J'espère que ça marchera

Pour Maria c’était un jour banale comme les autres, elle n'y faisait plus tellement attention maintenant. Pour elle, elle ses journées passaient tellement vite maintenant qu'elle ne se faisait guère plus de soucis, elle aimait sa vie bien que savoir sa mère malade, la rendait malheureuse. Après tout sa mère était son dernier parent qui restait en vie, elle n'avait pas envie de perdre sa mère déjà que la réaction de la blonde à la perte de son père n'avait pas était des plus douce, alors forcément la perdre la rendrait un peu plus malheureuse, elle aimait sa famille plus que tout. La preuve elle était bien capable de tout lâcher pour s'occuper de sa famille, elle était comme ça depuis qu'elle était petite et ce n'était pas maintenant que ça allait changée.

Puisqu'elle n'avait plus rien à faire aujourd'hui, elle avait décidé de trainer un peu sur Internet, elle avait passé tous ses rendez-vous, et elle avait donnée congés à tous ses matins, comme tous les jeudis. Bien que quelques fois ce n'était pas le cas, cela dépendait en réalité d'eux, et de leurs envies. Candice était une personne très conciliante, la jeune femme avait cependant pas très envie aujourd’hui de se prendre la tête. Elle était en pause aujourd’hui, elle n’avait ni tournage ni séance de shootings donc c’était parfait. Mais comme l’ennuie lui venait très clairement la jeune femme décida de préparer une petite soirée en l’honneur d’une association qui luttait contre sa maladie, bien qu’elle eût eu sa greffe la jeune femme avait tout de même dans le cœur de faire un geste pour cette association. Et elle était sérieuse puisque la jeune femme avait pas besoin de se remplir les poches, non seulement par son double emploie mais aussi par le fait que c’était pour la bonne cause et non pas pour n’importe quoi.
En une journée, la soirée était déjà faite, elle n’eut aucun mal à se trouver un traiteur et un fournisseur pour l’alcool, tout comme elle avait engagé une troupe de cirque qui faisait ses débuts mais qui était très prometteuse alors autant les faire connaitre dans le genre de soirée/gala qu’elle avait organisée non ? La belle blonde se demandait cependant si il y aurait du monde, car elle ne savait pas si ce genre de soirée bien qui s’assurait être bonne avec surement du remue ménage le fait que les dépenses seraient renversés à une association ne pouvait ne pas plaire à tout le monde et bon elle le comprenait tout aussi bien. Deux jours après c’était le grand jour, la jeune femme était donc la première sur les lieux et à sa plus grande soirée quand la soirée commencée à avancer, le lieu se remplissait et tout le monde s’amusait ce qui la fit alors esquissait un sourire.  


© Moutarde

Contrairement à ce que la croyance populaire se permettait de diffuser, mon boulot n’était pas seulement de rester plantée devant mon ordinateur à la journée longue. Évidemment, c’était l’essentiel, mais ce n’était pas juste ça. Ça aurait pu l’être aussi, je ne le niais pas, mais pour mon plus grand bonheur, j’avais gagné suffisamment de popularité pour qu’on m’encourage à me rendre à des évènements, afin que je puisse en discuter par la suite ou bien que je mette une photographie sur ma page Instagram, quelque chose dans le genre. Je ne disais pas que je m’y rendais à tout coup, encore moins ces derniers mois en raison, mais dans certains cas, je ne pouvais juste pas passer à côté des invitations qu’on me faisait. Celle que j’avais reçu deux jours plus tôt en était la preuve; quand j’avais vu cette proposition pour me rendre à un gala de charité pour un organisme communautaire, je n’avais pas hésité bien longtemps avant de dire oui. Ce qui avait retardé ma réponse, ce fut le fait qu’avant, et tout naturellement, j’avais demandé à Mike s’il souhaitait m’accompagner, dans l’espoir que ce genre de soirée nous permette de nous changer les idées. Sans trop de surprise, il refusa, supposant trop de boulot, trop de fatigue. Je n’insistai pas, sachant très bien que je prenais une grosse chance à la base, de toute façon. Cela ne me faisait pas plaisir, mais que pouvais-je y faire ? Il n’avait plus envie de grand-chose, avec moi en tout cas, se montrant distant, ne me donnant pas envie de lui parler plus longuement pour ne pas engendrer une nouvelle dispute. J’espérais encore et toujours que cela allait finir par se régler un jour, avec le temps, quand il serait parvenu à faire le deuil de son frère, ce qui devait être loin d’être facile après tout. Pour le coup, je décidai de faire « tant pis », puis je