[musé] Le hasard fait bien les choses | Lennon & Vitany

Depuis sa rencontre avec sa futur nouvelle famille, Vitany était un peu tourmenter. Es-ce qu’elle allait pouvoir continuer longtemps ce petit manège ?   Faire semblant de ne pas connaitre Eliott était assez difficile pour elle. Et pourtant c’était aussi peut-être un nouveau départ pour eux. Enfin il n’y avait plus vraiment de eux qui tienne, ils avaient chacun leurs vie de leurs côté. A quoi bon continuer  a pensé a lui ? Ses sentiments pour lui, elle avait eu beau toujours les cacher et essayer de les faire taire, ils étaient bien là. Elle n’arrivait pas à les étouffés et en plus de tout cela, elle savait que ce n’était pas réciproque. Elle allait donc bientôt vivre sous le même toit que cet homme, qu’elle aimait depuis très longtemps et qui maintenant aller être de sa famille. Son frère même, par alliance certes mais son frère quand même. Elle allait devoir vivre avec, et le voir tout les jours sans jamais rien dire.  Rien que d’y penser, elle avait envie de retourner à Madagascar le plus vite possible. Mettre un océan et un continent entier entre eux. Elle aurait aimé au final ne plus jamais le revoir, c’était moins douloureux comme ca. Mais bon, on a pas toujours ce qu’on veux dans la vie, elle le disait bien assez aux autres, maintenant c’était a elle qu’elle se le disait tout les matins en se regardant dans le miroir.  Et pour ne pas penser a tout cela, elle se réfugier comme elle l’avait toujours fait dans son petit monde imaginaire. Elle avait recommencé a lire, elle avait tellement de temps libre que maintenant elle pouvait rattraper tout le retard de lecture accumulé durant ses deux dernière années. Elle avait aussi beaucoup de temps libre pour écrire, sa vieille machine a écrire avait repris du service, fini les vacances pour la machine très vintage. Elle consacré aussi du temps aux autres. Elle allait voir ses anciens amis, elle essayer de renouer le contacte avec un peu tout le monde, et surtout elle faisait du bénévolat un peu partout où on l’accepter. Elle aimait cela, Vitany avait toujours était une fille qui pense d’abord aux autres et après a elle.  Mais aujourd’hui, c’était un peu différent. Après avoir passé une très mauvaise nuit, elle se retrouva devant sa machine à écrire comme tous les matins avec son café, mais rien ne sortait. Aucun des mots qu’elle écrivait ne lui plaisait, tout sonnait tellement faux.  C’était un de ses jours sans, un de ses jours où on a aucune inspiration, où les quelques mots qui vous viennent son insignifiant, ne vous plaisent pas, n’importe rien de valable a votre écrit.  Vitany comme surement tout bon écrivains détestait quand elle était dans cet état.   Elle passa la matinée toute entière a essayer d’écrire, mais sans aucun succès. Elle se décida donc a aller manger rapidement un morceau avant de sortir pour trouver de l’inspiration.
C’est un peu sur un coup de tête qu’elle se rendit donc au musée des son ouverture de l’après midi. Elle avait vue la veille qu’il y avait une exposition de peinture moderne d’un artiste encore méconnue mais qui avait subit de bonne critique sur internet. La brune étant férue d’art sous toutes ses formes, elle essayait de s’informé le plus possible sur les nouveautés de se genre. Et donc aller faire un tour au musé lui semblait une bonne idée.  De plus elle trouvait souvent l’inspiration dans ses tableaux préférés. Elle paya donc son entrée et se lança dans la découverte de cet artiste dont elle n’avait encore jamais vue une toile. Ce fut une explosion de couleur et de sentiments, voila ce qu’elle voyait sur chacune des toiles qu’elle observait. Elle était en pleine contemplation de l’une d’elle, quand elle fit un pas sur le côté pour passer a la suivante sans pour autant quitter encore celle là des yeux, quand elle bouscula quelqu’un par  inattention.  Prise de remord, elle releva les yeux pour regarder la personne qui avait fait les frais de son manque d’attention « Je suis désoler de vous avoir bousculé.»Dit-elle doucement. Elle  le regarda avec un peu plus d’attention et souri doucement. En faite elle le connaissait cet homme. C’était un infirmier du camp de militaire qui s’était installer pas loin du village de Madagascar où elle avait vécut. Elle l’avait rencontré car elle avait jouée  les intermédiaires entre les militaires et les villageois.  Elle avait beaucoup apprécié le jeune infirmier et avait une grande estime de lui.   «Lennon ?   Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, Vitany, on s’est rencontrer a Madagascar» Dit elle en souriant toujours. Espérant qu’il se souvienne d’elle.

