J'espère que ça marchera

Je n’avais pas grand-chose à faire en ce moment, mise à part être la pour les personnes qui désirer me parler, de plus j’adorais faire de nouvelle rencontre donc c’était surement tant mieux pour moi n’est ce pas ? De plus la jeune femme que j’avais croisé tout à l’heure ne semblait pas bien méchante alors, je n’allais pas la mettre dehors non plus ou l’envoyer bouler je n’étais pas comme ça, ça ne me correspondait pas du tout. Je la regardait alors avec un fin sourire à ses lèvres et pencha doucement la tête, elle semblait si douce que je me demandais ce qu’elle pourrait bien me demandée mais j’étais ravie qu’elle soit venue me voir après tout pourquoi ne serais-je pas contente ? « Enchantée aussi ! » Cependant je ne répondis pas, laissant un fin sourire à mes lèvres pour lui répondre de son enthousiasme après tout je ne savais pas vraiment quoi dire à ce moment précis. Mais rapidement je pris la décision de commencer à lui parler, elle ne devait pas être la seule à faire la conversation, même si j’aurais pu choisir un autre sujet de conversation j’étais trop curieuse de savoir comment elle était parvenue ici surtout que ce n’était pas une tête connue, du moins pas vraiment. Enfin vu la robe qu’elle portait, si peut être, mais ce n’était pas ça qui m’importait le plus à ce moment précis je voulais juste savoir comment elle avait su que j’organisé tout ça après tout. Je regardais alors la jeune blonde en face de moi et pencha la tête en la voyant cherchée ce qu’elle pourrait me répondre, je devrais lui dire peut être que ce n’était pas la peine de chercher une raison valable, du moins je voulais juste savoir comment elle avait entendu parler de la soirée rien de plus. : « J’ai reçu une invitation dans ma boîte mail et quand j’ai vu que c’était pour une bonne cause, j’ai décidé de venir. » D’accord je comprenais mieux, ce n’était pas plus mal. Que ça soit pour la bonne cause ça l’était, parce que je souhaitait réellement que cette soirée marche et que mon aide puis apporter du soutiens à cette association, même si je déversais beaucoup d’argent pour eux déjà. : « C’est une de mes connaissances rencontrées à une soirée précédente qui me l’a envoyée. Je ne sais toutefois pas si elle est dans l’organisation ou quelque chose du genre… » Je me mis à rire, non ce n’était pas un rire moqueur bien au contraire. « Tu sais tu n’as pas besoin de te justifier, la soirée est assez libre d’entrée j’ai demandé à ce que tout le monde puisse rentrée pour ceux qui ont entendu parler de cette soirée, je voulais juste savoir comment tu avais pu savoir qu’il y avait une soirée comme celle-ci d’organisé. Je suis la seule a avoir organisé avec ma mère et mon père cette soirée. »
 


© Moutarde

Pour plusieurs raisons, je me sentis légèrement prise de court suite à la réponse que Maria me fournit. Enfin, il fallait dire que je n’avais pas de quoi me sentir totalement confortable et assurée de mes propos par rapport à son questionnement, mais après, j’aurais préféré de loin que la conversation continue son cours sans que je sois tourmentée par des émotions partagées. Premièrement, ce fut avec un peu de surprise que j’entendis la demoiselle commencer à me tutoyer. Je n’en étais pas vexée, considérant le fait que si ça se trouvait, j’étais plus jeune qu’elle, et que le vouvoiement, à la base, c’était bien loin d’être mon truc - ce qui expliquait pourquoi je serais tout sauf douée pour travailler dans un bureau où la formalité était toujours de mise, dans les soirées, c’était bien assez - mais puisque cela fut soudain, il me fallut une seconde pour m’ajuster, puis finalement écouter la suite des propos de la jeune femme. C’est là que je me rendis compte qu’en fait, j’avais probablement passé pour encore plus stupide que je ne l’avais estimé dans un premier temps. Pourquoi avais-je pu penser que c’était limite un interrogatoire qui remettait en question la légitimité de ma présence ? Avais-je été à l’écart de ce type de soirée si longtemps que je ne savais plus comment ça marchait ? Parce qu’effectivement, entre l’accident de ma soeur et le début de ma grossesse qui ne m’avait pas mise dans la meilleure des formes, je n’étais pas sortie des plus souvent, pas dans des évènements d’envergure comme celui-ci en tout cas. Gênée de ma réaction, je n’aidai certainement pas à redorer mon image quand je décidai de répondre:  « Eh bien… Je suppose que le bouche à oreille a fait son effet ! » Enfin, peut-être que ça aurait pu bien passer si je n’avais pas ajouté un semblant de rire nerveux non-contrôlé à la fin, mais puisque je le fis, cela ne vint certainement pas me rendre plus fière de mes dires pour le coup. Me trouvant stupide, surtout que cela ne me ressemblait pas du tout, je ressentis l’urgence de m’obliger à marquer une pause dans mes propos en prenant une nouvelle gorgée de ma boisson. Puis, une fois que j’estimai que j’avais retrouvé mes moyens, suffisamment pour avoir une conversation que j’estimais relativement civilisée, je finis par ajouter:  « Mais sérieusement, je suis impressionnée, cette soirée est très bien organisée, toutes mes félicitations. », déjà plus confortable pour assumer mes dires, et confirmer cette assurance par un petit sourire qui se voulait sincère, mais ne me risquant pas à en ajouter davantage pour le moment, parce que j’estimais que pour cela, j’avais pas mal tout dit.

