J'espère que ça marchera

En ce début de soirée, je ne savais pas comment celle-ci allait se terminer mais j’avais bien hâte de le savoir après tout c’était la moindre des choses pour moi de bien m’occupé de mes invités. Même ceux que je ne connaissais pas, c’était pour la bonne cause après tout et puis il y avait toujours de quoi faire quand j’organisée une soirée, je n’allais surement pas me plaindre de voir tout le monde qui pouvait y être non bien au contraire c’était d’ailleurs un véritable plaisir pour moi que ça soit le cas. « Super ! » Fis-je alors avec un grand sourire, j’étais ravie de la voir aussi enthousiaste a l’idée de pouvoir m’aider, ça n’allait pas faire plaisir qu’a moi mais aussi à l’association, ils me faisaient confiance alors si je jugeais bon de faire un peu une sorte du pub ou bien simplement de l’information sur les réseaux, ils me laisseraient faire bien sur je souhaitais un maximum faire en sorte que tout ce passe bien. « Ce n’est pas un problème ça. » Je lui souris, elle n’avait pas forcément besoin d’une carte de visite pour que je puisse la contactée, j’attrapa mon téléphone dans mon sac que j’avais sous le bras et je lui tendis. Si je lui demandais sur un morceau de serviette, soit j’allais la perdre ou ne plus me souvenir du fait que je devais la contacter, bien sûr je n’avais pas la mémoire courte mais elle ne serait surement pas la seule avec qui j’allais parler ce soir alors il était plus judicieux que ça soit dans mon téléphone puisque j’y passais mon temps quand je ne travaillais pas, soit à naviguer ou bien faire des recherches c’était tout aussi simple que cela avec moi. Quand j’eu enfin son numéro, je lui envoyai alors directement un sms pour qu’elle puisse recevoir mon numéro, en la prévenant que c’était moi puis je rangeai mon téléphone dans mon sac et le remis sous mon bras. Je l’amenai alors au buffet ou je devais bien le dire, j’avais un peu dépassé les bornes mais bon mes frères et sœurs avaient tenu à s’occuper du buffet et sachant qu’ils avaient tous les quatre des gouts différents et variés, il y en avait pour tous les gouts. « Crois moi ce n’est pas qu’une personne que tu vas aider mais toute une association qui lutte depuis des années contre ça. Ils te seront très reconnaissant de faire ça pour eux. » Dis-je alors avec un fin sourire, bien que quand je l’a vit commencée à manger ainsi, je ne pu m’empêcher de sourire parce qu’a vrai dire je savais ou du moins je me doutais qu’elle n’était techniquement plus seule dans son corps, mais je me taisais je n’avais rien à dire sur tout ça non plus. « Oh non ne t’excuses pas, c’est mis ici pour manger justement et puis si tu as faim mange donc et profite. Il y en a encore beaucoup, mes frères et sœurs, on surement un peu trop commandé pour la réception alors régale toi si ça te plait. » Dis-je en voulant la rassurée du mieux possible.


© Moutarde

Au bout du compte, Maria et moi échangeâmes nos numéros de la façon la plus simple - pour moi - et rapide qui soit, c’est-à-dire que je lui donnai mon numéro et en échange, j’eus un message de sa part pour avoir le sien en retour. Compte tenu du fait que j’étais plutôt habile avec mon appareil et que je ne pensais pas que j’allais interrompre la conversation, je choisis d’enregistrer directement le numéro de la femme dans mon téléphone. Cela ne prit pas trop de temps, et ainsi, je ne l’oublierais pas, ce qui était susceptible de m’arriver si jamais j’avais attendu de rentrer chez moi, voire même patienter jusqu’à demain. Enfin, non pas que j’oublierais le nom de la jeune femme, mais il serait typique de ma personne de considérer le numéro et ne pas me rappeler le pourquoi du comment je l’avais obtenu, même si elle avait pris soin de mentionner son nom dans le message. Enfin bref, là, je n’aurais plus aucun souci de ce côté, et au final, cela ne fut nullement nuisible à la conversation, qui se déplaça par la suite vers le buffet. Enfin, une fois sur place, la discussion ne fut pas des plus animées, et ça, c’était majoritairement ma faute, compte tenu que j’avais décidé de profiter de ce moment pour me sustenter encore plus que je ne l’aurais voulu ou imaginé dans un premier temps, si bien que je crus bon, à un certain point, de m’en excuser, ce qui, heureusement, ne sembla pas insulter l’hôtesse de la soirée, même au contraire. Souriant à ses propos, bien que je n’avais pas l’intention de vider tout le buffet quand même, je me permis quand même de prendre un nouveau morceau, et commenter en affirmant, sans trop réfléchir:  « Trop ou pas, en tout cas, c’est délicieux. » Je marquai une pause, le temps de terminer ma bouchée pour le coup, et ensuite, j’ajoutai:  « J’avoue que j’ai encore un peu de mal à mesurer mon appétit parfois… Surtout quand il y a autant de nourriture. » Je savais très bien que ce propos pouvait sembler totalement impertinent, mais aussi plus personnel me concernant, et pour moi, c’était signe que j’étais pas mal plus confortable de faire la discussion avec la jeune femme. Et c’était le cas, je n’allais pas le cacher. Alors que je n’étais pas totalement persuadée de pouvoir me fondre à la masse, même si me concernant, ce n’était pas chose compliquée, elle avait réussi à me faire sentir parfaitement confortable dans cette soirée, et je lui en étais très reconnaissance, je ne pouvais pas le nier.

