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 OLIVAEL - delivrance.

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MessageSujet: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  EmptyMer 31 Jan - 18:06

Elle a dormi trois heures cette nuit. Et elle a dû se lever à cinq heures quarante pour pouvoir se donner une allure présentable. Déjà que Paul avait réussi à avancer le procès il ne fallait pas qu’elle espère pouvoir aller au tribunal à dix-sept heures. Non huit heures. Évidemment. Elle arborait une robe sobre, noire, simple et sa sœur lui avait prêté une paire de talons elle avait l’impression d’être une autruche. Elle soupirait en se voyant dans le miroir et elle essayait de ressembler à quelque chose mais on ne peut pas cacher des heures interminables de sommeil manque. C’était impossible à espérer. Elle embrassait Alix qui lui souhaitait bon courage, une caresse à Weasley et elle était partie. Quand elle entrait dans le tribunal, elle se sentait nauséeuse. Elle avait envie de vomir et elle sentait qu’elle allait tomber. Mais elle se tenait droite comme un I, habile actrice qu’elle était. Elle avait peur de la suite. Quand il passait devant elle, elle ne le regardait même pas et un sourire apparaissait sur ses lèvres abîmées quand Paul arrivait finalement. Elle le saluait et il lui exposait son plan d’attaque. Elle n’avait rien d’autre à dire que oui. Et il lui assurait que tout allait bien se passer. Elle tapait alors un message à la fois pour sa sœur, et pour Oliver « L’audience commence dans trois minutes. Je te tiens au courant. » Et elle éteignait son téléphone qu’elle balançait au fond de son sac puis elle entrait dans la fosse aux lions. Lorsqu’elle croisait son regard, elle se sentait tremblée mais elle n’en faisait rien. Elle s’installait et elle laissait Paul faire son travail. Au fur et à mesure qu’il parlait elle l’écoutait et son cœur se reconstruisait. Elle se sentait mieux. Il était habile, Oliver avait raison. Elle était impressionnée. L’avocat adverse invoquait des faits imaginaires et Paul jouait de ça. Il appuyait sur la tentative de suicide d’Azrael, sur l’impact psychologique que cela avait eu. Et Azrael appuyait ses dires. Le juge leur demanda de sortir et quand is furent autorisés à re-rentrer, Azrael était obligée de s’appuyer pour rentrer. Elle allait finir par tomber. Mais ils avaient gagnés. Une ordonnance restrictive, il n’avait pas le droit detre à moins de 100 mètres d’elle, il avait écoper de deux ans et il lui devait de l’argent. Elle était soulagée et elle aurait bien prit Paul dans ses bras mais ce n’était pas d’usage.

✻✻✻

Elle avait cette bouteille de champagne qui pesait lourd dans son sac et elle attendait en tapotant ses doigts sur son bureau. Elle n’arrivait pas à se concentrer parce qu’elle se sentait bien trop légère. Elle avait le cœur léger et elle avait hâte de célébrer. Avec Oli, avec Paul mais aussi avec ses sœurs. Ce soir. Ce connard avait fini par payer. Quand tout le monde commençait à partir, Azrael guettait le moment où Paul et Oliver seraient dans le bureau ensemble et une fois que c’édit fait Et que personne n’était plus la, Sophie étant absente aujourd’hui, elle toquait doucement à la porte et elle entrait par la suite avec sa bouteille de champagne dans la main « J’ai ramené ça pour célébrer la victoire. Je vous doit beaucoup Paul. Et comme Oliver était un peu impliqué je pensais que c’était gentil de proposer une coupe aussi.. » Elle était un peu gênée mais elle tentait de faire partir cette sensation inconfortable. Pare qu’au fond elle était libérée. Et c’était tout ce qui comptait.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  EmptySam 3 Fév - 1:39

Azraël & Oliver
The truth was obscure, too profound and too pure, to live it you have to explode.
Le bout de tes ongles chatouille ton menton. Tu te regardes à travers ton nouveau miroir, remplacé il y a quelques jours, il est plus grand, c'était l'occasion de faire une upgrade. Ta main quant à elle, va mieux, tu as suivi les conseils de Joan et du kiné. Tu as même fais quelques exercices de rééducations, pour s'assurer que tout allait bien. Certes, lorsque tu la plies ou que tu portes trop lourd, tu as mal, mais plus de bandage, juste quelques cicatrices, rien de grave. Tu décides de te raser ce matin, deux jours que tu zappes ce moment et tu ne ressembles à rien avec ces quelques poils qui te donnent un air bizarre. Comme si tu prenais absolument pas soin de toi et au tribunal, tu n'as pas le droit au faux pas et d'ailleurs en parlant de tribunal. Tu sais que c'est aujourd'hui le procès de l'ex d'azraël et bizarrement, c'est en une seule séance. Certainement que Paul a usé de ses contacts mais tu restes étrangement surpris. Tant mieux pour elle, elle n'aura pas à faire des aller-retours là-bas. Tu t'es demandé aussi qui a bien pu témoigner mais ce ne sont pas tes affaires, plus du tout. Tu demanderas néanmoins à Paul sur le déroulement du procès, non pas pour les détails mais juste sa façon de faire et celle de la partie adverse. Tu quittes la salle de bain pour rejoindre ta chambre et enfiler un costume, tu as un rendez-vous à midi et tu te dois d'être sur ton 31 et lorsque tu arrives dans ta chambre, tu reçois un message d'Azraël auquel tu ne réponds pas, tu iras certainement la voir plus tard quelque que soit l'issue du procès donc ça ne sert à rien. Tu termines de te préparer tranquillement, tu prends tes affaires, ton manteau sur les épaules et tu quittes ton appartement pour rejoindre un futur client en ville. Vous dégustez tous les deux un bon repas, rien n'est tendu entre cet homme et toi et franchement, tout se passe bien, enfin un peu de calme pour toi qui en a grandement besoin en ce moment. Tu retournes au cabinet dès que le rendez-vous se termine, tu laisses tes papiers à ce futur client qui te rappellera demain, toi en attendant, tu passes un coup de téléphone à Joan, afin de savoir ce qu'il en est pour son affaire. Vous vous téléphonez un peu en ce moment, pour discuter de l'affaire mais aussi de tout et de rien, ce n'est pas aussi gênant que tu pouvais l'imaginer, au contraire, ça t'avait presque manqué de refaire le monde avec elle. Apparemment, elle a un rendez-vous avec un homme ce soir, qu'elle a trouvé à l'aide d'une