Tu met du bordel chez moi, mais aussi en moi. ( -18 ans. Au cas où que...) ♠ Eloam.

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Tu met du bordel chez moi, mais aussi en moi.

Eloam

Ma soirée avait été longue, j’ai travaillé jusqu’à quatre heures du matin alors autant dire que je voulais faire une bonne grasse matinée. Je ne reprenais pas le boulot avant ce soir, donc j’avais du temps devant moi, et surtout, je ne voulais pas me prendre la tête avec quoi que ce soit. Ce matin, j’avais un mal de tête monstre. Gueule de bois ? Non, juste que quand la fatigue est là, ma tête est un tambour. Aller savoir pourquoi, j’en sais rien et je ne cherche pas à comprendre non plus. J’étais donc dans mon lit, savourant les draps chauds contre moi, étirant mes jambes jusqu’au bout et mes bras en l’air. Cela me faisait du bien et j’aurais aimé rester là éternellement. Mais la flemme… La flemme de rester dans la lit, surtout que j’avais un nouveau venu chez moi. Eh oui, j’ai décidé de prendre ce cher Eloan chez moi. Je n’allais pas le laisser dans la rue. Je sais ce que c’est, la rue. Et j’étais bien content que mon vieux ( l’ancien gérant du bar ) m’est recueillit. Du coup, j’ai fait ma bonne action de la journée. Je l’ai engagé sans même savoir s’il avait du vécu en tant que barman, et je lui ai donné le double de mes clés de mon appartement. Je peux être cool parfois… Puis, faut dire qu'il est sexy aussi.

Bref, je sortais de ma chambre et j’allais directement dans la salle de bain sans même regarder ce qu’il y avait autour de moi. Je restais une bonne dizaine de minute sous l’eau chaude. C’est tellement bon de sentir ce liquide couler sur ma peau, je trouvais ça apaisant. Puis, je décide de sortir quand même, enroulant une serviette autour de ma taille puis j’allais dans le salon sauf que je manque de tomber avec un sac qui trainait comme ça, en plein milieu de l’entrée. « Putain… ! » Grognais-je en jetant ce dernier au loin avec l’aide de mon pied. Je posais ensuite mon regard sur la pièce en question avant d’écarquiller les yeux. Il y avait des fringues partout, des papier partout, des cigarettes terminé trainant sur la table. « Non mais je rêve… » Soufflais-je en passant ma main dans mes cheveux, puis je vais jusqu’à la chambre de ce dernier, ouvrant sa gène la porte, me moquant ce qu’il pouvait bien faire. Il pouvait se faire plaisir, je m’en moque totalement. Je me place devant la lit et je le regarde. « Non mais t’es sérieux ? Tu as cru que mon appart s’était une porcherie ? Tu as un meuble pour ranger tes fringues, tu les fou dedans ste plais. Et tes sac tu les fou ailleurs qu’en plein milieu des portes ! J’étais à deux doigts de me prendre le carrelage putain ! »

©junne.

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J'avais travaillé au bar jusqu’à une heure et demi passée. J’étais rentré bien avant le patron, et maintenant que je dormais chez lui, c’était assez bizarre de me dire que même une fois au chaud, je serais obligé de supporter ses ordres. Mais peu importe, c’était mieux que de dormir sur le banc du bar, surtout maintenant qu’il commençait à faire plus froid. J’avais servi mon dernier client, qui m’avait donné un bon pourboire, sans doute grâce à mes sourires appuyés, j’avais lavé quelques verres et j’étais parti en saluant le patron rapidement, sans trop m’attarder car le bar était plein ce soir-là. Il me semblait qu’un ami à lui était là, car il avait l’air moins actif que d’habitude. Il y en avait un que je n’aimais pas voir ici, Lysandre je crois. Ils se faisaient toujours des avances et je ne sais pas pourquoi, mais plus le temps passait, plus ça m’agaçait. C’est vrai quoi après tout, on était là pour travailler pas pour draguer les clients. Soupirant en laissant le bar plein à craquer, j’avais enfilé mon sweat à capuche, chercher une cigarette au fond de ma poche, et l’avait porté à mes lèvres, l’allumant rapidement. Il faisait nuit, c’était le matin, mais tellement d’étudiants étaient encore dehors dans ce quartier peu sécurisé. Même moi, ça ne me gênait pas de le traverser à toute heure même si ce n’était pas vraiment recommandé. J’avais pris mon vélo, et j’étais parti, m’éloignant doucement du bar, pédalent rapidement pour arriver le plus vite possible dans l’appartement d’Adam. J’étais pas ici depuis deux semaines que j’avais eu la chance de tomber sur ce patron, il était chiant au travail mais au moins il n’allait pas me laisser dans la rue. Ou bien il avait peur que je vide toutes les bouteilles pendant la nuit. Peu importe, j’en aurais été capable alors c’était mieux pour lui qu’il m’héberge.