signifiai que j’allais être seule à cette soirée. Aujourd’hui étant le grand jour, j’avais commencé à me préparer d’avance en prenant une douche, me coiffant et me maquillant à l’aide de tutoriels que j’avais trouvés sur Pinterest qui m’avaient vraiment intéressées. Le résultat me plaisant encore plus que je ne l’aurais imaginé, j’enfilai une robe que j’avais achetée la veille. Limite on pourrait croire que je l’avais achetée que pour l’occasion, ce qui, mine de rien, était partiellement vrai. Ce n’était pas dans mes plans de m’acheter une tenue alors que j’en avais plusieurs, mais compte tenu que je prenais des formes en raison de ma grossesse, je n’avais pas nécessairement beaucoup de robes de maternité. Et puis, ma robe était noire, toute simple, j’étais persuadée que j’allais pouvoir la reporter d’ici la fin de ma grossesse. Chaussures relativement confortables aux pieds, parce que je ne supportais pas de souffrir, même si c’était pour la mode, je quittai la demeure, sac à main sous le bras, juste à temps pour la soirée. Une fois que je fus sur place, je ne tardai pas de m’émerveiller de l’organisation mise en place, trouvant le tout spacieux, luxueux, mais quand même chaleureux. Le seul problème que je trouvai, ce fut le fait que plusieurs serveurs passèrent pour m’offrir un verre, mais aucun d’entre eux ne sut me proposer une boisson non-alcoolisée, et aucun d’entre eux ne demeurai sur place assez longtemps pour m’indiquer où se trouvait le bar principal pour que je puisse en demander un. Légèrement frustrée, mais bien décidée à ne pas me laisser décourager par ce fait, je décidai, à tout hasard, d’aborder la première personne seule que je vis, lui demandant avec politesse:  « Excusez-moi, sauriez-vous par hasard où se trouverait le bar ? », sachant déjà que j’allais passer pour idiote, mais en fait, je m’en moquais. Après tout, ce n’était pas comme si je connaissais les lieux par coeur et que ceux-ci étaient restreints, d’autant plus que les gens se massaient de plus en plus, rendant la vue panoramique de l’endroit un peu plus complexe.

Maria n’avait aucune croyance puisque tout ce qui l’intéressé c’était de bien évolué, de plus elle savait que jugé les gens n’était pas forcément ce qu’il y a de top, et elle ne le ferait donc jamais parce que déjà ce n’était pas dans sa nature et surtout elle n’avait pas réellement le temps pour ça. Et puis si elle devait critiquée les gens, rien qu’elle ça prendrait des heures parce qu’elle n’était pas réellement un modèle ou un exemple pour les personnes qui pouvait l’entourée et puis elle l’assumée complètement. Bien qu’aujourd’hui, sa journée avait été chargée, elle était plus concentrée sur le fait qu’elle avait son gala de charité et puisque c’était une ancienne malade de cette maladie, la jeune femme tenait même a donné l’argent collecté lors de cette soirée à le remettre en main propre au représentant qui serait présent ce soir. Du moins à la fin de la soirée, elle donnerait le chèque en main propre devant tout le monde c’était la moindre des choses. Et elle soutiendrait toujours cette association jusqu’à sa mort, en versant de généreuse sommes. C’était la moindre des choses, on devait faire avancer les recherches pour guérir de cette maladie au plus vite ou du moins améliorer la vie de ses malades parce qu’elle n’était pas simple. Quand la soirée battait son plein à peine commencée, la jeune femme ne pouvait qu’être heureuse car elle avait mis les plats dans les grands afin de pouvoir faire plaisir à ses invités. Bien entendu même si la soirée était ouverte, il fallait bien avoir un pass ou du moins avoir des habits convenables pour rentrer, les personnes étaient fouillées du moins moins les femmes qui avaient souvent des robes moulantes donc c’était compliqué pour les personnes de caché des armes mais les sacs n’étaient pas épargnés. Maria voulait que cette soirée soit une des meilleures et hors de questions qu’il y est quelques soit un désordre n’importe de ou il pourrait bien venir.  Les gens allaient et venaient pour les fumeurs en particulier parce qu’elles leur avaient accordé un coin fumeur plus loin, mais il fallait passer par un couloir pour pouvoir allé fumer. La jeune fille fut cependant dérangée parce une femme qui semblait enceinte, elle sourit alors à cette dernière. «  Retournez-vous, marchez une vingtaine de pas et c’est sur votre gauche. »
Répondit-elle avec une douceur qui l’égalait quand elle parlait à ses frères et sœurs, et puis elle comprenait que ce n’était pas simple de voir avec le monde qui arrivait.