Une fois mon numéro donné je n’avais plus rien à faire maintenant il était temps pour moi que je redonne simplement à mon téléphone sa place initiale puisque je n’avais pas l’intention de le sortir dans la soirée c’était quelque chose de plutôt encombrant pour une accro comme moi à mon téléphone. En même temps cette petite chose pouvait bien souvent nous sauvez la mise, ou bien simplement nous aidez a chercher quelques choses que nous cherchons depuis bien longtemps ce qui était mon cas. Quand nous arrivons à la place ou se trouvait maintenant la nourriture, le traiteur avait tout déposé et maintenant enfin dans quelques minutes les personnes risquaient de venir en masse. Maintenant je n’avais plus qu’a espérer que cette dernière plaise à ses derniers biens que tant que notre ventre était plein ce n’était pas bien compliqué et puis je savais que de toute manière ce n’était pas réellement ce qui avait fait venir la plus-part des personnes présentes ce qui me faisait sourire. Quand je vis la jeune femme qui m’avait abordée et pas lâché une seule seconde depuis se régaler, j’étais contente de voir son sourire et d’entendre ses paroles. « Et bien je suis contente, sers-toi autant que tu le souhaites. » Dis-je avec un grand sourire à mes lèvres, j’étais contente que ça lui plaise, même si sur ce point je n’avais pas fait grand-chose pour cela, je préférais que ça soit mes frères et sœurs qui s’en occupe c’était beaucoup mieux de toute manière. « Tant que tu peux manger à ta faim, tu arriveras bien à un moment ou tu ne pourras plus rien avalé, bien que ça me dérange pas, je déteste gaspiller de la nourriture. » Répondis-je bien que je savais que si ça restait, ma famille reprendrait ce qu’elle voulait et si il restait des choses je les donne à une association c’était aussi pas plus mal, au moins même les personnes qui ne seraient pas visées auraient quelques choses qui était de la soirée et puis j’aimais aider les autres. Je me tourna quand je sentis la main sur ma cuisse, c’était ma dernière sœur, je lui souris et l’attrapa dans mes bras et la fit sautée un peu pour qu’elle se retrouve sur ma hanche. « Ma princesse ! Comment tu vas ? » Dis-je avec un fin sourire à mes lèvres j’embrassa doucement sa joue puis regarda la jeune blonde. « Léa je te présente Winnie, une jeune fille qui va aidé l’association que nous défendons et qui soutiens ma maladie. » Dis je alors, ma sœur tendis la main vers la jeune fille en souriant grandement. « Enchanté Winnie ! Oh .. Winnie comme Winnie l’ourson ? » Fit-elle dans un petit rire. « Léa.. »

