrement douloureux, la preuve elle n’avait rien dit pendant au moins trois ans, mise à part à son patron avec qui elle parlait sinon elle ne disait rien, se contentant de faire la gueule quand ça lui plaisait pas. Finalement elle était devenue ce qu’elle était devenue maintenant, un véritable iceberg, non elle ne supportait pas du tout les personnes pour qui elle pourrait avoir des sentiments. Une preuve que son changement était bien présent puisqu’elle n’avait plus énormément contact avec son amie d’enfance et voisine, elle avait coupée tous les ponts mise à part un coup de fil pour la rassurée, rien de plus c’était ainsi maintenant. Quand elle se rendit compte qu’il était midi, et qu’à force de rêvasser la jeune femme allait être en retard pour son shooting, elle s’habilla rapidement et partie en trombe au lieu de rendez-vous, forcément le photographe avait été agacé mais bien entendu la brune avait fini par re partir dans ses photos, parce que l’air de rien le mannequin n’avait pas que ça à faire et lui non plus alors forcément. Luna finisse une bonne heure plus tard, celle-ci quitta le lieu en voyant qu’en réalité ça avait pris plus de temps que prévue et qu’elle risquait d’être en retard. La jeune femme repris donc sa voiture et démarra pour se rendre le plus vite possible au lieu de rendez-vous, bien que se garer ici, c’était légèrement plus compliqué bien que moins que New York mais bon, après cette course en voiture, elle se rendit compte qu’elle était dans les temps. Maintenant il ne fallait plus que trouver une saleté de place ce qu’elle trouva une dizaine de minutes plus tard, la belle brune se gara et attrapa son téléphone mais en voyant qu’elle n’avait presque plus de batterie, elle le reposa abandonnant l’idée de le prévenir qu’elle avait deux bonnes minutes de retard tant pis. Elle saurait bien se rattrapée au pire des cas, la jeune femme le vit de loin mais décida alors de le prendre par surprise, passant derrière lui et une fois derrière celui-ci, elle posa ses mains sur ses yeux avant de se pencher vers lui et murmura à son oreille.

« Qu’attends donc ce délicieux jeune homme comme ça ? On dirait une âme en peine. »