Je n’étais pas revenu au pays pour ne plus travailler, bien loin de là. Si j’étais revenu au pays, c’était pour ne pas avoir à prendre l’avion à tous les deux ou trois mois, parce que j’étais à un point où je me devais d’avoir une certaine stabilité pour me remettre des évènements passés. Par conséquent, je travaillais toujours, dans mon domaine qui plus est, mais puisque je n’étais pas en zone de guerre, de mission ou quoi que ce soit du genre, mon emploi du temps était beaucoup plus routinier, beaucoup moins complexe dans le sens où je ne risquais pas de me faire réveiller au milieu de la nuit, obligé de me présenter en urgence en étant peu certain que je serais parfaitement éveillé une fois sur place. J’avais appris à vivre avec ce fait, je savais que cela était une grande source d’adrénaline rendant le métier plus palpitant, mais me concernant, la routine, ce n’était pas plus mal non plus, bien loin de là. De ce fait, depuis mon retour, jamais je ne m’étais plaint de cet emploi du temps qui me permettait de rentrer chez moi chaque soir, me préparer un repas, aller promener ma chienne et arriver frais et dispos au travail le lendemain. Devant m’adapter à mon nouveau mode de vie, devant réapprendre à connaître cette ville où j’avais passé que quelques années mais qui avait changé sur plusieurs aspects au fil du temps, je n’avais pas vu les jours passer. Les journées de congé qui m’étaient octroyées étaient toujours destinés à faire une chose ou un autre, plus ou moins importante, mais que je me devais de réaliser puisqu’autrement, je ne me sentirais pas à l’aise. Aujourd’hui, c’était la première journée de congé qui m’était octroyée où je n’avais rien de prévu, où je n’avais pas à faire de courses, aller où que ce soit, rien du tout. Ce n’était pas mal, je ne pouvais pas le nier, mais rapidement, en fin de matinée, après avoir sorti Nalà pour une promenade, je me rendis compte que n’avoir aucun plan était déstabilisant, dans le sens où je ne savais que faire, je ne savais pas comment je pourrais m’aider, me rendre utile de quelconque façon. Je m’étais donc efforcé pendant un petit moment à réfléchir à ce que je pourrais faire, ne me voyant clairement pas tourner en rond comme un chacal dans ma demeure pendant de longues heures. Pire encore, légèrement désespéré, je m’étais permis de commencer à consulter des brochures que j’avais conservées de l’époque où j’étais arrivé ici pour la première fois pour tomber sur une qui présentait les différents musées du National Mall. Sachant que je n’avais jamais détesté me rendre dans ce genre d’endroit, plutôt calme - dépendant des expositions - et enrichissant, je décidai que c’était là, mon plan de la journée. Sans attendre plus longtemps, je pris mon manteau que j’avais laissé bien accroché dans l’entrée de la demeure, attrapai mon porte feuille, mes clés - en oubliant mon portable, puisque je n’avais pas l’habitude de le transporter encore - je quittai ma demeure pour me rendre au National Mall. Sur place, je repérai le musée qui était susceptible de m’intéresser, pénétrai dans celui-ci et lentement, parce que j’estimais avoir tout mon temps, je commençai à faire le tour de ce qui était présenté, prenant le temps de m’informer et m’émerveiller devant chaque contenu. Seul, essayant de ne pas prendre trop de place parmi les gens qui s’y trouvaient aussi, je ne pensais pas prendre trop de place, mais visiblement, je n’étais pas assez discret pour empêcher une jeune femme de venir me bousculer. Puisque j’étais de dos, je ne m’y en attendis pas trop, d’où le fait que je sursautai, probablement de façon plus évidente que la normale des gens, mais ça c’était dans ma nature. Peu remis de cette émotion déstabilisante pour ma personne, ce fut à peine si je parvins à balbutier en guise de réponse aux excuses de la demoiselle:  « C’est… pas grave… » Évidemment, ce n’était pas contre elle, mais vu la situation, je ne sus certainement pas la reconnaître dans l’immédiat. Je ne le fis même pas automatiquement au moment où elle m’appela par mon prénom, la regardant, incrédule, jusqu’à ce qu’elle en vienne à me dire qui elle était et en quelles circonstances nous nous étions rencontrés. Dans le cas présent, peut-être il aurait pu être légitime que je ne puisse pas la reconnaître tout de suite, mais là, je sentais que je n’avais aucune excuse, parce que Vitany était une des rares personnes avec qui je m’étais rapidement lié d’amitié et qui m’avait fait de la peine de quitter. De ce fait, je ne m’attendais clairement pas à la croiser en ces lieux. L’air choqué, je la considérai en lâchant un :  « C’est pas possible… » trop peu réfléchi, mais heureusement, je parvins à à peu près rattraper le coup en ajoutant par la suite:  « Wow ! Quelle surprise ! », venant justifier un peu mieux mes dires précédents, je l’espérais. Finalement, je me permis ensuite d’ajouter:  « Je suis content de te revoir ! Comment ça va ? Que fais-tu ici ? » n’ayant pas l’habitude d’être aussi précipité, mais dans le cas présent, survolté de bien des façons, je n’arrivais pas à faire autrement.

