we are all searching for someone whose demons play well with ours ✻ devon [HOT]

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devon & roman

Roman Hollister n'était pas de ces hommes qui supportaient qu'on leur dise non. Il ne tolérait pas cela comme réponse. Bon, il s'était déjà fait rembarrer par des femmes. C'était rare, mais ça arrivait. Mais jamais il n'avait réussi à séduire une femme pour qu'au final elle ne lui échappe, ne lui file entre les doigts. C'était facile d'imaginer les raisons qui avaient poussées la danseuse exotique à prendre la fuite. Elle n'était pas obligée d'être comme toutes les autres, comme ses collègues qui n'hésitaient pas, pour un petit supplément, à franchir la limite entre danseuse et prostituée. D'une certaine façon, la réaction de la jeune femme, de Coco, avait réussi à faire naître dans l'esprit de l'ex taulard un sentiment de respect. Ce n'était pas une fille facile, elle savait où étaient ses limites et il ne pouvait que respecter cela. Toujours était-il que non, ce n'était pas une réponse envisageable. Pas alors qu'il avait sentit tout son être réceptif à ses caresses. Il en était persuadé, s'il avait rencontré la jeune femme dans d'autres circonstances, le jeune homme aurait réussi à la ramener chez lui sans le moindre problème. Ou même pas. Roman avait de l'imagination. Un mur, un meuble, n'importe quoi aurait fait l'affaire. Ce n'était pas comme s'il cherchait vraiment à la séduire. C'était juste un désir brut, ardent, flamboyant qui avait incendié ses veines. Il ne cherchait qu'à éteindre l'incendie qui avait prit foyer dans son organisme. Elle était le seul moyen d'éteindre ce brasier. Oh certes, le jeune homme aurait pu se contenter n'importe quelle gourde qui se serait laissé berner par deux ou trois mots doux, avant de le traiter d'enfoiré au petit matin quand il se serait tiré comme un voleur. Mais Roman ne voulait pas seulement imaginer avec une autre femme ce qu'il aurait pu faire à celle-ci. Il était bien décidé à l'entraîner sur des sentiers ardents, pour qu'elle brûle avec lui. Rien de surprenant donc à ce qu'il attende à la sortie du club, adossé au mur, cigarette entre ses lèvres. Dans le fond, il ressemblait à n'importe quel mec, arrêté dans la rue pour fumer sa clope. A la différence que lui, il avait prit place à côté d'un club de strip-tease. En patientant, il parcourut du regard les quelques rares personnes qui se promenaient encore dans la rue à cette heure tardive. Son regard s'attarda sur un homme qui attendait son taxi, à quelques pas de là, au bord du trottoir et qui le dévisageait avec un sourire. Le regard de Roman s'attarda sur son visage. Il était plutôt bel homme, même lui était forcé de l'admettre. Mais il avait surtout l'air très très gay. Et on savait tous ce que Roman pensait des homosexuels. Quand bien même cet homme était sexy et aurait pu lui faire une sacré concurrence en terme de séduction de femmes, Roman n'avait aucun respect pour lui. Aussi, lorsque le taxi du jeune homme arriva à sa hauteur, il lui fit un signe de la main. Un signe auquel Roman répondit par un doigt d'honneur, en toute maturité. Frustré, l'homme disparu dans son taxi, alors qu'un sourire satisfait et mauvais se dessinait sur le visage du jeune homme. Il jeta un coup d’œil à sa montre. S'il ne la croisait pas dans cinq minutes, il rentrerait chez lui. Avec la chance qu'il avait ce soir, elle était peut-être déjà rentrée chez elle. Finalement, peut-être qu'il allait vraiment rentrer chez lui frustré et qu'il aurait dû prendre une de ces décérébrés dans le club, à la recherche du grand frisson. Mais alors qu'il s'apprêtait à laisser tomber et à rentrer chez lui, la silhouette de la jeune femme se dessina dans son champ de vision. Il ignora ses premiers mots, considérant qu'elle ne l'avait pas reconnu. La suite lui fit hausser les sourcils. Avait-elle si peu confiance en elle, qu'elle ne pouvait imaginer qu'il était là pour elle ? « Personne ne me pose de lapin », répondit-il, sur un ton qui pouvait paraître froid. Malgré lui, le jeune homme la détailla du