application téléphonique et elle a promit de te dire tout de lui et pourquoi pas ? Tu es tout à fait ouvert à devenir son ami et son confident comme tu l'as été durant de longues années. Si ça peut rester comme ça, oui, tu veux bien, ça te fera du bien. En attendant, te voilà au cabinet, tu salues tes collègues et tu vas te mettre immédiatement dans ton bureau. Des coups de téléphones deux visites et la lecture d'un dossier plus tard, tu décides de quitter ton antre pour rejoindre Paul qui a fait son apparition et il t'explique tout, dès que tu es là. Il est assit sur son bureau et toi, sur le canapé, tu le laisses tout te dire sur le déroulement et tu es perplexe bien que content que la victoire soit de votre côté. Quoi qu'il en soit le jury a du se montrer compatissant envers elle et c'est tant mieux, elle est libérée, tranquille. Tu devrais arrêter de chercher la petite bête et être heureux. Enfin, pas le temps de poser de questions, quelqu'un toque, la porte du bureau s'ouvre sur Azraël et une bouteille de champagne. Tu souris, moins que Paul certes, mais tu y arrives, tu te redresses même. « Félicitations. » Dis-tu simplement alors que Paul se fait une joie de prendre la bouteille, il sort trois coupes qu'il pose sur son bureau. « Je fais tout le boulot et monsieur à juste besoin de poser ses fesses sur le canapé pour profiter de la victoire aussi... » Il dit ça pour rire, il te cherche, te secoues la tête de gauche à droite en souriant, te remettant sur le canapé, tendant tes jambes en face de toi. « Je peux partir si besoin. » Dis-tu avec une pointe d'humour et il se met à rire, s'occupant de la bouteille, il sert les trois coupes et il donne la première à Azraël puis toi et il garde la dernière. « En attendant à ce que je te donne la facture, trinquons ! » Tu te mets à rire, quel con ce Paul quand il veut. Tu te remets debout afin de trinquer avec eux et de ne pas rester dans ton coin.Tu tapes doucement le bord de ta coupe avec leurs deux verres et tu retournes sur le canapé sirotant ton champagne.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  EmptyDim 4 Fév - 19:11

Elle est délivrée la brune, délivrée du mal, de cette espèce de sensation étrange qui la prenait au corps quand elle pensait à son ex. Elle avait toujours peur qu'il soit là, dans le recoin d'une rue, en bas, à l'attendre. Elle avait toujours eu cette appréhension étrange et bizarrement, ça lui faisait du bien de ne plus l'avoir. Elle était libérée mais c'était toujours aussi gonflé dans son coeur, elle avait retiré une épine mais il y en avait encore à retirer, plus douloureuses celles-ci, celle d'Oliver, ne plus imaginer qu'il reviendra un jour. Et son père, qu'il arrête de vouloir contrôler sa vie amoureuse. Elle était bien heureuse avec qu'il ne se décide à vouloir mettre Connor entre ses jambes, elle était bien trop heureuse mais ça n'avait pas duré, peut-être qu'il l'avait prédit, peut-être qu'il l'avait deviné et il avait voulu qu'elle finisse avec le cœur un peu moins brisé. Mais elle était sûre que ce n'était pas pour la prévenir de quelque chose, c'était surtout pour pouvoir la contrôler, savoir que le type qu'elle fréquente à un compte en banque bien garni et qu'il ne la laissera pas tomber, parce qu'Azraël est aussi persuadée que son père serait du genre à donner de l'argent à ce type pour qu'il ne la quitte pas. Elle se souviendra toujours du message incendiaire qu'il lui avait envoyé quand elle l'avait prévenu qu'elle assegnait son ex petit-ami en justice et que c'était l'un de ses boss qui la défendait. Il lui avait d'abord demander lequel, et ensuite, il lui avait dit qu'il ne la défendrait pas aussi bien que lui aurait pu le faire. Et pour la première fois depuis longtemps Azraël lui avait demandé de prendre en compte ses choix et ses désirs et de se taire. Elle avait attendue tout l'après-midi pour fêter la victoire. Elle avait hâte de savourer le champagne qu'elle avait payé une fortune et surtout de voir un peu Oliver. Elle ne ressentait plus vraiment quelque chose quand elle était à ses côtés mais il fallait dire que sa présence lui faisait du bien, plus qu'elle ne voulait se l'admettre cependant. Paul semble plus détendu que ce matin et elle s'autorise un petit rire discret quand il se décide à taquiner Oliver. Azraël ne répond pas, elle ne veut rien éveiller, ni même la colère de Paul, ni même les soupçons d'Oliver. Elle reste à sa place comme elle aurait du le faire depuis longtemps. « J'espère que tu auras pitié de moi. » qu'Azraël lui répond quand il parle de la facture, et quand vous trinquez, son regard se perd dans celui d'Oliver parce qu'elle est superstitieuse la brune et elle sait que ça porte malheur et vu qu'elle venait de se retirer une part de malheur, elle ne voulait pas en récupérer. Elle souriait alors, buvant une gorgée de son champagne avant de se tourner vers Oliver « Tu aurais dû me prévenir que Paul était vraiment mais alors vraiment persuasif quand il le veut. J'étais soufflée au tribunal. » Et puis, par la suite, elle regardait Paul « Vraiment, je suis époustouflée. » Et le sourire de Paul s'agrandissait « Et bien, faut dire que mon partenaire me montre souvent le bon exemple.&
»
Et il regardait Oliver en lui faisant un clin d'oeil, tout en reservant les verres qui étaient vides. Azraël savait qu'elle devait s'arrêter là, mais elle n'en avait pas vraiment envie. Elle récupérait alors sa coupe, jetant un coup d'oeil distrait à son téléphone, Alessia lui avait envoyé un sms la prévenant que si elle venait à faire une connerie, elle lui botterait les fesses quand elle rentrerait. Elle levait les yeux au ciel et elle discutait distraitement avec Paul et Oliver à la fois, du boulot, de tout, de rien jusqu'à ce que Paul s'exclame qu'il allait être en retard à son rendez-vous. La brune le remerciait encore une fois et regardait la bouteille de champagne qui n'était pas encore tout à fait vide, et elle la montrait en la secouant doucement à Oliver « Tu en reveux ? » Elle s'était promis de ne pas boire encore, mais elle n'allait certainement pas laisser perdre ce champagne. Certainement pas.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  EmptyJeu 8 Fév - 0:45

Azraël & Oliver
The truth was obscure, too profound and too pure, to live it you have to explode.
