Dance me very tenderly and dance me very long • Eloam

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Dance me very tenderly and dance me very long

Adam & Eloan

J’étais en sueur, mais pas épuisé, pas encore. Sportif, j’avais toujours eu une bonne résistance physique, et encore plus maintenant que j’étais en licence de danse. J’avais eu cours toute la journée, enchaînant théorie et pratique, salle de danse et bancs d’école. Après être passé sous la douche avec les autres garçons de ma promotion, j’avais enfilé mes vêtements de rechange rapidement, un débardeur, un short de sport, et enfilé mes écouteurs dans mes oreilles. Mon Ipod affichait un tube de Daft Punk. Je saluais tout le monde de la main, en profitant une dernière fois pour observer à quel point ils étaient bien faits. Je ne me cachais pas, et ma bisexualité ne gênait aucune personne de mon cours. Ici, c’était plutôt courant en fait, et je me sentais dans mon élément. Mon sac de sport sur l’épaule, je sortais enfin de l’université. Je n’avais pas froid, mon corps était encore chaud et motivé à bouger. Je souriais aux personnes que je croisais et que je connaissais, mais aussi à celles que je ne connaissais pas, c’était là toute la magie de l’université. Je me dirigeais vers ma moto. J’étais venu en deux roues ce matin, je ne supportais pas vraiment le métro. Trop de gens, trop de regards de travers. Et puis, j’aimais poser mon cul après une telle journée. Conduire, ça me permettait aussi de rester en alerte, de ne pas me fatiguer trop vite. Je n’avais aucune protection. Mais je n’ai jamais été très porté sur la sécurité. Ici, je passais mon temps à franchir mes limites. Je savais bien que je ne suis pas intouchable, mais j’aimais en tout cas, en avoir l’illusion. Ni une ni deux, j’avais donc démarré le moteur, jetant un regard amusé sur les étudiants qui se précipitaient en sous-sol, s’engouffrant dans le centre de la terre uniquement pour rentrer chez eux. Et puis, je quittais le campus, passant rapidement les vitesses les unes après les autres. Je ne voulais pas m’embarrasser des limitations, j’avais simplement envie de rentrer le plus vite possible. La route fut courte, je fus rapidement arrivé à Downtown, là où mon patron me logeait depuis que j’étais arrivé en ville. Curieusement, il ne m’avait jamais demandé de partir, mais en même temps, mon salaire du week-end n’était pas suffisant pour que je puisse me le permettre. Et il le savait certainement. Il avait été juste assez altruiste pour aider un jeune en galère. Ou bien, c’était simplement parce qu’il aimait bien me baiser, j’en savais trop rien finalement, mais ça me gênait pas. J’en profitais autant que lui de toute façon. Quand j’étais enfin rentré à l’appartement, il n’était pas là. Il travaillait tout le temps. J’étais censé commencer mon service à 22h00, pour aller lui donner un coup de main. Il me donnait toujours de la marge, le temps de récupérer de l’énergie après les cours. Sauf que là, j’étais un peu sonné. J’avais déjà aidé hier soir, et la journée venait de m’achever. Je me suis laissé tomber sur le canapé, allumant la télé un petit moment. J’avais envie de tenir, si je m’endormais maintenant, ce serait compliqué pour moi de me réveil tout seul, je le savais bien. Mais trop c’est trop, et j’avais fini par fermer les yeux, sans pouvoir lutter plus longtemps. Mes paupières se faisaient lourdes, et je me suis endormi comme ça, comme un bébé, silencieusement. Qu’est-ce qu’y m’avait réveillé ? Un appel téléphonique. D’un ami à moi, le premier sur qui j’avais pu compter en débarquant en ville. Me frottant les yeux, je me suis redressé péniblement, décrochant. « Ouais ? » Je baillais en même temps que je parlais. « Mec, il est 21h00, pourquoi tu répondais pas ? » Ok. Je venais de me rendre compte que j’avais certainement dormi assez longtemps. Je me suis passé une main dans les cheveux, soupirant. « Je me suis endormi, tu veux quoi ? » La réponse ne se fit pas attendre bien longtemps. On me proposait une sortie en boîte. Techniquement, j’étais censé être au bar. Mais Adam devait bientôt rentrer, alors il n’en saurait rien. Je faisais que travailler, il pouvait bien comprendre pour une fois. Je n’avais pas envie de servir des gens toute la nuit, en le regardant sourire et draguer tous les mecs qui passaient devant le comptoir. Alors pourquoi pas, après tout. J’avais haussé les épaules, acceptant sa demande. Puis, j’avais raccroché. Baillant une dernière fois, je me suis levé en m’étirant, éteignant la télévision. Je me suis dirigé dans ma chambre, allant fouillant dans le peu d’affaires que j’avais. Un t-shirt un peu moulant, un jean, et ça fera l’affaire.