le syndrome de la feuille blanche, elle détestait commencer ses journée comme cela, elle détester quand elle était incapable d’écrire comme ce matin. Pourquoi es ce que cela lui arrivait maintenant ? Surement car elle avait la tête trop pleine, qu’elle ne cesser de se tourmenter a cause de son futur demi-frère, et de sa futur vie sous le même toit que lui. Elle en avait peur, elle était angoisser a cause de cela, elle passer ses nuit a ressassé le passer a se tourner et se retourner dans son lit a la recherche d’un instant de sommeille pour oublier cela. Mais visiblement c’était impossible et écrire le lui était aussi impossible… Elle détester cela, et pourtant elle n’arrivait pas a détester  le fautif a tout cela. Peut-être qu’il ne l’était pas vraiment, mais elle le tenait pour responsable voila tout.  Elle était donc partie a la recherche de l’inspiration et de quelque chose pour lui changer les idées cette après midi. Elle s’était tourner vers le musée, c’était l’occasion de  pouvoir mesurer le talent d’un nouvel artiste, et puis ca la changerait de ses manières de se changer les idées habituelles. Elle ne se sentait pas en forme pour courir ou aller monter a cheval, et n’avait pas envie d’un film.  Elle était rentré rapidement dans le musée et avait vite commencé a observer les toiles. Pas qu’elle soit spécialement  pressée, juste un peu excité a l’idée de découvrir un nouveau genre de peinture. Elle était comme cela, Vitany aimait découvrir de nouvel chose, apprendre aussi, elle aimait se dire qu’on en apprend tout les jours. Une vrai curieuse depuis toujours, et une touche a tout aussi car tout ce qu’elle ne savait pas, elle voulait l’apprendre et ne manquait jamais une occasion de le faire.

Elle s’émerveillait de chaque toile, tout n’était que couleur et mouvement, cela donnait une sensation de joie intense. On pouvait voir qu’elle en aimait chaque toile grâce a se sourire qui ne cessait de s’agrandir a chaque nouvelle toile. Elle en oublia le monde autour d’elle, si bien qu’elle fonça dans quelqu’un. Heureusement c’était quelqu’un qu’elle connaissait, et qui était compréhensif et d’une grande gentillesse.  Quelqu’un qui allait surement un peu la faire voyager aussi car elle l’avait rencontré a Madagascar, c’était un de ses rare amis américain là bas. Elle n’en avait pas rencontré beaucoup en deux ans. Et si le déracinement ne lui avait pas fait grand-chose, il y avait des moments où elle sentait l’envie de revoir quelque chose de familier, quelque chose de là où elle venait. Et en l’occurrence ce fut rapidement à Lennon qu’elle venait parler quand elle avait envie de retrouver un peu son pays.  Elle fut donc vraiment ravie de le retrouver ici. Des retrouvailles assez inattendues ce qui rendait cela encore mieux.  Maintenant il ne manquait plus qu’il se souvienne d’elle, alors elle énonça son prénom. Un prénom d’origine russe assez original par ici, ce qui faisait qu’on avait tendance à se souvenir d’elle. Elle souri quand il sembla la reconnaitre et se mit a observer la toile face a elle, toujours en l’écoutant bien sur.   «Contente de te voir aussi…C’est assez inattendue ca fait plaisir.  Je vais bien et toi ? Je suis rentrée chez mon père pour son mariage. Et du coup je vais rester un peu sur le continent… Peut-être trouver un travail aussi. Et toi ? Comment vas-tu ? Et tu n’es pas en mission ? » Ca faisait un peu bizarre quand même de le voir habiller en civil, elle avait l’habitude de le voir dans son uniforme, ou même de le voir ici dans un endroit aussi commun que le musée, car là encore elle avait l’habitude de le retrouver dans sa tente qui servait d’infirmerie. Enfin elle était quand même vraiment contente de retrouver un ami tel que lui. «Cet artiste a beaucoup de talent»Dit elle presque pour elle-même. Mais s’il l’entendait et  parler sur cela, ca ne la dérangerait en aucun cas, au contraire elle aimait beaucoup débattre sur ce genre de sujet.