A peine étais-je entré dans l’appartement que j’avais retiré mon sweat, le jetant par terre en même temps que j’avais laissé tomber mon sac plein de fringues, je n’avais pas grand-chose d’autre. Je l’avais porté sur le porte-bagage de mon vélo, c’est pour dire s’il était léger. J’étais plutôt fatigué, alors je ne faisais pas vraiment attention au rangement. Enfin, même réveillé, je n’y aurai sans doute pas fait attention de toute façon. J’avais retiré le reste de mes vêtements, me laissant nu dans l’appartement, chaque vêtement trônant dans un coin de pièce. Finalement, j’avais bu une ou deux bières trouvées dans le frigo, laissant les bouteilles vides sur la table de la cuisine. Je me frottai doucement les yeux, épuisé. J’étais ensuite allé dans la salle de bain, me passer un peu d’eau sur le visage. J’avais de belles petites cernes. Même si j’étais du monde de la nuit, mon voyage et mes nuits sur le banc m’avaient crevées à force. J’avais hâte d’aller dans un lit. Au début j’avais presque hésité à aller dans le sien, il était plus grand et il avait l’air terriblement confortable, mais j’avais fini par trouver la chambre d’ami, alors enfilant un boxer, je m’étais simplement jeté sur le lit, couette à moitié sous la jambe, oreiller sur la tête, un peu comme un enfant qui avait veillé trop tard. Et j’avais fini par m’endormir.

« Non mais t’es sérieux ? Tu as cru que mon appart s’était une porcherie ? Tu as un meuble pour ranger tes fringues, tu les fou dedans ste plais. Et tes sac tu les fou ailleurs qu’en plein milieu des portes ! J’étais à deux doigts de me prendre le carrelage putain ! » C’était terrible comme réveil, voir carrément cruel en fait. J’étais dans les bras de morphée et sa voix venait subitement de m’en priver. J’avais d’abord jeter l’oreiller en sa direction pour le faire taire. J’avais l’impression que sa voix résonnait, j’avais sans doute un peu trop bu hier soir pendant le travail. Mais j’espérais qu’il ne l’avait pas remarqué. « Vas-y là je dors putain…Pourquoi tu gueules comme un putois ? Je pousserai mon sac plus tard, laisse-moi dormir. » Je m’étais tourné, cuisses écartées, torse nu, un peu en sueur à cause de l’alcool, sans aucune gêne, restant face à lui dans cette position, la couette tombant au sol, me laissant découvert. Finalement, j’avais fini par ouvrir les yeux doucement, les frottant comme un enfant. « Allez sors, je veux dormir là. » Sans gêne, j’avais toujours été comme ça. Je voulais juste dormir, je voulais qu’il me laisse tranquille. Je n’avais pas l’habitude d’être réprimandé, mes parents ne s’étaient jamais occuper de moi ni de mon comportement. « Ferme la porte stp. » Je veux dormir.

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Eloam

Ce petit jeune… Eloan. Il est d’un charme absolu, c’est clair. Il a des yeux de fou, un corps de fou, un sourire qui en fait craqué plus d’une et plus d’un.. Bref, en gros, il a du style et il me plait bien. En plus de ça, il est caractériel, ce qui ne peut que me plaire. Je n’aime pas les personnes qui se laissent marcher sur les pieds. J’aime les gens qui osent dire ce qu’ils pensent. Je suis comme ça moi, et ils peuvent croire que ça me met en rogne quand on me répond, mais en réalité, j’adore ça. Bien sûr je peux être dur parfois, mais il faut bien aussi recadrer quand certain en ont besoin. C’est normal non ? D’autant plus que là, je suis quand même le patron. J’ai un minimum de gérance à faire. Si mon vieux me voyait dépérir de là où il est, il m’enverrait en enfer. Forte heureusement, mon bar fonctionnait à merveille.

Quand j’ai donné les clés de mon appartement à Eloan, je ne m’attendais pas à qu’il soit aussi bordélique que ça. Il en y avait partout. Mais dans un sens, je préfère qu’il fasse ça chez moi, plutôt que dans mon bar. J’ai pas envie de retrouver son boxer sur le comptoir tous les matins. Quoi que… Enfin. Là, je n’allais pas laisser passer ça. Non, faut pas rêver non plus. Je veux bien lui offrir mon toit et ce qui va avec, mais faut quand même que ça soit respectable. Après… Je n’ai jamais eu de colocation de ma vie. Même avec mon ancien ex, avec qui je suis sorti avec durant deux ans, on a jamais eu d’appartement ni rien ensemble. J’ai toujours été un solitaire, et me voilà avec un homme chez moi. Les changements, c’est assez brutale quand même.

Enfin bon, tout ça pour dire qu’il fallait que je fasse des règles. J’y réfléchirais plus tard, là, je vais lui toucher deux trois mots. « Vas-y là je dors putain…Pourquoi tu gueules comme un putois ? Je pousserai mon sac plus tard, laisse-moi dormir. » Je le regardais alors avec de gros yeux. Il se prenait pour qui ? Le roi de la couchette ? Je soufflais en secouant la tête de gauche à droite comme exaspéré. « Si je gueule, c’est parce que je n’aime pas qu’on laisse trainer ses affaires partout ! J’aurais pu me prendre le carrelage ce matin. Et j’en ai rien à foutre que tu dors, maintenant, tu ne dors plus. » Je le regardais ensuite longuement. Il essayait de me faire changer de sujet ou quoi ? Je ne pouvais m’empêcher de le mater, il est tellement sexy dans cette tenue. Puis, je me souvenais que j’étais quand même en serviette et que si je continuais à l’admirer de la sorte, il comprendra rapidement qu’il me plait bien. Même beaucoup. « Allez sors, je veux dormir là. » Je riais alors en passant une de mes mains dans mes cheveux. Il croyait vraiment que j’allais le laisser comme ça et écouter ses ordres ? Le pauvre. « Ferme la porte stp. » Je soupirais longuement puis je viens m’approcher du lit et je tire sur l’oreiller de sous sa tête et le jette contre le mur. « Tu te fou de ma gueule ou quoi ? Tu vas lever tes petites fesses et ranger tout le bordel que tu as foutu chez nous s’te plais. Si tu as envie de dormir, tu dormiras tout à l’heure, mais là, ce n’est pas l’heure. Imagine que je reçois quelqu’un hun ? Ou que quelqu’un arrive à l’improviste ? Alors tu bouges ! »

©junne.