Pitié non, mais il va certainement faire preuve de gentillesse lorsqu'il va délivrer la facture. Paul n'est pas un avocat donné, il vaut très cher mais il vaut son prix, ce qu'il fait, il le fait bien et rarement sans bavures, rares sont les fois ou il perd et souvent malheureusement, ce n'est pas de sa faute. Tu te souviens d'une affaire ou il a défendu son client corps et âme pendant presque un mois de procès à cause de nombreux rebondissements et à la fin, le jury a décidé que son client était coupable et il s'est avéré, quelques mois plus tard après un certain temps passé en prison, le client a avoué officiellement qu'il avait bien tué son meilleur ami par jalousie. Paul est tombé des nues parce qu'il le croyait dur comme fer, il est persuadé de son innocence et malheureusement, son instinct lui a fait faux bond. Il est souvent marqué par certaines affaires bien précises et personne ne peut rien contre ça, faut dire qu'il s'emballe toujours rapidement et il ne lâche jamais l'affaire et ça le rend redoutable. Tu le vois sourire, installé sur son bureau, il adore les compliments, il est une des rares personnes que tu connaisses qui sache recevoir des compliments correctement et surtout, avec humour, pas contre, lui il n'en fait que trop rarement. Ce n'est pas dans on habitude, déjà qu'il dise merci, c'est un grand pas, mais on ne lui en veut pas, quand on commence à le connaître, on l'apprécie derrière son sale caractère. Parce qu'il reste quand même un sacré connard malgré tout, il n'a pas de tact et il ne se laisse jamais faire, il n'a pas de cesse. « Je crois que j'ai du le glisser dans une conversation. » Tu hausses les épaules, c'est vrai que tu as souvent dû prendre sa défense devant Azraël qui avait bien plus qu'une dent contre lui, mais maintenant ça va mieux, elle a retourné sa veste et semble heureuse que ce soit lui qui ait eu à la représenter afin de la défendre de la meilleure des manière, c'est à dire par l'attaque. Un procès gagné à une rapidité pareille, ça ne veut dire que ça, surtout venant de lui. « Tu devrais commencer à vanter mes mérites auprès de tout le monde Oliver. » Il sourit largement et commence à ranger ses affaires, il se dépêche, il a l'air pressé et tu te doutes qu'il va rejoindre une demoiselle, il ne serait pas comme ça sinon. « Bon, ce n'est pas que je ne vous aime pas, mais j'ai quelqu'un qui m'attend. » il enfile sa veste, il récupère sa coupe de champagne qu'il boit cul sec et vous salue afin de filer dans le couloir, son téléphone déjà à l'oreille. Tu restes là, installé dans son canapé, avec ton ex, dans les bureaux de ton cabinet et vous êtes certainement les derniers présents à cet étage. Tu es toujours autant silencieux tout en sirotant ta coupe de champagne sans te presser, tu n'aimes pas réellement ça, mais tu en bois toujours une coupe pour faire comme tout le monde, les bulles ça te monte à la tête rapidement. Tu hausses alors un sourcil lorsqu'Azraël te demande si tu en re-veux un peu et tu secoues négativement la tête. « Je te remercie, mais ça ira, le champagne et moi nous n'avons jamais été de grands amis. » tu lui offres cependant un sourire, tu ne veux pas qu'elle croit que tu la fuis ou quoi que ce soit, tu es bien ici et même si tu ne bois plus, tu peux bien un peu resté et surtout si elle termine la bouteille, tu sens que tu vas devoir la raccompagner chez elle et il vaut mieux que tu sois sobre pour le faire. Tu laisses ton regard dérivé sur le bureau de celui que tu appelles ton meilleur ami, bien que ta vision de l’amitié soit différente de celle des autres. Rares sont les fois ou tu as le droit d'être dans son bureau sans qu'il ne soit dedans, c'est presque une première, parce que généralement, lorsque vous êtes ici, soit c'est pour une réunion, soit pour un rendez-vous de la plus haute importance, c'est à dire avec un client. Tu te racles doucement la gorge, tu veux faire un effort et lui parler, parce que généralement, elle fat toujours la conversation parce que tu es quelqu'un qui ne parle que très peu, sauf pour un procès. « Je suis content pour toi, il est en prison, c'est une bonne nouvelle. » Et l'ordonnance restrictive va la protéger pour la suite, mais tu te doutes qu'il ose l'approcher, il risque bien trop si il revient ici, il va certainement faire comme tous ses hommes qui n'ont pas le droit de s'approcher d'une femme particulière, il va déménager et refaire sa vie ailleurs, tenter de la recommencer.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  EmptySam 10 Fév - 23:24