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J’avais beau être enceinte, je demeurais quand même une humaine, une personne qui avait quand même un appétit limité et qui était capable de déterminer le moment où elle en avait eu assez. Quand je disais que j’avais du mal à mesurer la quantité que je pouvais manger, que je devais manger avant d’être repue, c’était parce que c’était si changeant que je ne savais jamais à quoi m’attendre, si bien que je ne savais plus quelle portion me servir le soir au moment du repas. Parfois, je me servais une seconde, puis une troisième fois, tandis que d’autres fois, je finissais à peine mon assiette. Enfin bref, au vu de la réponse de la jeune femme, j’estimai que cela ne servait à rien de m’éterniser sur la question, ou bien commencer à argumenter comme quoi je n’étais pas la reine des goinfres non plus, et que clairement, je n’allais jamais manger au point qu’il n’y ait plus de reste et ce, qu’importe la quantité de nourriture que les autres se servaient par la suite, ou s’étaient déjà servis, je ne savais pas trop, puisqu’au final, je n’avais pas vraiment discuté avec qui que ce soit ou porté une plus ample attention à la soirée, puisque rapidement, Maria en était venue à capter mon attention, puis la discussion s’était faite toute seule par la suite. Je n’allais pas m’en plaindre, clairement, ce n’était pas une mauvaise chose. C’était une superbe connaissance que je venais de faire là et de plus, j’avais pu faire en sorte d’éventuellement apporter ma collaboration à l’organisme, alors je n’allais certainement pas trouver quoi que ce soit de négatif à dire de ce côté. Plus encore, ma proposition avait semblé plus qu’appréciée par la principale concernée, et elle en vint à me le prouver une nouvelle fois lorsque soudainement, une petite demoiselle vint nous retrouver. Alors qu’elle aurait pu simplement s’occuper d’elle, elle crut bon de me la présenter, ce qui me fit, sommes toutes, plutôt plaisir. J’agitai donc la main avec un sourire à l’adresse de la petite fille, qui ne tarda pas à passer un commentaire qui m’arracha un petit rire, ce qui ne fut pas le cas de Maria, qui sembla légèrement embêtée de ce propos. Histoire de lui montrer qu’il n’y avait rien de mal, je décidai de lui dire:  « Oui, comme l’ourson. » Puis, comme pour appuyer mon propos, je relevai ma main, là où je portais mon bracelet Winnie l’Ourson dont je ne me séparais jamais. Pendant un petit instant, je la laissai le considérer, ravie de voir son air enjoué. Ensuite, un petit moment passa, et finalement, puisque je me rendais compte que la soirée avançait et que Maria n’avait probablement pas qu’une personne à voir, je crus bon de proposer:  « Je vais vous laisser vous occuper de vos autres invités, si vous le voulez. » Ce n’était certainement pas parce que la conversation m’ennuyait ou quelque chose du genre, mais plutôt parce que je me disais qu’à ce point, ce serait qu’une normalité, et cela ne me gênerait pas vraiment, pour être honnête.

Je me fichais bien des personnes présente et de ce qu’elles pouvaient bien manger, parce que j’étais du genre à prévoir de trop mais bon la ce n’était pas réellement ma faute puisque les personnes que j’avais chargé pour renplir le buffet n’étaient autres que mes petits frères et sœurs bien entendu pour moi c’était toujours un plaisir de les voir s’appliquaient autant dans cette association qui me tenait tant à cœur. En même temps eux avaient bien mal vécue le fait que je ne puisse pas avoir une vie normale, poussant un soupire en me mordillant la lèvre. Je n’avais pas envie qu’elle s’internise sur le fait qu’elle mange beaucoup en même temps la nourriture était ici pour ça. Je ne voyais pas l’intérêt de dire plus et puis pour moi c’était bien plus agréable parce que justement je voyais que ça plaisait et que ce n’était pas mauvais donc j’en était heureuse. Poussant un soupire en me mordant la lèvre, je penchai doucement la tête pour la regarder. Bon je devais arrêter de faire ça parce que sincèrement il y a eu tout de même mieux, mais j’étais contente que la discussion se fasse tout naturellement parce que ce n’était pas toujours simple d’avoir une discussion fluide avec des personnes dans ce genre de soirée n’est-ce pas ? Cependant quand ma sœur arriva, et tira sur ma robe, je me demandais bien qui pouvais bien faire ça si bien que j’avais protégée ma poitrine de mes bras. Je n’étais pas du tout pudique loin de la, mais bon c’était toujours mieux qu’elle ne tombe pas devant tout le monde ou devant la jeune femme. Je m’étais donc baissé pour la prendre dans mes bras, mais sa réflexion avait eu tendance à me mettre terriblement mal à l’aise face à la jeune fille devant moi. Il était sur que son prénom n’était pas commun mais tout de même de la à faire cette réflexion, bien qu’heureusement la jeune femme ne semblait pas lui en vouloir de l’avoir fait. « J’aime trop ton prénom !» Fit-elle alors à la jeune Winnie, je fis la moue en regardant la jeune femme. Bon elle avait l’avantage d’être jeune donc ça ne prenait pas une grande importance non plus, mais elle aurait pu se retenir tout de même. Léa se mit à sourire face au bracelet de la jeune femme qu’elle toucha, cependant je me reculais d’un pas parce que ma jeune sœur avait tendance à être du genre un peu trop tactile, et même si Winnie ne semblait pas lui en vouloir il y avait tout de même des règles à respecter maintenant non ? « Vous savez vous pouvez rester, pour le moment je n’ai pas vu d’invités qui souhaite me parler donc si ça vous intéresse c’est avec plaisir qu’on accepte votre compagnie, et puis ma sœur semble bien vous appréciez, bien que ses manières elle les oublies un peu je trouve. » J’avais tendance à m’excuser à ma façon du comportement de ma sœur parce qu’il y avait des limites et que j’allais forcément lui en parler quand nous serions seules.