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Sa voix résonnait dans ma tête avec violence, sans déconner, j’avais l’impression qu’il hurlait juste contre mon oreille. J’aurai peut-être dû m’épargner les deux bières en plus hier soir après tout j’avais déjà beaucoup bu pendant ma soirée, les clients m’offraient de temps en temps à boire, il paraît que je leur plais, ça me va très bien, moi, je n’ai jamais assez à boire. J’avais les yeux maintenant ouvert, et je devais observer mon patron, encore en serviette. Je n’avais pas attention à ce détail avant, mais maintenant que je me tournais vers lui, j’avais eu tout le loisir de l’observer. Il était vraiment bel homme, et même si je préférais ne pas l’avouer, il était tout à fait mon genre, brun, grand. J’avais la chance de travailler avec lui, et maintenant en plus d’habiter avec lui. Du coup, même si il reste aussi chiant que la plupart des patrons, je pourrais au moins l’observer de temps en temps pour me distraire. Moi, j’étais toujours là, dans ma position un peu étrange, mais je soupçonnais Adam d’en profiter un peu, il me semblait bien que, ses yeux restaient bloqués sur moi, et j’observai sa serviette l’air de rien, c’est vrai que je me demandais aussi à quoi ça pouvait ressembler là-dedans, mais surtout parce que je surveillais la moindre de ses réactions. Finalement j’avais soupiré, visiblement il n’était pas prêt de me laisser tranquille. Apparemment quitter la chambre n’était pas à l’ordre du jour, et il restait planté devant moi comme ça, sans essayer de m’épargner un peu. Moi je voulais juste me reposer encore un peu, fermer les yeux et reprendre mon rêve, car je ne me souvenais plus de quoi j’avais rêvé.

« Si je gueule, c’est parce que je n’aime pas qu’on laisse trainer ses affaires partout ! J’aurais pu me prendre le carrelage ce matin. Et j’en ai rien à foutre que tu dors, maintenant, tu ne dors plus. » J’avais soupiré, levant les yeux vers le ciel. Comment pouvait-on arriver à hurler comme ça de si bon matin. Il me faisait encore plus au crâne qu’avant, et je me frottai encore les yeux, complètement endormi. « Mais sérieux, je dormais quoi. C’est pas ma faute si t’es trop vieux et que tu vois même plus un sac posé par terre hein. » Je m’étais un peu redressé, assis dans le lit, passant une main dans mes cheveux, totalement ébouriffés, ce genre plaisait bien aux filles. Je m’étais étiré doucement, essayant de réveiller mes muscles en même temps que moi, parce que pour le moment mon corps était encore tout engourdi. Finalement, j’avais fait un peu claquer l’élastique de mon caleçon en baillant. Je m’étais traîné au bout du lit, assis juste devant Adam, à vrai dire la position était un peu étrange voir équivoque mais peu importe, rien ne me gênait vraiment. « Dis donc t’as plus l’âge de rentrer dans les chambres de gamin à moitié nu tu sais… » J’avais ri un peu, glissant une main sur la serviette, sans la faire tomber mais ce n’est pas l’envie qui m’en manquait. Et je m’étais ensuite éloigné, pour rattraper la couette qui était tombée plus tôt, la jetant sur le lit, elle me manquait, j’avais bien envie de retourner à l’intérieur mais tant pis.

« Tu te fou de ma gueule ou quoi ? Tu vas lever tes petites fesses et ranger tout le bordel que tu as foutu chez nous s’te plais. Si tu as envie de dormir, tu dormiras tout à l’heure, mais là, ce n’est pas l’heure. Imagine que je reçois quelqu’un hun ? Ou que quelqu’un arrive à l’improviste ? Alors tu bouges ! » J’avais haussé les épaules, finissant par me lever péniblement, étant presque aussi grand que lui. Je restais face à Adam, le regardant dans les yeux sans gêne. Il était autoritaire, et c’était normal, mais j’étais capricieux et têtu, et ça il ne le savait pas encore. Alors je serais sage quelques temps, du moins un peu, et plus tard, je continuerai à être insupportable. Je m’étais approché, l’avait saisi par la taille et avait déposé un baiser sur sa joue. « Faut pas s’énerver patron, c’est mauvais à ton âge tu faire une crise cardiaque. » J’avais ri, l’avais relâché et dirigé vers le lit pour le faire sommairement, juste histoire que ce soit présentable. « Et puis me fait pas croire que t’as des amis. A part l'autre là qui passe sa vie au bar. Lys je sais pas quoi»