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Dans un premier temps, je me retrouvai à être, comme rarement je l’étais habituellement, sauf quand je commençais à m’impatienter, à être particulièrement concentré sur le fait de tenter de trouver Luna dans cette foule qui commençait à être, j’avais l’impression, de plus en plus nombreuse. Plus tôt dans la journée, on trouvait seulement quelques touristes, parfois des groupes scolaires qui se rendaient dans les musées avoisinant le parc. Puis, il y avait eu les travailleurs qui voulaient passer un peu de temps à l’extérieur, mais pas de quoi s’affoler, en gros. Bref, une journée bien ordinaire, typique du mois de septembre, de la rentrée scolaire qui s’était entamée il y a quelque temps de cela. Ce genre de moment où personne n’allait vraiment acheter des souvenirs un peu pourris, en gros, où mes journées se faisaient de plus en plus longues, même si je savais que je ne pouvais rien faire contre ça. Je pouvais juste ne pas me plaindre d’avoir un boulot, aussi médiocre celui-ci soit-il, parce que sans boulot, il était évident que je ne réussirais pas à me maintenir en vie, aussi dramatique cela puisse-t-il être. Mais plus encore, je ne pourrais pas gâter ma fille quand je la voyais, et ça j’avais l’impression que c’était pire que le fait de ne pas avoir de quoi entretenir mon appartement et manger. Mais ça, personne ne le savait, pas une seule personne qui déambulait dans le parc, après avoir terminé sa journée de travail, que ce soit pour prendre un raccourci jusqu’à la bouche de métro la plus près ou simplement pour profiter du grand air après avoir été enfermé pendant de longues heures. Il y avait aussi quelques personnes des écoles avoisinantes qui commençaient à s’y installer, parfois pour traîner, parfois pour faire leurs devoirs. Est-ce que Haley faisait partie du lot parfois ? Aurais-je l’occasion de l’apercevoir à un moment ou un autre avec ses amis ? Ou bien préférait-elle éviter ces lieux parce qu’elle savait que j’y travaillais et voulait s’assurer que personne ne voie ce que son père faisait, parce que c’était beaucoup trop honteux pour métier ? Évidemment ça ne me faisait pas plaisir de penser de la sorte, même au fond, je pouvais très bien la comprendre et je ne pouvais pas lui en vouloir. Bien sûr, j’aimerais être capable de faire en sorte qu’elle soit vraiment fière de moi, mais que pouvais-je faire ? La bouffée du joint que je pris à cette idée finit de me convaincre que je ne pouvais pas faire grand-chose. Je n’étais pas qualifié, je n’avais aucune référence vraiment solide, que pouvais-je vraiment faire de bien de ma vie à ce point ? Baissant la tête, je me laissai enivrer légèrement par les narcotiques de la drogue me montant au cerveau, ne me rendant même pas compte que voilà de longues minutes qu’en fait, ma concentration était disparue, que mes pensées sombres avaient pris le dessus, si bien que complètement aveuglées par celles-ci, je ne me rendis pas tout de suite compte de ce qui se passait au moment où soudainement, des mains vinrent se poser sur mes yeux, me bloquant instantanément la vue. Trop peu à l’affut, je sursautai, devant me faire violence pour ne pas repousser directement la personne qui m’assaillait de la sorte. Ce qui m’aida un peu dans la situation, c’est le fait que je reconnus la voix de mon agresseur, et sitôt, j’eus un rire nerveux, me sentant quelque peu idiot, quand même, d’avoir paniqué, même si ce ne fut que pendant un bref instant. Cependant, parce que je jugeais que ce n’était plus nécessaire que je reste dans le noir ainsi plus longtemps, je tournai la tête, croisant finalement le regard de Luna. Un petit sourire un peu plus triste que je ne l’aurais voulu apparut sur mes lèvres, puis je dis: « Eh bien, je t’attendais toi. » tout en essayant d’adopter un air un peu plus convaincant. Parce que oui, même si ce n’était pas toujours la joie, j’étais content de la voir et passer un peu plus de temps en sa compagnie. Me décalant légèrement sur le banc, j’en profitai aussi pour écraser le mégot de mon joint par terre avec mon pied, légèrement embêté que c’est tout ce que j’aurais pour la journée, mais il me faudrait bien faire avec. Puis, histoire que Luna ne se pose pas directement trop de questions sur moi, je décidai de tout de suite lui demander, parce qu’aussi, cela m’intéressait de prendre de ses nouvelles: « Comment tu vas ? »

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Voilà pourquoi elle n'aimait pas être en retard à ses rendez vous, du moins avec les personnes qu'elle appréciait suffisamment pour les portés dans son coeur. Elle qui n'aimait pas spécialement être dans ses lieux ou il y avait trop de foule parce qu'a un moment ça, devenait légèrement gênant pour elle. Elle avait bien trop envie de voir son ami avec qui elle passait toujours de bon moment, bien qu'elle avait tendance à réagir différemment qu'avec les autres personnes ou hommes qu'elle pouvait côtoyer dans sa vie. Elle était bien plus plus protectrice avec le jeune homme, et n'aimait pas le voir mal ce qui forcément tout à l'heure ne plairait pas du tout à la jeune femme qui voudrait savoir ce qui n'allait pas. Enfin bref une fois qu'elle avait pu traversée le chemin qui pourrait la menée à son ami.
La jeune femme finit par le voir, et fronça doucement les sourcils en voyant son air tout triste, elle posa sa main sur sa joue et secoue doucement sa tête. Surtout le voir sursauter comme ça alors que pourtant elle n'était pas des plus discrète parce qu'elle n'avait pas pu s'empêcher de râler en arrivant et bien avant qu'elle ne lui cache les yeux. Mais c'est qu'après avoir vu qu'il avait un joint dans les mains, qu'elle comprenait mieux le fait qu'il soit un peu plus à l'ouest. " Je vais bien mais toi qu'est ce que tu as ? C'est quoi cette mine toute triste ? "
Dit elle en s'installant prêt de lui, croisant ses jambes sous elle et le fixa de ses yeux noisettes, elle ne le lâcherait pas jusqu'à ce qu'il lui ai dit. Parce que oui c'était une vrai tête de mule qui ne lâchait pas souvent l'affaire malheureusement c'était comme ça et vu le regard qu'elle lui portait, il n'était pas trop préférable d'essayer de tenter à l'esquiver.