regard. Elle flottait dans une veste en cuir qui avait une allure très masculine. Est-ce qu'elle avait un petit ami ? Cela aurait expliqué qu'elle lui file entre les doigts. Il ne voyait pas d'autre explication à ce qu'elle ne se jette pas sur lui là , maintenant, tout de suite. Le jeune homme lui adressa un sourire froid, presque mesquin. Une bonne soirée ? Elle était plus mal partie sa soirée. « De même », répondit-il froidement. Alors c'était comme ça que sa soirée allait se finir ? Ça lui apprendrait à être con et à vouloir se taper une strip-teaseuse. Nul doute que le lendemain il se rendrait dans un bar tout ce qu'il y avait de plus classique pour séduire une femme qui ne serait pas insensible à son charme. Le jeune homme passa sa main sur son visage, expirant profondément la bouffée de cigarette qu'il venait d'inhaler. Il devrait rentrer chez lui. Il commençait à faire froid. Il se disait qu'il aurait pu sonner à la porte de sa voisine, si elle n'était pas aussi coincée et prétentieuse. Elle était plutôt canon, ils en auraient fait des étincelles tous les deux. Alors que le jeune homme s'apprêtait à partir, il vit la jeune femme revenir sur ses pas et lui faire face. Qu'est-ce que … Le jeune homme fronça les sourcils. Elle le provoquait ? La seule chose qu'il voulait à cet instant, c'était la plaquer contre ce mur et lui montrer qui était au commande. Mais le jeune homme n'avait jamais forcé une femme à quoi que ce soit. Il attendait un signe de consentement de la part de la demoiselle, quand bien même son corps voulait le pousser au vice sans lui demander son avis. Lorsque sa main frôla la sienne pour s'emparer de sa cigarette, il ne put s'empêcher de sourire, bien malgré lui. « Voleuse en plus de ça », fit-il remarquer, plutôt amusé. Si elle l'avait demandé, il lui en aurait donné une entière. Le jeune homme la dévisagea, ne comprenant plus grand-chose aux actes de la belle. Jamais une femme ne s'était montrée si compliquée à séduire. Jamais. « Alors comme ça je suis canon ? », demanda-t-il, moqueur. Oui, c'était à peu près tout ce qu'il avait retenu de ce qu'elle venait de lui dire. Parce que le reste ne l'intéressait pas. Roman n'était pas de ces hommes intéressé par l'avis des autres. C'était un ancien taulard, il avait l'habitude qu'on le regarde de travers et qu'on le trouve louche. Ce n'était jamais ça qui l'arrêtait. Le jeune homme lui adressa un sourire, tandis que la fumée qu'elle venait d'expirer caressait son visage. Il aurait juré qu'elle le cherchait. Et elle allait finir par le trouver. Depuis qu'elle l'avait laissé planté dans cette pièce, le jeune homme était une véritable boule de nerfs. Haussant les épaules, il ne cessa de la dévisager. « Ce serait dommage de devenir désobéissante en effet », souffla-t-il avec indifférence. Et puis merde. Trop c'était trop. Il n'y avait plus de règles ici à part peut-être celles concernant l'attentat à la pudeur. Il n'y avait rien à quoi ils devaient obéir. Et elle le cherchait. Un peu trop. Le jeune homme l'attrapa par les cheveux, sans la moindre forme de délicatesse et écrasa sa bouche sur la sienne. C'était un baiser passionné, presque violent, qui n'avait rien de délicat. Il possédait sa bouche, comme il avait rêvé de le faire maintes fois au cours de cette soirée. Ses dents vinrent se loger dans la lèvre inférieure de la demoiselle, avant que sa langue ne force le passage pour se joindre à sa jumelle. Le jeune homme lâcha ses cheveux pour poser ses mains contre ses hanches et pivota pour pousser la jeune femme contre le mur auquel il était adossé quelques secondes plus tôt. Ses mains empoignèrent ses fesses à travers son short ridicule. Soudain il la lâcha, à bout de souffle et la dévisagea. « Je devrais peut-être te laisser t'en aller, il y a peut-être quelqu'un qui t'attends à la maison », souffla-t-il avec un sourire insolent. Et puis en fait, il s'en foutait de ce mec. Ils avaient déjà franchi des limites ce soir, donc dans tous les cas, ce type était cocu. Mais si elle voulait avoir la possibilité de s'en aller, c'était maintenant ou jamais.