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Il était mignon quand il se frottait les yeux dit donc. On dirait un enfant innocent, c’est tellement adorable. Néanmoins, il est loin d’être innocent, du moins, j’en doute. « Mais sérieux, je dormais quoi. C’est pas ma faute si t’es trop vieux et que tu vois même plus un sac posé par terre hein. » Je faisais alors de gros yeux avant de froncer les sourcils. Il a quand même pas osé dire que je suis vieux ? Je n’ai que trente-cinq ballets, ce n’est pas si vieux que ça quand même. Puis, je ne les fais pas non plus. Je secouais la tête, croisant les bras contre mon torse encore un peu humide. « Genre, je suis trop vieux, non mais n’importe quoi ! C’est juste que je n’ai pas l’habitude d’avoir des sacs dans mon chemin. Alors, je ne baisse pas les yeux où je mets les pieds. Puis , je ne suis pas vieux ! Les mecs de quatre-vingt ans, là, je suis d’accord, c’est vieux, mais pas moi s’te plais. C’est pas parce que tu es un gamin, que tu dois te permettre de me sortir ça. J’ai une tête de vieux peut être ? » Soufflais-je un peu vexé. Je n’avais pas l’habitude qu’on me dise ça, ou quand on me le dit, je mettais un joli peint dans la figure. Mais là… Je ne voulais pas défiguré son visage d’ange. Je le regardais par la suite, ne loupant aucun de ses gestes, et sans m’en rendre compte, je mordillais ma lèvreinférieure. Mais il sorti de ma rêverie suite à ses mots. « Dis donc t’as plus l’âge de rentrer dans les chambres de gamin à moitié nu tu sais… » Je lâchais un petit grognement. Il m’énervait à sous-entendre que j’étais vieux. Il va voir si je suis aussi vieux qu’il le croit. Je suis plein d’énergie, et je suis loin de faire des trucs de vieux. Et puis, merde, je ne suis pas vieux ! Néanmoins, je baissais mon regard sur sa main lorsqu’elle touche ma serviette. Il jouait avec le feu là. Si cela continu, je vais lui arracher le seul vêtement qu’il a sur lui, il ne va rien comprendre de sa vie. « J'fais ce que je veux, ok ? »

« Faut pas s’énerver patron, c’est mauvais à ton âge tu faire une crise cardiaque. » Je roulais des yeux en prenant sur moi. Puis, un frison parcourait mon corps en sentant sa main sur ma peau nue. Ces gestes qui sont anodins pour lui, ne le sont pas pour moi. Est-il au courant que les hommes me plaisent comme personne ? Je passe légèrement ma langue sur mes lèvres pour les humidifiés, puis je lâche un petit soupire. « Je t’emmerde. T’as quoi avec mon âge sérieux ? Tu me trouves pas sexy pour mon âge ? Je fais si vieux que ça ? Puis genre, on a pas vingt ans d’écart non plus… » Je roulais des yeux, un peu bougon. Je le regardais alors faire son lit, tournant un peu la tête pour visualisé ses jolies fesses. « Et puis me fait pas croire que t’as des amis. A part l'autre là qui passe sa vie au bar. Lys je sais pas quoi» Je ne pouvais m’empêcher de rire avant de le pousser sur le lit. « Putain mais.. » Je viens le maintenir face à moi contre le lit, lui bloquant les jambes et les bras. Je le regardais droit dans les yeux, me plaçant à califourchon sur lui, qu’importe que je sois en serviette. « Il ne passe pas sa vie au bar, et tu le laisses tranquille. Et j’ai d’autre ami figure toi, alors arrête de me faire chier. »

©junne.

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J'étais en train d’essayer de refaire le lit mais sans aucune volonté. La fenêtre de la chambre était fermée, mais je pouvais entendre le chant des oiseaux qui commençait. La lumière filtrait un peu à travers le store, il commençait sans doute à faire un peu jour. L’aube arrivait, et moi, j’étais déjà debout. Ça avait eu le don de m’énerver car en général, je n’arrive pas à m’endormir une fois que je suis debout, et pourtant je manquais terriblement de sommeil surtout en ce moment, alors le fait de m’avoir sorti aussi brutalement du lit, ça je ne pardonnerai pas. J’avais bien l’intention de le faire chier autant que possible, rien que pour lui faire regretter, et visiblement j’avais déjà tapé juste en parlant de son âge. C’était assez classique venant d’un adulte, cette envie de ne pas vieillir, de rester jeune. Il était assez amusant quand il s’énervait, et j’avais envie de continuer à le provoquer mais je me doutais bien que je devais rester sur mes gardes, il savait sans doute se montrer aussi violent que moi par moments, même si je pense qu’il ne m’aurait pas frappé. Mais comme je ne le connaissais que depuis peu je ne pouvais pas non plus prendre de risques, alors j’étais un peu resté loin de lui, remettant mon oreiller en place sagement, regrettant le moment où j’avais eu mon visage contre lui. C’était une sensation qui me manquait déjà, et je détestais le fait qu’il venait de m’en priver gratuitement. Tant pis, au moins maintenant grâce à lui, j’avais un endroit pour dormir et rien que pour ça, je lui étais reconnaissant même si je ne lui disais pas. Je n’étais pas du genre à dire ses sentiments, alors à la place j’essayais de l’embêter un peu, c’est plus amusant.