Au bout d’une heure, entre le chemin, et l’attente de mon ami devant l’entrée de la boîte, j’avais presque perdu patience. Entre temps, j’avais pu cependant faire un SMS à un collègue, lui disant simplement ces quelques mots : « Tu peux prévenir le patron, je prends ma nuit. Je rattraperais une autre fois, trop K.O » C’était simple et court, mais ça suffisait amplement. Je n’étais pas le seul employé à avoir déjà fait ce coup-là. De toute façon, j’avais bien le droit de m’amuser et de sortir à nouveau. Entre les examens qui arrivaient bientôt, les nuits à travailler, et le quotidien avec Adam, ça faisait au moins trois semaines que je n’étais pas sorti m’amuser, et pour moi, c’était déjà beaucoup trop. Ne fallait pas déconner non plus. Je voulais garder ma liberté. Finalement, j’avais fini par entrer avec mon ami dans la boîte, après avoir fumé une troisième cigarette. Le propriétaire était un ami, enfin, même plus que ça. Aujourd’hui je le considérais comme mon frère, mais à l’époque, il avait été, ce qu’on appelle de nos jours un sex-friend. J’avais adoré ça pendant longtemps, mais j’avais fini par devenir comme son petit frère, alors le contexte devenait trop bizarre pour moi. L’avantage du coup, c’était que je pouvais aller et venir dans la boîte comme je le voulais, sans payer mes consommations, et ça, pour quelqu’un comme moi, c’était le plus cadeau qui soit. Quand j’en sortais, je finissais toujours chez des inconnus, soit dans le caniveau, c’était au choix, mais c’était toujours d’une ou l’autre façon. Ce soir-là, j’étais à peine entré dans la boîte que je sentais l’ambiance à son apogée. Les sons, les cris, les lumières, les boissons. Tout se faisait dans l’excès et j’adorais ça, c’était mon élément ici à Washington, j’aimais me faire remarquer, et j’aimais franchir les limites sans aucune restriction. J’avais déposé ma veste au vestiaire, salué le personnel que je connaissais déjà très bien, et avalé un Whisky Coca d’une traite, histoire de me mettre dans l’ambiance. Ce soir, j’avais envie de faire le con, j’irai peut-être même consommer dans les toilettes, ça dépendrai de mes envies du moment. Alors que je buvais tranquillement au bar, le regard d’un garçon au milieu de la scène, sur le podium, ne m’avait pas échappé. Il me souriait, je lui souriais. Alors sans me poser plus de questions, j’avais reposé mon verre vide sur le comptoir, et je m’étais frayé un chemin entre les corps qui se mouvaient, sous la chaleur des projecteurs, et ceux qui s’embrassaient déjà. Grimpant la petite marche qui séparait le sol de cette petite hauteur de podium, je m’étais dirigé vers lui, sans le quitter du regard. Il était plus grand, plus vieux. Brun, le sourire charmeur, avec des petites pattes d’oies au bord des yeux. En fait, je ne m’étais même pas rendu compte à quel point il ressemblait à Adam. C’était sans doute pour ça que je l’avais choisi, mais sur le moment, je n’en avais pas pris réellement conscience, et c’était bizarre, quand j’y pense. Pourquoi sur toute la boîte, j’allais vers lui. J’avais toujours trouvé mon patron sexy, mais quand même. Pour une fois que je n’étais pas au travail, pourquoi je pensais à lui. Ça me perturbait un peu. Heureusement, la musique et cet inconnu qui se collait contre moi, me fit rapidement oublier ma confusion. Et sur le rythme d’une musique que je ne connaissais pas, je frottais mon corps contre lui, au lieu d’être au bar à servir n’importe qui toute la nuit. Je n’en avais pas honte, je voulais m’amuser, je voulais être jeune, encore, encore.

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Adam & Eloan

C'était une journée horrible aujourd'hui, j'avais l'impression que tout le monde était contre moi. Que ça soit les collègues ou les clients, ils me faisait tout chier. C'était bien le mot oui,car chacun me saouler. Mes employés avaient toujours besoins de me demander comment agir, toujours à me demander la permission de faire tel ou tel chose, alors qu'ils connaissent leurs métiers, et qu'ils n'avaient pas besoin de mon opinion, je ne les ai pas embaucher pour rien quand même. J'avais la tête qui bouillonnais, j'avais envie de taper tout le monde les uns sur les autres. J'avais hâte d'être le soir, pour rentrer chez moi et me poser enfin. Malheureusement, le temps se faisait long, et j'ai cru mourrir avant la fin de soirée qui commencer à se calmer. Je crois que les employés ont comprit qu'ils ne devaient plus me demander quoi que ce soit sauf si c'était vraiment important. D'ailleurs, l'un d'entre eux vient me voir pour me parler d'Eloan qui ne viendrait pas, qu'il était trop fatigué pour venir. Je le regardais quelques secondes avant de rire tout en secouant la tête. C'était nerveux je pense mais là, c'était le ponpon; la goûte qui faisait déborder le vase. Je lui dis alors de gérer le bar et qu'il le ferme si je ne revenais pas dans la soirée. Il ne bronchait pas bien sûr, de peur que je l'envoie boulet ou que je lui cris dessus. Il avait raison, heureusement pour lui qu'il ait accepté.

Sans plus attendre, je partais en direction de mon appartement. S'il était fatigué comme il l'a dit, il devait être dans son lit ou dans le canapé entrain de se reposer, si ce n'était pas le cas, alors c'est qu'il est parti ailleurs faire je ne sais quoi. En fait, j'avais du mal à croire son message tout simplement parce qu'il a contacté quelqu'un d'autres, autres que moi. Peut-être que s'il m'aurait appeler, je l'aurais cru et je l'aurais laissé dans son coin, mais là, ça ne passer pas. D'une parce que j'étais en colère, que j'étais sur les nerfs, et de deux, parce qu'il n'a pas prit le temps de me l'envoyer à moi, mais à un autre. D'ailleurs, j'étais entrain de m'imaginer avec quelqu'un d'autre là, après tout, c'est fort possible, il est plus jeune que moi, il peut très bien se lasser de moi. Je ne voulais pas, mais c'est une option tout à fait probable.

J'arrivais alors à l'appartement et j'allais dans la chambre, il n'était pas là, puis je vais voir dans le salon. Il n'était pas là non plus. " le salaud..." murmurais-je en passant mes mains dans mes cheveux. " tu ne vas pas t'en sortir comme ça...Fatgué.. Tss.. N'importe quoi. Un menteur ouais. " Je m'étais donné la peine de lui offrir un toit et un job et voilà comment il me remercie. J'étais déçu et en colère. Quoi qu'il en soit, je me doutais d'où il pouvait être, alors je partais en direction de la boîte de nuit. C'est le premier endroit où je pense qu'il pourrait aller et ça me rend encore plus en colère. En fait, j'avais surtout peur qu'il couche avec je ne sais qui, et qu'il m'oublie.