En vérité, elle ne savait pas à quoi elle s'attendait en entrant dans la salle du procès. Elle n'avait pas réussi à imaginer ne serait-ce qu'une infime seconde ce qui aurait bien pu se passer dans ce tribunal et elle n'avait pas pensé une seconde qu'elle pourrait gagner et aussi rapidement. Mais Paul l'avait sauvé et lui avait évité de multiples audiences, de multiples rendez-vous. Il lui avait en quelques sortes rendu sa liberté et maintenant, elle pouvait vivre comme bon lui semblait sans avoir peur qu'il ne revienne, qu'il soit là à chaque pas qu'elle ferait. Elle avait toujours pensé qu'elle finirait paranoïaque avec cette histoire, mais maintenant, c'était du passé. Il n'était plus là et il n'y avait plus qu'à célébrer. Et ils célébraient de meilleure des façons. Avec du champagne. La brune était un peu déàue que Sophie ne soit pas là, mais elle avait besoin de repos. Ce qu'Azraël comprenait parfaitement vu son état et puis, elle n'avait même pas prévu de jus d'orange, alors elle se serait certainement sentie bien bête. Quand Oliver se défend un peu sur ce qu'elle a dit, elle lui sourit un peu, juste en coin, petit rictus tendre qu'elle lui offre parce qu'elle se souvient bien de leurs conversations au sujet de Paul, quand il faisait noir qu'ils discutaient de tout et rien, quand elle était clairement bien trop en colère contre lui pour que ce soit censé. Tant de petites discussions qui lui revenaient en tête et qui la faisait sourire. Mais elle n'avait pas le temps de se perdre dans ses pensées parce que Paul venait de filer et il restait encore du champagne. Elle ne devrait pas reboire une coupe, elle le sait. MAis pourtant, elle ne veut pas laisser perdre ce champagne, et évidemment, Oliver ne veut pas suivre « Oh... d'accord... Elle haussait les épaules en se reservant un verre et à en juger ce qu'il en restait, elle n'aurait plus qu'une demie coupe à boire par la suite, mais elle se sentait déjà un peu trop joyeuse pour que ce soit logique. Elle était d'un pathétique qui l'affolait. Pourquoi fallait-il qu'elle agisse toujours aussi stupidement ? Elle n'a tellement pas de tenue quand elle boit que ça en devient trop affolant. Quand elle s'installe sur l'un des canapés, sa coupe toujours en main, elle en boit une gorgée avant d'entendre Oliver. e silence ne la dérangeait pas pour une fois et elle se demandait s'il faisait un effort pour elle « Oui.. j'avais peur. Peur qu'il s'en sorte, même si je faisais ne confiance aveugle à Paul ! » Ses gestes sont larges et fluide, elle parle trop avec ses mains quand elle commence à être pompette. Elle attrape alors sa coupe avec ses deux mains pour éviter de faire une catastrophe et elle se lève pour faire quelques pas « Est-ce que je t'ai déjà remercié pour l'autre jour? » Il sait très bien de quoi elle parle, quand elle a débarqué comme une paniquée chez lui, parce qu'elle n'avait nul part d'autre où aller. Elle se décidait à marcher un peu dans le bureau, son regard se perdant parfois dans la contemplation d'Oliver, et elle détournait le regard quand il la regardait. Elle finissait par attraper la bouteille qu'elle vidait avant de la regarder et faire une petite grimce « Je te jure Oli, il faudra que tu me commandes un Uber. Déjà Alessia va me tuer parce que je suis saoule, elle aime pas qund je bois. Mais t'aimes pas le champagne et jamais Ô grand jamais, je ne laisse une bouteille a moitié pleine.
»
Elle faisait alors mine de réfléchir « Ou à moitié vide ? » Ell n'avait pas vraiment envie de réfléchir mais elle s'arrêtait pour le regarder « C'est un nouveau costume ?
Il te va bien. J'aime bien la couleur. »
Même si c'était la couleur la plus basique du monde, elle avait eu envie de lui dire, avant de poser une main devant sa bouche, se rendant compte de la gênance de cette remarque. Il vaudrait mieux qu'elle se taise, et se taire en sirotant une gorgée de champagne n'est certainement pas la solution. Pas du tout.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  EmptyMer 14 Fév - 1:33

Azraël & Oliver
The truth was obscure, too profound and too pure, to live it you have to explode.