« Genre, je suis trop vieux, non mais n’importe quoi ! C’est juste que je n’ai pas l’habitude d’avoir des sacs dans mon chemin. Alors, je ne baisse pas les yeux où je mets les pieds. Puis , je ne suis pas vieux ! Les mecs de quatre-vingt ans, là, je suis d’accord, c’est vieux, mais pas moi s’te plais. C’est pas parce que tu es un gamin, que tu dois te permettre de me sortir ça. J’ai une tête de vieux peut être ? » J’avais souri l’air de rien. C’était tellement drôle de le voir s’emballer juste pour des petites remarques innocentes sur son âge. Maintenant je savais comment le mettre en colère et c’était une information non négligeable. Je sentais que je pouvais le provoquer encore et encore, mais pour le moment je le laissais s’énerver un peu tout seul, parce que bon, il fallait quand même le laisser se défendre un peu quand même sinon ce n’était pas vraiment amuser. « Attends, tu me demande si t’as une tête de vieux ? Je sais pas tu sais ce que c’est une ride, bah voilà, regarde dans le miroir qui de nous en a le plus, oui t’as une tête de vieux quoi. » Allez je sentais que la discussion n’allait pas se terminer ici, bien au contraire. J’avais tellement envie de continuer à le voir s’énerver après moi, que je n’avais pas compris qu’il était bien plus fort que moi physiquement et que ça aurait pu mal tourner. Mais je le voyais comme un simple patron qui n’oserait pas faire un peu de mal à un jeune adulte un peu perdu. « J'fais ce que je veux, ok ? » J’adorais sa voix, elle était chaude et grave. J’adorais tout chez lui, c’était presque dommage qu’il soit mon patron et qu’il soit aussi vieux. Mais ce n’est pas grave, je profitais de la vue que serviette pouvait m’offrir. Il était vraiment bien foutu, et j’essayais de ne pas trop me concentrer là-dessus, moi qui aimait tant m’offrir un bel homme de temps en temps. Il me faisait assez envie, je devais bien l’avouer.

« Je t’emmerde. T’as quoi avec mon âge sérieux ? Tu me trouves pas sexy pour mon âge ? Je fais si vieux que ça ? Puis genre, on a pas vingt ans d’écart non plus… » En fait je n’avais pas tout de suite eu le temps de répondre, que sans comprendre pourquoi, je m’étais retrouvé contre lui, voir sous lui, sur ce lit que j’avais essayé de faire il y a quelques minutes à peine. Je ne m’y attendais vraiment pas, et surpris, j’avais un peu écarquillé les yeux, interrogateur, me demandant pourquoi il avait fait ça. Sûrement pour m’intimider et me faire comprendre de me calmer, mais sur moi, ça faisait un tout autre effet et il ne le savait sûrement pas. Tant pis pour lui, il le découvrirai un jour. « On a pas vingt ans d’écarts non sinon tu serais en maison de retraite. » Je remuai doucement sous lui, juste un peu. « Tu veux vraiment savoir si je te trouve sexy ? T’es sûr ? » Je le regardais dans les yeux, sans essayer de me libérer de ses chaînes, qui me plaisaient tant. « Il ne passe pas sa vie au bar, et tu le laisses tranquille. Et j’ai d’autre ami figure toi, alors arrête de me faire chier. » J’avais haussé un peu les épaules, détournant le regard. « Je m’en fous tu fais ce que tu veux avec ce mec. Par contre, je crois que ta serviette commence à se barrer. » J’avais ri un peu, puis je m’étais un peu redressé, au mieux, murmurant à son oreille aussi chaudement que je le pouvais. « Allez, tu sais que t’es super sexy pour un vieux patron. Tu serais jeune je serais déjà en train de bander » J’avais juste mordillé son oreille en m’éloignant.

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Il avait trouvé un point que je n’appréciais pas et je savais qu’il y jouait. Néanmoins, s’il me cherche, il va me trouver. Puis, dans un sens, j’aimais bien qu’il me cherche comme ça et qu’il me prenne tête. C’est assez excitant en faite. Rare sont ceux qui me chercher car ils savent que si je n’apprécie pas, je peux être plus ou moins violent. Je suis quelqu’un qui se bagarre assez souvent et on pouvait le remarquer avec deux-trois cicatrices sur mon torse et mon dos. Après j’aime la bagarre, j’aime me montrer puissant et fort. Et surtout, j’aime montrer que quand quelque chose ne me plait pas, je ne fais pas l’ange déchu, mais le diable. Mais je ne sais pas… Je ne voulais pas paraître violant vis-à-vis d’Eloan. Il me plaisait bien ce gars, puis il me faisait penser à moi quand j’étais…jeune. « Attends, tu me demande si t’as une tête de vieux ? Je sais pas tu sais ce que c’est une ride, bah voilà, regarde dans le miroir qui de nous en a le plus, oui t’as une tête de vieux quoi. » Je roulais alors des yeux en soufflant longuement. Je savais déjà que j’allais en voir des vertes et des pas mûres avec lui. Mais s’il est arrivé dans mon bar, c’est surement pas pour rien. Je savais que j’aurais du fils à retorde avec lui, mais tant pis, je prends le risque. Il m’intrigue ce petit. « Tu sais quoi ? Va te faire foutre, et dis-toi que dans à peine dix ans, tu seras vieux dans ce cas-là. Tu vas commencer à avoir des rides comme tu dis. Oh et quand on devient vieux, on devient plus cons aussi. » Je passais mes mains dans mes cheveux humides, ils étaient un peu long en ce moment alors ça aller un peu dans tous les sens.