Je finissais par arriver à la boîte et je n'avais pas eu de difficulté à entrer. C'était remplis, comme tous les jours d'ailleurs, il y avait de tout, des personnes qui draguaient,buvaient, fumaient... Bref, ils profitaient de la vie. Mon regard se posait partout sur la piste de danse tout en avançant, repoussant les femmes en chaleur qui venaient se coller à moi, avant de lever les yeux vers les podium. C'est là que je le vis avec cet homme là. Je grognais un peu, avant de monter et de saisir le bras de ce type pour le pousser du podium. " barre toi." disais-je sèchement au gars avant de poser mon regard sur Eloan, me plaçant en face de lui. " Alors comme ça on est crevé hun ?" Disais-je en soupirant un peu. " tu bouges bien pour être fatigué."

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Adam & Eloan

Est-ce que je m’en voulais d’avoir menti à mon patron avec qui je couchais tous les soir et tous les matins ? Absolument pas. J’étais là, en plein milieu de la scène, les lumières étaient braquées sur moi et sur ce gars qui était venu me rejoindre. Les néons multicolores m’agressaient les yeux et la peau, et curieusement pourtant, j’adorais ça. J’ai toujours aimé le monde de la nuit, et j’ai toujours été fait pour ça. La musique tambourinait dans tout le bâtiment, les murs auraient presque vibrés sous le volume qui dépassait toute limite. Depuis sa baie vitrée, à l’étage, je savais que mon ami Eliaz nous observait sûrement de son bureau. A l’époque il avait été bien des choses pour moi, entre autres mon sex friend, mais depuis peu, c’était plus un frère de cœur pour moi. Il était toujours là pour moi, et me soutenait dans mes choix et mon parcours. J’avais eu de la chance de tomber sur lui. On s’était d’ailleurs rencontrés lors d’une embauche, où il m’avait gardé à la semaine pour faire un strip tease sur scène. Le public avait adoré, mais entre temps, j’avais rencontré Adam, et j’étais allé l’aider au bar. Pourtant, danser, me déshabiller sous les hurlements fiévreux de tout un public, ça me manquait pas mal. J’ai toujours adoré être aimé et admiré, c’était mon côté égocentrique. J’étais fière de mon corps, et j’en prenais soin, ce n’était pas pour rien que j’étais devenu étudiant en danse de toute façon. Alors certes, j’étais un peu mégalo mais j’avais le droit. Je savais que j’avais un beau corps, alors j’en profitait. Je n’étais pas de ceux qui faisaient des fausses modesties, je savais ce que je vaux. D’ailleurs, être aussi attirant et désinvolte m’avait permis d’être héberger chez Adam, donc finalement, j’avais de la chance d’être comme je suis. Le DJ mettait de la musique électronique toujours plus forte, toujours en augmentant les basses de la scène. Je savais que la plupart des mecs me regardaient. D’ailleurs je ne me privai pas pour jeter des coups d’œil vers certains d’entre eux. Mais de tous, ce fut un homme plus âgé qui m’avait rejoint pour danser. J’avais eu une bonne surprise, en le voyant arriver vers moi. Il était grand, brun, ténébreux. Il ressemblait à Adam, et c’est sans doute pour ça que je le laissais approcher aussi facilement, moi qui d’habitude aimait tellement prendre un air farouche avec tout le monde. J’aimais me coller contre lui, et j’avais passé mes bras autour de son cou. J’avais senti son bassin qui se rapprochait du mien et je me laissais aller, dansant contre lui sans aucun embarras. Son visage se rapprochait un peu trop souvent du mien, mais je m’éloignais toujours à temps. Avant je l’aurai déjà emmené dans les toilettes, mais cette fois, j’avais Adam en tête. Ça me faisait presque mal de venir ici, en me disant que je pourrais être avec lui. J’essayais de m’empêcher de m’attacher, mais c’était sans doute trop tard. J’aurai pu embrasser ce mec juste parce qu’il lui ressemblait mais ça n’aurait pas été la même chose. Moi je voulais Adam, le vrai. Je soupirais, alors que son nez se frottait un peu au mien. Je savais que tout le monde me regardait, être étudiant en danse en boîte, ça aidait. Je souriais un peu, laissant mon portable vibrer. Sans doute mon collègue qui me répondait pour me dire ok ou alors que le patron avait piqué une crise mais tant pis, j’avais juste envie de m’amuser sans penser au reste. Et puis, alors que les lèvres de l’homme en face de moi se rapprochèrent, j’avais entendu une voix le pousser, l’éloigner de moi. J’avais eu d’abord un air étonné, et puis j’avais reconnu la voix de Adam.

« Adam ? Qu’est-ce que tu fous là ? Je croyais que tu bossais, j’ai dit à Larry de te prévenir pourtant. » Je soupirais un peu, levant les yeux au ciel. Il avait certainement balancé ou alors Adam ne l’avait pas cru ce qui était fort possible, il me connaissait déjà trop bien et ça faisait presque peur. Il connaissait mes habitudes et mes endroits favoris en ville, alors ce n’est pas dur de me retrouver quand on me connait bien. Je soupirais, passant mes bras autour de son cou, glissant mon corps contre le sien doucement, insistant à son bassin, remuant doucement au rythme de la musique tout contre son corps. Il me donnait envie de le provoquer, mais ça, on avait l’habitude entre nous de toute façon. Je plongeais mon regard malicieux dans le sien, soupirant chaudement près de ses lèvres sans pour autant les toucher, sous les yeux crevant de jalousie des autres garçons. « Ouais je suis super fatigué ça se voit pas ? » Je riais un peu, frottant mon nez au sien comme un gamin, prenant une moue désolé alors que je ne l’étais pas et il le savait. Il ne devait pas s’attendre à ce que je sois sage. « Désolé j’aurai pu te demander ma soirée mais…C’est plus marrant quand on a pas le droit tu vois. » Je dansais toujours contre lui, me frottant délicatement. « Merci. Tu veux que je t’en montre plus ? » Je souriais en coin, laissant déhancher mon corps contre le sien.

