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 Une matinée comme les autres (Baby).

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MessageSujet: Re: Une matinée comme les autres (Baby).   Une matinée comme les autres (Baby). - Page 2 EmptyLun 28 Mai - 17:10

Je ne dis pas que j’étais payée uniquement pour rendre service aux gens et me montrer aimable même lorsque j’étais de mauvais poil. Certes, il est bien vrai que ça faisait partie de mes attributions, car je faisais un travail au service des gens : les patients venaient pour se faire soigner et c’était mon rôle d’y contribué. Donc non, je le faisais avant tout parce que c’était dans ma nature que de me montrer aimable et souriante en toute circonstance. Mais, je ne le faisais pas pour avoir autre chose en contrepartie, je le faisais, uniquement parce que j’en avais envie. Voilà, c’est ça que je voulais dire en indiquant que c’était mon travail, mon rôle. Elle n’était pas ma patiente, mais en la voyant en difficulté, il m’avait sembler normal d’agir de la sorte. Je n’attendais rien en échange, un simple merci m’aurait suffi. C’est pour cette raison que j’avais été gênée, lorsqu’elle avait parlé de me payer le café. Sur le moment, non, car je pensais qu’elle comptait le prendre avec moi, alors qu’en fait, pas du tout. J’avais donc l’impression d’être achetée, ce qui me faisait un drôle d’effet. Mais je ne formulais pas les choses ainsi, expliquant simplement être gênée par la situation, parce que, à mon humble avis, elle ne faisait pas ça par devoir, simplement par gentillesse. Tout comme moi lorsque je l’avais aider. Toutefois, comme elle semblait y tenir, je lui indiquais que j’acceptais, à condition qu’elle prenne aussi quelque chose. Un café ou n’importe quoi d’autre. Le tout, c’était que je ne reste pas toute seule dans ma blouse à fleurs de couleur roses, le fond était blanc. J’en avais une autre avec des fleurs bleues et une autre avec des fleurs jaunes. Je devais sans doute avoir l’air ridicule avec mes crocs assortis. D’autant que ce n’était pas des crocs ; vu le prix que ça coute je ne peux pas me le permettre ; mais des hipps comme on trouve dans les magasins de décoration pas cher genre Gifi et compagnie. Mais bon, c’était la même chose : des trucs moches en plastique de couleur vive. Moche, mais terriblement confortable. Autant le dire, pour moi qui suis debout toute la journée, c’était parfait. Elle accepta de prendre une bouteille d’eau s’il restait de la monnaie, car, avec son bébé dans les bras, ça n’était pas pratique. « Bien sûr, je reviens vite ! » que je lui réponds, avant de m’éloigné jusqu’au distributeur. Quelques minutes plus tard, je reviens avec un café et une bouteille d’eau, que je lui remis. C’est là qu’elle me demanda ce que je faisais comme travail. Je pensais qu’avec ma tenue, elle avait deviné, mais apparemment, ça n’était pas le cas. « Je suis infirmière ! » dis-je, avec un sourire. Je me demandais ce qu’elle-même, elle faisait dans la vie ; la question me brûlait les lèvres ; mais je ne la posais pas, parce que je ne voulais pas me montrer indiscrète. Dans son cas, cela n’avait rien d’indiscret, puisque j’étais sur mon lieu de travail, bien que j’étais en pause.
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MessageSujet: Re: Une matinée comme les autres (Baby).   Une matinée comme les autres (Baby). - Page 2 EmptyDim 3 Juin - 15:29