La jeune femme devant moi semblait si gêné par ma question que je ne comprenais pas réellement pourquoi, de plus même si elle n’était pas à sa place je ne l’aurais surement pas mise dehors de toute manière je n’étais pas comme ça et puis c’était moi la directrice de cette merveilleuse soirée. Alors elle n’avait franchement pas à s’en faire pour cela je n’allais pas faire en sorte que celle-ci soit encore plus mal à l’aise qu’elle ne l’était déjà. Mais elle semblait bien plus jeune que moi et puis je n’avais pas forcément envie de faire de me mettre à la vouvoyer, d’ailleurs j’avais toujours beaucoup de mal à le faire c’était pour ça que je ne le faisais même pas avec mon patron enfin en quelques sortes j’étais un peu le mien. Pourquoi parce qu’une actrice a part avoir un manager sur son dos ce n’était rien de plus, enfin même si j’avais mon côté mannequin à côté ça ne changeait pas des masses la chose puisque je n’étais pas du tout décidé à faire en sorte de la mettre mal à l’aise de plus papa et maman était puissants donc je n’avais guère à m’en faire. Bien que je n’étais pas la fille la plus capricieuse du monde non plus, j’adorais simplement m’amuser et profiter de la vie comme elle me venait en somme ce n’était rien de mal et j’aimais ce que j’étais. Quand je la vit prendre une pause, je me demandais bien ce qu’elle pouvait bien se dire dans sa tête, mais j’eu un fin sourire à ses lèvres si c’était le cas j’en étais très heureuse. « Et bien si c’est le cas, je serais très heureuse de pouvoir voir cette soirée être connue, du moins j’aime quand le bouche à oreille marche aussi bien. »
Fit-je alors en regardant la jeune femme, je pencha doucement la tête en le regardant et en me mordillant la lèvre, je me demandais bien ce que je pourrais bien faire à ce moment-là après tout c’était toujours pas facile quand c’était ce genre la. Mais au moins ma soirée marchant bien je ne pouvais qu’être heureuse du résultat non ? Enfin c’est ce que j’en pensais surtout à ce moment précis. Au compliment de cette dernière, je pencha alors la tête en passant une main dans mes cheveux. « Je l’espère, elle est avant tout pour les malades mais il faut qu’elle plaise aux invités tout de même. Et Merci ! » Même si j’avais tendance à en faire un peu trop, ma mère m’avait bien résonnait sur beaucoup de chose.