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Adam & Eloan

Durant le trajet de mon appartement à la boîte de nuit, je me suis demandé ce que je faisais. Si ça aurait été une autre personne, je n'aurais jamais fais ça. J'aurais certainement viré la personne sans me poser de question car je savais que je pouvais facilement retrouver du personnel. Faut pas croire mais le travail est beaucoup demander. Quoi qu'il en soit, je n'étais pas parti pour le viré, pas Eloan... Il me manquerait. Puis, il avait besoin d'argent, alors je ne comprenais pas pourquoi il va ailleurs plutôt que travailler. Après, je comprend aussi qu'il ait envie de liberté, mais quand même. Il aurait pu me dire la vérité plutôt que de mentir. A quoi bon mentir ? Je lui aurais filer moi, sa soirée s'il en avait besoin, je m'en fiche, mais pas comme ça. Là,je n'étais pas d'accord. J'avais juste l'impression qu'il se fichait de ma tête et je n'aimais pas ça. Alors qu'est-ce que j'ai pu ressentir en le voyant danser avec ce garçon là, j'avais envie de lui crier dessus, de lui faire retirer ses sales pates de mon Eloan. Enfin... De Eloan. Il ne m'appartenais pas, mais je lui avais dis que j'étais quelqu'un de possessif et avec lui, je l'étais encore plus. J'avais donc poussé l'homme trop collant à mon goût pour prendre sa place. Mon visage avait les traits fermés mais cela ne m'empêcher pas de l'admirer entrain de bouger son corps de la sorte. Il savait bien danser... Très bien même. Je ricane alors à ses mots, c'était dû à la colère, je ne sais pas, mais ses paroles m'avaient fait rire. " Ouais, il m'a prévenu, mais moi je pue ?" disais-je en arquant un sourcil. " parce que j'ai aussi un portable tu sais. Alors, ouais, j'ai jouer mon vieux con et je suis allé vérifié par moi-même. Sauf que bien sûr, tu n'étais pas à l'appart, tu es ici." Je secouais la tête. " tu me prends vraiment pour un con ou quoi ?" je plongeais mon regard dans le sien. Quand il se colle à moi, je mordais ma lèvre inférieure, mes mains se posant sur sa taille. A se dandiner contre moi de la sorte, il allait m’excitait et il le savait. Je serrais entre mes mains sa taille, assez fermement. " Ouais, l'interdit ça excite tout le monde,mais tu m'as mis en rogne. C'était pas ma journée alors tu m'as fais chier tu sais ?" Je me mis à suivre ses mouvements de danse, bon j'étais moins souple que lui, mais c'était déjà ça. Je souriais malgré moi à ses paroles. L'idée de le voir danser pour moi me plaisait beaucoup. " je ne vais pas dire non, montre moi ce que tu sais faire. Histoire de te faire pardonner." Je souris en coin en posant mes mains sur ses fesses que je caresse sans gêne.

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Adam & Eloan

C’était depuis toujours, le genre d’endroit où je me sentais moi-même. Je n’avais pas de contraintes, pas de règles, pas de limites, lorsque j’avais décidé de m’amuser. J’étais un peu, comme un loup-garou en fin de compte. Une fois la nuit tombée, je me laissais aller à devenir la bête que je voulais être. J’arpentais les rues de la ville, les bars et les boîtes, à la recherche de quelques victimes pour passer des nuits folles. Bien souvent, je trouvais des proies assez facilement, et presque toujours, elles me suivaient bien sagement, se laissant faire sans jamais se plaindre par la suite. La plupart du temps, si je ne finissais pas dans le lit d’un inconnu pour la nuit, je considérais que ma soirée était ratée, et que je n’avais pas été totalement libre. Pourtant, depuis quelques temps, les choses étaient légèrement différentes. Je ne découchais plus trop. Mes séances de coucherie se faisaient la plupart du temps dans l’inconfort des toilettes, ou alors en pleine journée, après mes cours. Le truc, c’est que maintenant, je n’étais plus à la rue, j’avais un endroit où aller. Maintenant, j’avais un foyer. Le soir, j’aimais rentrer à l’appartement, poser mes affaires dans le couloir, et courir me jeter sur le canapé, comme si j’avais encore une dizaine d’années. Ce que je préférais, c’était quand Adam rentrait, et m’engueulait, parce que je laissais traîner mes vêtements un peu partout. Je le fais bien sûr, exprès, mais je crois que ça, il ne le sait pas. Il y avait aussi eu ce moment, où on avait fini par coucher tous les deux. Ça avait été étrange. Parce que je n’avais jamais aimé autant ça, et que depuis, je me surprenais à penser à lui un peu trop souvent. J’ai le cœur qui bat, j’ai l’envie de lui tout le temps, et je n’aime pas être aussi dépendant. Cette effusion de sentiments me gênait vraiment, et je ne voulais pas essayer de comprendre ce besoin d’être toujours avec lui. « Attends, mais t’es taré, t’as fait tout ce chemin pour une malheureuse soirée ? T’es allé du bar à l’appartement, et de l’appart’ à la boîte juste pour me dire que tu m’en voulais ? » Je riais un peu, roulant des yeux. « Bah putain, toi aussi t’as oublié que le portable ça existe alors ! » Pour faire tout le trajet, j’avais du bien l’énerver, mais au fond, j’en étais plutôt fière en fait. C’était comme si j’étais important à ses yeux. Mais…Putain, depuis quand j’ai envie d’être important pour lui ? Je soupirais, fallait que j’arrête de penser à tout ça, je voulais simplement être libre. « J’te prends pas pour un con, j’avais pas envie de te demander et de prendre un non à la gueule, et puis j’te l’ai dit, c’plus amusant comme ça. Et puis, tu sais que j’adore te faire chier hein…C’est ce que je préfère au monde depuis que je te connais. » Ok, ça aurait pu être mignon venant de moi, après tout ça voulait dire que depuis que Adam était entré dans ma vie, c’était mon loisir favoris de l’emmerder. On pouvait le prendre comme un compliment si on le voulait. Toujours est-il que, j’avais maintenant mes bras autour de son cou, et que je ne quittais pas mes yeux des siens, mes lèvres près des siennes, si près. Je le fixai, avec envie et désinvolture. Je voulais l’embrassais, mais je me retenais au mieux. Collant mon corps au sien.