Bref, il m’énervait. Du coup, moi aussi je voulais lui montrer que je pouvais jouer. Mais aussi, que je ne me laissais pas faire, ce pourquoi je le plaquais contre ce lit. Je ne sais pas trop si c’est une bonne idée car sentir une partie de son corps nu contre moi me faisait quelques papillons dans le ventre. Je ne pouvais pas me cacher qu’il était drôlement sexy et le voir de plus prêts, c’était un pur délice. « On a pas vingt ans d’écarts non sinon tu serais en maison de retraite. » Je secouais la tête sans même répondre à sa remarque car il me saoulait avec mon âge. Je me contentais de lui faire une grimace. « Tu veux vraiment savoir si je te trouve sexy ? T’es sûr ? » Le fait qu’il se dandine sous mon corps me demander beaucoup d’effort pour ne pas que je ne le viol sur place. Je soutenais son regard dans le mien, mon visage était assez proche du sien au point que le bout de nos nez se touchaient. « Ouais, montre moi un peu, je suis curieux. »

« Je m’en fous tu fais ce que tu veux avec ce mec. Par contre, je crois que ta serviette commence à se barrer. » Je fronçais un peu les sourcils en haussant les épaules. « Ouais, en effet, je fais ce que je veux.. » Je baissais ensuite mon regard sur ma serviette, esquissant un sourire sur le coin de mes lèvres. « Je m’en fiche, mais pour ton bon plaisir. » Je remet correctement ma serviette, bien que j’aurais bien eu l’envie de la retirer. Néanmoins, j’écarquillais un peu les yeux suite à ses paroles, mon cœur s’étant accéléré à l’écoute de sa voix qui me rendait dingue. « Parce que tu as du mal à bander comme les vieux.. Il te faut la petite pillule? » Disais-je d’un air taquin et enjoué avant de me redresser pour mieux le regarder. « Moi, contrairement aux vieux, je suis très actif de ce niveau là. »

©junne.

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J'étais sonné, enfin, je comprenais pas bien ce qui était en train de m’arriver. J’étais simplement couché sous Adam, et il me maintenant fortement, il avait le physique plutôt avantageux, bien que je sois assez musclé, il était quand même un peu plus fort que moi, je n’en doutais pas. J’aurai bien voulu le pousser pour essayer de me dégager et de mettre sur lui pour prouver que je pouvais moi aussi être le plus dominant des deux, mais j’étais bien, allongé là, avec son corps bien dessiné en pleine vue sous mes yeux. Il était à quelques centimètres de mon ventre, et j’avais malgré moi, des frissons qui commençaient à parcourir mon corps un peu partout. J’essayais de ne pas trop penser à sa position, mais comment faire, alors que ses yeux étaient plongés dans les miens et que désormais nos discussions étaient portées sur un sujet plutôt chaud. La situation aurait pu faire peur à plus d’une personne, surtout qu’il s’agissait quand même de mon employeur, mais peu importe, moi je m’amusais bien sur ce lit, à provoquer Adam, qui d’ailleurs, s’amusait tout autant à me rendre la pareille. C’était peut-être une mauvaise idée de commencer une collocation de cette manière mais je n’y pouvais rien, c’était tellement amusant. . « Tu sais quoi ? Va te faire foutre, et dis-toi que dans à peine dix ans, tu seras vieux dans ce cas-là. Tu vas commencer à avoir des rides comme tu dis. Oh et quand on devient vieux, on devient plus cons aussi. » Décidément, il n’aimait pas du tout que je lui rappelle qu’il était plus vieux que moi. C’est vrai que je ne le considérais pas comme une personne vieille en tant que telle, mais hors de question de lui faire plaisir en lui avouant, alors je restais sur ma position.

« Con tu m’étonnes, tu l’es pas mal à mon avis. Assez pour faire dormir un gamin chez toi dont tu sais rien mais…Je dois avouer que ça m’arrange pas mal pour le coup. » Ok, je venais de dire à mon patron qu’il était con mais c’était plutôt affectif et puis c’est lui qui avait lancé le sujet, moi je ne faisais que répondre sagement. Et puis, j’avais beau faire le malin, au fond j’étais content d’être tombé sur lui. Il m’amusait, il était assez viril et il avait une grande gueule, j’adorais ça, en fait je pense que en vieillissant, je pourrais totalement devenir comme lui. Il était un peu de la même trempe que moi au fond, et je pense qu’il s’en rendait compte. J’étais le blond et lui le brun, c’était la seule grande différence que je voyais entre mis à part notre âge. Je ne connaissais pas son histoire, il ne connaissait pas la mienne et c’était très bien comme ça. « Ouais, montre moi un peu, je suis curieux. » Je n’en pouvais plus, il me provoquait largement, et je sentais que je tenais un peu plus difficilement. J’avais subitement un peu plus chaud qu’avant, et je sentais mon ventre qui se remplissait de petits papillons, l’envie qui montait doucement à travers ma peau et mon sang me montait doucement à la tête. « Si je te montre, tu va plus vouloir que je m’arrêtes… » Ma voix devenait suave et chaude sans même que je m’en apercevais. Il me faisait tourner la tête. Sérieusement tout ça allait si vite, et ça devenait un peu bizarre, mais je n’avais pas envie de m’arrêter là, j’aimais jouer avec le feu.