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Maintenant que je me rendais compte que je m’étais inquiété pour rien, mais qu’au final, cela ne me rendit pas totalement ridicule aux yeux de la jeune femme ou du moins, pas assez pour qu’elle mette fin à la discussion et décide d’aller autre part, je choisis de pleinement prendre part à cette conversation et ne pas laisser ce bref moment de panique tout gâcher. Après tout, j’étais là pour une bonne cause, je passais un bon moment, même si je n’avais pas encore eu l’occasion de faire connaissance avec bien des gens ou limite, déterminer si je connaissais une personne ou une autre dans la foule. Pourquoi je me plaindrais ? Franchement, je ne voyais aucune raison de me montrer pessimiste ou grincheuse. Enthousiaste et attentive, je continuai donc cette fameuse conversation, souriant en me rendant compte que Maria me paraissait satisfaite du fait qu’elle était parvenue à avoir des invités de cette façon, ne me voyant pas ajouter quoi que ce soit dans un premier temps. Puis, c’est un peu plus tard, quant elle en vint à me rappeler, en quelques sortes - parce que je n’avais pas oublié quand même - que cette soirée était organisée pour amasser des fonds pour les personnes malades, j’eus soudainement un déclic. Il n’était pas nouveau que j’aimais soutenir les organismes qui oeuvraient pour des causes en tout genre et jamais je ne l’avais caché. Mais bien souvent, les organismes qui m’approchaient pour une invitation ou un truc du genre avaient bien souvent déjà une publicité solide, si bien qu’en faire davantage était limite complètement inutile. Mais dans le cas présent, si cela n’avait pas été de mon amie qui m’avait fait part de cette invitation, pour sûr, je n’aurais pas entendu parler de cette soirée, et peut-être même pas de cette oeuvre de charité. Et franchement, je trouvais cela dommage, puisque maintenant que j’en savais un peu plus, j’estimais que c’était une cause admirable qui devrait être un peu plus connue. Soudainement interpellée par cette idée, je décidai, après un bref moment de réflexion, de dire: « Je demande cela par curiosité surtout mais… » Me rendant compte que j’avais besoin d’un bref instant supplémentaire, je le pris, histoire de mettre mes idées en ordre dans ma tête, puis je demandai: « Comment faites-vous la publicité pour l’organisme, ces soirées, ce genre de choses ? », estimant que c’était une question plutôt neutre, qui ne laissait pas transparaître une intention quelconque. Enfin, je ne l’espérais pas, parce que mon but était d’aider comme je le pouvais, pas faire passer un interrogatoire à la jeune femme.

J’essayais de mettre la jeune femme à l’aise, parce qu’elle me semblait tout de même assez nerveuse alors qu’il n’y avait aucune raison d’être nerveuse enfin devant moi. Je n’étais pas du genre à vouloir faire du mal aux personnes présente, forcément j’avais tout de même assez de mal quelques fois quand je voyais que les personnes à qui je parlais ne m’écoutais pas et ce qui avait tendance à m’énerver sérieusement j’essayais de prendre sur moi comme je le pouvais. Bien que j’avais croisé des têtes que je connaissais, si on omettait la présence de mes parents, qui forcément ceux-ci étaient toujours présent aux soirées que je faisais pour cette occasion, c’était plus fort que moi de toute manière. Oui j’avais le droit à une famille qui me soutenait énormément et j’étais très heureuse d’ailleurs je ne saurais pas ce que je serais devenue si je ne les avais pas eu. Je serais surement morte, bon je ne manquerais pas à beaucoup de monde, peut-être à mes fans et à ma famille mais c’était la vie et puis on ne pouvait clairement rien y faire. J’estimais avoir eu beaucoup de chance, d’avoir une famille comme la mienne bien qu’il y eût des secrets comme dans toutes les familles. Mais j’attendais que cette soirée soit finie afin de pouvoir faire en sorte de leur parler, mais ça n’allait pas forcément franchement être plaisant pour elle.
« Oui ? » Demandais-je alors en regardant la jeune femme en face de moi, je ne savais guère ce que celle-ci avait bien en tête mais je n’allais pas tarder à découvrir ce que celle-ci voulait me demander. Bien que j’aimais bien répondre à des questions, mais je me demandais ce que cette jeune blonde pouvais bien vouloir me demander. « Et bien en général je le fais dans mon carnet d’adresse, ou ceux de mes parents qui font toujours en sorte de ramener du monde afin que ça soit plus simple, et plus lucratif pour cette association. Et puis en général on milite assez souvent pour cette cause. » Enfin quand je disais on, c’était surtout mes frères et sœurs, parce que je n’avais pas le temps, mais quand j’en avais suffisamment je le faisais dès que je pouvais, et réellement j’y mettais du miens presque tous les mois mais ce n’était pas assez pour faire avancer les recherches malheureusement et puis j’avais aussi d’autres associations à soutenir que je ne pouvais pas donner tout à celle-ci et puis j’avais aussi ma villa, ma vie à payer tout de même. Même si j’étais assez riche, pour ne pas bosser de toute ma vie, j’aimais bien trop ce que je faisais.