Je ne savais pas si c’était l’ambiance chaude de la boîte, la musique qui résonnait contre les corps, ou bien le regard jaloux de l’homme qu’il avait poussé, mais je me sentais encore plus emballé. Sentir ses mains sur mes fesses, fut le début de la fin. Sa petite phrase m’excita encore plus. Il savait que j’étudiais la danse, alors il savait qu’il ne serait pas déçu du voyage. Ah et puis j’avais été strip-teaseur aussi, mais ça, il ne le savait pas. En plus, ici, on me connaissait pour ça. J’avais affiché un petit sourire en coin, embrassant sa joue doucement, soufflant chaudement contre sa peau. « Je vais être bien sage pour que mon patron ne soit plus en colère alors. » J’avais presque effleuré ses lèvres, les évitant au dernier moment. Je ne voulais pas l’embrasser en dehors du sexe, c’était trop bizarre. Je m’étais tourné dos à lui, glissant le long de son corps, et remontant, en appuyant bien mes fesses une fois que je passais sur son bassin et plus bas. Je voyais, dans le public, que les fans de mes spectacles, étaient déjà au pied levé. Ça m’amusait, et je me retournais vers lui. Je remettais en pratique tous mes pas de danse, mix entre cours de danse et mouvements sauvages qui excitaient ces dames. Je ne manquais pas de soulever de temps à autre mon t-shirt, toujours tout contre lui. Tout le monde nous regardait. Alors je continuais de plus belle. Il avait de la chance, je ne fais jamais de show privé.

Spoiler:

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Adam & Eloan

Ses paroles raisonnaient dans ma tête, c'est vrai que j'ai agis étrangement, voire même un peu trop excessivement. Nous n'étions pas un couple, c'était débile de réagir comme ça, si impulsivement. J'aurais simplement pu l'appeler, lui laisser un message ou encore l'attendre à l'appartement et régler nos comptes sur son mensonge. Mais non, j'ai fais tout autre chose, j'ai décidé de me déplacer, de faire un long trajet juste pour l'engueuler. Cette idée me faisait peur... Je n'avais jamais agis de la sorte auparavant, même pas avec mon ex avec qui j'avais vécu trois ans. Il change ma vie et mon comportement et ça me stresse. Je n'avais pas envie de changer, j'avais envie de rester moi même, mais voilà, il hante mes pensées un peu plus chaque jours et l'idée de le savoir avec un autre ou même de coucher avec un autre me rend malade. Je voulais l'avoir rien qu'à moi, et au fond, j'étais jaloux de toutes les personnes qui ont de l'intérêt pour lui. Je ne veux peut être pas me l'admettre mais c'était vrai... " Ouais bah quoi..? C'était pas ma journée, alors ça me saouler. Tout le monde me faisait chier aujourd'hui alors ouais, j'ai fais le trajet parce que tu m'as de nouveau mis en rogne. J'aime pas les menteurs et t'aurais pu m'appeler c'tout." Grognais-je, mais en disant que je n'aimais pas les menteurs, c'était un peu faux, en sachant que j'en était moi même un à ce moment précis. Je n'assumais pas ce que je pouvais ressentir pour ce jeune homme, peut-être par peur que ça change tout entre lui et moi et surtout que je finisse par le perdre. Je ne voulais pas le perdre, il comptait trop à mes yeux. Je roulais ensuite des yeux. " Ouais, j'aurais pu appeler mais te connaissant, tu ne m'aurais pas répondu, DONC j'ai bien fais de faire ce trajet." Faut que j'arrête de me donner des excuses, je savais que c'était pour la simple et bonne raison qu'il me plaisait ce con. Puis, en le voyant avec ce gars à danser de la sorte, aussi sensuellement, j'ai bien fais de venir. Il aurait très bien pu coucher avec et cette idée à le don de me rendre hors de moi. Je devais me calmer, vraiment me calmer. Puis, à ses paroles, je souriais bêtement. Alors comme ça, me faire chier c'est ce qu'il préfère le plus ? Cela me faisait plaisir à entendre en faite. Je me sentais important et unique. Je viens caresser sa taille de mes doigts dans un long soupire comme pour reprendre une grande bouffée d'air et me soulager. " Bon bon.. Je veux bien te croire. Mais crois-moi, tu vas prendre cher, je me vengerais tu en es conscients ?" Disais-je en plongeant mon regard dans le sien. J'étais sérieux, j'avais avoir ma vengeance. Je ne sais pas encore comment, ni quand, mais je me connais assez pour savoir que j'allais trouver.

Lorsque son corps est contre le mien, j'avais du mal à me contrôler, j'avais envie de l'embrasser, de le déshabiller, de le papouiller de partout. C'est perturbant mais j'en prenais goût à force. " Montre moi ça.." Murmurais-je avant de poser mon regard sur lui. Voir son corps se mouvait de la sorte m'excitais énormément. Il avait bien choisit ses études bien que ça m'étonner qu'il sache faire tout ça. Enfin, pas dans le sens où je doutais de ses talents, mais plutôt qu'on apprenne ce genre de danse en cours. Quoi qu'il en soit, je n'en perdais pas une miette et je pensais mes lèvres entres elles avant de susurrais. " En fait.. t'essaie de m'allumer c'est ça...?" Je viens poser mes mains sur son torse en le regardant d'un regard rempli de désir et d'admiration. " Parce que si c'est le cas, tu y arrives bien." Je souriais en coin avant de le rapprochait de mon corps. " t'as appris où à danser comme ça ? "