Un sourcil haussé, tu l'observes déambuler dans le bureau, comme si elle voulait se dégourdir les jambes, évacuer la gêne ou alors, est-ce que l'alcool est déjà en train de faire son travail ? Tu te doutes que le champagne doit être le responsable, mais la gêne un peu aussi, ni toi, ni elle ne s'attendait à ce que vous vous retrouviez tous les deux, dans les bureaux alors qu'il n'y a plus personne. Tu as cherché à éviter que ça se passe de la sorte depuis un moment, depuis que vous n'êtes plus en couple, tu as tes raisons. Cependant, tu as cette impression que plus tu la fuis et plus elle revient, elle s'accroche et elle ne te lâche pas. Tu veux jouer l'indifférence, mais ça non plus, ça ne fonctionne pas, à un moment ou à un autre, vous finissez par laisser les émotions prendre le contrôle or c'est tout ce dont vous n'avez pas besoin. Toi, de ton côté tu cherches à ce qu'elle devienne indépendante, qu'elle ne soit pas constamment avec toi et qu'elle apprenne par elle-même qu'avec un peu plus de concentration, elle pourrait trouver les solutions toute seule. Elle comprendra plus tard que la confiance en ses supérieurs sera utile, mais que sa confiance en soit sera bien plus importante que le reste étant donné qu'elle ne pourra pas appeler à l'aide en plein procès. « C'était impossible qu'il s'en sorte. » Elle le sait, elle a douté parce que c'était son affaire, parce que c'était personnel, mais en tant qu'avocate, tu espères qu'elle ne doutait pas, parce que c'était impossible de contrer les arguments et surtout les preuves. Paul est très doué, mais il faut dire aussi que tout était de son côté, c'était impossible de perdre et son talent a fait le reste, jouer avec la sentence, jouer avec les sentiments des jurés. « Et oui, tu m'as déjà remercié. » Définitivement l'alcool, tu souris, amusé par son comportement. Tu ne te moques pas non, mais tu savais que ça allait se passer comme ça, évidemment. Tu secoues la tête légèrement sur les côtés en soupirant, mais pas parce que tu es ennuyé, mais amusé, surtout. Et tu la vois s'emparer de la bouteille de champagne dans sa main, si elle savait à quoi elle ressemblait à cet instant, elle se cacherait de gêne, mais tu ne prends rien pour immortaliser le moment, tu n'es pas un enfoiré, tu es un simple connard. « Tu sais que tu peux aussi remettre le bouchon, garder la bouteille au frais et la boire le lendemain, pas obligatoirement la vider d'une traite afin de ne rien gâcher. » Tu hausses un sourcil, très sérieux dans ta démarche, tu sais qu'il faudrait juste couper quelques petits morceaux du bouchon afin qu'il rentre à nouveau dedans mais ça marcherait, évidemment. « J’appellerai un Uber, ne t'inquiète pas. » Tu ne peux pas la raccompagner à pieds d'autant plus que tu n'as aucune envie de tomber sur un membre de sa famille lorsque tu arriverais chez elle. Et ta voiture, parce que oui, tu en as une, elle est dans le parking souterrain de ton immeuble. « La bouteille est comme tu décides qu'elle est. » Tu te souviens de cette question d'optimisme et de pessimisme et de dire moitié vide ou moitié plein mais tu ne sais pas si c'est réel, c'est sur une impulsion souvent qu'on le dit, du coup, est-ce que ça compte vraiment, discutable, néanmoins, elle se pose des questions à ce sujet et ça montre à quel point les bulles du champagne ont attaqué son cerveau et toi, tu gardes ton sourire. « Merci et non, ce n'est pas un nouveau costume. » Enfin, tu ne crois pas, tu ne sais pas trop. Tu sors rapidement le téléphone de ta poche et tu vas sur l'application pour commander un Uber, tu donnes l'adresse. « Tu veux que le Uber vienne immédiatement ou tu as besoin de souffler un peu avant ? » Tu l'interroges du regard, essayant de capter celui-ci, mais tu as des difficultés. Tu espères qu'elle ne va pas mal le prendre que tu veuilles en appeler un maintenant, mais quand tu vois la gêne qu'elle a après son commentaire sur ton costume, tu lui fais une fleur si tu appelles maintenant.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  EmptyMer 14 Fév - 22:41

Désinhibée oh ça oui, tu l’es. Et tu n’aimes pas ça. Tu n’aimes pas ne pas avoir le contrôle de ton corps c’est d’ailleurs pour cela que tu ne bois plus trop. Ou du moins, tu fais atention. Tu sais que demain tu en paieras les conséquences. Peut-être que cette nuit tu dormiras convenablement, à chaque que tu es dans un état de la sorte, tu es comme assommée par l’alcool et ta nuit est sans rêves. Et tu as besoin de ne pas rêver. Parce que tout tes rêves sont cauchemars, et tu sais que cette nuit, tu risques de ressasser le procès. Et ce n’est pas la meilleure des choses. Tu ne veux pas ressasser parce que tu es persuadée que dans ce rêve la, il va gagner. Et c’est toi qui sera derrière des barreaux. Sans issues de secours. Ou alors tu rêveras d’Oliver et tu sais que ton cœur se serrera bien trop. Tu n’aimes pas quand tu rêves de lui. Tu as toujours le cœur abîmé quand tu le fais. C’est toujours trop beau pour être vrai. Trop beau pour que ce soit réel. Tu le sais que c’était impossible qu’il s’en sorte juridiquement parlant mais c’était ton côté toi, humain, victime qui parlait. Tu te contentes de lui sourire, après tout, tu ne veux pas le contredire. Il a raison. Tu aimerais bien arrêter de parler, mais quand tu es comme ça, alcoolisée, les langues se délient et tu ne peux t’empêcher d’être une pipelette, c’est insupportable, vraiment et tu le regardes et ta conscience revient en force, te faisant remarquer à quel point son sourire t’avais manqué. Mais tu gardes ça