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Cette femme avait quelque chose que Roman était incapable d'expliquer. Il y avait quelque chose en elle qui le rendait un peu fou. Parce qu'il fallait être un peu fou pour l'attendre à la sortie de son club de strip-tease. Il devait sans doute passer pour un pervers à attendre ici. Ou pour un véritable sociopathe, au choix. Veuillez rayer la mention inutile. Par chance, il le vivait bien. Il se fichait pas mal de l'avis des autres. Tôt ou tard, il aurait ce qu'il voulait et c'était tout ce qui lui importait. Peut-être que le jeune homme n'aurait pas dû rester. Il avait été un client. C'était peut-être un peu naïf de sa part d'imaginer une seule seconde que cette femme voudrait de lui maintenant, en dehors de ces locaux. Et puis, il aurait pu avoir n'importe qui. N'importe quelle autre femme. Mais le fond du problème, c'était qu'il ne voulait pas n'importe quelle femme. C'était bien plus drôle de voir quelqu'un lui résister, plutôt que de séduire une pimbêche prête à être cueillie. Il n'y avait pas de challenge. Ce qui n'était pas le cas avec la danseuse. Et puis, elle avait ce petit quelque chose qu'il n'arrivait toujours pas à expliquer. C'était comme si son esprit était inexplicablement attiré par elle. C'était un homme faible, voilà le fin mot de l'histoire. Un homme faible qui n'avait qu'une envie : glisser une nouvelle fois ses mains sur sa peau douce. Il voulait humer son odeur, la sentir vibrer sous ses doigts. C'était plutôt mal parti, si elle se barrait. Mais même s'il fallait revenir à la charge un autre jour, le jeune homme n'en ferait qu'à sa tête. Les Hollister sont têtus. Par chance, il n'en aurait pas besoin. Peut-être qu'il n'était pas le seul à ressentir cette étrange attraction, puisque la jeune femme avait rebroussé chemin pour le rejoindre. Un sourire aux lèvres, il l'observa lui voler sa cigarette. Elle l'amusait, en plus de cela. Difficile à croire quand on le voyait ce soir que Roman était aussi froid et cynique en temps normal. Le jeune homme sourit. « C'est toujours plaisant d'être complimenté », rétorqua-t-il, un brin moqueur. A vrai dire, il s'en fichait pas mal des compliments, tout comme il s'en fichait pas mal de l'aspect physique. Il était persuadé que c'était tout autre chose qui l'attirait de la sorte vers la brune. Un lien invisible. Une alchimie. Comme s'ils étaient fait pour se rencontrer et s'unir l'un à l'autre. Il trouvait ça idiot dans le fond, parce qu'il ne croyait pas à toutes ces conneries, mais il était bien obligé de se rendre compte qu'elle n'était pas vraiment son type et que pourtant, il était attiré par elle comme un aimant vers une surface métallique. Si le jeune homme ne voulait à l'origine pas la brusquer, il était bien obligé de se dire que si elle se tenait ici, devant lui, ce n'était pas pour rien. Elle aussi devait ressentir ce lien invisible qui les unissait. Et puis … A quoi bon hésiter ? Il était déjà allé beaucoup trop loin précédemment, il n'avait pas besoin d'essayer de passer pour un gentleman maintenant. Alors, sans la moindre délicatesse, le jeune homme lui empoigna les cheveux et l'embrassa jusqu'à en perdre haleine. Il n'y avait rien de doux dans ce baiser. Juste une