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Adam & Eloan

Les néons, la lumière, la musique, tout dans ce lieu continuait de m’aveugler, de me faire sentir vivant. Niché sur le plus haut endroit possible, sur le podium central de la boîte de de nuit, je pouvais observer à loisir les différents personnes présentes, et les regards qu’elles portaient sur moi. Certains me reconnaissaient, certains étaient amusés, d’autres indifférents, même si c’était plutôt rare. Il y avait un petit temps de cela, j’avais été accompagné par un charmant garçon, brun, un peu ridé, certainement la quarantaine, en ce moment, j’avais comme qui dirait un petit faible pour les personnes plus mûres que moi. J’avais toujours aimé, me sentir plus jeune que les autres, et j’étais servi avec celui-là. Je ne sais pas si c’est parce que j’avais manqué d’un père que j’étais tellement attiré par les plus vieux, n’importe quel psychologue de bas étage aurait certainement sorti cette excuse, mais moi, j’avais déjà une petite idée. En ce moment, il n’y avait qu’une personne qui était ancrée dans ma tête jour et nuit, et qui avait le double de mon âge. D’ailleurs, le garçon avec qui j’avais dansé lui ressemblait beaucoup, et je ne l’avais pas choisi par hasard. Mais Adam, était arrivé, et j’avais maintenant le plaisir de l’avoir tout contre moi. Ce n’était pas prévu, et le fait qu’il vienne jusqu’ici en interrompant son travail, par ma faute, avait quelque chose d’amusant mais aussi d’étrange. Il n’aurait pas fait ça pour ses autres employés je le savais bien, alors pourquoi pour moi. Ce qui était encore plus étrange dans toute cette histoire, c’est que ça me faisait plaisir. Alors le fait qu’il soit en colère, ça ne me gênait pas, tout ce que je retenais de sa présence, c’est qu’il était venu me rejoindre. J’aurai pu trouver ça embarrassant qu’il me voit de cette façon, danser, m’exhiber, mais pas du tout, ce n’est pas mon genre d’être gêné et encore moins pour si peu. Il me connaissait déjà bien, la preuve, il avait deviné tout seul que j’étais venu jusqu’ici. Il savait mes habitudes et mes envies. C’était presque mignon, si je n’avais pas trouvé ça surtout flippant en premier. Je l’écoutais me parler tant bien que mal, m’approchant de lui, la musique couvrant la plupart de ses mots. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de le regarder, j’observais ses lèvres au fur et à mesure qu’il me parlait. J’adorais le regarder, l’admirer. Je le trouvais beau, depuis que je l’ai rencontré. Et je ne comprenais pas pourquoi, j’avais toujours cette envie terrible de l’embrasser encore et encore, mais je résistais toujours, je ne voulais pas qu’il se rende compte que j’avais encore envie de lui après notre première fois, j’aimais jouer les gars indifférents. « Oh pauvre patron, tout le monde l’embête. Je pourrais m’excuser, mais je suis pas vraiment désolé, surtout que maintenant on est deux, donc la soirée sera bien plus amusante que je le pensais. » Je souriais un peu, me glissant encore un peu plus contre lui. Sentir ses mains sur ma taille me faisait presque frissonner, j’essayais de me contrôler, mais ça me rappelait un peu nos ébats. J’avais tellement envie de revivre cette nuit-là. Il me donnait envie, il me faisait sourire. Je détestais tout ça, vraiment.

« C’est vrai, j’aurai pas répondu. Je suis trop occupé à danser comme t’as pu le voir, mais comme je suis doué, tu peux pas m’en vouloir d’être venu ici non ? Et puis, j’ai quelques idées pour me faire pardonner, maintenant que tu es avec moi. » Je souriais un peu plus, mon bassin collé au sien, tandis que je continuais de remuer légèrement au rythme de la musique, passant alors mes bras autour de son cou. J’avais cette envie folle de sentir son corps toujours plus contre le mien. Mes yeux ne pouvaient pas se détacher des siens, comme si autour de nous, il n’y avait plus personne, je continuais de le regarder, le regard pétillant et l’envie de lui qui commençait à me monter dans la tête. « Bah venge toi, j’ai hâte de prendre chère, surtout si c’est comme la dernière fois. » Je m’approchais de lui, mon visage si près du sien. Je n’allais pas l’embrasser pourtant, ce serait trop bizarre. Même si j’en avais envie, je ne devais pas lui faire savoir. Je ne comprenais pas moi-même pourquoi il m’attirait tellement, c’était si différent avec Adam, si différent des autres garçons. J’adorais le chercher, et à chaque fois que je lui parlais, ça finissait en sous-entendus, mais j’adorais ça. Il était comme moi, et comprenait mon humour, insistant lui aussi. J’adorais vivre à ses côtés, même si ça ne faisait pas longtemps que j’étais chez lui. On avait réussi à créer une atmosphère particulière, entre sourires et engueulades, et puis cette fameuse nuit. Je ne doutais pas qu’il trouverait un moyen de me faire payer ma faute de ce soir, mais j’avais bien hâte de voir comment, si c’était sous la couette, ça m’intéressait encore plus d’ailleurs. J’avais mes lèvres tout près des siennes, et je sentais mon corps qui pulsait.

« J’essaye pas, j’y arrive. » J’avais eu un sourire narquois. Je savais très bien comment faire pour lui donner envie de moi, et je dois avouer, que ce n’était pas compliqué. J’avais toujours su donner envie aux hommes, et je ne faisais pas exception avec lui , seulement, j’y prenais tout autant de plaisir, et j’y mettais presque du cœur parfois. J’aimais le provoquer, le faire attendre. Et l’endroit était idéal pour ça, puisqu’il devait se retenir tout comme je le devais. Je ne quittais pas ses yeux des miens, et je me serais doucement contre lui, toujours plus intensément, frottant son bassin au mien cette fois, le remuant doucement, laissant glisser mon corps le long du sien, remontant en appuyant mes fesses contre son entrejambe. Je savais que beaucoup dans le public auraient aimés prendre sa place, mais c’était hors de question pour moi. Je voulais que lui seul en profite. L’entendre dire que j’arrivais à l’exciter, me fit rire doucement, tandis que j’allais mordre son oreille en soupirant chaudement à l’intérieur, toujours pour le titiller encore plus. « J’ai appris tout seul, je savais que j’aurai un beau mec à exciter un jour. » Je souriais. Pas question de lui dire ce que je faisais avant.

