Ce qu'un pot de nutella peut rappeler :: nucoco

La chaleur d’un corps près de soi est toujours une sensation agréable. On pourrait toujours dire que tout dépend de la personne à nos côtés. Habituellement, je partageais mon lit avec des meufs, sauf à exception près. Comme cette nuit. Il ne faut pas pour autant sauter trop vite aux conclusions, j’avais simplement l’habitude de venir en « aide » à des amis en cas de besoin. Notamment quand ceux-ci avaient besoin d’un pieu ou d’un endroit pour crécher. Je pourrais sans doute prêter mon canapé, mais ça évitait les situations embarrassantes avec Savannah ou sa fille de douze ans, Haley. Je ne souhaitais pas devoir expliquer pourquoi un mec se trouvait étendu sur le canapé et encore moins si celui-ci avait pour habitude de dormir en tenu légère. De toute manière mon lit était bien assez grand pour permettre à cinq personnes de dormir dans celui-ci sans se sentir à l’étroit. Ouvrant les yeux, je poussais un bâillement tout en passant une main dans mes cheveux. Je tournais la tête, apercevant Lysandre : « Salut. » disais-je d’une vois rouillé par le sommeil. Franchement, si on m’avait dit qu’un jour j’allais me réveiller près de ce mec de nouveau, je crois que j’aurais ris à la gueule de la personne qui m’aurait dit cette éventualité future. Ce matin-là, je ne pourrais jamais l’oublier…

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Flashback
Étendu dans un lit, je sentais le contact d’un bras sur mon dos. La tête appuyée sur l’oreiller, j’avais peine à ouvrir les yeux. Ce mal de crâne que je ressentais n’était pas anodin. À boire comme je le faisais, c’était normal que je me réveille avec une magnifique gueule de bois. Seulement, je ne me souvenais pratiquement pas de ma soirée. J’étais sorti dans un bar, à peine rentrer d’un tournage hors de la ville. J’avais eu ce besoin de me changer les idées et de m’amuser. La drogue que j’avais consommé avant, pendant et sans doute après, je ne pourrais même pas dire ce que c’était. C’était ce genre de soirée où je voulais simplement oublier ma vie merdique, ce que j’avais assez bien réussi au vu de ce réveil amnésique. Je passais ma main sur mon visage, tentant tant bien que de mal d’ouvrir mes paupières qui me semblait plus lourde qu’à leur habitude. J’entendais le bruissement des draps sans doute causé par le mouvement de quelqu’un. Mais qui ? Une blonde ? Une rousse ? Une brune ? Si j’avais su, je n’aurais peut-être pas ouvert les yeux ! Je réussissais tout de même à ouvrir une paupière, puis la seconde, frottant à nouveau pour habituer ma vue à la clarté du jour. C’était trop lumineux, trop agressant pour mes yeux. Poussant un grognement, je me retournais de peine et de misère pour me mettre sur le dos. Sauf qu’en bougeant, je ressentais une douleur inhabituelle. J’avais l’impression d’avoir le cul en feu, grimaçant je cherchais à comprendre. Qu’est-ce que j’avais pu faire durant la nuit ? Seul la personne près de moi possédait peut-être la réponse. « On a fait quoi hier ? » demandais-je en ouvrant de nouveau les yeux pour regarder cette fille couchée à mes côtés. Détaillant les traits de cette personne, il était certain que ma vision me jouait de vilain tour ! Je devais rêver ! Je n’étais tout de même pas couché près d’un mec… Si ? Mais c’était quoi ce foutoir ? « Elle est où la meuf ? » Ça ne pouvait être que cela, un treesome et la fille s’était simplement poussé en douce. Ça me semblait tout à coup trop pour moi, je voulais des explications !

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… Repoussant le drap qui me recouvrait, je me levais. Je n’allais pas faire deux fois la même erreur, hors de question que je dorme nu avec Lysandre. Le plus ironique, restait tout de même que je n’avais aucun mal à me balader en boxer devant lui. « Tu as faim ? » demandais-je en le regardant, attendant qu’il me dise si oui ou non il désirait quelque chose et ce dont il avait envie. Je sortais finalement de ma chambre, prenant la direction de la cuisine. Savannah semblait déjà être partie tout comme Haley, ce qui m’arrangeait. Dans la cuisine, je prenais plusieurs choses à manger et je retournais dans ma chambre avec mon faible butin, Ira sur mes talons. La plupart des choses étaient à Haley, les petit-déjeuner sucrés ce n’était pas mon fort. Je déposais le tout sur une table de nuit, prenant le pot de nutella. J’avais bien dit que les petit-déjeuner sucrés ce n’était pas ma tasse de thé, mais y’a toujours des exceptions à la règle. J’ouvrais le pot, regardant Lysandre. « Tu comptes squatter longtemps ? » demandais-je en trempant mes doigts dans le pot et portant la tartinade au chocolat à ma bouche. Ça n’avait rien d’élégant, mais qu’est-ce que j’en avais rien à foutre ! Tout ce que je pensais c’était remplir mon bedon qui criait famine.