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Pendant un instant, j’eus un mince espoir comme quoi j’avais réussi à détourner le sujet de conversation et que celle-ci serait peut-être un peu plus joyeuse compte tenu que cela ne parlerait pas de moi et de mes tracas qui, au fond, étaient sans importance, mais malheureusement, Luna ne mordit pas à l’hameçon. Enfin, il fallait dire que pour le coup, je n’avais pas ce qu’on pouvait considérer comme de gros efforts pour complètement changer de sujet et masquer tout ce que je pouvais ressentir, alors pour le coup, je n’avais que moi à blâmer. Cependant, je ne le regrettais pas, parce que je me serais très mal vu lui mentir, même si là, alors qu’elle réitérait sa question je me sentais quelque peu coincé, ne sachant pas trop si je devais élaborer ou bien faire comme si tout allait bien. Dans un soupir, en particulier pour signifier que j’étais quelque peu exaspéré envers moi-même, je baissai la tête, puis après un bref moment de silence, je finis par répondre: « Ce n’est rien de grave, ne t’en fais pas. » Au bout du compte, j’en déduisais que c’était probablement la réponse la plus plausible que je pouvais lui fournir. Puis, comme si je voulais la convaincre - et me convaincre - de celle-ci, j’ajoutai: « Les journées sont longues au boulot, je dirais. » Et ça, ce n’était pas un mensonge. En vérité, je ne faisais que cacher tout ce qui s’ensuivait ; le fait que je me sentais prisonnier, que ma fille me manquait quand je voyais des enfants de son âge se promener dans le parc. Mais bon, puisque ce n’était rien de bien nouveau, limite la routine dans mon cas, à quoi bon que je mentionner quoi que ce soit du genre, surtout que cela reviendrait à ce que je ne voulais pas, à savoir me lamenter ? De mon côté, puisque la réponse se finissait là, je n’eus aucun mal à reprendre un semblant de sourire, puis demander: « Et toi, quoi de neuf alors ? Ça fait un moment. », ce que je considérais, à mon avis, comme une des questions les plus normales que je pouvais lui poser, surtout que pour le coup, je ne tentais pas d’évincer quoi que ce soit.

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Manque de pot pour le jeune homme, la jeune femme n'était pas dans l'envie de démordre tout ce qui pouvait s'en suivre. Elle le ferait parlé, même si ça prenait du temps et bien elle prendrait tout son temps pour que celui ci parle. Luna n'avait pas de patience mais quand il s'agissait du jeune homme par contre la, elle savait très bien prendre son mal en patience pour qu'il puisse enfin lui dire, mais bon le connaissant ce n'était pas tout à faire sur que monsieur parle à la jeune brune. Luna finit par le regarder avec cette moue à la fois sérieuse mais aussi adorable face à ce dernier, elle ne savait pas réellement ce qui pourrait bien faire souffrir le jeune homme mais bon au pire des cas, la jeune femme trouverait bien ce qui se passait réellement. Elle commençait à bien connaitre Levi pour savoir qu'il ne lui dirait pas tout, mais elle se contenterait surement de ça pour ne pas chercher beaucoup plus loin, ça pouvait se relever être compliqué pour elle. " Que ça ne soit pas grave ou pas, il y a quelque chose qui te rends triste et tu sais bien que je n'aime pas te voir triste."
Dit elle alors simplement, son regard se tourna ensuite vers les enfants mais aussi les passants qui devaient simplement coupé par le parc pour rentrer chez eux, elle aurait fait la même chose si elle n'était pas en voiture qu'elle trouvait mile fois plus pratique, que de devoir marcher ou prendre le métro ou toutes ses personnes passaient et qui sentaient toujours si mauvais, très peu pour le nez de la brune. " D'accord je vois ce que tu veux dire."
Après avoir mis ses mains dans les cheveux du jeune homme, et de les avoir complètement retourné, la belle mannequin se tourna alors complètement vers lui, se mettant en tailleur sur le banc. " Pour ma part je ne vois pas grand chose d'extraordinaire, comme d'habitude, boulot, fête. J'ai failli aller à un pot de départ chez les flics, heureusement le temps était avec nous sinon rien et toi mise à part le boulot ? "

