Good afternoon, Doctor Jones :: Derya

Ma vie, je ne l’affichais pas aussi aisément qu’on pourrait le croire. C’est certain si on tapait mon nom sur google, on apprendrait la base, ce que beaucoup savait. Ma vie natale. Ma date d’anniversaire. Ma carrière dans the Z Guyeezz. Ma filmographie passée et à venir. Une petite biographie. Mais jamais rien de bien gros, il n’était pas écrit la raison de la dissolution de notre groupe, je ne pensais même pas qu’on pouvait faire allusion à ma relation avec Levi. Je faisais tout pour garder ma vie privée. Mais le fait que je chantais et dansais étaient bien deux choses que je ne cachais pas. Ça avait le tour de charmer, mais aussi d’impressionner les filles. Et bien entendu, tous les moyens sont bon pour en arriver à draguer et mettre une fille dans son pieu. Ce n’était pas ce que j’étais en train de faire avec Freya, loin de là, je m’étais simplement laissé entrainer par le moment. Lâcher son fou comme on peut le dire. « Il semblerait. » disais-je en parlant du costume qui subissait les tourments de la dance improvisée. Je ne pensais pas que mon impresario se serait pointé ainsi à l’improvise, laissant voir une scène loin d’être louable. Ce genre de provocation, j’avais l’habitude d’en faire face à lui. Je n’étais plus ce gamin, il n’avait plus autant de contrôle sur moi et je ne me gênais pas pour lui montrer, le pousser à bout pour simplement trouver une porte d’échappatoire à tout ceci. J’étais tout de même soulagé de voir qu’il ne chercha pas à s’éterniser, le regardant s’éloigner, je me tournais pour regarder les deux femmes. « T’en fais pas, c’est souvent ainsi. » Mon seul moyen de défense face à cet homme était la provocation. Ainsi, je me garantissais qu’il ne me ferait rien comme il avait fait autrefois à Levi. Il n’avait jamais posé sa main sur moi et en aucun cas, je ne lui laisserais la chance de le faire et ça, je savais qu’il le comprenait. « Ouais. Et puis, il attendra. Y’a que pour lui que le temps c’est de l’argent. » soufflais-je en me dirigeant vers la cabine retirant le haut avant même d’être entré dans la cabine. Je prenais la tenue que me tendait la jeune femme, avant de me changer et d’en ressortir un instant plus tard. Un rire m’échappait : « Tu verras on prend goût au tournage. C’est plus amusant qu’on ne le laisse croire. » Je laissais la costumière prendre des pinces sur ce vêtement un peu trop grand pour moi et je retournais essayer encore quelques tenues. Une fois le tour complet des costumes essayés, je sortais de la cabine vêtu de mes vêtements personnels, enfilant mes lunettes de soleil et abordant un large sourire. Je remerciais la costumière, puis me tournait vers l’archéologue : « Ce fût un plaisir, on devrait se recroiser sur le plateau. » disais-je en la saluant me dirigeant vers mon imprésario adossé au mur, parlant au téléphone. Il me tendait un document que je prenais le regardant pour analyser le contenu et reprenant le train de ma vie de machine à cash pour cet homme.