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Ce fut avec un petit rire amusé que j’accueillis le commentaire de la petite demoiselle concernant mon prénom, nullement insultée de voir la réaction que cela provoquait chez elle. Limite, je trouvais cela vraiment adorable. Évidemment, me concernant, ça n’avait pas toujours été ainsi. Adolescente, il était source de bien des moqueries une fois de temps en temps, mais là, venant d’une petite fille innocente, j’estimais que c’était juste vraiment mignon. Voilà pourquoi je décidai de pousser la chose en lui présentant mon bracelet, signe que j’assumais parfaitement le diminutif de prénom que j’utilisais depuis plus de dix ans maintenant, et je n’eus aucune opposition à l’idée à ce qu’elle le considère de plus près en le touchant, tant et aussi longtemps qu’elle ne tirait pas dessus, ce qu’elle ne semblait pas tentée à faire. Pourtant, Maria décida de l’arrêter, ce à quoi je ne pus m’opposer une nouvelle fois, parce qu’après tout, elle connaissait mieux sa soeur que ma personne, et compte tenu que je venais faire de sa connaissance, j’étais bien mal placée pour passer quelconque commentaire. Et puis, qui sait, une fois que ma fille serait au monde, peut-être que je serais du genre à ce qu’elle ne touche pas à tout. Je n’avais aucune idée de comment j’allais me comporter avec elle après tout, seul le temps saurait me le dire. De ce fait, je reportai mon attention sur Maria qui, au final, ne me sembla pas trop gênée à l’idée que je reste un peu. Me voyant très mal à ce moment dire que j’allais partir malgré tout, parce qu’après tout, je n’avais toujours pas repéré qui que ce soit que j’étais susceptible de reconnaître en ces lieux, alors je serais idiote de m’éloigner à ce moment. Cependant, compte tenu que je restais et que Maria souleva quelque peu la question, je me permis de dire, de façon toutefois bien innocente:  « Oh elle ne fait pas de mal, je vous assure. », me disant que si c’était pris de la bonne façon - ce que j’espérais, évidemment - pour lui faire savoir que je ne m’en sentais nullement insultée. Après, si elle voulait malgré tout lui faire des remontrances, je ne pourrais vraiment m’y opposer, mais au moins, si elle voulait être sûre qu’elle ne m’avait pas vexée, c’était chose faite. Suite à cela, pendant un petit moment, nous continuâmes donc à discuter, pendant je ne sais combien de minutes, jusqu’à ce qu’inévitablement, d’autres invités demandent son attention pour une raison pour une autre. Sachant très bien que cela arriverait à un moment ou un autre, je n’en fus nullement vexée, et ce fut encore plus facilement et naturellement que je fis ma sortie. Envoyant un dernier signe de main à Maria, je considérai l’heure pour la première fois depuis que j’étais en ces lieux, constatant qu’au final, tout s’était passé encore plus rapidement que je ne l’aurais cru et qu’au final, je n’avais pas vu les minutes passer. La fatigue commençant à se sentir, même si pour la majorité, il était encore tôt, je jugeai, au vu de mon état, que c’était plus sage de prendre la route vers chez moi, alors c’est ce que je fis, n’oubliant certainement pas un instant de cette soirée qui s’était, au final, avérée encore mieux que je ne l’aurais cru dans un premier temps.