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Heureusement pour moi, mon explication, aussi brève celle-ci fut-elle, sembla suffisante pour satisfaire la curiosité de la demoiselle, même si évidemment, je savais bien que j’aurais pu lui en dire plus que cela. En revanche, je ne me sentais pas vraiment prêt à le faire, parce que me lamenter, ce n’était pas mon truc. Personnellement, quand j’entendais les gens se lamenter, ça m’énervait, alors pour sûr, je n’allais pas faire subir cela à une personne que j’appréciais, qui acceptait de m’écouter, qui limite s’inquiétait pour moi par certains moments. Il y avait tellement peu de gens comme cela dans ma vie que j’avais compris que je me devais d’essayer de ne pas les décevoir. Évidemment, ce que j’avais vécu précédemment ne venait pas m’aider à me faire des amis non plus, mais là, dans le cas présent, j’appréciais Luna, d’où le fait que je m’étais efforcé de lui dire quelque chose puisqu’autrement, je n’aurais pas voulu lui dire quoi que ce soit me connaissant. En revanche, j’étais bien content qu’elle ne semble pas réticente à l’idée de me raconter ce qui se passait dans sa vie actuellement. Attentif, je l’écoutai m’expliquer qu’actuellement, elle balançait beaucoup entre les boulots et les fêtes. Pendant un bref instant, l’ombre d’un sourire apparut au coin de mes lèvres, me rappelant vaguement ce que j’avais vécu pendant plusieurs années, quand j’étais encore dans le groupe. Boulot, fêtes, ça se résumait pas mal à ça aussi. Et ce mode de vie, je n’avais pas nécessairement eu de soucis avec celui-ci. J’adorais mon métier avant. J’adorais chanter, faire des concerts devant des milliers de personnes. Le problème, c’était ce qui s’était passé à l’extérieur de tout cela, surtout dans les trois dernières années, celles qui avaient été les plus problématiques, voire même fatales dans mon cas. Et clairement, je ne souhaitais pas ça à qui que ce soit, limite pas même à mon pire ennemi. Et pour cette raison, essentiellement, je décidai de demander à Luna à tout hasard: « Et tu t’en sors avec le boulot et tout ? », voulant surtout savoir si elle était capable de gérer sans complètement se fatiguer, des choses comme ça. Cependant, j’avais fait exprès de garder ma question vague pour qu’elle me dise ce qu’elle voulait bien me dire, parce que je ne me voyais pas vraiment lui faire un interrogatoire.

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Pour la brune l'explication était suffisante, elle connaissait assez Levi pour savoir que le brun n'aimait pas parler de ce qu'il le tracassait. Elle était pareille, Luna était une fille joyeuse en général, et joueuse vu le nombre d'homme qu'elle connaissait, parce qu'elle ne voulait pas du tout se posée. Son passé expliqué aussi très bien pourquoi elle agissait comme ça. Les seules fois, ou ont verraient Luna boudeuse ou dans une attitude noire c'était quand la belle brune repensait à une certaine personne, ou que quelque chose le lui rappelait son premier amour. A ce moment la, valait mieux ne pas lui adressé la parole jusqu'à ce qu'elle aille mieux. La jeune brune regarda son ami en souriant, elle ne le forcerait jamais quoiqu'il en soit de toute manière, elle même l'enverrait balader si il lui faisait la même chose.
n caractère, et tu sais pertinemment que je sais bien me stopper quand je commence à fatiguée. Et vu le caractère de cochon que j'ai, il vaut mieux éviter de me dire non."

Dit elle en souriant, tendis qu'elle se leva, pour se mettre sur le dossier de son siège, elle passa ses mains dans les cheveux doux du jeune homme en souriant. Elle se mit à lui faire des massages sur son crâne puis sur ses épaules, remarquant bien entendu que le jeune vendeur et ancien chanteur qu'il était particulièrement tendu.