 


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Je ne pouvais pas prétendre d’avoir cherché longtemps où d’une façon particulièrement minutieuse, parce que je jugeais que je n’étais pas à cette soirée pour cette raison, mais dans l’immédiat, alors que j’en venais à demander à quelqu’un de me venir en aide pour trouver ce que je cherchais tant, j’avais limite le sentiment que je ne trouverais pas toute seule. Par conséquent, ce n’était pas par paresse, mais vraiment par confusion, et aussi parce que tourner en rond pendant une heure pour avoir un verre n’aidait pas nécessairement à passer un bon début de soirée. Heureusement pour moi, la demoiselle ne fut pas trop réticente à l’idée de me venir en aide. En effet, elle ne tarda pas, avec un sourire que je ne saurais dire chaleureux, amusé ou entre les deux, à me répondre en affirmant que je n’avais qu’à me retourner et faire quelques pas pour le trouver. Fronçant les sourcils, parce qu’il me semblait vraiment avoir regardé suffisamment pour voir quelque chose d’aussi près, je réalisai qu’en fait, elle avait raison; le bar était juste là. Non pas que je ne la croyais pas dans un premier temps, mais pour tout dire, je me trouvai quelque peu… idiote. Idiote et surtout paresseuse de ne pas avoir fait un petit effort supplémentaire pour trouver mon objet de convoitise, parce que j’en venais à la conclusion que si j’avais fait ce fameux effort, peut-être bien que je l’aurais trouvée toute seule. Mais puisque le mal était fait, je ne pouvais pas simplement grimacer, m’en vouloir ouvertement ou un truc du genre. Ce que je fis plutôt, c’est que j’eus un petit rire à la fois nerveux et à la fois stupide, puis je finis par dire, parce que je me doutais que c’était la moindre des choses:  « Oh… C’est à croire que je suis aveugle, ce soir ! Merci beaucoup ! » Après tout, il valait bien mieux en rire qu’en pleurer, n’est-ce pas ? Maintenant que le drame était passé, je me permis de sourire plus sincèrement et chaleureusement à la jeune femme pour qu’elle voie que j’étais effectivement reconnaissance de ce petit coup de pouce qu’elle venait de m’offrir, et histoire de ne pas la déranger plus longtemps, je me dirigeai vers le bar, histoire d’aller commander une boisson non-alcoolisée, en espérant que quelqu’un veuille bien m’en servir une, même si le contraire serait, en mon sens, tout simplement absurde.