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J’en déduisis rapidement, tandis que Maria était en train de m’expliquer le fonctionnement de leur publicité et l’organisation de ces soirées, que le tout se faisait majoritairement par le bouche à oreille, les connaissances proches, rien de bien extravagants. Je n’en fus pas vraiment étonnée, compte tenu du fait que c’était ainsi que j’avais pu obtenir une invitation à cette soirée dans un premier temps. Si ça n’avait pas été de cette personne de ma connaissance qui m’avait transféré le message, pour sûr, je ne l’aurais pas su, et en mon sens, ça aurait été triste, puisqu’à ce que je voyais, c’était une belle cause, pour laquelle toute personne, en mon sens, aurait envie de s’investir à leur façon. Et ma façon, ou plutôt, la meilleure façon que je pourrais le faire, outre en assistant aux soirées organisées et en apportant ma contribution financière pour l’occasion, c’était d’en parler sur les différentes plateformes sociales sur lesquelles j’étais particulièrement active, parce que justement, c’était mon boulot de l’être. Voilà pourquoi j’avais posé cette question et qu’après avoir acquiescé aux propos de la jeune femme pour lui montrer que j’avais accusé réception de l’information, j’eus encore envie de lui en parler. Cependant, j’hésitai un petit moment, ne sachant pas trop si c’était effectivement une bonne idée ou pas, puis au bout du compte, puisque j’avais posé la question, parce que le sujet était lancée, je décidai de finalement dire:  « En fait je demandais cela parce que je suis blogueuse de profession, et j’aimerais bien publier un article sur cette soirée et votre organisme… » Je marquai ensuite une pause, puis j’ajoutai, puisque j’estimais que c’était la moindre des choses:  « Bien sûr, si vous préférez demeurer discrets, je n’en ferai rien. C’est important pour moi d’avoir votre accord avant de faire quoi que ce soit. » Je conclus mon propos avec un sourire timide, mais poli, attendant de voir comment Maria allait réagir. J’espérais juste que pour le coup, elle tiendrait compte de ma crédibilité, qu’importe si elle connaissait mon travail ou pas. Mais si jamais ce n’était pas le cas, alors je n’allais pas m’en montrer vexée, sachant très bien que mon métier n’était pas considéré comme tel par de nombreuses gens encore aujourd’hui. Évidemment, je trouvais ça dommage de me justifier chaque fois, mais sachant que cela faisait, en quelques sortes, partie de mon boulot et qu’il me fallait vivre avec cet aléa professionnel, je le faisais. Et puis, ce n’était pas comme si j’avais honte de mon métier, autrement jamais je ne me serais permise de lui poser la question. J’assumais parfaitement ce que je faisais, et j’allais continuer de l’assumer, qu’importe ce que allait me répondre pour le coup.

Je n’avais guère besoin de beaucoup pour faire marcher ce genre de soirée, bien que je n’étais pas la plus professionnel non plus, je n’aimais pas forcément qu’il y est beaucoup de monde en soirée, ce n’était pas toujours des plus agréables malheureusement il fallait bien qu’on s’énerve quand on voyait autant de monde. Mais bien entendu, je n’avais pas vraiment beaucoup de chose à faire mais franchement je devais surement apprendre à faire confiance à d’autres personnes que mes amies ou bien de ma famille.  Je devais simplement prendre le temps de faire confiance aux autres, mais sincèrement pour moi qui voyait cependant toujours le bon dans les personnes et qui tentait de faire ce que je pouvais pour les faire sourire. Mon regard se posa sur la jeune femme qui semblait être bien plus à l’aise, a mon contact ou peut être plus intéressé par le but de cette soirée, un sourire sur mes lèvres je la regarda. :  « En fait je demandais cela parce que je suis blogueuse de profession, et j’aimerais bien publier un article sur cette soirée et votre organisme… »  Une blogueuse ? C’était un bon métier, on en voit de plus en plus en ce moment, maintenant était-il de savoir si elle pouvait réellement faire quelques choses pour l’association et pour ce genre de soirée.  Et puis après tout si elle voulait aider l’association pourquoi pas ? Je n’avais pas dis que je cherchais n’importe quel soutien, que ça soit un grand ou un pas, bien entendu j’avais maintenant très envie de savoir plus sur cette dite blogueuse, j’allais donc faire en sorte de me renseigner un peu après tout. Je pourrais toujours la gardée dans mes contacts pour ce genre de soirée, ou pour d’autre ? Ça pouvait toujours être sympathique et en échange je pourrais la faire venir à des soirées, ça ne serait pas mal pour elle ? « Bien sûr, si vous préférez demeurer discrets, je n’en ferai rien. C’est important pour moi d’avoir votre accord avant de faire quoi que ce soit. »   Je souris en regardant la jeune femme, en secouant doucement la tête en se mordant la lèvre. «  Non bien au contraire, j’aimerais vraiment que ça atteigne plus de personne, c’est toujours plus sympathique que ça atteigne plus de monde. »
Dis-je alors à la jeune femme ravie de sa proposition, c’était toujours plus sympa. Maintenant à voir si elle le faisait mais je doutais qu’elle me dise cela sans réellement vouloir le faire derrière.
«  Je peux vous proposez quelques choses à boire ou a manger ? »