bien pour toi, tu l’entends déjà te dire que ce n’est pas bien. Tu l’aimes bien cette bouteille. Quand il te propose une solution tu écarquilles les yeux et bouge négativement ton index « Et demain tu vois dans le journal qu’il y a eu un souricide... Fratricide mais version soeur ! » Oui parce qu’Alessia te tuerait vraiment parce qu’elle se ferait certainement des films. « D’accord alors elle est... à moitié pleine ! » Et tu souris, fière de toi, les bras croisés sur la poitrine à croire que tu as pris la décision de ta vie. Ce qui n’est pas vraiment le cas, il y a beaucoup plus grave dans la vie. Ce n’est pas une affaire d’état de prendre une décision sur l’appellation d’une bouteille. Et la sensation de gêne grossit, grandit au fur et à mesure que tu t’entends parler. Son costume ? Sérieusement. Tu lèves les yeux auciel comme pour faire taire ta conscience. Qu’elle se taise et qu’elle arrête de te parler. Tu fais une petite grimace et tu lui réponds « Eh bien nouveau ou vieux tu es beau dans tout les cas. » Encore une fois tu écarquilles tes yeux et tu déposes ta coupe de champagne pour ne plus y toucher. Tant pis, tu ne finiras pas. Mais tu ne peux clairement pas. Quand il te demande si tu veux rentrer de suite tu réfléchis « Oh ben non... j’aime bien être ici avec toi. Ça change. » Oui parce que ça faisait longtemps que ça n’était pas arrivé. Et ta conscience te le rappelle. « J’aime bien quand tu souris ! » Et ta main s’écrase sur ton front dans un bruit assez violent et tu serres les dents, tu vas t’assommer si ça continue. « Je voulais pas... » Ça redescend petit à petit au fur et à mesure de tes conneries. Et tu vas finir aussi sobre que bourrée dans peu de temps. Tu clignes un peu des yeux en te rasseyant et tu le regardes « Tu penses que je peux dormir dans ton bureau ? » Oui parce que tu ne veux pas rentrer chez toi en fait. « Vraiment si je rentre chez moi, je suis tuée. Enfin morte. Enfin tu m’as compris. Et je te manque... Nope ! C’est ma conscience qui parle. Enfin bref... Tu penses que je peux dormir dans un coin ? Je suis petite je prend pas vraiment de place. »
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  EmptyMer 14 Fév - 23:12

Azraël & Oliver
The truth was obscure, too profound and too pure, to live it you have to explode.
En aucun cas tu avais imagé que ta soirée allait fini de la sorte, toi, qui était en quête de quiétude, tu te retrouves avec ton ex qui se plaît à boire du champagne sans se soucier des conséquences et qui évidemment parle plus que d'habitude. Tu n'es pas méchant pour un sou avec elle, jamais tu ne pourras l'être cependant, tu éprouves légèrement de la gêne envers elle. Certes, elle a gagné un procès qui lui rend la vie bien plus facile, mais elle a décidé de fêter ça avec des avocats. Toi tu n'es pas branché soirée, Paul adore, mais évidemment, il n'est plus là. Elle aura pu fêter ça avec sa famille, ses amis, ça aurait été un peu plus logique, enfin, c'est ce que tu penses de ton côté. Si tu avais été à sa place, tu aurais envoyé une bouteille de whisky, un message de remerciement et tu aurais été avec tes proches pour fêter la liberté qui s'offrirait à toi. Tu as toujours peur avec elle, qu'elle décide de passer du temps avec toi parce qu'elle est persuadée que vous deux, ça va fonctionner à nouveau, tu as peur qu'elle oublie que tu as pu la tromper, que tu peux le refaire si vous êtes de nouveau tous les deux. Tu ne sais pas ce qu'il se passe dans sa tête, mais tu en as un léger aperçu lorsqu'elle te parle d'un éventuel fratricide qui sort de nul part et qui te fait hausse les sourcils, intrigué, mais tu caches ta curiosité, décidé à ne pas lui demander qu'elle t'explique, de peur de l'enfoncer un peu plus dans cette gêne. Mais elle n'a pas besoin de toi pour s'y enfoncer, elle y arrive toute seule. Elle te complimente à nouveau, sur le costume, puis elle te dit qu'elle aime bien être avec toi et pour terminer qu'elle aime te voir sourire. Pour son bien, pour le tien aussi, tu décides de ne rien relever, même si tu as vraiment envie de savoir pourquoi elle dit que ça change alors qu'elle vient presque tous les jours dans ton bureau pour diverses raisons. Tu as l'impression d'être méchant en ne disant rien, tu te doutes qu'elle ne comprendra sans doute pas ton silence, tu sais aussi qu'elle ne l'aime pas. Elle, elle veut toujours parler, toi, non, tu apprécies le silence et tu t'en sers pour te reposes, déjà que tu ne dors que très peu la nuit, alors tu l'utilises pour un peu de calme et de repos. « Non, malheureusement ce n'est pas possible que tu dormes dans les bureaux ce soir. » Et surtout pas le tien, tu vas arriver à la première heure demain avec un rendez-vous important et tu ne peux pas lui ouvrir un autre bureau parce qu'elle a picolé et qu'elle ne veut pas rentrer chez elle. A nouveau, tu te sens comme celui que tout le monde déteste, vous savez, le type un peu plus âgé qui débarque aux soirées et qui demande à tout le monde de rentrer sous peine d'appeler les flics. Tu es un pur rabat-joie. Tu souffles doucement, tu ne réagis pas non plus lorsqu'elle te dit qu'elle te manque dans ta vie et oui, elle te manque, mais pas lorsqu'elle est comme ça. Tu as l'impression d'avoir une autre personne devant toi et ça te déstabilise fortement et tu as horreur d'être déstabilisé. « Je vais contacter un chauffeur que je connais bien et tu vas rentrer chez toi, tu ne vas pas mourir, j'en suis persuadé. » Tu essaies de sourire, à nouveau, détendre l'atmosphère que tu enfonces comme un grand. « Ta sœur