La jeune femme regarda la jeune fille qui se trouvait devant elle et qui ne trouvait pas le bar, bien entendu celle-ci n’allait pas lui dire d’aller se faire cuire un œuf plus loin. De plus elle avait bien vite remarqué qu’elle était enceinte, et heureusement qu’elle avait prévue des boissons sans alcool bien que c’était aussi parce que ses petites sœurs étaient présentes et qu’elles n’avaient absolument pas le droit de boire. Bien qu’une allait être majeur, celle-ci sourit à la jeune femme qui venait de lui demander ou se trouvait le bar, elle laissa un fin sourire sur ses lèvres. : « Oh… C’est à croire que je suis aveugle, ce soir ! Merci beaucoup ! » Maria ne put s’empêcher de rire un peu plus face à sa remarque effectivement il y avait pas vraiment plus indiscret que le bar mais la salle commençait à être pleine donc elle pouvait comprendre de plus, elle était un peu petite de taille face au mastodonte qu’il y avait dans la salle. « Ne vous en fait pas pour ça. C’est normal ne vous en fait pas. »
La blonde regarda l’heure qui s’affichait sur un des murs, il était bientôt l’heure de son petit discours de début de soirée rien que pour rappeler le but premier de cette soirée. Maria laissa la jeune femme partir boire et elle commença sa montée sur la scène, quand elle y arriva heureusement qu’elle avait l’habitude des conventions et aussi des scènes ou elle pouvait montée pour défiler. Elle tapa un peu sur le micro et comme toujours celle-ci avait son sourire qui munissait ses lèvres pulpeuses. « Bonsoir à tous et à toutes, premièrement je suis ravie de tous vous voir ici ce soir. Ce gala est quelques choses qui me tiens énormément à cœur pour ses malades qui souffrent tous les jours. Pour ceux qui me connaissent et ceux qui ne me connaissent pas vraiment, cette soirée a pour but de faire avancer les recherches contre la mucoviscidose. Je n’ai jamais caché en souffrir depuis que j’étais petite, cette maladie a beau pour ceux qui sont comme moi nous rendre plus fort ou plus faible cela dépend du caractère de chaqu’un ou bien des proches. Cette maladie est bien trop peu connue, même si elle ne touche que de rares personnes et que ce n’est pas une maladie très répandue, elle est incurable personne n’a réussi à faire quelques choses pour ses malades. Oui il y a la greffe, j’ai eu cette chance et je me sens privilégié d’avoir pu avoir eu cette nouvelle chance, j’ai de nouveaux poumons, j’ai failli avoir un nouveau cœur aussi. Mais j’ai de la chance d’être en vie alors que du haut de mes vingt-huit j’aurais dû mourir il y a quelques mois si je n’avais pas eu cette chance, c’est une chance oui mais j’aimerais réellement que les recherches pour contrer cette maladie avance et qu’elle améliore la vie des patients qui en souffrent. Les soins peuvent durer de trente minutes à six heures non-stop, elle empêche de faire bien des choses par exemple pour ceux qui se passionnent pour le sport, ils ne pourront jamais réalisé leurs rêves et en faire vraiment poussé dans leurs vies futurs. Ses personnes la méritent réellement d’avoir une vie qui pour eux leurs sera bien plus agréable que ça soit pour eux ou pour leurs proches car croyait moi ça peut détruire une famille ou un cœur. Mon petit frère Léo pourrait vous le dire, ma famille pourrait vous le dire... Alors s’il vous plait je ne demande pas d’énorme don que ça soit à une toute petite échelle ou à une gosse ça sera déjà cela de gagner pour les recherches. J’arrive à la fin de ma petite intervention ennuyeuse, je vais vous laissez mais je reste à votre disposition si vous souhaitez parler ou bien n’importe quoi. Je suis là, bonne soirée à vous. » Dit elle alors en descendant rapidement de la scène pour laisser place à un groupe qu’elle avait engagée afin de pouvoir aller boire un coup, elle espérait réellement que ce gala marchera même si ce n’était que des dons à la mesure d’un euro c’était déjà un euro de gagner pour l’association.