Bien que j’écoutais attentivement mon amie me discuter de ce qu’elle faisait en ces lieux, ce qui se passait dans sa vie en gros, je réfléchissais quelque peu à ce qu’elle me disait et au bout de quelques instants, j’en vins à la conclusion provisoire qu’elle serait là quand même pour un petit moment, ce qui n’était pas une mauvaise chose à mon avis, compte tenu du fait que cela me donnerait l’occasion de la revoir et rattraper le temps perdu depuis la dernière fois que je l’avais vue. Je ne savais pas combien de temps m’était imparti, si elle repartait, quand elle allait repartir, et je ne m’osai pas vraiment lui demander, d’autant plus qu’elle s’était permise de poser quelques questions me concernant, et je jugeais que ne pas y répondre serait quelque peu impoli. Dans un premier temps, ce fut sans trop d’hésitation et un certain enthousiasme que je lui répondis:  « Ça va, merci. » Mais malheureusement, ce fut avec un peu moins de joie de vivre que j’accueillis la seconde question. Non pas que j’étais insulté ou quoi que ce soit, mais parce qu’encore aujourd’hui, j’associais ma mutation au décès de Jackson, alors à chaque fois, cela me provoquait un pincement au coeur. Mais heureusement, j’avais fait quelques progrès, faisant en sorte que je fus quand même en mesure de garder une certaine contenance et lui répondre:  « Non, j’ai été muté dans une base non loin d’ici. », omettant de dire que c’était de façon définitive, pour le moment en tout cas. Pourquoi ? Parce que je craignais que cela soulève certaines questions auxquelles je n’avais pas encore les réponses. Après tout, cela ne faisait que trois mois, quatre tout au plus, que j’étais de retour en ville. J’en étais encore au stade d’adapter mon quotidien à ma réalité actuelle, alors je ne m’étais pas encore posé de questions sur ce qui en était de l’avenir. Et puis, je craignais un peu trop, encore une fois, que les circonstances de mon retour soient questionnés, d’autant plus que je n’avais jamais manifesté quelconque désir de revenir m’établir au pays, puisque la vie en mission m’avait toujours parfaitement convenu jusqu’à ce fameux accident. De ce fait, ce ne fut certainement pas une déception d’entendre Vitany commencer à parler de la peinture qui se trouvait devant nous, telle une experte. Admiratif, je souris doucement, et même si je savais que je ne pouvais prétendre tenir des propos de ce genre à mon tour, je m’essayai quand même à dire:  « C’est très coloré… » Puis, quand je me rendis compte que j’étais sur le point de ramener le fait à ma propre personne en affirmant que je préférais les choses plus sobres et discrètes, alors je me tus, laissant un bref silence s’installer dans la conversation, le temps que je réfléchisse à ce que je pouvais lui dire en tentant tant bien que mal de ne pas me stresser à cette idée. Parce que tenir une conversation, ça n'avait jamais été mon truc, fort probablement que Vitany s’en était rendu compte précédemment. Mais là, j’avais envie de continuer la discussion, parce que ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vue, que je l’appréciais, et que sommes toutes, c’était la normale des choses. Finalement, au bout d’un bref instant de réflexion, je me dis que je pouvais lui demander cette question qui me brûlait les lèvres, soit:  « Et tu restes ici pour combien de temps ? » Et là, je réalisai que si dans ma tête, ma question faisait du sens, dite ainsi, elle paraissait un peu flou, je tentai maladroitement de me ressaisir en ajoutant:  « Enfin… À Washington je veux dire ! Si tu repars en voyage bien sûr, après, je sais pas… » Il n’était pas rare que je m’empêtre dans mes mots comme je venais tout juste de le faire, mais à tout coup, je n’étais pas nécessairement fier de cela. Et ça, je le prouvai en lâchant un rire nerveux, puis en choisissant de ne pas ajouter quoi que ce soit, histoire de ne pas prendre le risque de dire autre chose qui serait susceptible de mal passer.