comprendra, tu as le droit de fêter ta victoire et tu n'es plus une enfant. » Ne te comporte pas comme tel. Tu te redresses, t'appuyant sur le bord du canapé et tu tapotes tranquillement sur ton téléphone donnant rendez-vous au chauffeur en bas de l'immeuble dans une vingtaine de minutes. « Tu veux que j'aille chercher ta veste ? On va descendre, prendre un peu l'air, ça va certainement te faire du bien. » Oui, toi en tout cas, ça va te faire du bien. « Je vais chercher mes affaires dans mon bureau, rejoins-y moi quand tu es prête. » Tu lui lances un sourire accompagné d'un regard que tu veux gentil et tu sors du bureau direction le tien pour récupérer ton sac, ton manteau et tes clopes, désormais, tu attends qu'elle te rejoigne, en espérant qu'elle ne te fasse pas faux bond, qu'elle ne s'endorme pas sur un canapé ou quoi que ce soit. Tu as juste besoin d'un peu de calme, c'est tout ce dont tu as envie ce soir.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  EmptySam 17 Fév - 0:36

Elle devrait certainement arrêté de boire, elle le sait, elle sait qu'elle ne devrait pas forcer autant mais pourtant, elle ne peut s'en empêcher. Elle a mal au coeur, ça se compresse quand même quand il est près d'elle comme ça, mais y'a l'alcool qui l'empêche de faire quelque chose de stupide, quelque chose qu'elle ne voudrait pas. Mais elle ne se rend pas non plus compte à quel point elle peut être gênante, à quel point elle peut être insupportable quand elle est saoule, elle ne se rend pas compte qu'elle peut le mettre dans l'embarras parce qu'elle est trop heureuse sur le moment. Elle se sent vraiment stupide d'agir de la sorte, mais ça ne vient pas tout de suite, parce qu'elle ne se rend pas bien compte de ce qu'elle dit. Parler d'un souricide, alors qu'elle connaît le vrai mot. Elle est vraiment bête. Et peut-être que ça va le forcer à vraiment la détester, comme ça, elle pourra fuir. Mais rien que l'idée qu'il la déteste lui briser un peu le coeur et elle avait peur de la suite pour le coup. Puis il y a encore le silence qui revient mais il l'aime le silence, à défaut d'Azraël qui elle le hait, elle avait bien trop fréquenté le silence, lors de ses nuits torturées, même lorsqu'elle avait failli partir, c'était trop silencieux et c'est sûrement pour ça qu'elle déteste autant le silence. Parce que ça lui rappelle de trop mauvaises choses, et il ne comprend pas, mais elle ne veut pas qu'il comprenne, ça ne sert à rien d'essayer de lui expliquer des choses qu'il ne veut sûrement pas comprendre. « Tant pis, je dormirais avec Weasley ! » Elle haussait les épaules pour lui montrer que ça n'avait pas vraiment d'importance, que ce n'était vraiment rien et elle lui souriait un peu en se frottant les bras. Elle le détaille quand il sourit et putain, son coeur s'active comme avant, elle déteste ça, le coeur qui manque un battement. Le coeur qui bat un peu plus vite. Tu secoues la tête en abandonnant tout pour marcher, éviter de le regarder encore. Tu t'humidifies les lèvres et tu lui fais un petit sourire « Merci...
»
Elle sait qu'elle l'a gêné, elle sait qu'elle n'aurait pas dû et elle s'en veut, mais ça ne sert à rien qu'elle s'excuse, il n'y croira certainement pas. Quand il lui parle d'aller prendre l'air, elle le voit un peu comme le messi, elle aurait bien besoin d'une cigarette. Elle a besoin d'une cigarette c'est même sûre. Elle le laisse aller chercher ses affaires, sans rien dire et elle, elle va récupérer sa veste, vérifie qu'elle a bien tout dans ses poches en se faisant une liste mentale, puis elle jette la bouteille et met les coupes dans l'évier avant de rejoindre Oliver. « Je suis prête. » L'alcool s'est même un peu dissipé. Elle monte alors dans l'ascenseur, mais comme à son habitude, elle reste loin des parois, et elle ferme les yeux. Elle déteste cet endroit clos, mais elle n'a pas d'autre choix que de le prendre parce qu'ils sont bien trop haut et elle est toujours bien trop peu en avance. Elle serre même ses poings parce qu'elle a l'impression que ça dure une éternité et le fait qu'il soit là ne la came même pas, c'est assez étonnant quand on y pense. Et quand les portes s'ouvrent, elle se presse d'en sortir, ses mains sur ses genoux, calmant la crise d'angoisse qui vient de monter. « Je suis désolée. J'aurais dû prendre l'escalier. » Et elle hausse les épaules, avant de passer une main sur son visage, il faut qu'elle arrête les battements de son coeur affolé, il n'y a qu'elle seule qui peut le faire. A moins que. « J'aurais aimé que tu me prennes dans tes bras. Mais c'est impossible n'est-ce pas ? » Elle lève les yeux au ciel en soupirant « Faut que je me calme. L'alcool n'aide pas vraiment, mais bizarrement le fait de commencer à paniquer m'a bien calmé. » Elle glisse alors une cigarette entre ses lèvres qu'elle allume habilement avant de lui tendre son briquet « Désolée d'avoir été aussi... pathétique ce soir. » Parce que oui, elle l'a été et ça vient en mémoire comme ça, subitement. « Et pardon aussi pour tout ce que j'ai pu faire qui ont pu t'importuner. » Comme poser cette main sur ta joue, le comportement intolérable lors de cette soirée, la question stupide sur le toit. Elle avait besoin d'entendre qui lui pardonner pour enfin passer à autre chose. « Et j'ai rompu avec Tom. C'était une mauvaise idée. »
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MessageSujet: Re: OLIVAEL - delivrance.    OLIVAEL - delivrance.  EmptySam 17 Fév - 1:00

Azraël & Oliver
The truth was obscure, too profound and too pure, to live it you have to explode.