Flashback
Déchiré au point d'être dans le néant absolu était quelque chose qui ne m'était pas arriver depuis des lustres. J'en avais perdu la notion du temps et de l'espace. Je n'avais pas la moindre idée de qui se trouvait avec moi dans ce lit. Le mien ? Le sien ? Un hôtel ? Qui sait. J'avais beau ouvrir les yeux, avant que ma rétine s'habitue à l'environnement, j'avais déjà ouvert la bouche. Ma voix rouillée par le sommeil, je cherchais à savoir ce que j'avais pu faire la veille. Jouer au Monopoly... Ha. Ha. Ha. Avec le marteau piqueur qui résonnait dans ma boîte crânienne, autant dire que je n’avais pas l'envie de rire. Ma vue commençait à se stabiliser, passant une main sur mon visage, je regardais la personne qui se trouvait près de moi. Arraché. C'était un faible mot pour décrire mon état d'hier. Je n'étais même pas certain si j'avais pu me rappeler mon propre prénom quand je m'étais présenter à cet inconnu. Et parlant de mes fesses, j'avais l'impression qu'on avait entré un tisonnier brûlant entre mes lunes ! Ça prenait un certain temps à mon cerveau pour bien analyser ce qu'il était en train de me dire. Je repassais en boucle ses mots, jusqu'à ce qu'il semble ignorer pourquoi je parlais d'une fille. C'était pourtant simple, dans une baise y devait au moins y avoir une fille, à moins que... À cet instant, mon visage dut passer par toute les émotions possibles. Questionnement. Analyse. Compréhension. Étonnement. Surpris, je me redressais dans le lit découvrant qu'on se trouvait dans ma chambre. Les émotions continuaient de se peindre sur mon visage. J'avais ramené un mec chez moi ! « Fuck ! » soufflais-je entre mes dents. C'était quoi ce bordel ! Je portais mon regard sur le brun étendu près de moi. C'est pas vrai, pensais-je en continuant de le détailler, sentant cette sensation plus que désagréable dans mes fesses. « Te fou pas de ma gueule ! » C'était impossible que j'aie baisé avec un mec ou plus exactement que je me sois fait baiser par un mec ! Je passais ma main sur mon visage avec l'envie de me donner une bonne baffe pour me réveiller. Je devais rêver, y'avait que cette explication de plausible. Je me tournais pour le regarder « Toi, moi, on a vraiment... C'est impossible. » soufflais-je comme si j'espérais qu'il me dise qu'on était dans une émission où des caméras étaient cachés.