Retrouver Lennon était un peu une bouffé d’air fraie. Un petit voyage spirituel a Madagascar, un pays où elle aurait finalement bien fini sa vie.  Elle y vivait une vie assez calme et paisible, pas de problème d’argent car pas d’argent, pas de problème de voisinage car dans le village tout le monde se connaissait, et en plus tout le monde aimait Vitany là bas. Elle était respecter en plus car elle était la seule institutrice du village. Elle apprenait aux enfants et elle avait adoré cela.  Et en plus elle avait eu l’occasion de rencontrer des gens, notamment Lennon quand son camps de militaire s’est installer a deux pas du village.  Elle était vite devenue l’amie de  Lennon, même s’il avait un peu de mal avec les relations humaine et que la conversation n’était pas non plus son fort, Vitany l’aimait beaucoup. Il était un peu maladroit ce qui la faisait rire. Il faut dire que Vitany était très sociable et bon public n’importe quoi ou qui était susceptible de la faire rire.  Et puis la maturité de Lennon et son tempérament calme était apaisant pour elle. Bref elle aimait beaucoup l’infirmier et le revoir ici  lui faisait vraiment plaisir.  Et si en arrivant elle n’avait pas spécialement le moral, voir ce visage familier lui redonnait la joie de vivre.
Le voir si enthousiaste quand il lui dit qu’il allait bien la mit un peu plus en joie. Vitany était du genre a aimer quand les gens qu’elle aime sont heureux et vont bien, ca suffisait a la faire sourire et aller bien elle aussi. Elle hocha doucement la tête quand il dit qu’il avait était muté a une base toute proche. Elle se dit que comme il n’avait pas donné plus de détaille elle n’allait pas en réclamé non plus. Elle rit doucement  quand il qualifia les toiles de très coloré. Pas qu’elle se moquer de lui, loin de là c’était qu’elle trouver cela vraiment très juste. Toutes les toiles n’était qu’explosion de couleurs.«Alors là tu a tout  a fait raison !» Dit elle d’une voix enjouer.  Puis il y eu un silence. Ce n’était pas pesant ou dérangeant, c’était même agréable pour regarder comme il se doit l’œuvre qui était en face d’eux. Elle tourna ensuite la tête vers lui quand il lui demanda combien de temps elle rester sur le continent. Elle lui souri. Alors ça c’était une très bonne question, elle n’avait absolument pas la réponse d’ailleurs.   «Je t’avoue que je ne sais absolument pas. J’aimerais retourner a Madagascar mais… Mon père va se marié et veux que je reste un peu avec lui pour apprendre à connaitre sa nouvelle femme et… Celui qui va devenir mon demi-frère» Elle soupira doucement et mélancoliquement a ses paroles. Elle ne savait pas trop comment cela allait se passer. Es-ce qu’elle arriverait à jouer le jeu d’Eliott longtemps ? Qu’es ce qui se passera le jour où leurs parents apprendraient leur histoire ? Enfin elle n’avait pas vraiment envie d’embêter Lennon avec ce genre de petit problème «Enfin…C’est un peu compliquer alors je ne sais pas si je vais repartir de si tôt…» Dit elle doucement en regardant a nouveau la toile face a eux.

Au fond, je ne pouvais pas vraiment blâmer Vitany de vouloir retourner au Madagascar. Alors que de mon côté, je n’y étais pas resté bien longtemps, que pendant mon séjour, j’étais surtout resté dans le secteur hospitalier ou bien dans le camp de base où je logeais, alors je n’avais pas eu l’occasion de visiter des masses, je m’y étais quand même plu et si les circonstances avaient été autres, pour sûr je n’aurais eu aucun problème à y retourner. Après, il fallait dire que mon avis était peut-être quelque peu biaisé par le fait que j’associais bien souvent ma mission à ma rencontre avec Vitany, qui en était un excellent souvenir d’ailleurs, mais j’estimais que j’étais quand même capable d’affirmer que c’était là un bel endroit dans le monde et que par conséquent, il était naturel de la part de la jeune femme de vouloir y vivre encore un peu. Cependant, je compris rapidement que les circonstances ne lui permettaient pas vraiment et que plus encore, celles-ci la laissaient actuellement quelque peu dans le flou. Le tout me paraissant trop délicat pour que j’intervienne de quelconque façon, je choisis de simplement pincer les lèvres à son propos dans un premier temps, comme si je voulais m’assurer que je n’allais pas ouvrir la bouche et dire quoi que ce soit de complètement impertinent. Enfin, ce n’était pas mon genre dans un premier