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Sitôt que j’eus trouvé ce que je cherchais et que je me fus approchée suffisamment pour attendre mon tour afin de commander une boisson non-alcoolisée, je perdis la jeune femme qui m’était venue en aide de vue et je ne m’en sentis pas nécessairement coupable dans un premier temps. Non pas parce que je voulais être méchante ou peu sociable, mais parce que je me doutais bien qu’à un moment ou un autre, mon interlocutrice aurait des gens avec qui parler, des discussions à tenir. Je me doutais que pour moi aussi, cela arriverait, éventuellement, quand je trouverais quelqu’un de ma connaissance, ce que j’espérais, bien évidemment, à un moment ou un autre. Après, si de mon côté, ça ne survenait pas, je n’allais pas faire un drame non plus, parce que j’estimais que je n’avais jamais vraiment eu de mal à le faire avant aujourd’hui. Mais là, tout de suite, je préférai me concentrer sur le serveur qui, à un moment donné, porta son attention sur ma personne, me considérant d’un regard qui ne nécessitait aucune parole, aucune question. En gros, il voulait simplement savoir ce que je comptais commander. À cela, je répondis, dans un sourire poli:  « Un Shirley Temple, s’il vous plait. », choisissant de ne pas me casser la tête pour le coup. Et puis, je devais admettre que depuis le début de ma grossesse, j’avais appris à apprécier ce cocktail, parce qu’il était simple, mais rafraichissant. Rapidement, j’obtins ma commande, juste à temps pour que, tandis que je prenais une première gorgée de celui-ci, j’aie l’occasion de me tourner vers la scène qui avait été prévue pour la soirée - je supposais en tout cas - pour écouter le discours de remerciements que l’organisatrice de l’évènement effectuait. Inutile de mentionner que je fus particulièrement surprise de reconnaître cette même personne qui m’était venue en aide au moment où je cherchais le bar où j’étais maintenant installée, d’une certaine façon. Attentivement, j’écoutai ses paroles, touchées par celles-ci, me congratulant sitôt de m’être convaincue de venir à cette fameuse soirée qui, finalement, était pour une excellente cause. Enfin, je le savais dès le début, mais lorsque cela touchait une personne personnellement, une personne présente, je trouvais cela encore plus touchant. Enfin, pas au point d’en venir aux larmes, quoique j’aurais pu le faire compte tenu de mes hormones qui me jouaient des tours, mais là, j’étais parvenue à garder ma contenance, me contentant de largement sourire et applaudir, tout comme les autres invités. Puis, alors que je pensais que je pourrais continuer à me promener dans la salle, faire le tour, je n’eus même pas l’occasion de m’éloigner du bar que je vis soudainement la jeune femme à nouveau, non loin de moi. N’ayant pas pour habitude de me gêner, je ne me fis clairement pas prier pour lui dire:  « C’était un très beau discours. » en me permettant de garder une certaine retenue dans le sourire que je lui adressai, non pas pour être hypocrite, mais pour pas être enthousiaste à un point que ça pourrait être considéré comme étant exagéré non plus, me disant que pour le moment, c’était un entre-deux parfait.

Dans son discours la jeune femme se gardait bien de dire que les gens de l’association était présent, elle voulait simplement montrer aux personnes venues que c’était réellement pour une association. Après tout elle aurait pu aussi bien mentir, même si sur le fait qu’elle était réellement malade de cette maladie, ceux qui connaissait son parcours ou ses parents savaient très bien qu’elle était malade. Oh elle aurait pu tenir ce discours il y a quelques mois, mais elle aurait été trop faible si elle était tombée et que le gala était organisé celle-ci aurait insister pour venir et rester ici même si ça la mettrait en danger. Cependant elle avait bien veillée à ce qu’il n’y est aucun malade ici, car même si elle ne l’était plus vraiment elle ne voulait pas mettre en danger les gens présents. Car deux malades de la mucoviscidose ne devaient jamais être dans la même pièce, sinon c’était la mort absolue et la contamination. Alors elle aurait pu ramener quelqu’un mais elle ne l’avait pas fait.