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Ce réveil n'avait rien à voir avec celui de notre première rencontre. Mes fesses ne ressentaient aucune douleur. Ce qui me soulageait en quelques sortes. Ignorant l'heure qu'il pouvait être, je me fiais à mon estomac qui agissait comme tel. Si j'avais faim, c'était qu'il était l'heure pour moi de me lever et cela qu'importe les chiffres qu'indiquait le cadran. Je proposais à Lysandre de manger, un sourire apparut sur mes lèvres. J'avais compris son sous-entendu, et j'avais en quelque sorte la même envie que lui. Suffisait de voir ma légère érection matinale pour comprendre que je n'aurais pas refuser une baise au réveil. Mais puisqu'on avait pas les mêmes désirs, lui préférant la saucisse et moi la brioche, je n'allais pas tenter le diable. De toute manière à cette simple éventualité, j'avais mon cerveau qui me rappelait cette sensation désagréable que j'avais vécu. « Ça, tu en trouveras pas ici. » disais-je en quittant ma chambre pour me diriger vers la cuisine. Certains mecs diraient qu'une pipe n'a rien de gay, mais je préfère tout de même la douceur d'une femme à celle d'un homme ! Je devais arrêter de penser à tout ceci, sinon j'allais bander comme un taureau et au vu de mon boxer qui se tendait j'étais mal barré. Prenant tout ce qui me passait sous la main, je retournais dans ma chambre déposant le tout pour qu'il puisse se servir. Chose qu'il fit en me volant le pot de Nutella. « Hey ! » rouspétais-je en le regardant mes doigts toujours dans ma bouche. « Monge comm'veut. » continuais-je la bouche pleine de tartinade. Cette façon de manger n'avait rien de gracieux, mais tant pis ! J'avalais ma bouché et continuait : « J'avais la flemme de prendre une cuillère. » Ce qui était tout à fait vrai. Et puis lécher ses doigts était bien plus agréable. Le regardant faire, je réalisais que s'il avait eu des nibars et son engin en moins, je l'aurais culbuté sur mon lit pour le baiser violemment. Comment c'était passé notre nuit d'ailleurs ? Cette fois restait réellement dans le vague, je n'avais pas de souvenir et l'idée que j'avais pu être aussi bestial que je l'étais avec les femmes me glaçait l'échine. « Comme si tu me faisais chier. » Si ça avait été le cas, je l'aurais foutu dehors bien avant et à grand coup de pied au cul ! Non, j'aimais bien sa compagnie, même si je ne le laissais pas toujours paraître. Sauf que tout pourrait changer s'il décidait de garder le pot que pour lui. Je me penchais plongeant mes doigts à nouveau dans le Nutella. J'ignore toutefois comment je m'y pris, mais en me redressant la tartinade était tomber. Non pas sur lui, ni sur mon lit, mais sur mon boxer laissant une tâche brune sur le tissu blanc. « Shit ! » pestais-je en regardant le dégât. Option un, je récupérais le tout avec mes doigts et le léchait. Ou seconde option, je retirais mon boxer pour le changer. Sans prendre le temps de réfléchir entre l'une ou l'autre des options, je descendais mon boxer le laissant sur le sol pour me diriger vers la commode et changer de sous-vêtement.

Flashback
À cet instant, j’avais bien envie de me foutre des baffes à n’en plus finir si je parvenais à ouvrir les yeux et me sortir de ce rêve absurde. Qu’est-ce que j’avais encore foutu ? Déjà ce marteau piquer qui me démontrait que j’avais dû prendre une cuite monstrueuse et là le fait que je découvrais que j’avais dormi dans le même lit qu’un mec. Mettons les points sur les i, je ne l’avais jamais fait avant même pas avec mon frère ou bien Levi – et pourtant avec Levi on avait connu la réputation d’être un couple… Non ce n’était jamais arrivé et je pensais bien que ça ne changerait pas. Manque de bol faut croire ! Laissant mon cerveau se remettre en place, je jetais un coup d’œil au mec près de moi. Jouer le mec gay c’était facile, mais je ne l’étais pas et ne l’avais jamais été. Je n’avais pas d’attirance envers les mecs, donc à moins que je l’aie confondu avec une meuf, je voyais pas trop comment c’était possible. Pourtant, il me certifiait que c’était la vérité et mes fesses le confirmaient bien malgré elles. Je restais muet, le regardant se lever. J’avais besoin d’un verre. Au diable l’heure qu’il pouvait être, je voulais me reprendre une cuite. Oublier. Alors qu’il me disait que je devais avoir aimé ça, je grinçais des dents. Le pire dans tout ça c’est que je n’en avais tellement pas souvenir que j’ignorais ce que j’avais ressentis, mais en posant mon regard sur son corps, je voyais que comme d’habitude je n’y avais pas été de main morte. Ce mec m’avait vu avec ce petit côté sauvage que j’avais parfois. Le sexe sans prise de tête qui sert simplement à oublier et passer du bon temps, je me laissais retomber sur mon matelas, mettant mes mains sur mon visage. Je poussais un soupir lasse. Je devais venir à la réalité, on avait bel et bien baiser. Je m’étais fait mettre pour une première fois et bien la dernière fois si on voulait mon avis. Restant ainsi un instant, je ne prenais même pas la peine de regarder ce que faisait cet inconnu dans ma chambre. Je plissais le regard sous mes mains, essayant de me rappeler, le néant. Peut-être que j’étais mieux de tout simplement oublier. Me redressant, j’ouvrais le tiroir de ma table de nuit et je sortais un petit tube. « File moi mon portefeuille. » disais-je en le pointant du doigt. Il était debout et le plus proche, donc ça allait de soi et puis je n’avais pas particulièrement envie de me lever sachant que j’étais nu. Je poussais tout ce qui se trouvait sur ma table de chevet avant de verser la coke sur le meuble. Une fois mon portefeuille en main, je prenais une de mes cartes de crédit pour tracer des lignes et roulant un billet, je sniffais une ligne, puis une seconde. Je sentais la poudreuse me monter au cerveau. « Si tu en veux te gêne pas. » disais-je en me pinçant le nez et reniflant un bon coup.