temps, parce que de toute façon, je parlais que trop peu en temps normal, mais là, je souhaitais vraiment en être sûr et certain pour le coup. Toutefois, quand elle eut terminé son propos et qu’elle me parut un peu trop embêter à l’idée de rester à Washington pour que je reste sans rien dire et que je prenne le risque de paraître quelque peu indifférent, je me permis d’affirmer, dans un haussement d’épaules:  « Eh bien, ça nous donnera l’occasion de nous voir plus souvent… » Puis, me rendant compte que ce propos était peut-être un peu trop impératif, dans le sens où limite je sentais que j’obligeais Vitany à se donner rendez-vous encore une fois ou un truc dans le genre, je me rattrapai en ajoutant, le regard légèrement baissé:  « Enfin, si tu veux, évidemment, je ne veux rien t’imposer… » À la fin, j’eus un sourire maladroit, mais je ne paniquai pas à l’idée de m’être mis la honte devant la jeune femme. Cette dernière faisait d’ailleurs partie des quelques personnes avec qui j’étais ne serait-ce qu’un peu plus à l’aise ou du moins, suffisamment pour non seulement, cesser de parler quand je sentais que je perdais le contrôle de mes mots et pour que plus encore, je sois confortable de reprendre la parole par la suite, cette fois-ci en lui demandant:  « Tu… Tu avais prévu de faire la visite avec quelqu’un ? » Après, cela ne voulait pas dire que j’étais parfaitement confortable non plus. Au fond, j’aurais voulu lui demander si elle voulait bien poursuivre en ma compagnie, mais le courage m’avait quelque peu manqué pour le coup. Au moins, j’avais pu lui tenir ces mots en mon sens, c’était là un excellent début me concernant.

Elle ne savait pas trop si elle avait  bien fait de dire cela a Lennon. Elle  savait qu’il n’était pas a l’aise dans les relations sociale, alors connaitre les « problèmes » de Vitany ne le mettait peut-être pas dans une position confortable pour lui. Elle s’en voulut grandement pour cela d’ailleurs. Elle se mit à imaginer le pire, le pauvre maintenant il ne savait peut-être plus quoi dire ou faire. Elle tourna la tête un peu surprise à sa réponse.  Et elle ne put s’empêcher de sourire. Elle était ravie qu’il veuille qu’ils se voient plus souvent. Elle était ravie de savoir que leur amitié était toujours d’actualité même s’ils étaient maintenant dans un tout autre contexte. «J’en serais ravis ! On  pourra même se voir beaucoup plus que quand on était là bas. » Sur l’île africaine ils se voyaient parfois, mais ils devaient composer avec leurs emploi du temps a chacun, donc parfois c’était difficile pour eux de se voir autrement qu’en simple coup de vent. D’autant plus qu’au début Vitany avait son petit ami qui lui faisait souvent des crises de jalousie quand elle allait voir Lennon. Elle était donc vraiment contente de pouvoir passer autant de temps qu’elle voulait avec lui maintenant. Peut-être même qu’un jour elle lui présenterait Eliott…Enfin si un jour ils arrivaient à vaincre ce…Flou dans leurs relation.  Et voila qu’elle se remettait a penser au blond, quel plaie ! Elle regarda le brun ensuite et lui souri. «A vrai dire, j’avais prévue de voir l’exposition avec ma mauvaise humeur mais…» Son sourire s’élargie un peu plus en prenant doucement le bras du brun. «J’ai trouver une bien meilleure compagnie. Donc ça te dit qu’on la finisse tout les deux ? Sauf si tu es déjà avec quelqu’un ?» Et là, elle se senti un peu mal. Elle s’était peut-être un peu trop emballer. Il était peut-être déjà accompagner. Elle ne voulait pas le forcé a quoi que ce soit. Même si elle doutait un peu que le brun soit avec quelqu’un, elle le savait plutôt solitaire et très peu a l’aise en société. Mais bon on ne sait jamais, peut-être qu’il avait changé en certain points depuis qu’elle ne l’avait pas vue. Il était même peut-être avec une femme, et dans  ce cas elle s’éloignerait directement. Elle ne voulait pas lui provoquer des problèmes dans son couple, enfin s’il était en couple.  Enfin, elle ne l’avait jamais vue avec une femme, il ne lui avait jamais parlé de femme non plus. Mais en même temps elle se rendit compte qu’ils n’avaient jamais vraiment parlé de leur vie amoureuse ou privé d’avant. Ils n’avaient au final pas vraiment fait connaissance, enfin pas comme tout le monde le ferait dans des circonstances normal. Alors encore un avantage a être a nouveau sur le continent, ils allaient pouvoir mieux apprendre a se connaitre.

