[musé] Le hasard fait bien les choses | Lennon & Vitany

Autour d’eux, le silence était maitre, c’était agréable.  C’était un peu comme s’ils étaient seuls au monde. Comme s’il n’y avait plus qu’eux deux dans la musé. Alors que ce n’était bien sur pas le cas du tout.  Mais c’était agréable de se retrouver dans ce genre de situation avec Lennon.  Vitany n’aurait pas vraiment put rêver meilleurs compagnie dans un tel endroit. Elle avait posé une question peut-être un peu trop directe. Elle aurait surement du choisir un peu mieux ses mots pour être moins… Cash, elle aurait peut-être du prendre des pincettes.  Mais bon, la question lui avait tellement brulé les lèvres qu’elle en avait oublié le préambule. Et dire qu’elle espérait être écrivaine et qu’elle n’était même pas capable de faire une introduction… C’était un peu malheureux pour elle pour le coup. Quoi que derrière sa machine a écrire elle était quand même plus douée. Enfin  maintenant qu’elle avait posé la question, elle ne pouvait pas revenir en arrière.  Elle écouta donc attentivement la réponse de son ami, en oubliant le tableau face à elle. Elle était pour l’instant concentrée sur son ami qu’elle jugé un peu plus important pour l’instant.  Elle trouva un peu dommage qu’il n’ait personne.  Il méritait tellement d’avoir quelqu’un dans sa vie. Cet homme même s’il avait parfois des problèmes relationnelle,  méritait grandement d’être connue.     «Oh je vois…C’est triste, tu mérite d’avoir quelqu’un de bien dans ta vie.»Dit-elle en lui faisant un grand sourire. Puis elle posa a nouveau les yeux sur le tableau face a eux.  Elle espérait qu’il ne lui retourne pas la question. Elle ne tenait pas vraiment a s’étendre sur ce sujet la concernant. Elle n’avait pas eu une vie amoureuse géniale. Oh elle n’avait pas était non plus désastreuse, aucun de ses petits amis ne l’avait cogné, ne l’avait insulté, trompé ou quoique ce soit. Mais aucune de ses relation n’avait était a long terme ni très concluante. Surement a cause du fait qu’elle avait toujours eu un autre homme en tête tout ce temps là.

Elle observa un instant le tableau, avant de faire quelques pas sur le côté pour aller face a l’autre. Elle n’avait pas entrainé Lennon avec elle, peut-être qu’il voulait encore regarder un peu le tableau qu’elle venait de quitter. C’était confirmé, ils étaient dans la période un peu sombre de l’artiste. Les tableaux était beaucoup moins coloré que ceux au début de l’exposition, et beaucoup plus sombre et sobre. D’ailleurs, cela plaisait a Vitany, elle adorait faire le comparatif entre la période sombre des artister et leurs œuvre plus habituel. Et comme tous les peintres traverser plus ou moins une période sombre au moins une fois dans leur vie, cela donner beaucoup de matière a comparé pour la jeune femme fan d’art en tout genre. Elle faisait d’ailleurs la même chose avec les écrivains. Surtout avec ses préférés. En général elle les préférait même pendant leurs périodes sombres. Car c’était là qu’elle trouvait leurs œuvres plus profondes, plus significative. Mais là encore ce n’était que son avis et ressenti vis-à-vis de tout cela. Elle tourna la tête doucement vers Lennon et lui souri a nouveau. «Tu aimes les œuvres ?»Demanda t elle doucement, presque timidement. Cherchant a relancer une conversation sur un sujet plus…Simple a élargir.

Un haussement d’épaules ainsi qu’un petit sourire furent, en mon sens, suffisant pour répondre au propos de mon amie. Parce qu’il était évident que j’appréciais qu’elle vienne sous-entendre que j’étais une suffisamment bonne personne pour mériter d’avoir quelqu’un pour me rendre heureux au quotidien, mais d’un autre côté, ce n’était pas quelque chose qui me manquait, pas à un point où je me sente désespéré ou quelque chose du genre. En effet, bien souvent dans ma vie, je m’étais retrouvé seul. J’avais appris à grandir seul, à l’armée, bien souvent, je comptais sur moi-même avant de compter sur les autres et aujourd’hui, je vivais encore une fois seul, et je ne me sentais pas plus mal que cela. Il était évident que parfois, j’aimerais trouver quelqu’un pour partager ma vie, mais encore fallait-il que cette personne soit d’accord pour partager ma vie, ce qui signifiait aussi de m’accepter pour celui que j’étais, avec ma condition, mes tics nerveux, bref, tout ce qui venait avec. Et compte tenu que je ne me comportais pas comme la normale des gens, pas toujours en tout cas, cela pouvait repousser la majorité des personnes. C’était triste, mais j’avais appris à vivre avec cela. Plus encore, je pouvais m’encourager en me disant que si jamais je trouvais une personne prête à me prendre pour qui j’étais, alors ce serait un grand signe que cette personne était la bonne. Mais cette personne, je ne l’avais pas trouvée, et je ne me décourageais pas pour autant, d’où le fait que je ne jugeai pas nécessaire de m’éterniser sur la question. Ce que je fis plutôt, et je le regrettai bien rapidement, ce fut de demander, sans trop réfléchir:  « Et toi, de ton côté, comment ça se passe ? » Puisque ce n’était pas mon genre d’être curieux et encore moins indiscret, je me ravisai de la laisser répondre, ou plutôt, je baissai la tête en rougissant, puis je lui dis:  « Je suis désolé, si tu ne veux pas répondre… » Je savais bien que mon amie avait fait la même chose, d’une certaine façon, mais malgré tout, il n’en demeurait pas moins que j’étais quand même gêné d’avoir agi de la sorte. Bien décidé à ne pas jeter un malaise dans nos retrouvailles, je reportai mon attention sur les tableaux se trouvant devant nous, espérant que me concentrer de la sorte me permettrait de retrouver une certaine contenance pour poursuivre la conversation par après. Apparemment, Vitany avait choisi de profiter de l’occasion pour dévier le sujet également, en venant à me poser une question sur ce que je regardais. Pendant un instant, je ne lui répondis pas, puisque trop concentré sur ma contemplation, même si je l’avais bien entendue, mais quand je repris mes esprits, je pus finalement lui dire:  « Oui, elles sont très jolies. » Puis, sur ces mots, je me contentai de la considérer avec un air heureusement un peu plus adouci, lui donnant ainsi l’occasion de me dire ce que, de son côté, elle pensait de ces dites oeuvres.