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Ne sachant pas trop à quoi m’attendre et bien décidée de ne pas supposer quoi que ce soit tant et aussi longtemps que Maria n’aurait pas réagi à ma proposition, je fus agréablement surprise de l’entendre au bout du compte accepter ma suggestion sans trop d’hésitation, même si en vérité, en y songeant une nouvelle fois, je me disais que le contraire m’aurait étonnée. Pas choquée au point d’être outrée ou quoi que ce soit du genre, mais en mon sens, c’était la logique des choses, vouloir promouvoir des associations qui agissaient pour de bonnes raisons. Mais puisque ce n’était pas à moi d’en juger, je me contentai de simplement me trouver satisfaite du fait que Maria voulait bien que je fasse une publication au nom de l’association. Pour exprimer ce contentement, je ne me fis pas prier pour esquisser un large sourire, puis affirmer:  « Oh super ! Après, je ne vous promets pas des milliers de personnes de plus, mais si je peux rejoindre quelques-uns de mes auditeurs, ce sera déjà un bon début, je suppose. » Et quand je songeais à ceux qui répondaient le plus fréquemment à mes demandes, envoyaient des messages, commentaient mes publications, j’avais confiance que cela marcherait. Après, encore fallait-il que je décide le format que cela allait prendre, mais je me disais que j’avais encore du temps pour y songer, d’autant plus que je n’avais pas, en quelques sortes, à décider seule. En effet, il ne me fallut pas beaucoup de temps pour que je me permette de mentionner par la suite:  « Si vous le souhaitez, je vous laisserai mes coordonnées, si jamais vous voulez me communiquer des détails importants que je devrais mentionner dans la publication. » Mon but, en proposant cela, n’était clairement pas de me montrer paresseuse, incapable de faire mes articles et vidéos moi-même, mais parce que je voulais être sûr de dire les bonnes informations, faire passer le message correctement, en venir à faire quelque chose qui allait non seulement me satisfaire mais aussi les principaux concernés qui, en ce moment, se résumaient me concernant à une seule personne, celle avec qui j’étais en train de discuter, à savoir Maria. Évidemment, si elle voulait que j’en parle à d’autres personnes, cela ne me gênait pas non plus, mais j’allais m’en tenir à cela pour le moment. Et puis, cela ne pressait pas, autrement je n’aurais pas formulé ma suggestion de la sorte. De ce fait, quand elle en vint ensuite à me proposer de boire ou manger quelque chose, je ne crus pas gênant de lui répondre:  « J’ai déjà à boire, je vous remercie, par contre, je ne serais pas contre le fait de manger un petit quelque chose, je meurs de faim en fait ! » Enfin, je ne m’en étais pas rendu compte précédemment, mais avec ma grossesse, on dirait que dès que quelqu’un parlait de nourriture, je réagissais aussitôt, comme je venais de le prouver encore une fois à cet instant précis.