Ce fut avec soulagement que j’accueillis les propos de Vitany quand celle-ci en vint à me dire qu’elle serait plus que contente qu’on puisse se revoir ici, à Washington. Cela me fit comprendre que ce que j’avais dit n’avait pas été mal pris de son côté, et cela ne pouvait que rassurant. Puis, progressivement, mon soulagement se transforma en contentement quand elle ajouta que plus encore, il serait plus facile de nous voir. En guise de réponse, je lui adressai un sourire plutôt joyeux, ne jugeant pas nécessaire d’ajouter quoi que ce soit. Après tout, elle avait parfaitement raison; lorsque nous étions là-bas, nous avions chacun notre emploi du temps, bien souvent serré en raison de l’aspect de voyage, du fait que nous devions faire de notre temps quelque chose de particulièrement efficace et ça, aussi souvent que possible. Bien sûr, nous avions chacun nos choses à faire ici également, mais j’estimais que ce serait beaucoup plus facile quand même; j’avais compris il y a quelque temps que lorsque j’avais des jours de congé, il était beaucoup plus rare que je me fasse appeler en urgence, contrairement à ce qui se passait quand j’étais à l’étranger. Et puis, en général, mon métier me permettait une vie un peu plus tranquille, me donnait plus de temps libre, que ce soit pour revoir des amis ou bien passer du temps au musée. Là, dans le cas présent, dans le plus grand des hasards, c’était les deux qui se liaient ensemble, alors c’était juste parfait. Après, est-ce que cela allait continuer ? La question se forma inévitablement dans mon esprit, puis sur mes lèvres par la suite. Je l’avais posée non pas que je ne voulais pas continuer à parler, mais parce que si elle était accompagnée, je ne voulais pas lui faire perdre son temps. C’est ainsi que j’appris que sommes toutes, elle était seule, mais je fus quelque peu inquiet de déranger malgré tout quand elle parla de sa mauvaise humeur. Heureusement, elle eut le réflexe de me rassurer, même si c’était probablement sans le vouloir, quand elle ne vint à me proposer de poursuivre la visite en sa compagnie, sauf si moi, j’avais quelqu’un pour m’accompagner. Puisque ce n’était pas le cas, je ne vis aucun problème à lui dire, sans trop hésiter:  « Non, je suis seul. » Puis, comme pour être sûr et certain qu’elle comprenne que je voulais continuer la visite avec elle, je m’empressai d’ajouter:  « Oh et bien sûr, ça me ferait plaisir de continuer avec toi. » Mon sourire se fit alors un peu plus évident, puis ensuite, comme pour être sûr et certain que mon enthousiasme ne pourrait être plus évident, après que j’eus marqué une courte pause, je demandai:  « Tu comptais aller dans quelle direction ? », ce qui était, en mon sens, une question tout à fait légitime, puisque nous arrivions maintenant à une intersection du musée.

C’est avec soulagement qu’elle appris qu’il était seul. C’était peut-être un peu égoïste de sa part, mais là pour l’instant elle le voulait un peu pour elle toute seul, il était presque ce qui se rapprochait le plus de son meilleur ami par ici. Vue que ce qui avait était jadis son meilleur ami, son complice, son confident, était maintenant son futur demi-frère et qu’elle n’était pas censé le connaitre. Elle avait toujours eu besoin de quelqu’un a qui se confié, donc ce serais Lennon a partir de maintenant. Même si elle savait qu’elle devrait composer un peu avec son problème des relations humaines. Elle irait doucement avec lui, ils allaient faire connaissance et apprendre a s’apprivoisé tout les deux.  Elle regarda l’intersection qu’il lui montré et réfléchi une seconde. Si ses souvenirs étaient bon, le musé formait une boucle, donc peut importe la direction qu’ils prenaient ils reviendraient pratiquement au point de départ. Elle le tira doucement vers la gauche.«Allons a gauche» Dit elle en souriant. C’est souvent la direction qu’elle prenait, aller savoir pourquoi. Quand elle avait le choix, elle allait 95% du temps à gauche.  Elle s’arrêta devant le premier tableau qui leurs apparut. Un tableau un peu plus sobre que les précédent, surement dans les débuts de l’artiste, ou alors cette œuvre avait était réalisé pendant les moments noirs du peintre.  Elle ne pouvait que spéculer a ce sujet, elle n’était encore pas assez renseigner sur cet artiste. Mais elle savait qu’elle allait faire plus de recherche sur lui en rentrant chez son père. Elle le regarda un instant avant de tourné la tête vers son compagnon de visite. Une question lui bruler les lèvres, elle avait envie de le connaitre et elle se disait que c’était une question fondamental pour en savoir plus sur lui.   «A chaque fois que je te vois…Tu es seul… Tu n’a pas de femme ou de petite amie ? Ou un homme peut-être ? »Elle avait un peu hésité sur ce point. C’était assez directe tout de même comme question. Et elle se senti obliger de s’expliquer sur le dernier point, de le rassuré. «Si t’a un homme dans ta vie, sa changera rien pour moi. Tu sera toujours mon ami, donc tu peux tout me dire.» Lui dit-elle en souriant. Elle avait tendance a admiré les gens de la communauté homosexuel. Elle n’en faisait pas partie mais elle avait des amis qui en faisaient partie, et elle les soutenait énormément. Elle était révolté face a l’homophobie et toutes les discrimination dont la communauté LGBT était victime.  Enfin ce n’était pas le sujet en ce moment. Elle voulait juste en apprendre un peu plus sur son ami. «Et si tu ne veux pas répondre…Tu n’es pas obliger de le faire je comprendrait» Son ton était toujours très doux et se voulait rassurant pour l’infirmier. Elle n’avait pas envie de l’effrayer avec ses questions peut-être un peu trop directe et indiscrète.