Elle espérait simplement que ce discours donnerait envie aux personnes de venir lui parler, elle avait toute la soirée pour eux avant de retourné à ses occupations d’actrice et mannequin. Bien sur si elle savait que sa jumelle était organisatrice d’événements celle-ci lui aurait laissé le temps de faire celui-ci, mais à ce moment précis elle n’était pas au courant qu’elle avait une sœur jumelle et puis être en double ne serait pas super simple pour les gens s’ils auraient pris Lexie pour Maria, et Maria pour Lexie ça n’aurait jamais été très simple. Bien sûr elle aurait surement insisté pour que leurs robes ne soient pas pareilles, mais ce n’était pas toujours très simple. Quand son discours fut terminé, elle sourit face a applaudissements et pencha doucement sa tête en se mordant la lèvre et laissa le groupe prendre place après un petit remerciement auprès de Maria et qu’il lui a glissé avant de monter sur scène qu’il avait déversé pas mal d’argents pour l’association. Quand elle marchait à travers la foule, elle ne tarda pas à voir la jeune femme qui l’avait abordée tout à l’heure pour son discours « C’était un très beau discours. » L’actrice sourit à la jeune femme et s’approcha de nouveau d’elle. « Merci beaucoup. »




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Par réflexe, je souris doucement au moment où la jeune femme en vint à me remercier de mon commentaire, me disant que c’était la normale des choses. Puis, je ne savais pas si je devais m’attendre à quoi que ce soit à la base, mais compte tenu que son propos n’alla pas plus loin que ça, tout comme sa réaction dans son ensemble, je ne sus pas trop si je devais continuer la conversation ou pas. Cela me laissa un léger goût amer en bouche, qui n’avait rien à voir avec le goût de ma boisson - qui était non seulement sucrée, mais aussi délicieuse - mais qui trahissait le fait que j’étais dans ce moment typique d’incertitude, où j’ignorais totalement s’il me fallait continuer la conversation ou pas. Pour combler ce malaise, je pris une nouvelle gorgée de ma boisson, considérant encore une fois la demoiselle. Cette dernière n’était pas partie bien loin, ne semblait pas parler à qui que ce soit… Aurais-je dû poursuivre la discussion pour le coup ? Étais-je complètement en tort ? Je détestais vraiment ce genre de situation qui me laissait tout sauf confortable, alors que je n’étais pas le genre de personne à laisser des blancs dans les discussions. Mais si jamais je venais à la poursuivre, allais-je passer pour la fille un peu trop insistante et collante ? Après tout, ce n’était pas ce dont j’avais envie non plus. Partagée, je décidai, au bout du compte, d’en venir à un entre-deux. C’est-à-dire que tout banalement, et aussi naturellement que possible, je lui dis:  « Au fait, je ne pense pas que nous avons été formellement présentées, je m’appelle Winnie Halpert. » Enfin, je ne niais pas qu’aux premiers abords, cela pouvait sembler totalement idiot comme propos, mais en fait, je n’avais pas trouvé mieux. M’éterniser sur son discours et ce qui venait avec m’avait paru lourd aux premiers abords, et parler de la pluie et du beau temps à une personne que je connaissais à peine n’était certainement pas le mieux. Et là, je me disais que peut-être, compte tenu que la jeune femme semblait impliquée dans l’organisation de cette soirée, savoir qui était ses invités n’était pas plus mal. Et puis, si elle n’en avait rien à faire ou trouvait quelque chose de plus intéressant à faire, cela n’allait pas laisser la conversation en suspens, à mon avis ou du moins, c’était ce que j’espérais.