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Adam & Eloan

L'avoir vu danser avec un autre ne me plaisait aucunement. J'avais pu remarqué qu'il était presque de ma tranche d'âge, ce qui m’inquiétais un peu plus. D'ailleurs,pourquoi je m'inquiète ? Lui et moi, on s'était engagé à rien, certes, on avait coucher ensemble et s'était divin,mais il n'y avait rien de plus. Du moins, on en avait pas vraiment parler et je pense qu'on en reparlera sûrement pas. La preuve, je n'ai pas l'impression d'être important pour lui puisqu'il va voir ailleurs dès que j'ai le dos tourner. " Ah parce que tu ne t'amusais pas peut-être avec l'autre gars ?" j'arquais un sourcil en le regardant sérieusement. J'aurais peut être pas dû demander, mais ça me saouler qu'il puisse avoir l'idée de coucher avec quelqu'un d'autres. " Je suis persuadé que tu aurais fini par coucher avec." Je levais les yeux au ciel, alors que je serrais sa taille entre mes mains quand il se rapproche de mon être. Je l'aurais bien embrassé,mais ça aurait paru louche, déjà que mes propos sont assez déplacer, je n'allais pas m'enfoncer encore plus.

" Je ne peux pas t'en vouloir ? Genre ? Juste parce que tu danses ?" Je ricanais en secouant la tête de gauche à droite. Il m'amusait ce gars, surtout pour me dire de tel chose. " Non mais toi, tu n'es pas possible. " Je descendais mes mains sur ses fesses en pinçant ma lèvre inférieure tout en soutenant son regard dans le mien. J'avais envie de lui, d'embrasser tout son visage, de plein de chose. Je n'avais jamais eu autant envie de rester avec une personne, comme quoi, la vie est vraiment surprenante. " Et c'est quoi ces idées? " demandais-je dans un fin sourire en coin, curieux de savoir ce qu'il avait en tête. Puis, à ses paroles, je le regardais d'un regard envieux. Rien que l'idée de revivre notre matinée de la dernière fois me donner envie de lui arracher ses vêtements sur le champ. De plus, le fait qu'il soit si proche de moi faisait battre rapidement mon coeur contre mon buste, et puisque j'en avais marre d'attendre, je viens lui donner une fessée avant de l'embrasser avec fougue quelques secondes avant de me reculer un peu. " Tu attendras qu'on soit rentré pour la peine. ça, c'était juste un aperçu. Et encore."

J'avais du mal à me contrôler en le voyant se mouver de la sorte contre mon corps. Une bosse se formait même à l'intérieur de mon pantalon tant il était doué avec moi. Il me rendait fou et je savais qu'il en faisait exprès. C'était même monstrueux de devoir attendre qu'on soit dans un coin tranquille pour se soulager. S'il n'y aurait eu que moi, je m'en moquerais de toutes ces personnes qui nous regarde, mais après,on risque d'aller en prison et j'en ai pas spécialement l'envie. Je souriais en coin à ses mots en passant l'une de mes mains dans sa chevelure, tout en soupirant chaudement. " Content d'être le beau mec..." grognais-je en gardant mon corps contre le sien. " Mais on peut pas aller ailleurs ? Car ça devient insupportable." Disais-je en baissant mon visage vers son cou pour l'embrasser chaudement et sensuellement.

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Mes yeux ne regardaient que lui, depuis le moment où il était monté sur la scène pour me rejoindre. Mes lèvres ne s’ouvraient que pour lui parler, et que pour capter son souffle chaud, essayant de l’attrapant au fond de ma gorge, rien que pour me souvenir de ses baisers. Mes mains n’avaient envie de ne tenir que ses hanches à lui, de ne passer qu’autour de son cou. Mon cœur quant à lui, commençait dangereusement à battre de plus en plus vite, lorsqu’il croisait mon regard, avec ce petit sourire que j’aime tant. J’en venais à me demander si c’était normal d’être autant troublé par un homme. Bien sûr j’avais déjà eu envie de beaucoup de monde, mais une fois que j’avais fait mon affaire, c’était terminé. Lui, je me l’étais fait, et j’avais envie de recommencer. Plus étrange encore, j’avais la sensation que l’embrasser sans rien faire de plus, pouvait être tout aussi agréable. C’était le genre de pensées qui ne m’avaient jamais traversée avec personne auparavant, et ça me rendait confus. C’était décidément, un point à éclaircir avec ma meilleure amie, et le plus vite possible. Sa voix me faisait tourner la tête, et je me souvenais de ses soupires chauds lorsque nous avions fait l’amour. J’essayais de ne pas trop y penser, mais c’était presque impossible. Tout son corps envoyait des signaux au mien, et je commençais à me demander si je ne m’attachais pas à lui. Je soupirais un peu, me rapprochant encore de son corps, glissant mon bassin contre le sien en respectant le rythme de la musique. Si il m’avait vu quand je faisais encore de l' effeuillage, il aurait certainement craqué directement, et nous aurions finis dans son lit en deux temps trois mouvements, ce qui ne m’aurait absolument pas dérangé, on peut se le dire. « Si je m’amusais. Mais, c’est toujours plus amusant de frotter son cul contre son patron, tu trouves pas ? » Je souriais, riant presque. Ma question n’avait de toute façon pas besoin de réponse, je la connaissais déjà. J’étais conscient de mes atouts, et je n’hésitai pas une seconde à le provoquer. « Bien sûr que j’aurais couché avec, tu me connais pas encore ? Avoue qu’il avait l’air plutôt performant, grand et élancé comme il est. » J’aimais le taquiner, mais au fond de moi, je n’étais pas certain que je serais parti avec cet homme. Ces temps-ci, je n’avais plus couché avec personne, en tout cas pas depuis Adam, et je ne comprenais pas pourquoi moi-même. C’était comme s’il m’avait satisfait à lui tout seul. Et moi, j’avais des envies de lui de plus en plus forte, mais j’essayais de me calmer. Pourtant, parfois, j’avais simplement envie de lui tenir la main ou de me blottir dans ses bras. Ce genre de pensées me troublaient encore plus, pour moi, ce n’était pas normal, pas habituel.