« Parce que tu as du mal à bander comme les vieux.. Il te faut la petite pillule? » Il avait remonté sa serviette et je ne savais pas si ça devait me réjouir ou non, après tout je ne pouvais pas mentir, j’avais bien envie de voir à quoi ça ressemblait là-dessous. J’étais toujours contre lui, et j’essayais de me rapprocher un peu de son visage, mais finalement il s’en était occupé pour moi. « Non c’est juste que t’es pas assez bandant pour moi désolé…Tu peux essayer de faire un effort si tu veux voir jusqu’où ça peut monter, mais je pense pas que tu sois assez endurant pour moi. » J’avais souri doucement, allant tout près de ses lèvres, soupirant chaudement, réussissant enfin, à libérer mes mains de son emprise, mes mouvements pouvant désormais se faire plus libres. « Moi, contrairement aux vieux, je suis très actif de ce niveau là. » J’étais allé glisser mes doigts sur sa serviette, la baissant juste un peu, assez pour voir son bas ventre, mais rien de plus, c’était juste pour l’emmerder, le titiller. Et puis me redressant plus brusquement, j’avais réussi à le faire venir sur moi, comme si j’étais le plus adulte des deux. J’avais mon visage à hauteur de son torse, et j’appréciais la vue. « Ah ouais ? Parle pas trop, je risque de vouloir vérifier tout ça, j’aime pas trop les vantards. » J’avais laissé ma main caresser un peu ses cuisses, le maintenant pour ne pas qu’il s’échappe. J’essayais de retenir mon excitation, observant parfois, si il faisait de même.

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Tu met du bordel chez moi, mais aussi en moi.

Eloam

Je ne savais pas si c’était une bonne idée ce qui se passait entre nous là. Il habitait quand même sous le même toit que moi et il travaillait pour moi, ce qui veut dire qu’on se voit tous les jours. Après.. J’aime prendre des risques puis, il me cherchait aussi. Et s’il fait ça, c’est qu’il le veut dans le fond, tout comme moi. Mais je ne sais pas spécialement ce qui m’arrivait. J’aimais cette position avec lui, cela montrer ma domination et ça me plaisait bien. « Con tu m’étonnes, tu l’es pas mal à mon avis. Assez pour faire dormir un gamin chez toi dont tu sais rien mais…Je dois avouer que ça m’arrange pas mal pour le coup. » J’arquais alors un sourcil en le regardant d’un air amusé. Oui, je donne les clé de mon appartement comme ça, à un inconnu, mais après, il n’a pas une tête de psychopathe et surtout, je ne suis pas du genre à laisser les personnes dehors sans toit. Je déteste ça. Je ne dis pas que je vais donner mes clés à tous les sans abris, je ne pourrais pas me le permettre, mais lui, il était dans mon bar, alors voilà, de files en aiguille, je lui ai proposé de venir chez moi. « Non, je ne suis pas con de t’avoir fais venir ici. Bon, oui, je sais que je suis con, un vrai de vrai même ! Mais si je l’ai fais, c’est juste que je ne voulais pas que tu saccages mon bar et foute tes affaires partout dedans. Et surtout, que tu boives toute mes boissons. » Disais-je sans dire la véritable raison de mon acte. Bien sûr ce que je disais étais vrai, mais la vrai raison c’est bien le fait que je ne supporte pas de faire des jeunes sans rien. Et ce, c’est sûrement dû au fait que mes parents m’ont mis dehors quand j’avais leurs âges, voire un peu avant.

Si je te montre, tu va plus vouloir que je m’arrêtes… » Le souffle court, je sentais l’excitation montait en moi. Rien qu’au son de sa voix, je n’en pouvais déjà plus. Il me rendait fou. Mon être tout entier se réchauffer et je savais que mon entre-jambe aller par tarder à se réveiller si ça continuer comme ça. La tension se calmer, dans le sens de la colère, car maintenant, c’était une tension plus sensuel qui apparaissait. C’était assez étrange ce changement de situation d’un coup. Je l’engueulais il y a même pas trois minutes, et me voilà au dessus de lui, à entendre ses paroles plus qu’enivrante. « Montre moi… » Disais-je dans un murmure, tout en restant à la fois autoritaire.

« Non c’est juste que t’es pas assez bandant pour moi désolé…Tu peux essayer de faire un effort si tu veux voir jusqu’où ça peut monter, mais je pense pas que tu sois assez endurant pour moi. » J’avais un peu de mal à croire ses paroles. Si je ne suis pas assez bien pour lui, pourquoi me draguer de la sorte ? Puis, il m’aurait demander de me pousser s’il n’aimait pas ma présence sur lui. Je souriais alors en coin à ses mots, frottant un peu mon nez contre le sien ce qui faisait rapprocher nos lèvres un peu plus. Je viens murmurer auprès de celle-ci. « Qu’est-ce que tu peux en dire des conneries… T’en ai conscient au moins ? » Je ricane un peu avant de poser mon regard sur sa main qui baisser un peu ma serviette. Mais pourquoi ne la retire t-il pas ? ça ne m’aurais pas déplu… Mais avant que je ne dise quoi que ce soit, me voilà sur ses genoux. Mes mains s’étant posé sur son torse les yeux un peu écarquiller sous la surprise. « Ah ouais ? Parle pas trop, je risque de vouloir vérifier tout ça, j’aime pas trop les vantards. » Je soufflais alors de bien-être avant de pencher mon visage pour l’enfouir au creux de son cou et d’y déposer de chaud et sensuel baisé. Il voulait jouer, on va jouer. Je bougeais un peu mon bassin contre le sien puis je saisi son visage entre mes mains. « Si je te montre, tu ne vas pas vouloir que je m’arrête. » Disais-je en souriant en coin, reprenant ses mots. Puis, je faisais effleuré mes lèvres des siennes. Ce simple contact faisait vibré mon corps en son entier. Puis sans vraiment me contrôler, je viens plaquer mes lèvres contre les siennes pour entamer un langoureux baisé.