N’ayant absolument aucune raison de m’opposer à la volonté de Vitany, parce que non seulement, j’étais persuadé qu’elle connaissait les lieux que moi et plus encore, c’était moi qui lui avais demandé de me dire où elle souhaitait aller, alors il serait idiot de ma part de commencer à faire un caprice, surtout que si je ne me trompais pas, nous finirions par faire le tour d’une façon ou d’une autre à un moment donné. Sans attendre plus longtemps, je la suivis dans le musée, mais contrairement à ce que je faisais depuis mon arrivée en ces lieux, je portai un peu moins attention aux oeuvres qui nous entouraient. Évidemment, je les voyais, je les considérais par moments, mais disons que je ne prenais pas tout le temps du monde pour les analyser comme je devrais peut-être le faire en temps normal. Pourquoi ? Tout simplement parce que je préférais à présent porter mon attention sur mon amie. Non seulement parce que j’étais content de la voir et je voulais continuer à le lui prouver en l’écoutant et en poursuivant la conversation. Puis, connaissant mes facultés de concentration parfois un peu embêtantes, dans le sens où quand je me concentrais un peu trop sur un truc, j’avais tendance à oublier tout le reste. Mais là, je préférais oublier les oeuvres et la raison pour laquelle j’étais venue au profit de cette conversation avec mon amie, bien que celle-ci prit soudainement une tournure à laquelle je ne m’attendais pas vraiment. Non pas que les questions de mon amie n’étaient pas légitimes, bien loin de là, mais disons qu’aucun préambule ou quoi que ce soit du genre n’avait été susceptible de me faire deviner ce qu’elle me dirait par la suite. Je savais bien que c’était idiot, en tout cas, j’avais appris que la normale des gens n’avait pas besoin d’introduction quand venait le moment de changer de sujet, alors je tentais de passer outre mes propres émotions, même si à chaque fois, il me fallait quelques secondes pour convenablement réagir. Et là, dans le cas présent, ces quelques secondes laissèrent à Vitany le temps de non seulement préciser son propos, mais aussi en venir à me proposer de ne pas répondre si je n’osais pas le faire, ce que j’associai inévitablement à mon mutisme. Puisque ce n’était pas pour cette raison, mais bien autre chose, je jugeai plus qu’essentiel à ce moment présent de reprendre la parole, ou du moins, réagir. La seconde option fut celle qui fut la plus simple pour moi dans un premier temps, alors ce que je fis, c’est que je secouai la tête négativement pour signifier que non, je n’avais personne dans ma vie, que ce soit un homme ou une femme. Enfin, j’avais maintenant un chien, une chienne plus exactement, mais je me doutais bien que ce n’était pas ce qu’elle voulait savoir précisément. Si jamais elle voulait en savoir davantage, je serais ravi de lui donner plus d’informations - dans la mesure du raisonnable évidemment - mais pour le moment, je me dis que le mieux était de lui répondre:  « Je n’ai jamais vraiment eu de permission très longue, et je viens tout juste de rentrer… » En gros, ce que je voulais dire là, c’était que les rencontres n’avaient pas été ma priorité. De toute façon, je n’avais jamais été du genre à sortir énormément. Et puis, ma vie me convenait pour le moment, alors je ne voyais pas pourquoi je forcerais quelconque changement majeur susceptible de me perturber plus qu’autre chose.