Sentir sa main sur mes fesses me fit sursauter de plaisir. Je resserrai l’étreinte de mes bras autour de son cou sous les yeux mécontents de l’homme que mon patron venait de pousser pour prendre sa place. Je ne pouvais m’empêcher de lui jeter un regard désolé, mais plein d’ironie. J’étais bien content d’avoir changé de partenaire finalement. Celui que je détenais dans mes bras était bien plus intéressant, et puis bien plus attirant. C’était mon patron quoi, qui pouvait être mieux que lui. Cette idée me faisait sourire, je me sentais niais, j’avais horreur de ça. « Des idées. T’es venu et t’as jeté mon partenaire donc je te punis, tu ne les connaitras pas. » Je lui tirai la langue en riant, mes hanches allant se balancer contre les siennes, alors que je pressais le bas de mon ventre de façon plutôt subtile tout contre son corps, qui me rendait tellement fiévreux. « Je sais que je suis impossible comme mec, mais si t’aimais pas ça…Tu serais pas là. Non ? » J’avais murmuré contre ses lèvres, dans un petit souffle brûlant. Je faisais toujours tout pour lui donner envie, c’était plus fort que moi, j’en crevais d’envie. Et puis j’adorais voir ses réactions, elles étaient craquantes. Je le soupçonnais d’être un peu jaloux. Et puis, c’était arrivé. Il m’avait embrassé comme ça. J’avais d’abord été surpris, posant mes mains sur son torse machinalement, les joues un peu rouges. Je m’étais demandé si il en avait eu autant envie que moi, si lui aussi en avait eu assez de se retenir. Mais j’aimais me dire qu’il avait céder le premier.

« Juste un aperçu ? Dis moi, tu sais que faire des proposition sexuelles à son employé c’est pas légal ? » Je déposais un baiser sur son nez, tout en prenant un air coquin, me léchant les babines en le fixant. « T’as de la chance, j’adore quand tu me harcèles. » J’avais chuchoté à son oreille, les yeux baissés. Ce qui m’avait donné la chance de remarquer son excitation. Ça m’avait bien fait sourire, et j’étais fière de moi. Mais je ne doutais pas du tout de mes capacités à faire monter la température. Doucement, je glissais ma main contre son entrejambe, le pressant dans ma paume, lui mordant la lèvre. « T’as quoi ce soir ? T’es en chaleur ? » Je mordillais son oreille, soupirant, plein de désir, mais c’était bien plus amusant de le frustrer un peu, maintenant qu’il avait fait le premier pas, je pouvais jouer avec lui, faire comme si j’étais indifférent, alors que c’était tout le contraire. « C’est à cause de ça que tu veux t’en aller ? Désolé mais moi j’ai bien envie de rester. »

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EXORDIUM.

Le fait qu'il s'amusait avec l'autre garçon, ça m'énerver. Je ne voulais pas qu'il s'amuse avec d'autre, je voulais qu'il reste avec moi et qu'il prenne plaisir à faire le con en ma compagnie. C'est Assez égoïste mais je m'en fiche. Je voulais être important dans sa vie, et ne pas être vu comme un simple patron. Cette idée me faisait peur, je me demandais pourquoi j'agissais comme ça, je me doutais que c'était par rapport aux sentiments mais je préférais refouler cette pensée. Je souriais légèrement en coin à ses mots. Je préférais clairement qu'il se dandine contre moi plutôt que contre l'autre. Je m'en fiche d'être plus âgé, je le trouvais plus mature que les autres jeunes adultes. " Oui,sauf que là, je ne suis pas ton patron, nous sommes au dehors du travail, alors je suis ... Ton ami.." Je pinçais mes lèvres masculines entres elles tout en ne le quittant pas du regard. Je le détourne ensuite pour poser mes prunelles sur l'autre gars. Je voyais en lui, rien d'attirant. Certainement parce que je l'ai vu se frotter contre Eloan. " M'ouais, je suis clairement mieux que lui je pense." Je haussais les épaules, un peu pensif. " Et je suis presque sûr d'être plus performant que lui. Il est tout fin, genre, moins musclé que moi. Cela doit être une lotte au lit." Je ricanais un peu tout en le gardant contre mon être. Je n'étais pas prêt de le lâcher d'aussitôt.

Je caressais envieusement ses fesses en l'écoutant. J'aurais préféré savoir quelles idées il avait en tête, histoire d'avoir un avant goût dans mes pensées. Je pressais un peu mon bassin contre le sien, le sourire aux lèvres tout en arquant un sourcil. " Tu me punie ? C'est toi que je devrais punir ! Tu m'as laissé en plan au boulot." Je lui tirais la langue, amusé. " Tu pourrais me faire un petit plaisir et au moins, me dire une de tes idées... Pour te faire pardonner. " Je souriais en coin. Le fait qu'il bouge ainsi contre mon corps, me rendait fou. Une vague de chaleur envahissait tout mon corps, et j'avais une furieuse envie de l'embrasser. Je me retenais car ça pourrait paraître louche et je n'avais pas envie de gâcher ce moment si parfait. " Oui, sûrement. Tu m'es de l'ambiance dans ma vie et c'est plutôt cool. " Je le regardais, plus il bougeait plus j'avais envie de lui et plus il approchait son visage du miens, plus j'avais envie de l'embrasser. D'ailleurs, je n'en pouvais plus alors je l'embrassais avec ferveur.

Je riais par la suite à ses paroles en levant les yeux au ciel. " C'est mon employé qui me drague, moi, j'y peux rien. Je ne satisfait que ses désir. " disais-je innocemment, tout en le regardant. Je lâchais ensuite un soupir de bien-être en le sentant faire, cambrant légèrement mon bassin contre sa main. " C'est un peu de ta faute, depuis tout à l'heure, tu me chauffes..." Je pinçais mes lèvres entre elle en te regardant dans les yeux. " Genre, fais pas celui qui n'a pas envie... Je suis sûr que t'en a tout envie que moi..."

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