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Un sourire amusé apparut sur mes lèvres malgré moi au moment où elle chercha, semblait-il, à me rassurer en affirmant qu’elle avait un caractère assez fort pour être capable de s’imposer des limites. Ça, je le savais et pourtant, j’avais quand même ressenti le besoin de lui poser la question. Pourquoi ? Parce que moi-même, plus jeune, j’étais persuadé que j’avais des limites, pour me rendre compte que finalement, j’étais beaucoup trop influençable, voire que j’étais faible à la limite. Maintenant, je n’en avais que la confirmation que j’étais faible, parce que lorsque j’avais été laissé à moi-même, je n’avais pas su me relever tout seul. Je ne l’avais toujours pas fait d’ailleurs, et je ne savais pas si à un moment ou un autre, je trouverais un moyen, une raison de me secouer et changer les choses. Clairement, voir Haley un week-end aux deux semaines n’était pas suffisant pour me donner le goût de vivre sans la voir pendant tout ce temps où elle était avec sa mère, et je ne savais pas ce qui pourrait vraiment m’aider à remonter complètement. Évidemment, je ne niais pas que certains amis me permettaient d’oublier mes soucis par moments, comme Luna était en train de le faire, probablement sans le vouloir. Ou peut-être que si ? Je ne pouvais pas nier que j’en vins à me poser quelque peu la question lorsque je sentis soudainement sa main remonter dans mes cheveux, ses doigts s’exerçant à faire une pression similaire à un massage. Comme pour signifier que j’appréciais le geste, je fermai les yeux pendant un bref instant, tentant tant bien que mal de me laisser aller pour le coup, même si depuis longtemps, ce genre de contacts, ce n’était pas ce que j’appréciais le plus, compte tenu de tous les mauvais souvenirs qu’ils pouvaient engendrer dans ma tête. Mais là, puisque j’avais conscience que j’étais en présence de mon amie et personne d’autre, j’étais capable d’exercer un certain contrôle. Puis, au bout d’un moment, je réussis même à lui sourire et à dire, dans ce que j’espérais être un semblant de blague: « Tu as vraiment un don pour me détendre, tu le sais ça ? » Et là, j’espérais vraiment qu’elle le prenne pour un compliment, parce que non seulement, ce n’était pas dans ma nature de passer ce genre de commentaires mais de plus, rares étaient les gens qui avaient ce genre d’effet sur moi, ce qui ne venait que confirmer le fait que Luna était une de mes bonnes amies et que de ce fait, je lui faisais relativement confiance, même si je ne saurais pas totalement expliquer le pourquoi du comment.

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La jeune femme sourit en coin en regardant le jeune homme et remue doucement son nez, ne sachant simplement que dire à ce moment précis. La belle brune ne pouvait rien faire pour le rendre réellement heureux, parce qu'elle savait pertinemment que pour cela, il lui faudrait avoir sa fille bien plus souvent et ça elle n'avait aucun contrôle ou pouvoir. Luna savait encore se retenir, parce que même si elle sortait presque tout les soirs, elle n'allait pas plus loin que trois verres et ne se drogué pas des masses parce qu'elle savait qu'on pouvait très facilement tombé accro à cette merde et la belle mannequin n'avait pas spécialement envie de se voir complètement accro à la drogue et ne plus être elle-même, non bien au contraire. Le caractère fort et étant un véritable cochon, la jeune femme savait bien aussi que c'était beaucoup moins dur quand il s'agissait d'hommes qu'elle ne connaissait pas aussi bien que l'homme qui se tenait devant elle. Plus précisément à celui à qui elle faisait des papouilles dans les cheveux, destiné à le détendre un peu ce qui semblait se faire. Luna n'était pas sans savoir que le jeune homme n'aimait pas pas spécialement ses gestes, mais elle ne lui ferait pas grand chose de plus, peut-être un câlin mais c'était guère réellement son truc.
Même si Levi était un homme avec qui elle était proche, celle ci n'était pas des plus démonstrative, bien que bien évidement la belle brune pouvait se montré extrêmement possessive.
La belle sourit en coin en voyant le jeune homme fermé ses yeux, tant mieux il semblait apprécié c'était ce qu'il comptait le plus pour la belle brune. A ses paroles, elle se mit doucement à rire et leva les yeux au ciel en plissant son nez, elle embrassa alors son front et descendit ses papouilles dans le dos du jeune homme pour qu'il puisse pleinement se détendre." J'sais je suis la meilleure pour ça !"
Dit elle en souriant, elle grogna un peu en sentant le gros nœuds dans son dos, elle fronça les sourcils.
" Mais qu'est ce que tu fais pour être aussi tendu ? "

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