J’avais bien réfléchi à ce que je pourrais bien lui répondre parce que bien entendu pour moi, je devais choisir les meilleures publicités pour l’association, bien entendu pour moi je ne voulais que simplement que cette association soit connue de tous, je n’aimais pas qu’on puisse ignorer ce genre de chose. De plus il y avait tellement de moyen pour aider une association après tout n’est-ce pas ? On pouvait mettre aussi la main à la patte et aider quelques heures ou quelques minutes même si on n’y connaissait rien au moins ça faisait moins de chose à gérer pour ses personnes qui s’occupait de l’association ou bien de tous ses malades. Donné de son temps, ça pouvait être du temps pour distraire les personnes qui se trouvaient dans un lit et puis sincèrement il y avait pire que ça tout de même non ? « Ce n’est pas grave si ce n’est pas un millier de personnes, tu sais. Le plus important c’est que l’association soit connue un peu du grand public, et puis il n’est pas forcément nécessaire de donner de l’argent pour se rendre utile. » Dis-je alors en regardant la jeune Youtubeuse, qui semblait être une bonne fille qui ne mentirais pas après tout, il était aussi bien de faire confiance aux personnes qui se trouvaient ici ou dans le monde. Je ne faisais pas toujours parvenir partout les informations sur cette maladie, surtout parce que je n’avais clairement pas le temps pour le faire et je regrettais sincèrement de ne pas pouvoir mais j’avais aussi mon boulot à faire et puis mes défilés à faire parce que faire de boulots en même temps ce n’était pas forcément facile à gérer mais je n’avais pas à me plaindre. «  Je suis pas contre, vous pouvez me les donner maintenant ? Je vais marquer tout ça en mémo et je viendrais vous voir dans la semaine. » Fis-je alors en regardant la jeune femme, je ne la pensais pas flemmarde bien au contraire puisque la jeune femme s’était proposé d’elle-même. Je ne l’avais pas forcée en rien à le faire mais elle l’avait fait alors je ne pouvais pas lui en vouloir non plus. J’écoutais alors sa réponse à ma proposition de lui donner à boire, je lui souris alors et lui fit signe de me suivre pour que je la conduise au buffet que j’avais fais un peu plus loin dans la salle. «  Voilà, tu peux manger ce que tu veux. Et je te remercies vraiment de ce que tu vas faire pour l’association ça me tiens réellement à cœur et j’aime beaucoup que d’autres personnes veulent s’impliqué autant que toi dans cette cause. » Répondis-je alors à la jeune femme, mon sourire que mon visage présenter était sincère, j’étais réellement contente de tomber sur cette jeune fille par coïncidence.


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Considérant le fait que la soirée venait, sommes toutes, de débuter ou du moins, qu’elle n’était pas prête de se terminer, je n’étais pas nécessairement pressée de laisser mon numéro ou encore mon adresse email. Évidemment, si elle voulait s’occuper d’autres invités, je n’allais pas la retenir non plus des masses, mais je n’allais pas m’imposer non plus. Finalement, ce fut Maria qui me proposa de les lui donner tout de suite et pour le coup, je ne pouvais certainement pas m’en plaindre. Sans attendre plus longtemps, je lui dis:  « Oh, avec plaisir ! » Après, je fus déterminée à ne pas laisser trainer cela, mais je me rendis compte qu’en fait, je ne savais pas trop comment Maria voulait procéder. Cependant, plutôt que de lui demander directement, je lui dis, tout simplement:  « Par contre, je n’ai pas de cartes de visite… », légèrement gênée, mais pas trop. Après tout, ce n’était pas comme si j’en avais vraiment besoin, et encore moins en ce moment, à l’ère électronique. Limite, si mon interlocutrice avait un Iphone, je pourrais limite lui dire que j’allais utiliser le fait que nous avions le même logiciel pour lui envoyer mes informations, mais parce que j’étais consciente que personne ne fonctionnait de la même façon, je choisis de ne pas insister et attendre de voir comment Maria souhaitait procéder, si elle voulait que je rentre mon numéro dans son téléphone, que je l’appelle, que je l’écrive sur une serviette en papier, j’étais ouverte à toutes les options. Une fois que ce fut chose faite, ce fut avec un grand plaisir que je la suivis jusqu’au buffet. Quand je vis ce dernier, quand je me rendis compte à quel point il était énorme, j’écarquillai les yeux et inévitablement, mon ventre ne tarda pas à se manifester également, grognant discrètement, suffisamment bas pour que je sois seule à l’entendre, mais assez pour que je ressente le besoin de poser ma main dessus, comme bien souvent je le faisais ces derniers temps, depuis que celui-ci commençait à trahir ma grossesse, en fait. Clairement prête à attaquer la nourriture, je me gardai une certaine retenue lorsque Maria m’adressa de nouveau la parole, et avec un sourire, je lui répondis, sincèrement:  « C’est la moindre des choses. Si je peux aider ne serait-ce qu’une personne, c’est avec plaisir. » Cependant, une fois que ce fut chose dite, je ne tardai pas à attraper une serviette de papier, puis un premier amuse-gueule pour le manger, ou plutôt, le dévorer. Dans un premier temps, je ne me rendis pas compte qu’à quel point j’avais été… féroce avec la nourriture, mais lorsque je le remarquai, je me sentis un peu plus timide, et je crus bon de me justifier en affirmant à l’adresse de la jeune femme, dans un haussement d’épaules:  « Je suis désolée… Je ne suis pas du genre goinfre en temps normal, mais je crois que là, j’avais plus faim que je ne le croyais… »