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Fringale du matin, voilà ce qui m’avait amené à me goinfrer. Puisqu’on était que tous les deux, je ne me gênais pas, de tout manière je n’avais pas à être parfait devant lui. Devant une fille ça aurait té différent, mais devant lui, j’agissais comme s’il avait été Eloan. Je mangeais comme un porc et bien entendu je m’en foutais partout. Mon boxer en fût la triste victime en recevant du nutella sur lui. La première fois qu’on s’était rencontré, il aurait été évident que je n’aurais pas osé retiré mon boxer devant lui – bien que je n’en portais pas… Aujourd’hui, je le connaissais assez pour savoir que je n’avais pas à m’en faire. Il n’y avait rien de sexuel dans notre amitié et au fil du temps, j’étais redevenu ce mec loin d’être pudique que j’avais toujours été. « Remballe ton arme, je fais que changer de boxer. » disais-je en retournant à ma commode pour en prendre un tout propre. Je ne m’attendais toutefois pas à la tournure des événements. Sentant quelque chose de frais tartiner mes fesses, je me figeais, tournant la tête pour le voir continuer de manger. « On t’a jamais dit qu’il faut pas jouer avec sa nourriture ! » Si on pouvait appeler ça jouer et ne sachant pas trop ce qu’était la nourriture pour lui ! Je baissais mon regard sur mes fesses maintenant brunes, avec une fille ça aurait été un plaisir qu’elle me lèche, mais là… Même en fermant les yeux j’aurais de la misère à imaginer une femme. « Comme si j’étais pas canon sans Nutella. » Je laissais un rire m’échapper et avec mon doigt, je venais tracer quatre lettres dans la tartinade. Dede. « Voilà mes fesses sont à moi. » disais-je fièrement, en relevant mon regard vers Lysandre, pinçant mes lèvres. L’idée qui venait de me traverser l’esprit était puéril, totalement ! Je m’emparais du pot, mettant ma main dedans, je finissais par aller tartiner la joue de Lysandre. Cette matinée prenait un tournant assez inattendu. Ça avait tout le charme d’une bataille d’oreiller, seulement l’oreiller s’était transformer en nutella. Et au lieu d’avoir des femmes sexy en pyjama bandant, c’était deux mecs à moitié nu ou complètement nu. Le tableau n’avait rien de bien sérieux, mais je m’en foutais. C’était ce genre de souvenir qu’on ne pouvait tout simplement pas effacer de sa mémoire.

Flashback
Ce genre de moment, il vaut mieux l’oublier, m’assoyant sur le rebord du lit, je laissais le maigre tissu couvrir mon entrejambe. En général, j’en avais que faire qu’on me voit nu, mais là j’étais en recherche de réponse aux multiples questions qui se bousculaient dans ma tête, frappant chaque paroi avec force. J’avais fait quatre lignes sur ma table de nuit, un geste que j’avais l’habitude de faire, peut-être pas chaque matin, mais bien plus souvent que la plupart des gens. Il prenait place près de moi, lui tendant le billet que j’avais utilisé pour snifer. Il m’avait baisé, alors partager le même billet n’allait certes pas le dégoûter. Je revenais m’étendre sur mon lit, posant mon regard sur le plafond déposant mon bras derrière ma nuque. Je reniflais une nouvelle fois, passant mes doigts sous mon nez tout en posant mon regard sur l’inconnu. « Et qu’est-ce que ça peut bien t’faire ? » Je ne voyais pas en quoi mon envie d’oublier pouvait le regarder, j’étais bien majeur et vaccinés pas besoin qu’on me rappel à tout bout de champ que j’avais été dominer par un mec. Fallait pas trop m’en demander ! Bien que j’aime par moment être dominer par les femmes, je n’allais pas laisser une autre fois un mec avoir cet chance. Mais puisque le « mal » était fait, que pouvait faire d’autre ? J’avais perdu ma virginité anale, et ça rien pouvait y changer, même si je ne souhaitais pas m’en souvenir je n’allais pas faire ma chochotte indéfiniment en pleurant pour qu’on me redonne ma virginité ! Je venais de vivre une expérience comme une