Même si la jeune femme était vraiment très gentille et n’avait pas l’habitude d’envoyé bouler les gens, elle ne savait pas toujours comment faire pour continuer une discussion de plus ce n’était qu’un remerciement sur un discours qu’elle avait fait tout à l’heure. Bien que comme elle l’avait dit, elle restait toujours disponible afin de répondre à des questions ou à de simples envies qu’on vienne lui parler, d’ailleurs même si en premier temps elle était la pour l’association elle n’était pas contre qu’on vienne lui parler d’autre chose bien entendue. La jeune femme salua alors la jeune femme en allant vers le bar afin de prendre un simple coca à boire afin de se détendre un peu, et surtout pouvoir boire un coup parce que l’air de rien parler ainsi de sa vie tout de même assez privé lui avait donné envie de se rendre complètement ivre et de faire la fête cependant elle ne prendrait que du coca pour ce soir. C’était surement mieux pour elle et pour les autres qui l’entouré n’est-ce pas ? Enfin du moins pour ce qu’elle en pensait clairement parce qu’il n’était pas toujours très sûr de tout cela. Quand elle entendit la jeune femme de tout à l’heure revenir prêt d’elle, elle lui sourit alors finissant sa gorgée et regarda la jeune fille qui se présenta devant elle. « Au fait, je ne pense pas que nous avons été formellement présentées, je m’appelle Winnie Halpert. » Effectivement celle-ci ne s’était pas présenter, du moins plus vraiment à sa connaissance. Elle ne faisait pas toujours attention a ce qu’elle pouvait bien dire mais est-ce si grave que cela ? Non elle ne le pensait pas vraiment bien entendu ce n’était pas toujours simple et elle en avait parfaitement conscience. « Enchanté miss Halpert ! Je suis Maria Tudors ! » Dit-elle en lui tendant alors la main, et pencha doucement sa tête. Bien qu’elle eût fait l’effort de venir engager la conversation, autant qu’elle aussi fasse des efforts n’est-ce pas ? « Que venez-vous faire ici ? Enfin à cette soirée ? Du moins... A vrai dire je ne pensais pas que ça ramènerait autant de monde... »




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Ce fut avec un certain soulagement que j’entendis mon interlocutrice se présenter à son tour et ce, de façon chaleureuse, me permettant d’en déduire qu’au final, peut-être que je ne l’avais pas trop dérangée et que je serais en mesure de soutenir la conversation avec elle pour au moins quelques minutes, jusqu’à ce qu’elle doive s’éloigner pour aller voir quelqu’un d’autre ou faire une autre intervention, par exemple, je n’en savais trop rien, puisque je n’étais pas dans l’organisation de cette dite soirée. Ce que je pus faire par contre, ce fut, sans hésitation, de prendre la main qu’elle me tendit pour la serrer en signe de courtoisie, puis lui dire avec enthousiasme:  « Enchantée aussi ! » Puis, bien décidée à ne pas laisser cette chance de connaître une nouvelle personne passer, je cherchai aussitôt ce que je pus ajouter, mais Maria fut plus rapide que moi et en vint à me poser une question dont je trouvai la tournure quelque peu particulière, si bien que pour une rare fois, j’hésitai; voulait-elle savoir ce que je fabriquais en ces lieux, ou bien comment j’avais eu l’invitation ? Heureusement pour moi, Maria en vint à préciser sa pensée, pas parfaitement, mais suffisamment pour que je ne redoute pas plus longtemps le fait d’être jetée à la porte parce qu’elle ne me connaissait pas ou quelque chose du genre. En venant ici, je n’avais clairement aucune intention de gâcher toute l’organisation de cette soirée, et pendant un instant, j’avais craint d’être obligée de le mentionner, mais plus maintenant. Après, je ne pouvais prétendre que je savais exactement quoi dire, d’où le fait que je m’accordai un bref moment de réflexion qui fut ponctué d’un banal, voire un peu idiot:  « Eh bien… » Puis, au moment où je trouvai les mots à dire, je me permis finalement de prendre un ton un peu plus assuré, puis affirmer:  « J’ai reçu une invitation dans ma boîte mail et quand j’ai vu que c’était pour une bonne cause, j’ai décidé de venir. » Je me rendis compte qu’après coup qu’en fait, mon propos pouvait sembler louche, dans le sens où on pourrait croire que je l’avais reçue par erreur. Désireuse de préciser ce fait, j’ajoutai donc:  « C’est une de mes connaissances rencontrées à une soirée précédente qui me l’a envoyée. Je ne sais toutefois pas si elle est dans l’organisation ou quelque chose du genre… » Puis, réalisant que je ne savais pas trop ce que je pourrais ajouter, je me contentai de sourire poliment, puis attendre de voir si j’avais répondu à la question ou si ma réponse nécessitait d’autres précisions.