Une seconde de calme, de paix dans ton bureau, tu te dis que tu pourrais y rester une éternité, juste écouter le silence qui te passionne. Tu ressasses tout ce qu'elle a pu te dire, sous l'effet de l'alcool enfin plus ou moins, elle ne se rend souvent pas compte de la portée de ses mots qu'elle déblatère à une vitesse ahurissante. Elle n'est pas la seule dans ce monde à trop parler sans prendre une seconde conscience des répercussions, des conséquences. Ça t'arrive aussi, quand tu es sous l'effet de l'émotion, mais c'est rare et surtout très court, ça ne dure jamais, tu te renfermes toujours. Et tu peux comprendre pourquoi elle parle tout le temps, elle veut sans doute combler la gêne de ton silence, apprendre à te connaître, se sentir moins seule peut-être, tu peux lui trouver un tas de raisons pour ses paroles mais tu ne changeras pas pour elle. Tu as déjà bien trop changé à cause d'elle. Tu ne lui en veux pas, non, mais tu as peur de ce que tu es en train de devenir et tu te dis qu'au final, être seul, c'est ce qui te convient le mieux. Tu n'as besoin de personne. Tu peux vivre seul, tu le sais, mais bizarrement les gens qui te rencontre ne veulent pas vivre sans toi. Ça par contre, ça te pose problème. Peut-être que tu devrais te pavaner avec une femme au bureau afin qu'elle comprenne que tu ne reviendras pas, que tu as définitivement tourné la page. Même si ce n'est pas le cas. Même si tu l'aimes encore. Tu lui trouveras toujours quelque chose pour te plaire même dans ce qui ne te va pas. Elle semble si impulsive, heureuse, malgré les moments les plus difficiles et toi, tu es là, comme un con stoïque, sans dire un mot, offrant un sourire tous les tremblements de terre. Tu as l'impression de perdre le contrôle de ta vie lorsqu'elle est là, elle bouleverse tout, elle chamboule toutes tes habitudes, elle est comme un ouragan et elle ne regarde pas ce qu'il se trouve derrière elle, elle est elle-même. Elle vit sa vie et elle veut la vivre comme ça l'enchante ais elle n'y arrive pas et c'est en partie ta faute, parce que tu es entré dans sa vie, tu as couché avec elle et tu lui as laissé miroité une relation solide entre vous. Or, ce n'est plus possible. Tu soupires, las et tu sors de ton bureau, manteau sur les épaules, sac sous le bras, tu la rejoins au niveau de l'ascenseur, tu te colles dans le fond de celui-ci, tu fermes les yeux, tu retiens ta respiration et tu profites du silence, des quelques bruits qui vous entoure et tu essaies de ne pas te focaliser sur son parfum qui t'enivre. Vos sortez enfin et elle s'excuse, elle aurait du prendre les escaliers et avant que tu puisses dire quoi que ce soit, elle hausse les épaules, comme si de rien n'était, elle continue sa vie, maladroitement. Et ça continue, l'alcool, sa conscience, ses envies, tout se mêle et elle veut que tu la prennes dans ses bras, à nouveau, elle s'empresse de se répondre à elle-même t'empêchant de dire quoi que ce soit, du coup, tu hoches la tête, désolé. Vous sortez alors dehors et tu souffles enfin, le coup de froid, la différence de température, ça te fait tellement de bien, à nouveau, tu fermes les yeux et tu te tends ton visage vers le ciel noir, prenant une grande inspiration avant de prendre une cigarette de ton paquet que tu allumes toi-même, refusant avec un léger sourire son briquet, tu as été plus vite qu'elle, cette fois. « C'est oublié, ne t'inquiète pas. » Non, évidement que ce n'est pas oublié, évidemment que ça va te hanter pendant un long moment de la voir, de l'entendre réclamer des choses de toi que tu n'as plus le droit de lui donner et pourtant qu'elle désire. Tu tires sur ta clope tranquillement tout en envoyant un message à ton ami, Joseph, afin de faire arriver un Uber rapidement, qu'elle puisse rentrer chez elle, se reposer, décuver et être en forme pour demain. Tu as juste le temps d'envoyer ton message et de voir que ton ami est en train de répondre qu'elle lance un nouveau sujet, annonçant sa séparation avec Tom. Tu as soudainement envie de rire, tu sais que c'est nerveux. Alors elle était bien avec lui, elle s'est amusée, elle n'a pas perdu de temps. Tu n'as pas le droit de lui en vouloir non, mais ça te fait sourire quand même. Tu secoues la tête sur les côtés. « Je ne sais pas quoi dire. » Tu hausses les épaules, ce n'est pas parce que tu es en colère, non, mais tu ne vois pas pourquoi elle te dit ça, tu ne comprends pas ce qu'elle cherche à te faire dire, ce qu'elle veut comme réaction de ta part. Tu ne sais pas. « Si c'était une mauvaise idée, alors, c'est bien que tu ne sois plus avec, je ne sais pas, tu es la mieux placée pour décider de ce que tu veux, ce que tu ne veux pas, dans la mesure du possible. » Tu appliques la logique, tu prends les bons mots, tu te mets en retrait avec tes parole et ton ami te répond, te permettant de changer de sujet. « D'ici une dizaine de minutes, ton chauffeur sera là. » Tu fermes ton téléphone et tu te focalises sur ta cigarette, silencieusement, bien décidé à ne plus mettre les pieds dans le plat dans une discussion que tu ne désires pas avoir.
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