autre, enfin si on peut dire ça. Je posais mon regard sur le mec, haussant un sourcil. S’il parlait de mon paquet, il pouvait allez voir ailleurs, aucune chance qu’il se le snife – une image assez étrange j’en conçois, mais on va dire que c’est la coke… « Si tu veux d’autre truc regarde dans le tiroir. » C’était un peu comme la caverne d’Ali baba. Il en avait pour tous les goûts, tous les plaisirs… Je pouvais très bien user de mes contacts pour de trouver de la came de qualité et je n’en manquais jamais, tout ce que je faisais c’était la mettre hors de la porter d’Haley. « Au fait, moi c’est Derrick. » disais-je en me redressant sur mes coudes et me tournant légèrement pour aller me prendre un joint et mon Zippo. J’embrasais l’extrémité en prenant une longue inspiration et laissant finalement la boucane s’échapper par mes narines. J’allais finir complètement défoncer et si Savannah voyait ça, elle allait me passer un savon. Ce qui ne changerait pas de d’habitude. Je n’étais pas le plus mature et responsable des mecs qu’elle devait connaître !

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Ouvrant le tiroir où se trouvait mes boxer, je tournais la tête. « Ça j’le sais très bien. » C’était narcissique comme phrase, le genre qui dévoile l’exaspération sur le visage des gens. Moi-même j’aurais pu facilement être exaspérer en entendant cette phrase, mais je ne pouvais pas nier que je plaisais. Je n’avais jamais eu de mal avec la gente féminine, tout au contraire me suffisait d’un regard pour que la plupart écarte leur cuisse. Ce n’était pas quelqu’un qui passait inaperçu qui pouvait faire ça et je n’étais pas encore nu lorsque j’arrivais à faire cet effet. Je ne savais néanmoins pas si c’était sexy d’être couvert de nutella. Certaine personne dirait que oui sans doute. « Ça j’en suis pas si certain. » disais-je en faisant allusion à son arme. Avec le temps, j’avais fini par le connaître et bien qu’il n’y eût plus rien de sexuel entre nous – non pas que ça avait déjà été le cas pour moi – mais je l’avais vu agir. Je savais comment il pouvait être et je ne le jugeais pas, j’étais la version hétéro de mon ami. Et je savais que si j’avais badigeonné les fesses d’une femme de nutella, je l’aurais défoncé sans attendre. C’était ma nature. Tout comme la sienne. Mais en toute franchise, j’avais commencé à voir son attirance pour moi comme une flatterie, tant que ça restait dans ma limite. Je me mettais à rire. Moins appétissant. Ça ne pouvait être on ne peut plus vrai. Cette hilarité m’amenait à vouloir le taquiner et bien vite je retirais le pot de ses sabots de cochonnet. « Si j’y avais mis ton nom, t’en aurais profiter pour me mettre la main au cul ! » disais-je avec une pointe d’amusement dans la voix, me vengeant en lui tartinant la joue. Bien vite cela prenait une tournure de mauvais porno. Les fesses déjà chocolatées, voilà que j’avais aussi le torse – moins il n’était pas descendu plus bas. Quoique le bâton blanc faisait assez too much ! Je passais ma langue sur mes lèvres, posant ensuite mon regard sur lui. « Quittes ? » répétais-je en haussant les sourcils. « Je te signale que c’est toi qui a commencé en n’en mettant sur mes fesses ! Maintenant, je ressemble à gros lapin de pâque sauf que j’ai un panais au lieu du carotte ! » Je fronçais le regard. « Dans ma tête ça sonnait mieux que dit à voix haute… » Je passais une main dans mes cheveux, glissant mon doigt sur mon torse pour venir porter le nutella à ma bouche. « On est loin d’être quitte ! » En disant cela, j’attrapais le pot de beurre de peanut et j’allais lui en mettre sur l’autre joue. Ma chambre allait finir en porcherie, mais j’en avais à faire, préférant m’afférer à le transformer en reese’s géant ! Bien couvert de beurre de peanut, je le regardais : « Voilà qui est mieux. » disais-je avant d’éclater de rire. On avait décidément l’air de deux abrutis !