Violet & Baby

Une matinée comme les autres

Mais qui pourrait aller mieux
Ma requête était simple, voire quelque peu impertinente, dans le sens où si j’avais soif, je pouvais toujours aller me servir de l’eau à la fontaine qui se trouvait non loin, mais elle sembla faire plaisir à la jeune femme, sembla aussi détendre l’atmosphère, et compte tenu que c’était tout ce que je voulais, je ne pouvais que m’en réjouir. Ce fut donc avec un sourire que je la laissai s’éloigner sans un autre mot qu’un:  « Merci. » qui se voulait à la fois poli et enthousiaste, signe que j’étais plus détendue, signe que j’étais soulagée que le malaise soit maintenant passer. Et même si elle n’alla pas très loin, ne quittant même pas la salle d’attente à proprement parler, je profitai de ce bref instant pour jeter un oeil plus attentif à ma fille qui, toujours dans mes bras, semblait s’être quelque peu apaisée. Malgré tout, je ne pris pas le risque de la replacer dans son siège, refusant qu’elle fasse une nouvelle crise, ou même juste un petit caprice, alors qu’elle était bien, alors que ç’avait tout pris pour qu’elle soit un peu plu tranquille. Souriant doucement en la voyant endormie, je reportai ensuite mon attention sur mon interlocutrice du moment, posant la question sur son métier, accusant réception de sa réponse avec peu de surprise. Au vu de l’uniforme, du fait qu’elle semblait à l’aise en ces lieux, je m’y en attendais, mais je savais aussi qu’il y avait tant de subtilités que j’aurais aussi très bien pu avoir faux pour le coup. Et encore là, je savais que le simple titre d’infirmière ne me disait pas tout, d’où le fait que je me permis d’ajouter, toujours sur un ton curieux, candide, pour montrer que c’était loin d’être un interrogatoire:  « Et… Vous travaillez dans ce département-ci ? » Encore une fois, on pourrait me trouver peut-être un peu idiote de le demander ainsi, mais si jamais elle était volante, et que c’était pour un jour seulement ? Ce ne fut évidemment pas par cette supposition parmi tant d’autres que je justifiai ma question, m’excusant plutôt ainsi, un sourire timide en prime:  « Je vous avoue que je ne m’y connais pas beaucoup, je ne travaille pas dans le domaine médical. » Et mon fiancé non plus, n’y travaillait pas, loin de là. En gros, les seules connaissances que j’avais, c’était les quelques-unes que je pouvais observer et constater quand je venais ici en tant que patiente, ou bien quand j’accompagnais mes enfants. Inutile de mentionner que cela ne me menait pas bien loin, même si mon intention n’était pas de tout savoir, parfaitement consciente que j’en serais incapable, de toute façon.
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MessageSujet: Re: Une matinée comme les autres (Baby).   Une matinée comme les autres (Baby). - Page 2 EmptyDim 17 Juin - 9:57

La salle d’attente du service pédiatrique de l’hôpital était de loin la plus agréable. Etant donner qu’avant de me retrouver à cet étage, j’avais été au service des urgences, puis volante, j’en avais vu passer de toutes sortes. Allant du jaune pisseux de la gériatrie, au vert vase en pneumologie. Là, c’était un joli blanc casser et une frise avec des ballons. Il y avait une plante verte ; une fausse pour éviter tout incident ; et un coffre à jouet avec des livres, des poupées, des jeux à construire, des voitures. Pleins de petite choses qui puissent permettre aux enfants de patienter de manière agréable. Mais je crois que c’était surtout pour soulager les mamans et les oreilles de la préposée à l’accueil. Car, généralement, lorsqu’un enfant se mettait à pleurer, les autres suivaient. Je crois que dans le fond, les bébés restaient les plus calmes, sans doute parce qu’ils étaient dans les bras de leur maman. Bref, je me dirigeais vers le distributeur et revient avec un petit truc à grignoter pour moi et une petite bouteille d’eau pour la jeune femme. Quand je reviens, je la donnais, avant de m’assoir près d’elle. J’étais en pause et il était rare que je reste dans la salle dédiée aux infirmières ; car je la trouvais trop sinistre. Elle avait deviné que je travaillais ici, à cause de ma tenue, mais aussi parce que j’étais à l’aise en ce lieu, pas perturbée à chercher une fontaine à eau ou un distributeur, ou même une tétine. « Oui. Depuis peu de temps je l’avoue. J’ai commencé aux urgences, avant de faire divers remplacements d’un service à l’autre. Mais c’était épuisant, alors j’ai demandé à mon chez s’il n’y avait pas la possibilité de me placer à temps complet en pédiatrie et il à accepter. » répondis-je. Et depuis, même s’il m’arrivait encore de faire des journées double pour le même salaire, je ne rentrais pas chez moi complètement vidé. J’étais plus sereine, mais aussi plus heureuse, parce que dans un service tout de même plus agréable. « Ne vous en faites pas, si ce n’est pas votre domaine de compétences, c’est normal. Moi par exemple, je ne comprends absolument rien à l’économie ou à la politique ! » répondis-je. J’avais voté pour Trump, parce dans que ma famille, on est Républicain de père en fils ; fille, mais si j’avais dû pour qui je votais, je m’en serais abstenue. Tout ça pour dire que je n’y comprends rien et que je ne fais pas non plus l’effort de comprendre. Je regardais la fillette endormie, j’envie les enfants. Ils vivent dans leur bulle sans se soucier du monde qui les entoure, ils ont bien de la chance. Je donnerais n’importe quoi pour retrouver mon innocence d’antan.
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