volonté de la posséder. De la dominer. De lui faire regretter de ne pas avoir été plus loin précédemment. La jeune femme empoignait sa chemise, mais il ne faisait aucun doute que c'était lui qui avait le contrôle. Alors il la plaqua contre le mur, pour prolonger cet instant qui n'avait rien de doux. Mais parce que Roman était Roman et qu'il ne pouvait s'empêcher de la provoquer, il rompit leur baiser pour la laisser retourner auprès de celui qui l'attendait. Y avait-il un monsieur Coco ? Dit comme ça c'était ridicule. « Tant mieux », souffla-t-il quand elle lui indiqua qu'il n'y avait personne d'important. Il était pour la paix dans les ménages. Il n'aimait pas l'infidélité, pour en avoir payé le prix fort. Mais si elle s'en fichait, il s'en fichait aussi. Le jeune homme sourit contre ses lèvres, alors qu'elle l'embrassait, sans délicatesse aucune. Elle était entreprenante. Parfait, il aimait ça. Ses mains vagabondaient sous le haut de la belle, tandis qu'elle défaisait la boucle de sa ceinture. La demoiselle était elle pressée à ce point ? A vrai dire, lui l'était. Elle avait torturé son esprit toute la soirée, c'était un réel besoin physique qu'il avait de se fondre en elle. Un besoin presque maladif, carrément animal. Un besoin renforcé lorsqu'il sentit sa main dans son pantalon. Elle était entreprenante. Pas du tout timide. Parfait. Il espérait qu'elle ne s'imaginerait pas qu'il allait se comporter comme un prince avec elle. Leurs lèvres se séparèrent et la jeune femme le questionna. Alors qu'il s'apprêtait à lui répondre, le jeune homme étouffa un gémissement lorsqu'elle glissa sa main dans son boxeur. Hmpf. « Putain », s'exclama-t-il. Cette bonne femme allait lui faire perdre la tête. Si le jeune homme avait encore eu un tant soit peu de retenu, ça s'était achevé à l'instant même où elle avait refermé ses doigts sur le centre de son plaisir. Le jeune homme enfouie son visage dans son cou, avant de retirer brutalement la main de la jeune femme de là où elle était. Le jeune homme aimait contrôler et quand bien même elle lui offrait un plaisir intense, il allait perdre l'esprit s'il la laissait faire. Il était tellement pressé, que ses mains en tremblaient presque. Finalement, le jeune homme défis le bouton et la braguette de son short pour le lui abaisser. Son collant, inutile et gênant, suivirent le même chemin. Est-ce qu'il avait conscience qu'à n'importe quel instant, quelqu'un aurait pu les interrompre et les voir ? Parfaitement. Et justement, ça rendait la situation encore plus excitante. Une nouvelle fois, le jeune homme glissa sa main entre ses cuisses et ses doigts embrassèrent son centre du plaisir. Mais le jeune homme en avait assez de jouer. D'un geste brusque et sans faire attention à s'il risquait de lui faire mal ou pas, il la souleva, la retenant contre son bassin. Il la plaqua contre le mur et enfin, il fit ce qu'il désirait faire depuis le début de la soirée. Leurs corps enfin se fusionnèrent, sans la moindre délicatesse. Il se fichait d'être brutal. Il n'avait qu'envie de satisfaire ce besoin primaire qui l'avait envahi plus tôt. Le jeune homme captura une nouvelle fois ses lèvres, tandis qu'il se mouvait en elle, les conduisant tous les deux vers l'extase la plus pure.