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Je crois que quelqu’un de normalement constitué n’aurait pas pu résister aussi longtemps que moi. On était simplement là, à se regarder dans le blanc des yeux, les corps serrés sans pouvoir s’échapper. Alors franchement oui, je crois que je ne pourrais pas résister encore longtemps, je sentais bien que tout mon être se réchauffait au contact de sa peau, et puis ce regard qu’il avait, me faisait tourner la tête et les sens en une seconde. J’avais eu des tonnes de conquêtes à Los Angeles, mais je ne me souviens pas avoir eu aussi rapidement envie d’un homme, et surtout de son âge. D’habitude je restais sur des jeunes garçons, de mon âge, mais lui, je ne sais pas pourquoi c’était totalement différent, il avait le don de me donner envie, là tout de suite, j’avais plus que jamais envie de l’embrasser, d’être presque animal en serrant mon ventre contre le sien, de lui faire sentir que j’étais peut-être jeune mais qu’il n’allait pas regretter de m’avoir fait venir chez lui. En fait, je n’aurai même pensé qu’il puisse être intéressé par les hommes au début, comme quoi, la vie est faite de belles surprises quelque fois. Et puis, je me suis demandé si finalement, il ne m’avait pas hébergé pour profiter un peu de moi aussi, mais qu’importe, j’étais bien content de la tournure que prenait les choses. . « Non, je ne suis pas con de t’avoir fais venir ici. Bon, oui, je sais que je suis con, un vrai de vrai même ! Mais si je l’ai fais, c’est juste que je ne voulais pas que tu saccages mon bar et foute tes affaires partout dedans. Et surtout, que tu boives toute mes boissons. » J’avais souri, comment avait-il deviner, c’est sans doute vrai que j’avais bien bu toutes les boissons de son bar en une nuit si j’avais pu le faire. Il était trop mignon à faire ce genre de remarques. Mais je n’avais pas répondu, j’étais maintenant bien trop concentré sur son corps.

« Montre moi… » C’était trop pour moi. J’avais fait au mieux mais je n’en pouvais plus là. Sa voix, si érotique, si parfaite. Et comme si ça ne suffisait pas, je sentais que j’adorais l’avoir ainsi sur moi, ça le rendait vulnérable, plus fragile, et j’adorais ça, c’était plus fort que moi, je me sentais plus adulte, j’avais l’impression de prendre le contrôle sur mon patron, et ça, c’était vraiment jouissif. C’était comme si il ne pouvait plus rien faire contre moi, comme si je l’envoutait malgré lui, et j’adorais cette impression, alors je faisais tout pour qu’elle continue. « T’es sûr que tu le mérites ? » J’avais laissé un souffle chaud dans son cou, et j’aimais sentir son odeur, je voyais bien qu’il frissonnait, et je sentais de curieuses pulsations dans mon bas ventre, qui descendaient toujours un peu plus bas. J’avais passé ma main dans son dos, caressant sa colonne du bout des doigts, remontant saisir sa nuque fermement. Mes yeux restaient plongés dans les siens, et j’avais donné un petit coup de bassin contre lui pour continuer de lui donner envie, tout en maîtrisant mon envie grandissante.

« Qu’est-ce que tu peux en dire des conneries… T’en ai conscient au moins ? » Je sentais sa main qui maintenait mon torse, et ça me faisait frissonner doucement sous sa main, j’avais bien sûr fait en sortie qu’il puisse le sentir. J’étais comme hypnotisé par son sourire, des petites pattes d’oies se dessinaient quand il riait, et c’était terriblement craquant. Mon cœur battait rapidement. Je lui trouvais tellement de petites choses adorables, que ça m’effrayait, d’habitude c’était purement physique mais là, il m’attendrissait presque et je trouvais ça assez perturbant. « Je suis jeune donc je suis con, mais t’aimes bien ça. » J’avais caressé sa taille doucement d’une main, passant quelques doigts sous sa serviette, juste pour tenir sa taille, c’était trop, j’avais envie de lui arracher ce petit bout de tissu qui séparait nos deux bassins, et je sentais que sous mon caleçon, on ne tarderait pas à voir mon envie de lui. « Si je te montre, tu ne vas pas vouloir que je m’arrête. » Cette référence m’avait fait sourire. Et puis c’était arrivé comme ça, ce baiser que j’avais attendu. Entre ça et les baisers dans le cou, c’était trop. Je n’avais plus envie de mon contrôler, le jeu était parti trop loin, alors peu importe, je ferais ce que j’ai envie de lui. J’avais poussé Adam doucement, le faisant tomber sous moi, allant faire tomber enfin cette fichue serviette du bout des dents, la laissant masquer son entrejambe, mais dénouée maintenant. J’avais passé une main sur sa cuisse, remontant, allant caresser sagement son aine. « Alors t’arrêtes pas, moi je fais que commencer. " Le jeu est lancé

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